Citations de Margherita Gabbiani (117)
Le secret attise le désir.
Elle n'a rien à voir avec les femmes que j'ai pu fréquenter dans ce passé obscur que je mets tant d'acharnement à expier.
Et si c'était elle, mon futur lumineux?
L'amour est au sexe ce que la crème chantilly est au chocolat chaud : il sublime ce qui est déjà délicieux pour le rendre meilleur encore.
C'est un alignement parfait : l'alignement entre la tête, le corps et le cœur.
Mon expérience à La Galerie m'a non seulement appris qu'il y a toutes sortes de fantasmes et de manières de prendre du plaisir, mais aussi que le mieux qu'on ait à faire en matière de désir, c'est de l'assumer. Sans honte, sans jugement, sans tabous. Et avec un ou une partenaire qui est prêt à vous suivre, bien entendu.
Aujourd'hui, il y a bien assez de choses qui me terrifient et l'idée de faire de ses bras mon refuge n'en fait plus partie.
Soudain, je comprends pourquoi je n'ai pas eu envie de me faire un rail quand tout est allé en empirant. C'est elle, ma nouvelle came. La serrer contre moi, si douce et si forte à la fois... C'est comme si je remontais à la surface prendre une bouffée d'oxygène après des jours et des jours à me noyer.
On ne peut jamais vraiment être certain de la loyauté de quelqu'un avant de l'avoir observé lorsqu'il n'a plus rien à perdre.
Mais quand les blessures ont été infligées au niveau de l'âme, existe-t-il seulement un remède pour les guérir ?
On est tous capables du meilleur comme du pire. La seule chose dont je suis persuadée, c'est qu'il faut embrasser ses parts sombres pour laisser notre lumière rayonner.
En tant qu'êtres humains, nous changeons, nous sommes en constante évolution. Les rencontres et les expériences que nous faisons au gré de notre chemin nous poussent dans un sens ou dans un autre. Au fond, je crois que le seul but de notre vie sur cette terre est d'apprendre à se connaître.
Ce travail qu'on fait, ce n'est pas socialement acceptable. Je ne peux pas en parler en toute liberté à ma famille, ils ne comprendraient pas. Ils croiraient que je me suis perdue. Alors qu'au contraire, je crois que je me suis enfin trouvée.
L'homme que je suis devenu, qui me paraît somme toute acceptable, s'est forgé sur les cendres de celui que j'ai été et qui a manqué de peu de détruire sa vie.
Beaucoup d'hommes disent vouloir une femme qui prend les devants et qui exprime ses envies au lit, mais dans la réalité, quand ils en rencontrent une, ils ne savent pas comment gérer.
Matthieu Kabinsky est un cliché vivant, mon cliché personnifié : il est à la fois tout ce qui m'attire et tout ce que j'exècre chez un homme. Tour à tour arrogant puis protecteur, froid puis ardent, rigoureux puis fougueux en diable.
Ce qui se passe entre nos murs n'a rien d'une banale prestation érotique remunérée. Ce que nos hôtes et hôtesses vendent, ici, c'est du rêve. Du fantasme. Du désir, sublimé au rang d'art.
Mes doigts se sont entrelacés aux siens comme s’ils en étaient le prolongement parfait. Pour la première fois de ma vie, je me sentais enfin entière. Notre amour était le ciment qui comblait chacune de nos brèches, j’en étais certaine à présent. Tant que nous serions ensemble, tout irait bien.
Les larmes perlent au coin de mes yeux. Je m’efforce d’ignorer les palpitations de mes cicatrices sur mes avant-bras et mes poignets. Ce soir, elles me semblent plus vives que jamais, comme si je me les étais infligées hier, et non des années auparavant.
Petite brune faussement intello ? Est ce qu’il parle de moi, là ? Et ça veut dire quoi au juste « faussement intello » ?
— [...] Vous êtes condamnée à ne jamais faire votre deuil, ne jamais trouver la paix... Finalement, en mandissant Lilith, vous vous êtes maudite vous-même.
Au début d'une histoire, on veut plaire à l'autre, on fait des efforts. Là, j'ai l'impression qu'il considère que notre relation est acquise. Que JE suis acquise.