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Citations de Marie-Françoise Colombani (31)


C'était en 1979, Leboyer et autres défenseurs de l'accouchement dans l'eau, dans l'ombre et sans violence étaient passés à l'attaque. J'avais choisi une maternité au nom de fleur, au fronton de laquelle trônait le portrait du père de l'accouchement sans douleur, Fernand Lamaze. Le salaud !
On n'y pratiquait pas la péridurale. Inutile, puisque Fernand avait mis au point une respiration miracle, en particulier celle du "petit chien". Il devait mieux aimer les animaux que les femmes, cet homme-là !
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T. OUBROU :
C'est dans les interstices de cette crise de l'école publique française que s'est introduit cet enseignement privé musulman, afin de sauver scolairement une partie d'une population précarisée.
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La solitude des dimanches après-midi. Aussi froide et collante qu'un bac à glaçons en alu quand on le sort du congélateur.
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A Florence, des visiteurs de musées tombent foudroyés par la splendeur des œuvres artistiques. L'hôpital de la ville, qui les réceptionne en pleine langueur, a étiqueté le malaise :"syndrome de Stendhal", du nom de l'écrivain qui, le premier, a décrit ses réactions en face de la beauté. Si la beauté a une telle force, c'est qu'elle existe vraiment, sans notion de subjectivité.
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Elle avait de la peine pour moi et, ce jour-là, c'est moi qui l'ai consolée. A partir de là, je me suis dit que la vie était un combat, que je le gagnerais et que je ferais des choses pour que ma mère se sente bien, qu'elle puisse manger de la viande, du poulet, qu'elle puisse bien s'habiller, et tout, et tout.

Je voulais qu'elle ne manque de rien. Je me suis juré que tout ce que je ferais et tout ce que j'aurais dans la vie ça serait pour elle. C'est elle qui me manque le plus.

Page 19.
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« Ne laissons pas s'inscrire aux frontières de la France la devise qui orne l'entrée de l'Enfer de Dante : « Toi qui entres ici abandonne toute espérance. »
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Le chagrin ce n'est pas comme l'humour, il ne sait pas se mettre au second degré.
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Quand je leur dis qu'on achète des trucs tout faits, elles [leurs mères] crient : "Nooon ! Mais pourquoi vous ne faites pas la cuisine ?"
On a essayé mais ce n'est jamais aussi bon. Elles, elles la font par amour, et, nous, simplement pour manger.

Page 41.
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Elle est afghane. Elle vit seule avec ses quatre enfants dans une vieille caravane au milieu de la jungle. Prof à la fac de Kaboul, elle parle très bien anglais. Elle ne veut jamais rien demander. Ses voisins le savent. Quand il y a une distribution, ils lui rapportent toujours quelque chose à manger.
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Ma grand-mère nous a appris beaucoup de choses, on faisait tout ensemble. Nous allions acheter de grands sacs de charbon et, après, on le mettait dans de petits sacs que nous vendions au marché. Ma grand-mère parlait le kilanga, et elle chantait en kikongo, la langue de son village, une langue difficile.
C'étaient des chants qui parlaient des dieux.

Page 10.
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- Et toi, comment tu t'es quittée avec papa ?

Les enfants, ça ne pose jamais de questions en criant à l'avance : attention !
Entre adultes, on fait un peu de mise en scène. On prend l'air tragique ou embarrassé qui colle à la situation. Si on commence avec "je vais être tout à fait sincère avec toi", on annonce une vacherie. En principe - à part une mise à feu subite - on prévient : je dois te parler. et l'autre est conditionné.
Elle, jamais. C'est toujours ex abrupto, quand je suis au téléphone, en train de lire, de conduire ou de regarder la télé...
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"j'aimerais toujours lui couper toutes les mauvaises herbes sous les pieds. Que mon amour l'entoure comme les ptes boules de polystyrène blanc que l'on met dans les colis pour protéger les objets fragiles ..."
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Je rêve de revenir dans mon pays et, en même temps, je ne veux pas y revenir. Je sais que je serai un éternel étranger. Je n'aurai plus jamais de pays.
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"S'il vous plaît, nous voulons juste aller en Angleterre." Mais l'Angleterre ne veut pas d'eux ! Bizarrement, l'Etat français est aujourd'hui à Calais le garde-chiourme de ce pays qui, rappelons-le, ne fait pas partie de l'espace Schengen et dont les zones de contrôle frontalier pour Eurotunnel sont situées en France.
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« Sans les bénévoles, dont beaucoup sont calaisiens, le camp serait mortifère. C'est eux, seuls ou avec des associations, qui distribuent soins, nourriture, matériel de construction, vêtements... Mais aussi consolation et affection. Poignées de main et accolades, embrassades... Thé partagé dans les caravanes, sous les tentes, accroupis ou assis par terre. Vraie nuit passé dans un vrai lit sous un vrai toit. Douche chaude, lessive, repas en famille autour d'une table... des liens très forts se tissent. L'humanité existe encore, on l'a aussi rencontrée à Calais. »
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Nous devons tous apprendre à vivre ensemble comme des frères. Sinon nous allons tous mourir ensemble comme des idiots.
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Mais je n'avais rien à leur raconter, je ne savais pas où j'allais. Je voulais seulement être loin, avoir du calme autour de moi, ne plus avoir peur...

Page 26.
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Je n'avais aucun avenir. Sauf vivre dans ce camp pour toujours. Longtemps, j'y suis resté ! J'avais de plus en plus envie de le quitter. Le problème n'était pas de partir, mais plutôt de décider de partir.

Page 26.
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Il existe aujourd'hui sur la terre cent à deux cents guerres, un terrorisme planétaire et une émigration climatique qui déplacera 2000 millions de personnes. On compte déjà plus de 60 millions d'enfants migrants, sans famille, mutilés ou traumatisés.
La migration, qui est une survie pour les émigrés, nécessite-t-elle ce prix exorbitant ? Alors que c'est une chance pour le pays d'accueil qui reçoit de jeunes bras de travailleurs, écoute de nouvelles musiques, goûte de nouvelles cuisines et découvre de nouveaux concepts qui font évoluer la culture. Il en est ainsi depuis que les êtres humains sont sur terre. Il ne faut pas que le terrorisme s'installe comme une entreprise mondiale totalitaire qui empêcherait cette évolution, en forçant l'émigration et en construisant des camps.
(Boris Cyrulnik, dans la préface)
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Elle partage une petite tente avec son jeune frère mais elle a peur d'en sortir. Son rêve immédiat c' est de prendre une douche, elle ne sait plus depuis combien de jours elle ne s'est pas lavée. Une bénévole va la conduire chez elle.
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