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Critiques de Marie Havard (36)
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Itinéraires inattendus

On voyage, on voyage avec ce livre ! L'auteure nous fait découvrir des personnages très différents à qui il arrive des histoires simples ou fabuleuses qui marquent leur vie. L'écriture regorge de détails qui mettent nos sens en éveil et rendent la lecture immersive. Du coup, j'ai voyagé avec au Burkina, en Inde ou encore en Nouvelle Zélande sans avoir à bouger de mon lit !
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Le troisième sumo

Un très joli voyage au Japon avec cette nouvelle de Marie Havard qui évoque l'univers fascinant du sumo et des ses lutteurs : les rikishi. J'ai apprécié accompagner Hataro dans son ascension de Fuji-san, ascension qui m'a rappelé bien des souvenirs. Arigatō Marie-san!
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La femme sans visage

Fantastique destin croisé de deux femmes aux univers différents. Emouvant et magique.
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Les larmes du lac



Un double voyage, intérieur et extérieur en Ecosse sur fond de deuil périnatal. On suit Anne dans sa quête, à travers ses rencontres et ses découvertes.

La justesse du propos et la délicatesse du style assurent la réussite du roman.
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Itinéraires inattendus

Dans ce livre, nous partons à la découverte d'histoires qui nous feront rencontrer des personnages bien différents les uns des autres, notamment parce qu'ils sont issus de pays et de cultures divers. Nous verrons aussi que selon le vécu et le caractère de chacun, les comportements ne sont pas les mêmes. Chaque lecteur pourra s'y retrouver car on trouve plusieurs genres littéraires.



Concernant les intrigues, je me suis plus attachée à certaines que d'autres. Par exemple, j'ai beaucoup aimé Sur les cimes de Briançon et Rancune qui sont plutôt du genre thriller ; mais aussi Fil Rouge qui comporte du suspense, de l'émotion et de la surprise. Les personnages que l'on croise au fil des pages nous frappent par leur bonté, leur bienveillance, ou à l'inverse, par leur haine et leur rancœur. On est donc touché par certains comme on en déteste d'autres.



Alors que nous allons à la rencontre de ces gens pour lire une tranche de leur vie, ou même la totalité de celle-ci, nous serons totalement plongé dans leur quotidien. L'auteure prend en effet grand soin de décrire les lieux de telle sorte qu'on visualise bien le décor et les paysages. Intéressant, ce recueil est instructif et bien documenté. Soignée, la plume de Marie Havard est agréable à lire. On ressent beaucoup de passion pour la nature et les voyages.
Lien : https://leslecturesdangeliqu..
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Les larmes du lac

Dans » Les larmes du lac » de Marie Havard, Anne est une jeune femme qui pour se reconstruire après un douloureux deuil périnatal décide de partir quelques mois à St Andrews en Ecosse. Elle découvre très vite que cette ville très chargée d’histoire est aussi chargée de légendes, de contes, de croyances tournant autour des martyrs suppliciés pour des raisons de religion ou d’accusations de pratique de la sorcellerie. La maison, où elle vit en colocation avec de jeunes hommes avec qui elle s’est vite liée d’amitié, serait hantée par des esprits et le lac se trouvant à proximité de cette maison serait, comme la vieille ville de St Andrews, au centre de certaines croyances et légendes. L’état psychologique fragile, le besoin vital de sortir de sa douleur et la curiosité de la jeune femme la poussent à se documenter et mener son enquête pour comprendre et éclaircir tous ces mystères.

Dans ce roman captivant dès les premières pages, Marie Havard entraine le lecteur dans une Ecosse sombre, mystérieuse, intrigante et passionnante. Le rythme du roman, les descriptions des lieux, l’empathie et la sympathie qu’inspirent Anne, tout concoure à nous projeter dans des périodes terrifiantes de l’histoire de l’Ecosse, dans une ambiance aussi oppressante qu’un thriller où vient s’inviter le Fantastique, tout contribue à nous donner envie d’accompagner et de suivre Anne qui est bien seule dans sa quête. L’écriture est précise, élégante, simple, très agréable à lire. Le style de l’autrice vient subtilement renforcer le caractère addictif de l’intrigue par des détails très visuels, une ambiance gothique et mystérieuse extrêmement bien construite et par la non moins subtile création d’un lien très fort avec le personnage d’Anne. Il faut noter la qualité et la richesse du travail de documentation de Marie Havard, elle connait parfaitement St Andrews où elle a été étudiante et a noué une relation passionnelle avec cette ville et l’Ecosse qu’elle s’applique à transmettre au lecteur avec générosité.

Je me suis personnellement laissée embarquer et porter par l’intrigue et l’atmosphère, j’ai adoré cette immersion dans les légendes écossaises, j’ai dévoré ce roman de plus de 300 pages en une journée…impossible de le lâcher jusqu’au dénouement inattendu et bluffant. Un roman coup de cœur !

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Destinations inconnues

Le club des indés est le rendez-vous d’auteurs indépendants. Ils ont choisi de rejoindre le club et de le fortifier. J’ai fait le choix de vous parler d’auteurs que je connais mais je vous engage à aller lire les autres nouvelles, elles sont toutes aussi enivrantes. Ils font quelques publications plus ou moins régulièrement sur une thématique spéciale. Cette fois, il s’agit des vacances et de voyages...

Voici la nouvelle de Sophie Rouzier : “Confession d’une globementeuse”. Lui est un homme âgé qui a ces petites habitudes. Elle est une jeune femme qui a besoin de se confier et elle ne peut le faire auprès de ses ami(e)s. Elle le voit tous les jours depuis plusieurs mois : ce sont des compagnons inconnus des transports en communs. Elle cherche de quoi écrire une nouvelle de 3000 mots sur les vacances pour changer de vie. Le gagnant sera publié dans une maison d’édition : un grand départ à succès. Que doit elle prendre comme sujet ? Elle aime rester au même endroit et s’aventurer grâce à ses lectures. Que penser du lobby vacancier ? ...
Lien : https://miniehouselook.wordp..
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Les larmes du lac

Les larmes du lac , Le secret de Lochan Wynd de Marie Havard.



Après avoir perdu son bébé prématurément, Anne a beaucoup de mal à se reconstruire. Elle décide de prendre le large, de s'évader de son quotidien... avec son mari... de sa ville... de tous ces souvenirs qui pour elle lui rappellent qu'une seule chose... sa petite fille n'est plus là.



Elle part pour St Andrews, ville d'Écosse avec ses mythes et sa magie. En colocation avec 3 autres personnes dans une grande demeure appelée Lochan Wynd, dans une chambre avec vue sur le lac, Anne n'est pas au bout de ses surprises ! Très vite des phénomènes étranges font leurs apparitions... elle seule peut les arrêter !



Mon avis : J'ai beaucoup aimé découvrir St Andrews et son histoire ! L'auteure m'a donnée envie de faire des recherches sur cette ville donc c'est bon signe .



Beaucoup de mystères dans ce roman ! J'avoue qu'à certains passages j'ai eu quelques frissons, je n'en menais pas large !



Anne est en souffrance et se jette à corps perdu dans ces énigmes. Elle veut sauver des personnes chères à son cœur de ces âmes perdues depuis des siècles, ces martyres qui ont terriblement souffert !



Chapeau à l'auteure pour le coup de théâtre sur la fin .. moi aussi j'ai perdu la tête avec Anne



Merci beaucoup pour cet envoi!



Je conseille ce roman à tous les amoureux des mythes et légendes écossaises !
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Destinations inconnues

Ce recueil mêle une nouvelle fois tous les styles littéraires : du suspense, de la romance, de l'humour, du fantastique. Le thème du voyage est bien abordé par chaque auteur.e, selon son style, à sa façon. De ce fait, chaque destination est unique et originale. On prend plaisir à voyager avec eux.

Ces courts textes permettent de découvrir l'univers des auteur.e.s, même si je les connais quasiment tous.



J'ai eu quelques préférences qui, évidemment, collent à mes lectures habituelles. Ainsi, les nouvelles d'Amélie B, de Daryl Delight, d'Audrey Martinez, d'Isabelle Morot-Sir et de Larème Debbah m'ont plus particulièrement touchées.



Bravo et merci à tout.e.s. Vivement le prochain recueil !
Lien : http://leslecturesdangelique..
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La femme sans visage

J’ai découvert la plume de Marie Havard avec son roman « Les larmes du lac » que j’avais beaucoup aimé. J’ai été à nouveau charmée par la nouvelle » La femme sans visage », un très joli conte fantastique et philosophique qui nous emporte dès les premiers mots. Non seulement cette nouvelle nous fait voyager jusqu’en Inde mais encore elle nous embarque dans l’originale histoire croisée de deux femmes, Sarana et Réjane, l’une ayant perdu la faculté de pleurer, l’autre à l’inverse, pleurant en permanence comme une fontaine. L’autrice nous dit à la fin de la nouvelle être fascinée par le jeu extrême de la transformation physique développé par Kafka dans « La métamorphose » et le lien que Marie Havard opère dans cette nouvelle entre transformation physique et origine psychique est extrêmement habile, bien développé et intéressant. L’écriture très fluide, élégante, agréable à lire sert parfaitement cette nouvelle passionnante, émouvante et prenante. J’ai adoré et je recommande vivement ce beau et court (trop !) moment de lecture, plein de belles ondes !
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Les larmes du lac

Beaucoup aimé ce roman qu'on ne lâche pas jusqu'à cette fin à laquelle on ne s'attend pas, emportés entre imaginaire et réalité. On se sent bien en Ecosse avec Anne, personnage attachant, qui vient se reconstruire à St Andrews, après un deuil périnatal.

Une fois de plus envoûtée par ce pays, ses légendes, ses paysages, son histoire ; intéressée par l'histoire de St Andrews et l'enquête menée par Anne qui la mène des martyres aux sorcières et aux fantômes de sa demeure. Cela m'a rappelé la découverte de la capitale écossaise « City of Ghosts », ses pubs chaleureux, les courses au Tesco du quartier, les longues balades dans cette ville, la beauté de ces lieux chargés de culture, d'histoire et de mysticisme (découverte de la ville à l'Halloween) qu'on ne veut plus quitter.

Une belle parenthèse de lecture !

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La femme sans visage

J’ai gagné cette petite nouvelle grâce à un concours. J’en suis très heureuse, car de cette façon j’ai pu découvrir l’auteur. En m’envoyant, le petit livre, elle y a glissé un petit sachet contenant du curcuma provenant de l’ile Maurice. En lisant le résumé, j’y ai vu le clin d’oeil. Mais en plus de cela, l’odeur exotique du curcuma m’a accompagné dans ma lecture, j’ai adoré.

Bon; assez de bla-bla et entrons dans le vif du sujet : la nouvelle !

Dès les premiers mots, j’ai accroché à la nouvelle. Les mots ont défilé devant mes yeux sans que je m’en rende compte. J’ai vraiment été emportée par la plume de l’auteur, la fluidité et la simplicité des mots. Et en plus de ça, il y a une touche discrète d’humeur au début.

Je me suis beaucoup attachée aux deux personnages de cette nouvelle. L’une ne faisait que pleurer tous les jours et l’autre n’avait jamais pleuré de sa vie.

J’ai eu des frissons en lisant la partie sur Soraya, la femme qui ne pleure jamais. J’ai attendu avec impatience la chute de l’histoire et franchement, personne n’aurait pu faire mieux. J’ai presque eu les larmes aux yeux.

Cette nouvelle m’a beaucoup touchée sans que je sache dire pourquoi. Je vous la recommande, cette nouvelle est sincère avec une poussière de fantastique.

Merci à l’autrice de m’avoir fait entrer dans son univers, j’en suis ressortie avec des étoiles dans les yeux.

Tout comme moi, vous ne pourrez qu’aimer cette petite œuvre.
Lien : https://alloverthebooks.word..
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Destinations inconnues

Bon, c’est ma petite déception du mois.. J’étais super emballée à l’idée de découvrir ce recueil à la couverture paradisiaque. Je ne connaissais la plume que d’une auteure et j’avoue être passée à côté de la plupart des nouvelles. Zut !



Manque d’accroche, plume à laquelle je n’adhère pas, histoire sans intérêt ou final qui tombe comme un cheveux sur la soupe. Il est arrivé pour quelques nouvelles que je ne vois pas du tout où l’auteur à voulu en venir…



Pourtant je ne m’étais pas mis la pression, le thème me parlait forcément : les vacances, le soleil la folie, le voyage … Alors oui c’est vrai, tous les voyages sont permis ici, que ce soit le sable chaud, l’espace, la campagne et cette diversité est pas mal. Elle nous permet de toucher toutes les sensibilités.



D’habitude, je parle de toutes les nouvelles d’un recueil mais pour cette fois, je mets en avant celles qui m’ont plu :



♦ Les Oursons blancs débarquent à Ibiza, d’Amélie B : les copines en vacances, les sorties, l’amour estival et ses surprises.



♦ Le passager d’Isabelle Morot Sir : elle est mignonne, j’ai souris bien qu’on devine dès le début qui est le passager en question.



♦ Chasse au trésor de Line Marlin : une belle morale et une plume que j’aime. Un voyage dans l’imaginaire d’une enfant pour se rendre compte que le vrai bonheur ne se trouve pas loin.



♦ Au bord du gouffre de Larème Debbah : malgré un final très rapide, il reste inattendu et l’intrigue est vraiment pas mal. Être carriériste n’apporte pas que du bonheur…



Malgré tout, c’est un vrai cocktail de genres qu’il y a dans de recueil et vous trouverez sans aucun doute de quoi vous divertir sur la plage !
Lien : https://felicielitaussi.word..
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Les larmes du lac

Un livre qui raconte une histoire, une histoire dans cette histoire, tout en vous apprenant beaucoup sur l'histoire de la ville de St Andrews, en Ecosse. L'histoire d'Anne, qui passe quelques mois loin de son village au sud de la France, sa nouvelle vie, ses passe temps, ses déboires.



Après cela on apprend qu'elle a perdu son bébé à la naissance, qu'elle cherche à se reconstruire, loin de tout, loin de tous. Va-t-elle réussir ?



Sans parler de l'histoire quelque peu sanglante de cette ville désormais plus connue pour son parcours de golf, mais cela n'a toujours pas été le cas.



Bref, un bon livre, bien écrit et construit, qui vaut la peine de lire !



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Les larmes du lac

J'ai fait la rencontre d'un plaisir de lecture et d'une héroïne que je n'attendais pas et qui pourtant m'a emportée. "Les larmes du lac" de Marie Havard, une voix singulière, un monde à faire partager.

Après la mort de sa fille Lara - enfant née sans vie - Anne quitte la France, ne voulant pas "se perdre dans une jungle urbaine menaçante". Elle part se reconstruire en Écosse, pays de mystères, contes, mythes et légendes. Elle s'installe à Saint Andrews dans une demeure étrange - hantée ? - près d'un lac chargé d'un passé sombre et mystérieux, qui remue les vivants, peut-être les morts ? Des phénomènes étranges surviennent à l'intérieur et à l'extérieur de la maison, amenant Anne à s'interroger sur l'histoire du lieu, de cette petite ville et sur les martyrs ayant existé, la laissant haletante, pantelante parmi les "sorcières" et les maléfices.

Bien documentée, Marie Havard sait nous décrire précisément les paysages brumeux et l'histoire nauséeuse et sinueuse avec émotion et justesse.

Serait-ce un voyage initiatique pour Anne qui cherche un sens à sa vie, qui tente de se ressourcer, de renaître, de devenir une autre loin des siens ?

J'ai savouré ce roman bien écrit dont le suspense est mené avec brio et l'aventure humaine racontée avec sensibilité. On referme "Les larmes du lac" en éprouvant une profonde tendresse pour Anne. Merci @marie.havard pour cette belle lecture.
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Les larmes du lac

Dans une ambiance mystique et sombre, nous voyons Anne évoluer à St Andrews. Bien intégrée, elle trouvera des petits jobs et se liera avec d'autres habitants : Pete, Rebecca,... Mais plus le temps passe, plus on sent qu'Anne est préoccupée, investie d'une mission qu'elle a parfois du mal à saisir. Et alors qu'elle avance dans ses recherches, elle se coupe peu à peu des autres ; à moins que ce soit les autres qui l'évitent ? Pesante, l'atmosphère change de façon imperceptible, comme si la folie du passé avait rattrapé Anne et s'emparait d'elle. Réussira-t-elle à se libérer des démons de St Andrews et des siens avant son départ ?



Captivant, ce roman nous fait voyager en Ecosse. On sent que l'auteure est vraiment imprégnée des lieux tant les descriptions sont réalistes. On imagine très bien les ruelles, les plages, les habitations et le lac. Grâce à cela et au climat obscur, on se plonge facilement dans l'histoire. On est intrigué dès les premières pages. Happée dans le récit, on apprécie aussi le suspense et les énigmes omniprésents. Le dénouement inattendu m'a beaucoup plu. Le drame qu'a vécu Anne est également parlant et touchant. Soignée, la plume de l'auteure est agréable à lire.



(Chronique complète sur le blog)
Lien : https://leslecturesdangeliqu..
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10 nuances d'indés

Le Club des Indés nous offre un nouveau recueil sur le thème de la couleur. Comme dans les précédents livres, chaque auteur présente une nouvelle de quelques pages. Etant tous différents, les histoires sont donc très variées. Ce troisième opus comprend plus de dystopie et de science-fiction que les précédents, moins de thriller ou horreur. Pour cette raison, je m'y suis un peu moins retrouvée car ces styles ne me correspondent pas forcément. Cependant, cela m'a permis de découvrir un peu plus ces genres littéraires ainsi que la plume des auteurs. L'ensemble permet de passer un bon moment lecture.
Lien : https://leslecturesdangeliqu..
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Hector le Tyrannosaure

Le pauvre petit Hector n'arrive pas à rugir comme les autres dinosaures de sa famille, et pourtant, il est censé être le plus fort de tous les dinos. En effet, le rugissement des tyrannosaures est celui qui fait le plus de bruit en général et donc fait peur aux autres animaux. Mais là, Hector n'y arrive pas, et à la place, il sort des cris de toutes sortes d'autres animaux : l'oiseau, la vache, le canard... Bref, sa maman lui conseille de partir à la recherche de son cri.



Il va rencontrer des tas de dinosaures différents qui vont se moquer de lui ou le conseiller. Mais ses cris ne sont toujours pas les bons. Va-t'il y arriver? Sera-t'il un vrai tyrannosaure un jour?



J'ai lu cette histoire à des enfants entre 4 et 8 ans et ils ont vraiment beaucoup aimé. Hector les a beaucoup fait rire avec ses cris qui ne lui correspondent pas. Ils ont trouvé les images très réalistes, ils ont parfois eu peur mais ont apprécié de découvrir des dinosaures "comme en vrai".



De mon côté, j'ai aimé cette petite histoire rigolote en effet, ce pauvre dino nous fait de la peine, il est très attachant. Pour les illustrations, je suis plus sceptique, je n'ai pas du tout aimé, mais bon, comme c'est un livre pour enfants, finalement, l'important c'est que ça leur plaise à eux!



Un album drôle et coloré à découvrir!
Lien : http://leslecturesdemaryline..
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Les larmes du lac

Tout d’abord, je souhaite remercier le site Simplement.pro – ainsi que l’auteur – pour m’avoir permis de découvrir cette œuvre.



Dès les premières lignes du résumé, on plonge dans un univers unique. L’Ecosse est un pays – en plus d’être magnifique – plein d’intrigues, de mystères et de légende. Un décor parfait. On comprend que l’on va basculer entre le réel et l’illusion : se pose donc la question du genre auquel on a affaire. Est-ce de la fantaisie ? Ou bien y-a-t ‘il une explication logique derrière tout cela ?

L’enjeu est de taille dès le début, chaque élément se doit d’être maîtrisé pour donner de la cohérence et de la profondeur au récit. Marie Harvard se lance dans sujet intéressant mais dangereux, sans compter le thème délicat du deuil de l’enfant mort-née. De plus, on constate qu’il y a d’ores et déjà beaucoup d’éléments, il s’agit donc de ne pas se perdre et de bien doser tous les éléments. Ma seule réserve concernant ce résumé, et le fait qu’il y a beaucoup de questions, et – d’une certaine manière – ça empêche le lecteur de faire une partie du travail. Il n’a pas besoin de se les poser, elles lui sont déjà donné.



Alors ? Pari tenu ?



« J’avais besoin de faire une parenthèse dans ce long paragraphe mal écrit qu’était mon existence, de m’en aller au loin. »



Nous suivons donc Anne, qui pose ses valises à St Andrews. Elle a fui la France, après la mort de son bébé Lara, pour partir se reconstruire dans les paysages écossais. Anne est un personnage assez disant, qui ne fait que subir l’action dans un premier temps. Mais elle prend ses marques au fur et à mesure et le lecteur se sent proche d’elle. C’est un personnage attirant, que l’on sait meurtri et qu’on veut aider.

Il peut être difficile de rentrer dans l’histoire dans un premier temps. Les actions s’enchainent comme dans une ‘liste’ (je fais ça… puis ça…) qui s’ajoute un enchainement très rapide des éléments (on passe de la découverte de l’offre d’emploi – sans voir la librairie – au fait qu’elle est eu son travail la ligne d’après). Certains passages ont – à mon sens – manqué d’étoffement. De plus, le choix du passé simple et de la première personne du singulier est assez rare et rend les phrases parfois un peu « lourde ». Néanmoins, on s’y fait assez vite et ce temps donne à l’ensemble un aspect de conte et de légende cohérent avec l’histoire.

Un point très appréciable est la présence des citations au début des chapitres. En plus d’être proche de l’histoire, elles permettent de découvrir ou redécouvrir les plus beaux auteurs.



« Une petite enveloppe qui contenait tout ce qui nous restait de Lara, une photo et les mille rêves que nous avions pu faire de notre vie avec elle. »



Mais la grande force de ce livre se trouve ailleurs. L’auteur nous frappe par sa description réaliste des sentiments d’Anne, qui ne nous fait qu’imaginer la douleur que peux causer la perte de son bébé. Les passages où la jeune femme évoque son enfant perdu sont poignant. D’abord évasive, l’héroïne nous confie chaque étape de sa descente aux enfers. La peine, le refus de cette réalité trop horrible, la culpabilité, puis les souvenirs de plus en plus insupportables…

Une ode à l’amour le plus pure, celui d’une mère pour son enfant



En plus des émotions, le lecteur est immergé dans les paysages écossais. Si on n’entre avec difficulté dans l’histoire, on se plonge avec plaisir dans son décor. Des détails précis sont donné lorsqu’elle entre dans la maison. La description est concentrée sur des éléments semblant sans importance – une tasse, un bout de tissue – qui donne des repères au lecteur mais reste assez évasive pour laisser à chacun le plaisir de se faire sa propre vision des choses. Marie Harvard nous offre également une représentation impressionnante de l’Ecosse lors des promenades de son héroïne en haut d’une tour, au pied de la cathédrale, dans le pub d’Adam, dans la maison ou encore dans les rues de St Andrews. S’en ressort une écriture très poétique, quelque chose de l’ordre du ressenti qui rend la lecture très agréable.

La dimension poétique de l’histoire se perçoit aussi à travers la « relation » entre Anne et Elizabeth. L’une a perdu sa mère, l’autre sa fille. Une dans le présent, l’autre dans le passé. Elles cohabitent dans les pages, dans l’histoire l’une de l’autre. Il ressort de ce lien entre les deux femmes quelques choses d’intime, d’unique et surtout de beau.



Afin d’oublier sa douleur, Anne va donc se plonger dans l’histoire de la petite ville. C’est un véritable plaisir de mener l’enquête avec elle. Nous plongeons dans l’Histoire avec un grand « H ». Il est important de souligner les recherches importantes qu’a effectué l’auteur. Les – nombreux – martyrs cités dans l’œuvre ont réellement existés. S’il peut arriver qu’on se perde un peu au milieu des noms et des dates – même si l’auteur nous remet vite dans le chemin et parviens à rendre le tout passionnant – je ne peux que saluer la justesse historique de l’ouvrage.



Pleine d’enthousiasme, Anne va faire appel à son entourage pour en savoir plus. En premier lieu, elle se tourne vers les trois habitants de Lochan Wynd : Alex, William et Mathieu. Chacun d’eux a une particularité qui est essentiel à l’avancement des recherches de l’héroïne. William est féru d’histoire, la famille d’Alex est liée l’histoire de la maison et Mathieu est professeur de français et musicien à l’église. Deux d’entre eux sont des expatriés ce qui établit un lien direct avec Anne – ce qui est une très bonne idée. Cependant, l’évolution de leur relation avec Anne est très rapide – peut-être trop. Ils s’accordent une confiance mutuelle dès le début et j’aurai apprécié en savoir plus sur les pensées d’Anne à leur sujet. Cela sera approfondis plus loin, ce qui corrigera le problème – mais un peu tard. Un autre souci peut être souligné lorsque les garçons – et d’autres personnages plus tard – évoquent le lac. Ils semblent ne pas aimer son histoire, être distant et ne pas vouloir en parler. Pourtant, c’est eux qui provoquent les discussions autour de celui-ci. On prend vite conscience que c’est ce qui permet de faire avancer l’intrigue mais cela est parfois superficiel dans son côté « je sais des choses mais je ne dirais rien… Oups, j’en ai déjà trop dit ».

En réalité, tout est construit comme une « machination ». Une pièce de théâtre dont les acteurs serait les personnages, et le metteur en scène serait le lac. Ce dernier est difficile à définir, à la fois spectateur et maître des évènements. Il fascine Anne, l’attire autant qu’il l’effraie. Elle le perçoit à la fenêtre, et c’est comme s’il la regardait se diriger inlassablement vers son destin.



« C’était comme si je vivais avec la connaissance de la vérité et de l’ambivalence des choses. »



Et ce lac en devient oppressant, tout comme le personnage de Rebecca. Elle semble en savoir beaucoup mais elle reste inaccessible. Est-elle une menace ? Une aide ? Rien de sûr. Le mystère est complet. Ce personnage, comme d’autres éléments de l’intrigue, fait penser aux nombreux motifs des premiers romans gothiques. Les bougies qui s’éteignent dans un coup de vent, l’impression de vision à travers la fenêtre, le symbole des sorcières…. Au détour d’une page, Marie Harvard nous replonge tendrement dans l’ambiance des premiers romans qui nous ont fait trembler. Mais surtout des premiers qui nous ont fait rêver.

Ce sentiment d’angoisse persiste à travers la représentation générale de l’œuvre. Le tableau que nous dépeint Les larmes du lac rend l’atmosphère particulière. Malgré les descriptions, la sensation de flou reste constante. Il nous manque des informations qui pourraient paraitre essentiels comme l’âge des protagonistes. On a des indices, mais rien de clair. L’auteur fait donc un parallèle intelligent et parfaitement maitrisé avec le brouillard écossais et le "brouillard" de l'intrigue.

Je garde toutefois quelques réserves sur la fin. Même si elle faisait partie de mes suppositions, j’ai été quelque peu déçu. J’aurais aimé une explication différente et peut-être plus approfondis – ce qui aurait permis de prendre en compte un certain nombre d’indices qui ont été un peu laissé de côté. Malgré tout, j’ai passé un très bon moment de lecture. C’est un savant mélange des genres que nous à concocter l’auteur, et je conseil cette lecture à tous ceux qui aime le mystère, l’histoire, la poésie et se plonger dans des paysages sublimes.



« En Écosse, les légendes restent vivantes. »






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Les larmes du lac



Dès que j'ai vu la couverture et le titre, j'ai craqué...Il fallait que je le lise en espérant que l'histoire ressemble à la couverture... Troublante, attirante et intrigante.

Un évènement malheureux est à l'origine de cette histoire. Anne fait une fausse couche et perd sa petite fille qu'elle avait prénommée Aurore alors qu'elle était enceinte de 6 mois. Comment s'en remettre, comment guérir. Chaque femme ayant vécu ce traumatisme vous dira qu'il n'y a pas de remède mais qu'il faut trouver sa propre solution. Et celle d'Anne est de partir en Ecosse pour faire table rase du passé, essayer d'oublier et de faire son deuil sans oublié l'homme qu'elle laisse en France...son fiancé, l'homme qu'elle aime mais qui est impuissant face à son désarroi.

Il y a beaucoup de recherche concernant l'histoire de la ville choisie en Ecosse "St Andrews" et cela concerne les Martyres. On y découvre une petite ville pittoresque avec son histoire qu'Anne va étudier afin de découvrir tout ce qu'elle peut sur les Martyres et pouvoir essayer de vaincre son mal être.

Elle a eu la chance de trouver une collocation dans une maison qui a une histoire "mystique" dirais-je... Mais vous le découvrirez en lisant le roman. L'auteure est relativement subtile pour distiller ça et là des faits mystérieux .... Réalité travestie ou légende? La question est posée. Non seulement il faut s'intéresser au passé de la ville mais aussi au passé de ou des habitant (s) de la maison....

L'histoire est prenante, relaxante par moment et intense à d'autre. Que dire de plus que vous recommander cette lecture qui est très très bien écrite sans en rajouter de trop côté "mystère" mais qui a su relier tous les évènements afin que le lecteur soie accroc et ne lâche pas le livre... Moi j'ai accroché grave et j'aimerais pouvoir lire d'autres romans de cette auteure qui très bien ficelé son roman.



Bravo, c'est un très beau roman qui je suis sûre fera l'unanimité ....
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