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Critiques de Marie Javet (35)
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La petite fille dans le miroir

Ce roman alterne chapitres consacrés à June Lajoie, une écrivaine américaine à succès ( 2012 ) et chapitres consacrés à Lizzy Willow, jeune fille issue d'une riche famille en 1992.

On comprend rapidement le lien qui unit les deux, l'auteur semant des indices pour mettre le lecteur sur la piste. Et passé les cinquante premières pages de présentation quasi psychologique des personnages, on bascule vers le roman à énigmes, voire fantastique avec l'apparition mystérieuse de la petite fille au miroir, celle du titre.

Le style est fluide, agréable, j'ai tourné les pages avec avidité, le suspense est bien là et tout s'imbrique avec aisance.

Une lecture très plaisante.
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Toute la mer dans un coquillage

Un grand merci à MC babelio et aux éditions Solar pour cet envoi.



C'est le titre qui m'avait interpellée lors de MC, puis une critique. Bien que je lis du feel good que tant à autre, cette histoire m'avait bien tentée.



Alors comme c'est annoncé, c'est du feel good dans toute sa splendeur, et il ne faut pas s'attendre à autre chose. En connaissance de cause, j'ai lu ce livre ce dimanche, en mode veille du lundi et de surcroît fin des congés payés, je vous assure qu'il tombait à pic.



J'ai beaucoup apprécié cette jeune femme qui a su faire vers un virage à 360 ° sans s'apitoyer réellement sur son "malheur". Le schéma classique du genre, un "malheur" ou plutôt une prise de conscience dans le cas présent, arrive puis un changement puis la rencontre d'une ou plusieurs personnes qui font que : clic, la machine se décoince, et hop c'est reparti comme en 14.

Entre temps on a changé de décor, de métier tant que nous y sommes, d'ami"e"s, de petit ami aussi, etc.... et je vous assure, la recette marche à chaque fois. C'est tendre, doux, et plein de bon sens, sauf que parfois ça semble un peu trop facile. Qui n'a pas rêvé de travailler dans une librairie, dans une bibliothèque, nous les rats de cette dite bibliothèque ? Pas le logement, pas de soucis, comme par hasard, un logement est libre.

Donc, voilà ce qui m'agace un peu en lisant trop de ce genre de livres, car c'est toujours, la même route, et la fin est toujours happy, si vous voyez ce que je veux dire.

Donc oui, j'ai aimé ce livre dans son genre, il respecte tout à fait le schéma bien tracé, les personnages sont attachants aussi. C'est bien écrit, ça se lit tout seul, et c'est justement cela ce dont j'avais besoin ce jour.



Au delà du genre, il y a et c'est le point positif : des belles réflexions que vous laissent découvrir, je ne vais pas tout dévoiler.

Le petit plus, l'autrice a su prendre la vague du moment à savoir le minimalisme, donc je pense que ce livre pourra plaire à tous ceux qui s'en intéressent, ou qui veulent le découvrir.

Au final, c'est une belle histoire, bien écrite, aux réflexions intéressantes, on passe un bon moment, et ça pour ceux qui aiment lire, c'est le principal, non ! Alors pourquoi pas ramasser ce coquillage et le porter à votre oreille pour entendre le son de la mer.



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Toute la mer dans un coquillage

Coup de coeur pour ce roman !

j'ai d'ailleurs pris du temps avant de mettre mes impressions par écrit, il fallait que je me pose, que je me questionne et, quelque part, j'avais besoin de garder ce texte pour moi, de m 'imprégner de son message.

Et pour illustrer mon avis, je compare ce livre à une friandise, à un plat ou ce que vous voulez de gustatif.

j'ai été attirée par l'aspect extérieur le titre, poétique, idyllique et la photo de la couverture, un peu floue, une silhouette, la mer, un chemin, des couleurs douces. Tout cela était bien prometteur et très tentant.

Et j'ai "goûté"!

Alors, au début, les sensations sont connues, on se trouve face à une intrigue déjà exploitée dans d'autres romans et dont l'issue est prévisible. Et puis, j'ai découvert de nouvelles impressions, des saveurs surprenantes, inattendues. Grâce à un style fluide, précis, intimiste avec un vocabulaire actuel et des descriptions qui nous font imaginer la mer, le soleil, le Midi. Grâce aussi à des thèmes bien exploités et, bien que l'héroïne soit très jeune, j'ai pu m'y idendifier à plusieurs reprises. Alors, quels thèmes ? Des thèmes universels mais très malmenés par la vie trépidante que nous connaissons aujourd'hui : les choix de vie, les secrets de famille, les biens matériels, et de consommation, les relations toxiques, l'amitié, le bonheur... Tout cela est exploité avec justesse, avec clairvoyance sans donner de leçon de morale mais en mettant le lecteur face à la réalité parfois bien inquiétante.

Et j'ai terminé ce libre heureuse d'avoir "goûté" quelque chose de nouveau, de surprenant et qui me laissera un souvenir marquant car je me dis que le bonheur est là, tout près de nous, dans les choses simples et vraies . Un bonheur paisible et durable.
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La petite fille dans le miroir

Une belle découverte !

Je ne connaissais pas du tout Marie Javet et cette lecture m'a conquise . Son talent s'affirme dans ce roman relativement court, qui se lit très vit et dont les atouts avaient tout pour me plaire.

le style, tout d'abord, fluide, moderne, dynamique, descriptif par moments, intimiste à d'autres.

les lieux ! Cette histoire se passe en grande partie en Suisse. je me suis délectée des descriptions des endroits fréquentés par l'héroïne qui m'ont rappelé de jolis souvenirs. l'atmosphère feutrée, luxueuse de l'hôtel est particulièrement bien évoquée. On entendrait presque les pas feutrés du personnel stylé...

la narration située à des époques différentes oblige le lecteur à se poser des questions, à émettre des hypothèses et j'avoue m'être trompée. les retours dans le passé font pressentir un drame mais difficile d 'en savoir plus !

l'héroïne est en souffrance, sa solitude est immense, son désarroi est troublant mais malgré son mal-être, elle a réussi à devenir une auteure de grande notoriété. Lorsque la petite fille intervient, l'héroïne change, se prend en mais, va vers les autres.

Pour terminer, je dirais que le côté "féministe" m'a interpellée. Cette petite fille riche a un destin tout tracé par les hommes et pour les hommes. Pas d'avenir professionnel, pas d'indépendance...Ce manque sera la cause de ses mensonges , de son malheur mais c'est sans compter sur les pouvoirs de la vie !

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La petite fille dans le miroir

La Suisse regorge de ces palaces luxueux, vieux "vaisseaux de pierre" aux décors surannés, qui bordent les rives des lacs ou qui se dressent fièrement face aux sommets les plus mythiques du pays. Lieux prestigieux, chargés d’histoires, leurs silhouettes à la fois élégantes et atypiques, font partie intégrante du paysage en véhiculant la légende des grandes personnalités qui les ont fréquenté. C’est dans l’un d’entre eux, le Victoria-Jungfrau à Interlaken, que Marie Javet a choisi de planter le décor de son premier roman intitulé La Petite Fille Dans Le Miroir. Sélectionné parmi les dix ouvrages en lisse pour la première édition du prix du polar romand, l’ouvrage de Marie Javet ne présente guère de caractéristiques afférentes au genre mais n’en demeure pas moins un roman agréable et surprenant, qui s’oriente plutôt sur le registre du drame en intégrant une pointe de fantastique et une légère pincée de suspense.



June Lajoie, célèbre auteure américaine, promène son mal de vivre entre les murs du Victoria-Jungfrau Grand Hôtel à Interlaken où elle séjourne afin de peaufiner le manuscrit de son prochain roman, tout en profitant de l’anonymat salvateur que lui procure ce vénérable établissement. Ne supportant que très difficilement la promiscuité de la clientèle, elle vit presque recluse dans sa chambre en ressassant les différentes périodes de la jeunesse dorée de celle qui fut autrefois Lizzie Willow, cette jeune fille de bonne famille qui s’émancipa le temps d’un été entre Montreux et Lausanne dans le bonheur d’une idylle naissante qui s’achevait sur un événement tragique qui, aujourd’hui encore, ne cesse de la tourmenter. Terriblement seule et désemparée, oscillant entre le passé et le présent, June Lajoie se rend bien compte qu’elle perd peu à peu le sens des réalités puisqu’elle commence à avoir des visions. Désormais, dans les miroirs du palace, elle croise régulièrement le regard d’une fillette qui semble vouloir l’interpeller. Délire paranoïaque ou apparition fantomatique ? Qui peut bien être la petite fille dans le miroir ?



Construit sur le principe narratif du drame dont on va découvrir la teneur au gré d’analepses qui se répartissent sur trois périodes de la jeunesse de l’héroïne, on ne peut pas dire que La Petite Fille Dans Le Miroir brille par son originalité. Pourtant le charme opère, en partie dû au fait que l’auteure maîtrise les codes du genre, sans jamais trop en abuser et qu’elle parvient à intégrer dans ce court roman qui se dispense de tous ces subterfuges futiles visant à amplifier une tension qui se met ainsi en place tout naturellement. Le lecteur sera également séduit par l’atmosphère étrange qui plane sur la ville d’Interlaken et plus particulièrement sur ce fameux palace qui fait face à la Jungfrau et dont on découvre l’histoire par le biais des investigations que June Lajoie va entreprendre pour découvrir l’identité de cette fillette qui hante les couloirs du bâtiment qui devient ainsi un personnage à part entière en nous rappelant l’œuvre d’un certain Stephen King.



Radiohead, Kate Bush, Lou Reed, Transportting, Jane Austin et bien d’autres ; nombreuses sont les références littéraires, musicales et cinématographiques qui jalonnent le roman. Lorsqu’elles ne font pas l’objet d’explications pompeuses, certaines de ces références se révèlent utiles comme celles qui servent de repères pour situer la période dans laquelle se déroule le récit ou celles qui deviennent les déclencheurs de souvenirs douloureux qui ne cessent de hanter cette héroïne aussi sensible que fragile. D’autres s'avèrent inutiles à l’exemple des éléments qui, en début de récit, visent à situer le degré de notoriété de June Lajoie et qui laisse craindre le pire pour la suite du roman, ceci même si j’apprécie Colin Firth et Anne Rice. Mais finalement il ne s’agit que d’une digression isolée qui n’entame en rien la qualité d’une intrigue simple et bien menée qui se concentre sur l’essentiel, consistant à nous raconter une histoire et non pas à nous éblouir avec une kyrielle de parenthèses culturelles superflues.



Une écriture fluide et plaisante nous permet de nous immerger dans un roman qui se lit d’une traite en découvrant le parcours de cette héroïne quelque peu stéréotypée mais dont la vulnérabilité et la fragilité suscite une émotion salutaire qui étoffe le personnage qui se décline sur les registres d'une petite fille solitaire et émouvante, d'une collégienne avide de liberté et d'une femme rongée par le remord. Ainsi, Marie Javet parvient à nous entraîner, avec La Petite Fille Dans Le Miroir, dans le cours d’un récit convenu qui sort parfois des sentiers battus en s’achevant sur un dénouement surprenant qui révèle le potentiel d’une auteure qu’il convient d’encourager. A découvrir.



Marie Javet : La Petite Fille Dans Le Miroir. Plaisir de lire 2016.



A lire en écoutant : Glass Eyes de Radiohead. Album : A Moon Shaped Pool. XL Recordings 2016.
Lien : http://monromannoiretbienser..
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L'étrange Noël de Sir Thomas

Vous aimerez ce livre si vous aimez :

- les contre-lectures de Noël (et les contre-Noël!)

- les atmosphères brumeuses à suspens caractéristiques des récits fantastiques

- les héros cyniques et cinglants



Ce livre a lancé la jeune maison d’édition suisse Okama en 2019 et je remercie Babelio et Okama pour m’avoir fait participer à la Masse Critique de mars qui m’a permis de faire une belle découverte livresque de « mauvais genres »!



Le livre contient 6 nouvelles fantastiques de 6 auteure différents qui m’ont fait penser au film argentin « Les nouveaux Sauvages » de Damian Szifron avec ses personnages-frontières entre bienséance sociale et barbarie.

Dont le personnage de Sir Thomas, présent dans chaque nouvelle, à l’apparence unique et aux personnalités multiples.

Chapon melon, costume 3 pièces, lavallière, canne de dandy, ce personnage qui traverse les époques est en quête d’un quelque chose avant Noël.

La rencontre de ce personnage qui semble tout droit sorti d’un roman de Charles Dickens préfigure pour les personnages du récit un grand bouleversement dans leur vie, pas des plus agréables à vivre.



C’est un recueil de nouvelles aux tonalités cinglantes et cyniques, que j’aurai le plaisir de lire de nouveau au moment de Noël, propice pour moi aux contres-lectures de Noël qui dédramatisent ces périodes de fin d’année que je vis comme une pression sociale.



J’ai aimé me plonger dans les atmosphères sous-pression, intimidantes, effrayantes et étouffantes de certaines nouvelles, de celles qui nous font lever le nez pour reprendre notre souffle, froncer nos sourcils et basculer notre bouche à l’envers d’horreur.

J’ai été à chaque fois agréablement surprise de l’issue de chaque nouvelle que je n’ai pour aucune vue venir. J’ai aimé être perdue dans la déstructuration de certains récits qui sert le suspens.



Au fil des nouvelles, nous faisons de belles rencontres avec de grandes figures littéraires telles que Colette, Mary Shelley, Edgar Allan Poe ou avec des références (le film Sixième Sens de Night Shyamalan, Les confessions de Rousseau et le passage des idylles aux cerises où le personnage goûte à la volupté du désir pour deux jeunes femmes, le Parrain de Mario Puzo...).



Si j’avais à choisir ma nouvelle préférée, elle serait Dernier Noël à Trapellun de Nicolas Feuz qui m’a totalement perdue dans une boucle temporelle dans laquelle plusieurs époques se mêlent pour comprendre ce que font au moment de Noël un père et son fils de 8 ans dans un lugubre chalet isolé dans un village de montagne tout aussi isolé et ne figurant sur aucune carte.



On aura compris que chaque nouvelle réserve son lot de surprises.
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L'étrange Noël de Sir Thomas

La naissance d’une maison d’édition est, naturellement, un événement majeur, la lecture de son premier ouvrage un grand privilège et en l’occurrence, " L’étrange Noël de Sir Thomas" le livre, un puits de mystères.



Il s’agit en réalité d’un récit multiple puisque constitué de six novellas, romans courts, écrits par six auteurs différents. Les contraintes édictées étaient strictes et au nombre de trois : l’histoire devait se passer au moment de Noël, autour d’un personnage aux allures de Charlot, redingote et chapeau melon inclus, et comprendre aux alentours de cent mille signes.

Je dois avouer que le style fantastique n’est absolument pas mon genre littéraire et que j’étais véritablement inquiète de ce que j’allais découvrir. Mais Nicolas Feuz – dont je connaissais déjà l’écriture pour avoir lu son dernier roman "L’ombre du renard" – Olivia Gerig, Marie Javet, Christelle Magarotto, Olivia May et Catherine Rolland – dont le roman "Le cas singulier de Benjamin T." m’avait enchantée – ont su me faire apprécier ce fameux Sir Thomas. Je me suis de plus régalée d’une lecture désordonnée, ayant pioché au hasard dans la liste des différents textes.



Je ne vous raconterai pas en détail les chemins parcourus par Sir Thomas que les auteurs ont emmené, qui dans une forêt de sapins enneigée et de plus en plus dense aux côtés de Jérémy et son papa venus vider le chalet du grand-père, qui dans un hôpital en qualité d’extracteur, quelque peu loser, sous l’autorité de l’Archange Jérémiel, ou encore dans un parc d’attraction où le père de famille part à la recherche de sa femme et de ses enfants disparus. Il a par ailleurs voyagé de Jamaïque en Suisse, a passé Noël dans un manoir du Sussex ou encore découvert les grandes routes américaines.

J’ai beaucoup apprécié la qualité homogène de l’écriture, toujours simple, limpide et facile d’accès, mais pour autant non dénuée de poésie ou même d’humour. Le talent des auteurs s’est magnifiquement exprimé pour conter une histoire toujours renouvelée. Et si le personnage central est récurrent, les orientations choisies pour chacune des nouvelles sont tellement diversifiées qu’elles ne sont en rien porteuse d’ennui, bien au contraire. Je n'oublie pas, pour ce qui me concerne, le plaisir de découvrir de nouveaux mots du vocabulaire suisse romand que j'affectionne particulièrement.



Et j’imagine que pour les férus de littérature fantastique cette lecture aura encore davantage de saveur.



En tous les cas, ce projet initial est intéressant et je le trouve très réussi.


Lien : https://memo-emoi.fr
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Toute la mer dans un coquillage

Mon retour sur la lecture de "TOUTE LA MER DANS UN COQUILLAGE" de Marie Javet.



Alors comment vous dire... 🙄



Déjà "Attention coup de ❤❤❤"



Ce livre est pour moi un rayon de soleil 🌤 dans un ciel chargé de nuages🌫🌫... un petit bonbon 🍬🍬 à déguster comme un chokotoff 🤣 (tout le monde se souvient de la pub, non ❓❓)



Je pense qu'il y a des romans 📚 qui font particulièrement écho à notre vie à un moment précis, ils sont là juste quand on a besoin d'eux... et celui-ci en fait partie 🏅



Toute la mer dans un coquillage ou encore "comment revenir à l'essentiel dans nos vies". Quelles sont NOS priorités ? Qu'est-ce qui amène un sourire sur nos lèvres? Est-ce pluror une bonne lecture choisie càd ni imposée par la rançon de la gloire, ni par l'aura de son auteur ou un compte en banque bien rempli ?



Un roman que je garderai comme un ami 👥 dans ma bibliothèque 📓📕📗📘📙 au cas où un petit coup de mou 😱 se ferait sentir...



C'est la 2ème fois qu'un roman me fait cet effet-là... mais c'est tout à fait personnel, je vous l'accorde 💟



La 1ère fois, c'était avec Laurent Gounelle et son roman "Le jour où j'ai appris à vivre", j'avais décidé de quitter mon poste de Directrice de Banque qui ne m'apportait plus qu'un joli statut 👩‍🎓👩‍🎓 et une belle rémunération 💸💸 en fin de mois et cela ne me suffisait plus...



📗 Après avoir rencontré et beaucoup apprécié la plume de Marie avec "La petite-fille dans le miroir", j'attendais avec impatience de la lire dans ce registre, et je ne suis vraiment pas déçue...



Ici Marie Javet touche à plusieurs points sensibles pour moi.



👭 L'amitié d'abord ... où on se prend parfois de grosses claques très douloureuses



👩‍👧La relation toxique mère-fille encore difficile à assumer et à accepter.

Personnellement, certains passages m'ont confirmé dans mes choix car en effet, on n'est pas toujours responsable de la situation vécue mais par contre, on est responsable de ce que l'on en fait...



🚅 Le besoin de tout plaquer à un moment de sa vie où pourtant, on pourrait se croire arrivé à une certaine stabilité avec l'âge, le boulot le train train quoi 😉



📱 L'addiction de certaines personnes aux réseaux sociaux et ce besoin maladif de montrer à la terre entière combien on est heureux même quand ce n'est pas le cas...



👌 Le besoin de toujours vouloir sz conformer,faire plaisir aux autres, de vouloir être parfaite, sans failles.



✒✒✒ Avec une plume légère, bienveillante et tellement douce, on va suivre Claire au travers de sa quête d'elle-même et de tous ses thèmes : sa démission, sa déception face à une amitié infidèle, son départ de Paris pour retrouver sa terre natale, ses retrouvailles compliquées avec cette mère dont elle est sans nouvelles depuis des années et qui lui a caché bien des secrets mais aussi des rencontres tellement plus riches avec des gens tellement plus simples...



Elle abordera aussi en fond d'histoire un thème très à la mode, le désencombrement car oui on nous pousse tous les jours à la surconsommation, et la question est "est-on plus heureux avec tous ces gadgets dernier cri autour de nous ?".



Évidemment c'est un peu cousu de fils blancs parce que tout n'est pas toujours si rose dans une situation si compliquée à la base... mais cela donne à réfléchir sur NOS priorités...



Alors finalement, le bonheur ne serait-il pas tout simplement d'écouter toute la mer dans un coquillage ??



Personnellement mon choix est vite fait, je prends la librairie en bord de mer et j'écoute les coquillages ❤❤❤



Résumé :

« C’est fou comme en peu de temps une vie peut basculer… Claire vient d’être traversée par cette pensée. Installée sur la terrasse de son bistrot préféré, carrefour de l’Odéon, elle est un peu nerveuse, comme si c’était la première fois qu’elle venait là. Pourtant, elle fréquente cet endroit depuis des années. Elle a trente-quatre ans et, à ses pieds, deux valises et un sac de voyage résument toute sa vie. Le carrefour bruyant lui rappelle qu’elle est à la croisée des chemins. Mais l’agitation qui règne autour d’elle ne doit pas perturber le calme et la détermination qu’elle est résolue à cultiver. Qu’il est difficile pourtant d’ignorer le chaos ambiant et de se recentrer pour, dans quelques minutes, se mettre en mouvement, quitter le bistrot, quitter le quartier, quitter Paris, quitter la seule vie qu’elle connaît depuis son entrée dans l’âge adulte. Elle respire profondément. Une seule journée a suffi à chambouler sa vie… »
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La petite fille dans le miroir

Ce premier roman de Marie Javet séduit tant sur le fond que sur la forme. Au fil du récit, le lecteur est importé sur des chemins de vies qui s'entrecoisent, s'éloignent et se retrouvent, en un suspens maîtrisé et se clôt d'une fin délicate, à la fois poignante et réjouissante. Les descriptions sont particuliérement soignées et les ambiances (mention spéciale : scène du train, crises d'angoisse de June, retrouvailles finales) sont saississantes. La plume de l'auteure s'applique avec justesse a donner âme à ses personnages : ils sont touchants et on les abandonne à regret.



Ayant lu ce roman, juste après le Nymphéa noir de Michel Bussi, dans lequel on retrouve des idées similaires dans la construction et l'agencement de l'intrigue, j'ai eu plaisir à y voir en plus la finesse de l'auteure qui a su, contrairement à Bussi, ajouter une pointe de tendresse entre (et envers) ces personnages, les magnifiant de son style.

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Toute la mer dans un coquillage

Une très belle découverte.

Une première pour moi, je ne connaissais pas l'auteure de ce roman et quelle surprise. Je me suis laissée emporter par l'histoire et je ne suis pas déçue :)

J'ai été agréablement touchée et émue par l'histoire de Claire. Quitter du jour au lendemain son emploi pour se retrouver dans le sud, l'endroit qui m'a rappelé mes vacances :) Je me suis promenée sur les mêmes plages, quel bonheur!

Anne Lise m'a un peu agacé, je ne l'ai pas porté dans mon cœur à cause de son comportement…

Et puis, cette rencontre à la librairie m'a attrapé et je n'ai plus lâché le roman. On est à 2 doigts du coup de cœur
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Toute la mer dans un coquillage

Une très bonne lecture !



Il s’agit d’un petit livre de développement personnel romancé, que j’ai beaucoup apprécié ! Je ne lis pas souvent ce genre, mais le titre m’a beaucoup attiré et je n’ai pas été déçue !



On va suivre l’histoire de Claire, la trentaine, responsable éditoriale dans une maison d’édition. Jour après jour, au coeur de la capitale, Claire rejoue les mêmes scénarios vides de sens : un travail qui ne l’engoue plus, des dates avec des hommes qui ne l’intéresse pas, des biens qu’elle acquiert pour faire bien. La pression monte jusqu’à ce qu’elle décide d’arrêter tout ça, de plaquer son boulot, son appartement, tous les biens achetés. Elle décide de repartir dans le sud, retrouver ses racines et une mère avec laquelle elle a peu de contacts. Au gré des balades au bord de mer, des rencontres, Claire va en apprendre plus sur son passé, sa famille mais surtout sur elle-même et une nouvelle manière de vivre.



C’est un roman que j’ai aimé puisqu’il apporte une vraie réflexion sur notre société et notre manière de vivre, de consommer. Tout dans le paraître, rien en profondeur. Claire est inspirante pour tout ce qu’elle va penser, réaliser et accomplir pour se sentir mieux. J’ai également apprécié tout le pan de l’histoire sur le monde de l’édition et la lecture.



En bref : une lecture sympathique et qui fait réfléchir. Un pari réussi pour moi !
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La petite fille dans le miroir

Dans ce roman, nous suivons June, américaine et auteure de best-sellers, qui passe ses vacances d’été à Interlaken, en Suisse. C’est dans sa chambre, dans le somptueux Grand Hôtel Victoria Jungfrau, construit au milieu du XIXème siècle, que lui apparaît un matin une mystérieuse fillette dans son miroir. S’ensuit la recherche de cette petite fille qui avait vécu avant la première guerre mondiale. Le récit nous fait passer de la June actuelle, tourmentée, à la petite fille qu’elle a été entre son enfance aux Etats-Unis et le pensionnant pour filles riches et bien nées sur les hauteurs de Montreux, jusqu’au drame qui a fait basculer sa vie.



J’ai beaucoup aimé ce petit roman avec sa pointe de suspense, son soupçon de surnaturel, qui parle de la vie et ses drames, des conséquences de nos actes… j’ai été happée par ce récit prenant et par l’ambiance qui y règne. Sans doute est-ce aussi dû à certaines références de musique, films qui m’ont aussi marquée, à la personnalité de l’héroïne avec ses failles…et j’ai définitivement adoré me retrouver aux travers des pages dans des endroits magnifiques de Suisse



Bref, je serais encore bien restée quelques centaines de pages dans cet univers (le livre était trop court ). Je ne connaissais pas la plume de Marie Javet mais je vais m’empresser de lire le reste de son œuvre !

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La petite fille dans le miroir





Je vais commencer par remercier l'auteure et amie Marie Javet ainsi que les éditions Plaisir de lire pour m'avoir fait parvenir "la petite fille dans le miroir".



Un premier roman qui habille une plume que je ne soupçonnais pas! je l'ai trouvé si bien écrit que je me suis demandé comment Marie avait pu attendre si longtemps avant de faire son entrée sur la scène littéraire.



Une histoire passionnante, bien ficelée qui nous montre les conséquences que peuvent avoir nos actes ou nos mensonges. Comment l'engrenage se met en route sans que l'on ne puisse plus maîtriser la situation.



Des personnages bien construits, des décors bien réels sans trop en faire non plus. Un équilibre surprenant pour ce premier roman. J'ai tourné les pages sans m'en rendre compte jusqu'à la fin. J'ai adoré ce livre!



J'espère vivement voir atterrir entre mes mains un prochain roman de cette auteure talentueuse à l'avenir littéraire prometteur.


Lien : http://silencejelis.blogspot..
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La petite fille dans le miroir

Suite à la table ronde du Salon de l'Iris Noir de Bruxelles en novembre et à ma rencontre avec Marie Javet, j'étais impatiente de la lire et je ne suis vraiment pas déçue. Ecriture fluide, simple, légère, et très vite attachante. Je suis entrée d'emblée dans l'histoire de June, Elizabeth et Sybil.

Au fil des pages, on alternera les époques, entre la vie de June, cette auteure contemporain à succès ayant une vie sociale réduite au strict minimum suite à des troubles du comportement - agoraphobie mais aussi claustrophobie...et puis celle de Lizzie, cette petite fille en manque d'affection, entourée de son père et de ses 2 frères, univers où le mâle prime et où la femme fait des études uniquement en vue de trouver un bon parti.

On vivra au gré des rentrées scolaires suisses autour du Lac Leman et des villes de Lausanne et Montreux... Magnifiques descriptions de ce pays qui donnent envie de préparer immédiatement son sac de voyage 😄

Récit parsemé des amitiés entre collégiennes friquées, de mensonges et de vies inventées mais aussi dans l'autre époque d'un fait troublant qui perturbera le séjour de notre auteure en quête d'écriture...

Mais c'est que je vous quitterais presque sans vous parler de cette petite fille dans le miroir, qui est-elle ? Eh bien lisez-le, une belle enquête à la clef 😄 Je relirai en tout cas avec grand plaisir Marie Javet 😄
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L'étrange Noël de Sir Thomas

J'ai eu le privilège de lire ce recueil de nouvelles qui a marqué l'arrivée sur la scène littéraire des éditions Okama. Six auteurs qui se sont attelés à élaborer ce livre avec des contraintes d'écriture imposées par l'éditrice Laurence Malè.



Si je ne peux ici vous parler des histoires (et vous le comprenez bien j'en suis sûre), je peux néanmoins vous parler de Sir Thomas qui va prendre vie dans l'imaginaire de chacun des auteurs de manières très diverses et variées, offrant au lecteur six histoires totalement différentes et parfois bien surprenantes.



Le challenge a donc bel et bien été relevé avec brio par les six auteurs rendant ce livre original et intéressant. En effet, partant d'un même point de départ on savoure la créativité que les contraintes d'écriture ont pu inspirer chez ces auteurs. Avec leurs plumes aux styles tous aussi différents que les histoires qu'ils ont élaborés j'ai été agréablement surprise de changer totalement d'univers d'une histoire à l'autre oubliant presque que je me trouvais toujours dans le même bouquin.



En conclusion, bravo aux éditions Okama et aux six auteurs pour l'originalité de cette première parution. Belle réussite!
Lien : https://silencejelis.blogspo..
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L'étrange Noël de Sir Thomas

Une même idée de départ : une histoire de Noël mettant en scène Sir Thomas, un personnage anglais, toujours tiré à quatre épingles, à la moustache frémissante et  au chapeau melon, tout cela dans un univers étrange et fantastique. Chaque histoire est complètement différente ainsi que les lieux et les époques. Autant vous dire que l'on voyage beaucoup avec des personnages parfois étranges et assez bien travaillés. Ce qui est vraiment appréciable dans toutes ces nouvelles, c'est que les histoires sont abouties. Il y a un début, un milieu, une fin, tout est pensé, travaillé et on ne reste pas sur notre faim comme souvent lors de ce style de lecture.
Lien : https://pausepolars.wordpres..
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La petite fille dans le miroir

Nous allons suivre, en alternance, June auteure américaine à succès en vacances à Interlaken et Lizzie, une jeune fille riche qui vient faire ses études en Suisse. Deux narratrices, deux périodes espacées de vingt ans. Deux histoires de femmes très différentes. L'une porte un lourd secret qui a marqué sa vie. Ca la ronge, elle se cache, évite les gens. L'autre a envie d'aventures, de découvertes, de vivre tout simplement, loin de sa condition de petite fille riche.



Il y a aussi une petite touche de fantastique qui s'invite dans le roman avec cette petite fille dans le miroir. Ca apporte un petit soupçon de mystère et de dynamisme.



Au fil de l'histoire, on récolte les indices que l'auteure nous sème. On les relie entre eux et tout commence à s'éclairer. Le passé et le présent se rejoignent, tout s'imbrique parfaitement pour arriver à une fin surprenante.

Une construction très originale que j'ai beaucoup aimé. Difficile de trop vous en parler sans spoiler. Dévoiler certains faits gâcherait vraiment le plaisir de la découverte.



Le début du roman m'a un peu déstabilisée, je ne voyais pas trop où l'auteure voulait nous amener. Non pas que je m'ennuyais mais je dois reconnaître que j'ai trouvé ça long. Et puis je me suis laissée porter, aidée par la plume de l'auteure fluide et agréable.

L'histoire se passant en grande partie en Suisse, dans des endroits que je connais et décrits à merveille, ça a ajouté une autre dimension.



Un petit bémol tout de même. Ce roman est classé comme polar mais pour moi ça n'en est pas un. Pas d'enquête à proprement parler ou si peu et un suspense qui n'arrive que très tardivement. Je pense que j'aurais plus apprécié ma lecture si je n'avais pas eu cette attente et j'avais abordé ma lecture autrement.

C'est dommage parce que cela mis à part j'ai vraiment passé un agréable moment de lecture.



Je vous invite à découvrir cette histoire et cette auteure.
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Toute la mer dans un coquillage

Claire, trentenaire, travaille dans une maison d'éditions. Un matin, alors qu'elle doit présenter un projet important à sa direction, tout va de travers…



Je connaissais la plume de Marie Javet par ses polars, j'étais contente de la retrouver dans un tout autre genre. Marie Javet aborde ici au travers de son héroïne des thèmes chers aux romans feel-good: le changement de vie, de lieu, suivre ses rêves... L'auteure parle également du minimalisme, démocratisé par la japonaise Marie Kondo, et des effets positifs de revenir à l'essentiel dans nos vies. Les secrets de famille sont aussi présents dans ce roman, des secrets lourds à porter mais qui libèrent au final. La mer a une place prépondérante dans la nouvelle vie de Claire et je rejoins l'auteure sur les effets thérapeutiques qu'elle peut avoir. Ayant vécu plusieurs mois à deux pas de la mer Baltique, j'ai longuement profité des bienfaits de longues marches et de l'air marin, tout comme Claire dans le roman.



Si on ajoute à ceci l'amitié, les gens vrais, les belles rencontres et l'amour des livres, certains pourraient dire que ma description évoque des clichés à la pelle mais c'est ce qui fait le succès de ce type de récits. Tous les ingrédients sont ici présents pour en faire un très bon cru, un roman à lire en mode cocooning et qui fait du bien à l'âme.



En résumé, un très bon roman feel-good que je recommande vivement aux amateurs du genre !

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Toute la mer dans un coquillage

Très beau roman feel good. Ce livre nous amène à une conclusion très positive. La plume de l'auteur est très agréable et nous permet de nous évader le temps de notre lecture.

Qui n'a pas rêvé un jour de pouvoir tout quitter et recommencer sa vie à zéro ?
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Toute la mer dans un coquillage

S'arrêter, respirer et prendre le temps. Le temps de faire ce qui a du sens pour nous. Ce livre est un joli rappel à se concentrer sur soi en s'écoutant même si l'on s'est oublié quelques temps. Il n'est jamais trop tard! Jolie histoire de Claire qui s'est un peu oubliée mais tente de se retrouver petit à petit.
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Écrivains et critiques face à l'impressionnisme

" Des femmes emplissent de leur accroupissement cucurbitant la coque des tubs... ; des avant-bras, dégageant des seins en virgouleuses, plongent verticalement entre les jambes pour mouiller une débarbouilloire dans l'eau d'un tub où des pieds trempent. " (😽)

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