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Critiques de Marie Jousse (45)
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Un acrobate au bord de l'oeil

Un acrobate au bord de l’œil raconte une histoire simple, l'histoire d'une femme qui depuis l'enfance, cherche sa place dans sa famille. Elle ne ressemble pas à ses sœurs et un soupçon de secret sur sa naissance lui fait parfois perdre l'équilibre.



Dans la narration, aux mots si justes, on ressent en Claire le manque de confiance, l'impression d'être moins jolie, moins originale, moins parfaite que sa mère ou ses deux sœurs.

Une femme sensible qui souffre d'une perte invisible.

Un roman court mais faut-il plus de mots pour dire les chagrins, les pertes qui n'ont laissées qu'une trace fantôme et pourtant bien ancrées dans la peau. Pour dire les liens familiaux qui nous lient tout en nous faisant uniques. J'ai aimé cette écriture épurée, avec de petites phrases pour ponctuer un paragraphe, comme une idée qui jaillit. Essentielle.



Publié aux Éditions Yaka books. Tous leurs romans sont vendus au prix de 2€, imprimés en France, en circuit-court.

Pour découvrir leur offre à petit prix, et "de nouveaux auteurs sans risque pour le porte-monnaie" : https://www.yakabooks.com/

"Petit prix et qualité peuvent rimer."

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Un acrobate au bord de l'oeil

La famille

Rien de bien original une histoire de famille assez banale avec des naissances des mariages des divorces des décès et des déménagements
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C'est pour un rendez-vous

Un grand manque de cohérence

Une histoire qui commence bien, avec une famille touchante émouvante Puis très vite nous tombons dans l'absurde et l'incohérence, et une fin qui se termine en queue de poisson Dommage car l'histoire est assez bien écrite
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Un acrobate au bord de l'oeil

La belle idée d'accroche pour tout texte, quel qu'il soit, c'est d'abord le titre bien sûr. Celui-ci est particulièrement bien trouvé et joue son rôle attractif. L'expression est simple, mais imagée, et pleine d'une poésie qui nous place dans les meilleures dispositions pour ouvrir le livre.

Le texte est court, plus qu'une nouvelle, pas tout à fait un roman. C'est plutôt un bon point à mon sens, car l'auteur ne se perd pas en fioritures inutiles et se centre sur l'essentiel. J'aime cela quand on sent que l'auteur sait précisément où il veut nous emmener et qu'il ne nous perd pas inutilement.

90 pages, dans un format de poche, structurées en 47 chapitres (pas plus de une à deux pages par chapitre en moyenne). L'écriture est simple, accessible. Elle met le lecteur très vite à l'aise, on se sentirait presque chez soi dans cette famille. Pour autant n'imaginez pas une langue simpliste, il est clair que cette facilité apparente est le résultat d'un vrai travail littéraire et d'une exigence portée sur la syntaxe et le choix des mots justes.

Claire la narratrice a 31 ans. Elle revient sur ses années d'enfance pour mieux comprendre l'adulte qu'elle est devenue aujourd'hui et ce qui l'a construite. Une différence physique évidente d'avec ses sœurs a depuis toujours alimentée son imaginaire et fragilisée à ses yeux sa place au sein de la famille. Depuis qu'elle en a le souvenir, elle a fantasmé des secrets de famille pour y expliquer sa présence. Le moindre indice du quotidien est détourné pour être utilisé dans ce travail de l'imaginaire où les sentiments de jalousie, de chagrin et d'amour se mêlent tour à tour.

Un récit psychologique délicat qui joue sur l'émotion.
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Un acrobate au bord de l'oeil

Je n’aime pas en général les livres très courts, je redoute toujours de rester sur ma faim. J’ai donc ressenti une légère déception quand j’ai ouvert le paquet envoyé par les éditions Yakabooks.

J’avais sélectionné ce livre dans le cadre d’une Masse critique, trouvant le titre énigmatique et plutôt poétique. Le charme a opéré dès les premières lignes, le style épuré mettant en valeur la sensibilité du propos. La narratrice, Claire, traîne un mal-être, une sensation de vide et de transparence liés au fait qu’elle doute avoir le même père que ses sœurs. Enfant, adolescente puis adulte, ce soupçon s’insinue, devient assourdissant et l’empêche d’être vraiment heureuse.



Née à la fin des années 60, le quotidien familial qu’elle dépeint a éveillé des réminiscences de mon enfance. Son chagrin d’adolescente à la mort de Balavoine fut le mien et, de fait, une proximité s’est installée avec la narratrice durant la lecture qui m’a touchée. Claire s’adresse au lecteur, le prend à témoin en le faisant rentrer dans son histoire familiale, dans son intimité, sans que ce ne soit jamais impudique. On se laisse inviter, on rentre sur la pointe des pieds, touché par l’amour déployé par les parents. Rien d’extravagant ni d’héroïque chez ces parents – qui comme tout bons parents, ne sont pas parfaits - mais de menus gestes et une attention portée à l’autre qui autorise chacun à devenir soi.

C’est tendre, délicat, finement amené. En peu de pages, l’auteur aborde des thèmes essentiels - la filiation, le couple et ses secrets, la maternité, ... - et par petites touches crée un univers singulier.

Grand merci donc à Yakabooks et Babelio pour cette jolie découverte.

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Un acrobate au bord de l'oeil

Claire, la narratrice, revient sur son enfance. Cette époque de sa vie, pleine de doutes, qui l’a construite et qui fait d’elle ce qu’elle est aujourd’hui, une maman et une grand-mère. Ces doutes, ce sont ceux liés à des secrets de famille, la découverte de la mort d’un petit frère qu’elle n’a pas connu, à des dissemblances avec ses deux sœurs – et surtout, une ressemblance avec le meilleur ami de sa mère, Suzanne. Claire se construit dans cet entrelacs, dans ce trou noir qu’est le manque. Elle est habitée par ce manque… Comme si elle ne se reconnaissait pas dans cette famille.



L’autrice vous emporte avec elle dans une introspection de son personnage. On partage, le temps de ces quelques deux cents pages, la douleur de Claire, cette enfant blessée, qui replonge dans son passé, comme on dépoussière un vieux polaroid du grenier. Claire se cherche, cherche son double – ce frère disparu, mais ne se retrouve pas dans cette enfance. Les phrases courtes donnent un rythme certain au récit. Quelques mots tombent comme des couperets : ceux de la vérité. Au-delà de ce récit poignant, Marie Jousse nous rappelle que la vie est courte, que si vous voyez des ombres du passé, il ne sert à rien de les révéler, elles ne sont que des négatifs qui vont ont permis d’être vous…
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Un acrobate au bord de l'oeil

Un petit livre.

Tout petit.

Des phrases simples.

Parfois toutes poétiques.

Comme le titre.

Quel dommage qu'il soit si court.

Mais c'est peut être sa force finalement.
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Un acrobate au bord de l'oeil

Etrange sensation, simple et diffuse, que ce livre est le mien, même si mon histoire de Vilain Petit Canard, à moi, ne se termine pas aussi sereinement.



Histoire de filles, histoire de femmes, de sororité et d'utérus ; histoire douce et légère qui fait écho, dans mon esprit, à L'Elégance des Veuves d'Ann Ferney, qui fait la part belle aux petits délices du quotidien, à l'enfance, à la vie commune d'une fratrie, avec ses petits heurts et ses grands déballages, à l'envie inavouée de ce que l'autre tient dans ses mains, à la solidarité inespérée de tous pour n'en soutenir qu'un.



Ce roman court et poétique, au rythme doucereux et délicat, a quelque chose à mi-chemin entre l'Echappée belle d'Anna Gavalda et les Quatres filles du Dr March, une tendresse et une ironie en forme de clin d'œil au temps qui passe.
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C'est pour un rendez-vous

J'avoue que ces bottes en caoutchouc rouge vif, plantées au premier plan de la première de couverture, sur fond de forêt et de fruits sauvages, m'ont fait penser immédiatement à l'histoire du petit Chaperon Rouge.

Or, à première vue, point de chaperon et pas de loup non plus, quoique... si l'on y regarde bien, nombre de détails font converger les deux récits.



Ce roman est avant tout l'histoire d'un cheminement, une traversée en solitaire d'un épisode semé d'embûches, de tentations, de doutes et d'incertitudes, et dans lequel le désir s'oppose à la réalité.



C'est aussi une histoire de femme, (une histoire de femmes devrais-je peut-être dire !), et du regard porté sur elle par le groupe social auquel elle appartient, la figure masculine n'en étant jamais totalement exclue.



C'est l'histoire d'une héroïne jeune et naïve mais dotée d'une force de caractère qui lui permet de passer outre les conventions et d'être sauvée de ses propres erreurs.



Mais c'est aussi, un peu, l'histoire du Loup, tapi dans les fourrés et que l'on n'attend pas, celui qui nous piège ou que l'on va piéger à son propre jeu et qui, finalement, est celui qui nous fera grandir, évoluer et, à terme, devenir femme...



C'est pour un rendez-vous est un récit court et vif, rapide, limpide, une promenade dans la vie, comme je les aime : celles qui nous font traverser une vie entière en accéléré, celles qui s'affranchissent des détails et des détours, et qui nous permettent de nous retourner, à la fin, pour faire le bilan d'une vie passée à toute vitesse.



Outre ce Chaperon Rouge, j'y ai retrouvé un peu d'Anna Gavalda et un peu d'Alice Ferney : une rage de vivre malgré tout, une volonté d'adopter une vue d'ensemble, de refaire le chemin en accéléré, de s'arrêter sur ces petits riens qui font tout, de rendre hommage à ce qui fait l'essence de la femme : sa filiation, sa matrice, sa mémoire.



La quatrième de couverture dessert, à mon humble avis, fortement, ce roman : il n'en dévoile que la partie visible de l'iceberg et donne au récit une teinte triviale qui biaise le début de la lecture. Passez outre, et ouvrez délicatement...



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Un acrobate au bord de l'oeil

Un acrobate au bord de l’oeil est un livre très court mais très dense. Claire raconte son histoire familiale, ses parents, sa fratrie et sa difficulté à trouver sa place dans cette fratrie.

Ce qui m’a frappée c’est la distance mise par la narratrice comme si elle était spectatrice de sa vie. D’ailleurs elle a le fantasme de l’enfant adopté et ne se donne pas le droit de vraiment participer. J’ai été très sensible à sa façon de se raconter.

Je remercie Babelio et sa masse critique ainsi que les Yaka Brooks Éditions qui m’ont permis de découvrir ce livre touchant et plein de délicatesse. Je ne connaissais pas cet éditeur et je leur ferai de la publicité.
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Un acrobate au bord de l'oeil

Les larmes ponctuent les péripéties du premier roman de Marie Jousse. Elles donnent à ce petit livre leur surnom, plein de poésie: "Un acrobate au bord de l'oeil". Et au fil des pages, c'est une famille que l'on découvre, avec ses vicissitudes masquées par une façade bien lisse. Tout commence par un aveu: alors qu'elle a 31 ans et qu'elle est en train de donner la vie, le père de Claire, la narratrice, lui confirme qu'elle est bien sa fille. Dès lors, se développe, sous la plume de la romancière, toute la généalogie d'un doute.





Ce doute, l'auteure a l'habileté de lui donner plusieurs causes, donnant constamment à Claire l'impression qu'elle n'est pas à sa place. Il y a d'abord la différence physique entre la narratrice et ses soeurs, qui ouvre la porte à une hésitation personnelle quant à sa filiation, encore renforcée par un jeu cruel entre les parents, suggérant entre eux que la narratrice, Claire (celle qui n'a exceptionnellement pas de diminutif, alors que ses deux soeurs en ont un), est née d'amours adultères. Une impression renforcée encore par le caractère volage du père, un notaire de province qui voit passer beaucoup de monde. Enfin, et sans oublier les remarques des tiers, il y a ce jeu enfantin courant, consistant à imaginer que nos parents ne sont pas vraiment nos parents.



Le deuil vient ponctuer "Un acrobate au bord de l'oeil", dans des manières atypiques qui font souffrir les personnages. Il y a d'abord le décès de Frédéric, en bas âge, qui éprouve durablement la mère, installe le rituel de la visite de sa tombe et suggère que dans la famille, il n'est pas possible de donner le jour à des garçons. Il y a aussi Pierre-Alain, Jean-Marie. Et toujours, il faut faire face.



La peinture de ces drames familiaux, que l'auteure aborde avec sensibilité même si certains éléments auraient pu être approfondis davantage, fait contraste avec l'image radieuse, quasi parfaite, que renvoie la famille de Claire. L'auteure excelle à dépeindre cette vitrine idéale: une mère très belle, un père qui a réussi, et des enfants qui doivent se coiffer et s'habiller pour être beaux à l'école. Cela, sans compter l'impératif de faire bonne figure malgré les drames et les douleurs qu'on veut cacher.



Le premier roman de Marie Jousse se décline en mode mineur, construisant un monde d'incertitudes dans lequel il n'est pas évident pour Claire de trouver sa place. Par éclats de vie, pourtant, et au fil de chapitres courts, "Un acrobate au bord de l'oeil" construit avec justesse le portrait d'une femme et d'une famille, sur deux ou trois générations.
Lien : http://fattorius.blogspot.ch..
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C'est pour un rendez-vous

D'un ennui sans nom, je déconseille.



Sophie et ses deux sœurs apprennent que leur père est atteint d'un cancer. Mais il refuse d'essayer de se faire soigner car il se sait condamné, et préfère profiter des derniers mois qu'il lui reste pour profiter à fond de la vie.

Toutefois Sophie ne l'entend pas de cette oreille, et décide de contacter l'un des meilleurs cancérologues pour lui proposer un marché : il guérit son père (ce qui n'est pas possible, puisque le diagnostic est sans appel : on ne peut plus rien faire pour lui. Mais bon, soit.) et en échange, elle devient sa prostituée (ce n'est pas dit comme ça, mais vous saisissez l'idée).



Je n'ai absolument pas aimé ce roman, que j'ai fini en survolant les pages.



La narration est inintéressante et des détails m'ont dérangée. Par exemple, Sophie, la narratrice, désigne ses parents par leurs prénoms, et parfois elle se désigne elle-même à la troisième personne.



Les chapitres alternent entre les parents et Sophie, bien que cette dernière soit toujours la narratrice. J'ai trouvé que la succession des chapitres manquait de cohérence, ils n'avaient pas trop de lien les uns avec les autres.



J'ai été franchement dérangée par l'idée de Sophie de se prostituer pour sauver (de manière complètement désespérée) son père, alors que ce dernier refuse toute chimio. Et surtout j'ai été outrée que le cancérologue entre dans le jeu de Sophie. L'infidélité ne passe pas avec moi.



Les dialogues sont absolument plats, comme le reste du récit.



Bref ne perdez pas votre temps avec ce roman.
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Splendide amour

Un livre limpide porté par un style clair qui fait penser à du Sagan. le roman se dévore en un peu plus d'une heure et demi de lecture. Des chapitres courts, du rythme, une douce ironie pour narrer cette histoire d'amour d'une femme qui aime et veut être aimée. Partagée entre deux amours, toujours poursuivie par le souvenir de son père, si les thèmes sont classiques en apparence le traitement est singulier. La « petite musique » de Marie Jousse c'est sa douce ironie et des formules qui font mouche. On sent que l'auteur possède une science amoureuse en même temps qu'un talent littéraire capable de nous embarquer avec sensualité et légèreté sur les rives d'Eros. Je recommande fortement !
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C'est pour un rendez-vous

Lorsque Sophie, la narratrice, apprend que son père est condamné suite à la découverte d'un cancer, elle essaiera de le "sauver" et donnera un rendez-vous...



Ce rendez-vous lui donnera la force de tenir face à ce sentiment de tristesse et d'abandon que l'on ressent lors de la perte d'un être cher.



L'héroïne m'a captivée par son culot au début du livre et par sa façon de concevoir la vie après la perte d'un être cher.



C'est pour un rendez-vous est le troisième livre que je lis de Marie Jousse est je peux dire que je suis fan.



Un livre que je conseille...
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Splendide amour

Attendu avec impatience depuis le soir de ma lecture de son second roman ("C'est pour un rendez-vous") - c'est-à-dire depuis plus d'un an et un an, ca peut être long, voici enfin le troisième opus de Marie Jousse !

Je ne peux que me joindre aux commentaires précédents: le roman alterne entre légèreté, humour, gravité, doutes, profondeur.

Ce qui me frappe avec cette auteure, c'est la constance dans son style, le même depuis son premier roman, l'excellent et touchant "Un acrobate au bord de l'oeil".

Je vous préviens: si vous le lisez le soir avant de vous coucher, vous serez sans doute, comme moi, un peu "frustrés", car vous aurez hâte qu'il fasse rapidement jour pour retourner, de manière différente, avec plus de punch, à la vie.

D'Allemagne, je vous dis merci, Marie Jousse.
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Splendide amour

Amoureuse de l'écriture intimiste de Marie Jousse, je n'ai pas été déçue par ce nouvel opus. J'ai retrouvé dans cette nouvelle tranche de vie où se dessinent les affres de la séparation, toute la délicatesse de sa pensée et les pointes de son humour subtil (et parfois incisif). J'ai eu du mal à quitter l’héroïne... Vivement le prochain !
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C'est pour un rendez-vous

Un beau roman sur l’attachement, la difficulté de perdre ceux qu’on aime, rempli d’humour et d’une légèreté qui vous laisse le sourire malgré les sentiments douloureux. J’ai retrouvé avec plaisir la plume concise et allusive de Marie Jousse dans cette histoire empreinte d’une belle sensibilité.
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C'est pour un rendez-vous

Deuxième roman de l’auteure, C’est pour un rendez-vous, nous plonge au cœur d’une famille soudée qui va traverser une épreuve aussi terrible qu’étonnante. Terrible puisque le personnage principal, Sophie, benjamine d’une fratrie de 3 filles, apprends après les fêtes de Noël que son père est condamné par un cancer. Étonnante par la tournure que vont prendre les choses notamment la perte de l’être cher.



Ce roman est court. Trop court à mon goût. Les émotions se veulent percutantes pour démontrer le choc puis la façon dont Sophie choisit de faire face à tout ça. Néanmoins je trouve que l’on reste en surface des émotions, on voit clairement que c’est un tsunami qui s’abat sur cette famille, les thèmes de la mort, du deuil, de l’amour et de la famille sont omniprésents et véritablement intéressant. J’en aurai voulu davantage. Connaitre davantage les personnages.



Le pari fou que se lance Sophie pour tenter de sauver son père est traité rapidement et s’il en sort une belle histoire quelques détails n’ont pas été approfondi comme (attention risque de spoïl ne pas finir la phrase si vous ne voulez pas en savoir plus*) le fait qu’Henri est censé être marié alors que devient sa femme dans sa nouvelle relation? Ou encore pourquoi Sophie ne nomme-t-elle pas ses parents papa et maman mais Jean et Anna?



Le style du roman en lui-même me plait beaucoup, les phrases courtes, rythmées, les actions bien présentes, dynamisant l’ensemble sont un véritable atout permettant de rendre une lecture simple et fluide. L’auteure ne s’embarrasse pas de fioriture ou de pathos, elle nous présente les sentiments à cœur ouvert des personnages permettant d’accentuer la douleur et le choc des circonstances entourant la perte d’un être aimé. Les révélations à la fin du récit mettent aussi en avant les secrets de famille.



En résumé c’est un roman qui mérite d’être lu par la qualité de la plume et la richesse du récit mais un bémol tout de même pour le manque d’approfondissement du récit.
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Un acrobate au bord de l'oeil

96 pages et donc un format court qui nécessite une capacité d’aller à l’essentiel rapidement. C’est chose faite ici. Et c’est là que l’on se rend compte que ce n’est pas la taille d’un ouvrage qui en fait sa qualité. Tous les sentiments sont mélangés sur un sujet aussi brûlant que les secrets de famille et l’absence de père. Une écriture abordable pour tous. On part d’une histoire tellement banale pour avoir un roman aux émotions puissantes. Légère frustration sur la fin qui, comme la longueur du bouquin, est trop courte
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Un acrobate au bord de l'oeil

J’ai eu un véritable coup de cœur pour ce roman. Tout y est beau, émouvant… Il est magnifique. Le genre de lecture qui te fais sourire, rire. Le genre de lecture qui te fais du bien. C’est un vrai plaisir à lire.



C’est très touchant, il y a tellement de phrases si joliment dites, tellement de mots qui ont de l’impact, tellement de sujets forts. Ce roman est petit par la taille avec ses 98 pages, mais il est immense par son contenu.



Dans ce récit à la première personne, Claire nous raconte ses souvenirs et j’ai été aspirée entre les pages, aspirée dans le temps. Le passé et le présent se mêlent, s’entremêlent pour ne faire plus qu’un. Les époques changent au gré des souvenirs, tantôt enfant, jeune femme, puis enfant à nouveau.



C’est un peu comme lorsque l’on discute avec un membre de notre famille, ou un ami proche et que l’on commence à évoquer nos souvenirs, communs ou non, sans ordre précis, à coup de « Tu te souviens ? » ou encore « Je me rappelle ». On en évoque un, qui nous en rappelle un autre, encore un autre, et ainsi de suite…



Certains des souvenirs de Claire m’ont beaucoup touché. J’ai moi-même eu mon lot de petites réflexions face à la couleur de mes cheveux, moi la seule petite blonde de la fratrie. Et même si je n’ai jamais partagé les mêmes doutes qu’elle face à l’identité de mon père, j’ai partagé son ressenti face à ces paroles qui ne devraient jamais être dites à un enfant.



En plus de l’histoire, j’ai également particulièrement aimé le rythme du roman, ou encore c’est tout petits chapitres. Idéal le temps d’une minuscule pause. Je reconnais aussi que c’est assez traître des chapitres aussi court, arrêter de lire devient très difficile !



Ce roman est pour moi une belle histoire de vie. C’est plein de tendresse. Doux et fort à la fois. C’est une belle lecture que je vous recommande. Personnellement, je l’ai fini émue, le sourire aux lèvres et même avec « Un acrobate au bord de l’oeil ».
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