Marie Robert

Que j'aime Marie Robert ! Je crois que j'ai tous ses livres. Et j'ai reçu celui-ci grace à une opération Masse Critique, merci Babelio !

Tous les jours, sur instagram, Marie Robert alias philosophyissexy, partage ses pensées. Parfois c'est lié à l'actualité, parfois non.

Ce que j'aime dans ce compte, c'est que les situations de la vie quotidienne sont rapprochées de concepts philosophiques et de grands penseurs. Et cette vulgarisation rend les idées bien plus accessibles. J'ai finalement réalisé que la philosophie, c'était la base du développement personnel, grace à Marie Robert. Et ici, une année de posts sont regroupés.

Un ouvrage qui se savoure, qui peut se lire au jour le jour, une pensée après l'autre, pour s'imprégner des idées, et retrouver le rythme voulu par l'autrice.

Pénélope à un tournant de sa vie quitte son travail et part sur les traces d'Ulysse à Ithaque. Cependant l'hiver contrarie ses projets et Pénélope parcourt l'Europe dans une odyssée géographique et intime pour découvrir les grandes villes européennes qui ont marqué l'histoire de la philosophie. Athènes et Socrate et Aristote, Cordoue et Averroès, Florence et Machiavel, Amsterdam et Descartes et Spinoza puis Locke, Hume, Kant, Nietzche.

Pénélope, tout juste trentenaire, vient de se séparer de son amoureux et de plaquer son job de juriste. Ses parents ne la reconnaissent pas et s'inquiètent, sa cousine et quasi jumelle, Cécile, lui diagnostique un burn-out. 



Et personne ne comprend sa fuite pour la Grèce en plein mois de janvier ! 



D'autant plus qu'une fois arrivée là-bas, Pénélope, ne peut poursuivre son voyage pour Ithaque, les transports pouvant l'y amener étant en sommeil jusqu'au printemps ... 



Mais P2nélope s'adapte, elle rencontre un jeune philosophe, devient serveuse dans un café et découvrant la philosophie socrato-platonicienne, se fait embarquer dans la mise au point d'un cursus européen d'initiation à la philo. 



Et la voilà partie pour Cordoue, à la recherche d'un spécialiste d'Averroés, à Florence pour y traquer Machiavel _ mais y trouver Christine de Pisan, à Amsterdam sur les pas de Spinoza, puis à Berlin, avant de rentrer à Athènes où elle bouclera la boucle et .... 



Une gentille initiation à la philosophie, à ses racines, et à son objet qui m'aurait bien dépatouillée si j'avais eu la chance de la lire avant de me frotter à cette discipline ! 



Entre manuel pour se sentir bien et initiation pédagogique, ce voyage de Pénélope est à mettre entre toutes les mains, et surtout celles des néo-lycéens ! 
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Ah que n'ai-je eu ces livres de Marie Robert lorsque j'étais en Terminale ? Je pense que la philo m'aurait alors beaucoup plus intéressée !



Comment appliquer des principes philosophiques aux situations de la vie quotidienne. Et le tout relaté avec humour et bienveillance.



A mettre entre toutes les mains !

Décevant... c𠆞st le mot qui me vient le plus à l𠆞sprit. J𠆚i tellement aimé ces deux autres ouvrages. J�orais la plume de Marie Robert ! Et là pour son premier roman je me dit qu𠆞lle doit rester dans la catégorie essais ... la structure du texte ne fait pas penser à un roman initiatique mais plutôt à un cours d’histoire ou t𠆚vais pas envie d’être convié. Les éléments sont intéressant mais la globalité est malheureusement soporifique. Quelle dommage . J𠆞spère la retrouver de meilleurs forme pour son prochain

⭐️Petite Pépite⭐️

Une rupture, on pleure, on décide de prendre sa vie en main et là tout change. Et de son canapé on vit un récit lumineux, coloré, tout en émotion, en sensibilité. On visite Athènes, Cordou, Florence... on s’y croirait tellement les descriptions sont précises, imagées. On rencontre des personnes bienveillantes, des philosophes et on apprend des choses.

Merci Marie pour cette odyssée qui m’a fait tellement de bien 🙏🏻

C’est LE livre qu’il vous faut en ces temps difficiles, pour voyager sans sortir de chez vous.

À vos 🐭 et on fait un click and collect 📚
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Il y a 15 ans de cela – je me souviens parfaitement du jour en question – alors que je flânais dans une librairie, je suis tombée sur une carte postale ornée simplement d’une citation de Sartre : L’enfer c’est les autres. Ces quelques mots ont eu une résonance particulière en moi, ce fut une véritable révélation. J’ai évidemment acheté la carte et l’ai épinglée au mur de mon bureau. Mes collègues l’ont trouvée d’une violence inouïe. Nous n’avions pas le même vécu et donc pas la même perception. A l’époque j’étais une jeune fille timide qui travaillait plus de 50 heures par semaine en agence de communication et qui se pliait en quatre pour satisfaire des clients toujours plus exigeants, toujours plus méprisants. Ce travail me bouffait de l’intérieur alors que c’était la voie que je m’étais choisie et que j’aimais. En parallèle, j’entretenais des relations familiales très conflictuelles ou plutôt très courtoises en apparence mais teintées de chantage affectif distillé par petites gouttes d'acide qui vous ronge le cœur. Alors quand j’ai lu la pensée de Sartre, pour la première fois j’ai pris conscience que mon mal-être venait de relations qu’on appellerait aujourd’hui toxiques et que je n’avais peut-être pas à subir cet enfer que d’autres m’imposaient. Au fond, rien ne m’obligeait à les supporter à part moi-même. Evidemment le changement ne s’est pas opéré en un jour, il est toujours en cours bien que presque achevé il me semble. Il y a huit ans j’ai quitté le monde de la prestation de services corvéable à merci pour rejoindre une entreprise qui respecte ses salariés. Je n’emmène jamais de boulot chez moi, je n’ai même pas mes mails pro sur mon téléphone et mon patron considère que les week-ends et les congés sont sacrés. J’ai aussi coupé les ponts avec certains membres de ma famille et quelques soi-disant amis qui me voulaient du bien sous couvert de me faire du mal. Aujourd’hui je suis une femme beaucoup plus affirmée. Je veille – je crois – à respecter les autres mais attend le même respect en retour. Je me bats comme une lionne si je sens qu’on atteint à ma liberté et à mon bien-être par manipulation, appât du gain, jalousie et que sais-je encore. Aujourd’hui je veux de la bienveillance sinon rien et ça, c’est entièrement à Sartre que je le dois.



Cette longue introduction était nécessaire pour vous expliquer dans quel état d’esprit j’étais quand j’ai reçu le livre de Marie Robert : un recueil de douze situations du quotidien avec leur lot de difficultés et les pistes pour s’en sortir d’après la doctrine de philosophes qui se sont déjà penché sur la question. Si Sartre a pu améliorer ma vie, que vont pouvoir faire pour moi Descartes et ses copains ? Me suis-je dit avec enthousiasme ! Ça fait plus d’un moins que je promène ce petit livre empli de sagesse partout. Il est même parti en vacances avec moi. Non qu’il soit long à lire – la plume de Marie Robert est des plus agréables, douces et bienveillantes – mais pour profiter pleinement de ces enseignements il m’a fallu faire des pauses entre chaque situation pour intégrer pleinement ce que je venais de lire, en discuter avec mes proches et découvrir l’ampleur de leur résonance en moi.

De ce parcours initiatique, je retiens surtout trois pensées qui vont nourrir mon quotidien car elles répondent à des besoins profonds que j’avais déjà identifiés : apprendre à vivre pleinement chaque instant en respectant mon rythme qui n’est pas celui de mon voisin (merci Montaigne) ; continuer à me nourrir de la nature qui me fait tant de bien et dans laquelle je me sens pleinement vivante et présente dans l’instant (merci Camus) et ne pas céder trop facilement au doute qui me paralyse et faire davantage confiance à mon instinct partant du principe que les certitudes que j’attends, personne ne pourra me les donner car sans essayer je ne peux savoir si je réussirai (merci Rousseau). Avec ces trois bonnes résolutions je me sens armée pour affronter les prochaines années.



Et c’est précisément ce qui est formidable dans Descartes pour les jours de doute : il y en a pour tout le monde. Impossible que vous ne trouviez pas dans ces scénettes des situations qui collent parfaitement à vos problématiques du moment (vous pouvez retrouver un sommaire complet de cet ouvrage sur mon blog). Homme, femme, ado, enfant. Relations amoureuses, familiales, amicales ou professionnelles : rien ni personne n’a été oublié. Et moi je n’oublie pas de remercier très chaleureusement Guillaume Robert d’avoir mis ce livre sur mon chemin et Marie Robert de l’avoir écrit. A force d’en discuter voire d’en débattre à la maison, j’ai réussi à piquer la curiosité de mon mari, à tel point que ce grand lecteur aux goûts très éloignés des miens, m’a demandé de le lui prêter. Une grande première sous notre toit !



Le sommaire complet sur mon blog


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Commençons par ce que j’aime, c’est un roman philosophique ce qui veut dire qu’il fera réfléchir, au moins un peu, à soi, sa façon d’aborder la vie. Le livre est feel-good, ce qui m’a fait du bien après ma précédente lecture assez difficile. Les chapitres sont courts, ce que j’apprécie dans ce genre littéraire car on peut facilement le lire et s’arrêter pour faire autre chose.

Passons à ce qui ne m’a pas plu, ou tout du moins ce qui à mon sens ne fonctionne pas dans ce roman. Les chapitres sont courts mais le rythme n’est pas là, le roman met un temps fou à vraiment démarrer, à ce que le lecteur ait de la consistance et des réflexions, ou encore commence son propre voyage. L’odyssée démarre un peu avant la page 100, ce qui, dans un livre qui en compte 257, rend la suite un peu bâclée. Je n’ai pas été pris dans un moment feel-good, il m’a fait du bien à lire mais pas au point de le considérer comme un bon livre du genre. L’idée de Pénélope qui part sur les traces de l’antique Pénélope issue de l’Odyssée d’Homère est une bonne idée mais reste trop en surface, à aucun moment je n’ai plongé dans le récit.



De bonnes idées mais pas suffisamment développées, en fait le roman est assez banal autant dans sa construction que dans sa réflexion. J’ai ne l’ai pas spécialement apprécié ni détesté, cela dit, je ne le recommande pas non plus, un peu trop enfantin à mon goût.

Qui n’a pas rêvé de tout plaquer et partir? Partir à sa propre découverte. Apprendre de soi, de ses désirs. Vivre enfin que pour soi. Tous et moi en particulier! Hé bien, Marie Robert l’a fait pour nous à travers Pénélope, son personnage, cette trentenaire qui décide, après sa rupture amoureuse, d’aller en Grèce sur les traces de Pénélope et Ulysse, de tenter de comprendre pourquoi Pénélope a attendu pendant 20 ans le retour d’Ulysse.



Dans « Le voyage de Pénélope », les rencontres ponctuent le cheminement de Pénélope, ces rencontres qui vont l’emmener à voyager à travers l’Europe afin de se poser les bonnes questions, de chercher les réponses elle-même, de comprendre les philosophes et leurs pensées philosophiques. Alors oui, les « vrais » ne trouveront pas ce livre philosophique mais ici, c’est une fiction, une histoire, celle de la reconstruction de Pénélope à travers un voyage et à travers sa propre découverte de courants philosophiques. L’auteure nous raconte la philosophie vulgairement si je puis me permettre. Elle ne rentre pas dans les détails, ça c’est pour les « vrais ». Non Marie Robert, à travers Pénélope, sa découverte et rencontres européennes, nous emmène à découvrir la pensée de philosophes, à apprendre pourquoi ils en sont venus à dire cela. C’est instructif, intéressant. Tout dans le roman nous fait voyager: voyager dans l’Europe et voyager dans notre tête. Car oui, les questions soulevées dans le récit, l’ont été à un moment par nous-mêmes.



« Le voyage de Pénélope » est un roman qui nous apprend sur nous, nous fait voyager à travers des philosophes et surtout, il reste une fiction qui permet d’en savoir plus avec compréhension sur les grands philosophes!!!

Ce livre je ne l'avais pas vu venir. Je l'ai reçu dans ma boite aux lettres un jour via les éditions Flammarion.



Un ouvrage qui va vous faire réfléchir à beaucoup de choses. Des questionnements sur votre propre vie, sur votre quotidien, sur votre passé et sur votre avenir.



J'ai donc voulu lire ce livre sans aucun a priori car comme vous le savez je ne lis jamais la quatrième de couverture.



Donc la couverture m'a conquise, et je l'ai trouvée tout à fait en adéquation avec le contenu.



Pénélope, jeune femme au nom assez évocateur de l'histoire d'Ulysse.



Cette dernière suite à une rupture amoureuse décide de tout quitter pour partir sur les traces de la Pénélope d'Ulysse en Grèce.



Un immense voyage, un départ pour l'inconnu, une véritable odyssée avec tout le long du parcours de nombreuses remises en questions et de magnifiques rencontres qui vont peupler le coeur de Pénélope.





L'auteure vous embarque pour un fabuleux voyage aux confins d'une île très peu peuplée et peu touristiques.



De la philosophie qui se laisse lire avec passion, au quotidien de Pénélope il n'y a qu'un pas.



Véritable ode à la vie et à la renaissance, ce roman va vous entraîner au plus profond de vous, surtout si vous tentez de vous identifier au personnage principal.



Un véritable voyage autour de l'histoire d'Ulysse et Pénélope, avec en prime de nombreux conseils à s'appliquer au quotidien.



Pour moi qui ne suis pas spécialement attirée par la philosophie ni au livre de développement personnel, j'ai été conquise par ce récit plein de bienveillance.



Je vous conseille cette lecture à la couverture sublime.





Belle lecture !







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Kant tu es fatigué d’un temps où tout va, tout s’en va ;

Kant tu es anémié de ne pas tenir tes promesses ;

Kant tu es anéanti avec la perte de ton compagnon à quatre pattes ;

Kant tu es démoralisé face à un ado que tu as refusé de voir grandir ;

Kant tu es meurtri par une rupture amoureuse.



Des envies non exaucées, des déceptions inattendues, des surprises façon miracles bossus, bref qui n’a pas un jour flanché devant son miroir en regardant ses failles, ses faiblesses, ses regrets… Mais, heureusement il y a Marie Robert, qui avec l’aide d’un petit groupe de penseurs de tous les temps, va remettre du baume à la noisette et de la sagesse dans le panache.



Non seulement cet ouvrage se déguste admirablement mais en plus c’est un excellent manuel pour toutes les occasions où le baromètre du moral se retrouve dans une zone de turbulence. Douze chapitres avec des exemples où chacun se retrouvera et pourra en tirer une leçon de philosophie. Parce que Marie Robert n’a pas voulu s’imposer, elle a invité douze philosophes, de l’Antiquité à la période contemporaine, mais que ce soit 400 av. J.C. ou milieu du XX° siècle, tous sont d’une modernité absolue pour nous aider à résoudre nos émotions du 3° millénaire. Evidemment, votre serviteur a ses préférences (Epicure et Platon pour ne citer qu’eux) mais de Pascal à Nietzsche en passant par l’incontournable Spinoza, ce sont des petites piqures indolores mais ô combien salvatrices.



La noisette sur le gâteau est la méthode utilisée par la jeune philosophe : sobre, argumentée, présentation soignée et, et…un humour à faire sourire le plus sombre des écrivains mentionnés, Pascal ! Un humour semblable à la légèreté d’une plume au vent (coucou le Duc de Mentoue) qui vous met de bonne humeur même si vous étiez à deux pattes de prendre un punching ball pour calmer vos nerfs après une journée un peu trop mouvementée.



Alors, vous savez ce qu’il vous reste à faire pour éviter les migraines et autres « nervous breakdown », lire et conserver précieusement « Kant tu ne sais plus quoi faire », à consommer sans modération même au petit-déjeuner, et ce, sans être brutal !
Lien : http://squirelito.blogspot.f..

Ceci n'est pas un livre. C'est un recueil de pensées en mots.

Ceci ne se lit donc pas comme un livre, page après page, je prends plaisir chaque matin à commencer ma journée avec une missive de Marie Robert dictée par le hasard.

Et ceci est devenu mon rituel ...



J'aurais pu très bien aller sur son compte Instagram pour y trouver son nouveau post, mais quoi de mieux que l'intimité et le chaleur que procurent un livre ? Quel autre meilleur moyen pour commencer sa journée que le frémissement des pages sous mes doigts dans l'odeur et le calme du petit matin ?



Ceci n'est pas un livre qu'on archive dans sa bibliothèque.

Ceci est un livre que l'on garde sur sa table de nuit afin d'en parcourir un extrait au gré de ses envies.

Ceci est une invitation à ... (laisser libre cours à ses pensées)



{Livre offert dans le cadre d'une MC Babelio}

C'est une bonne façon d'entrer en philosophie que propose l'autrice qui maîtrise bien son sujet.

Elle aborde autour d'une histoire de rupture les grands courants philosophies des siècles derniers avec la douleur d'une rupture en fil conducteur.

Le personnage se cherche, se trouve, s'initie, voyage ... parfois un peu mièvre et d'autres un peu facile mais ça se lit vite et dans le meilleur des cas ça donne envie d'en connaître plus sur ces courants de pensées qui nous ont forgé parfois malgrè nous.

⭐️Petite Pépite⭐️

Quel bonheur de retrouver la si belle plume de la douce Marie. Une fois de plus, bien installée dans son canapé on vit un récit lumineux, coloré, tout en émotion, en sensibilité. Un récit qui nous questionne et nous fait réfléchir ! On visite Paris, Vienne, New-York …comme jamais ... on s’y croirait tellement les descriptions sont précises, imagées. On retrouve toutes les personnes bienveillantes de son premier livre #lodyssedepeneloppe. Marie met la philosophie à la portée de tous.

Merci Marie pour ce périple qui m’a fait tellement de bien, qui a résonné en moi et Merci pour la dédicace 🤍

C’est LE livre qu’il vous faut !
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Ha ben voilà ! Là on retrouve un format qui colle à l’auteur ! J’avais lu son dernier livre qui était un roman et je n’avais pas accroché. Sur celui ci qui est un peu plus daté on retrouve les mécanismes de philosophie qui nous la rend « sexy » comme elle le dit si bien !

J’aimerais bien qu’elle en fasse par thème. Car en plus d’apprendre des choses sur les plus grand philosophe de l’humanité on se prend des petite rigolade. C’est ludique. On adore ! Par contre pour appliquer ça au quotidien c’est un peu plus laborieux.

« On redécouvre la pensée grecque, qui s’est perdue pendant quelques siècles. » Page 100



New romance ou bouquin de philo? Un peu des deux en réalité, l’art subtil de mélanger l’histoire amoureuse d’une jeune trentenaire avec celles des plus grands philosophes, d’Homère en passant par Descartes.



Ici Pénélope, jeune femme qui se fait larguer faute d’avoir voulu s’engager et qui par la même occasion, quitte son job, décide d’entamer le voyage que Pénélope, la femme d’Ulysse, n’a jamais fait.



La voilà partie sur ses traces en Grèce, avec comme seul but d’arriver à Ithaque. Évidemment rien ne se passe comme espéré. D’Espagne en Italie en passant par les Pays-Bas et l’Allemagne, Pénélope (re-)découvre la philosophie et ses plus grands courants, avec crainte, humilité, puis passion. A offrir à tous ceux qui, comme moi, craignent que leur capacité à penser ne se réduise à une peau de chagrin, au gré de ces confinements successifs.
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Ah comme j’aurais aimé avoir Marie Robert comme prof de philo ! En plus de faire entrer la philosophie dans notre quotidien, elle nous offre avec ce livre une formidable boite à outil.



Je m’explique… Nous avons tous, au fil de nos expériences mis en place des outils pour aller mieux, ne pas reproduire, lâcher prise, prendre du recul… Peu importe la façon finalement…Ça peut être à travers des thérapies, du développement personnel, des pratiques comme le yoga, la méditation…et tellement d’autres choses selon les personnes.



Avec son livre, Marie nous offre la pensée des grands hommes qui devient finalement un outil supplémentaire à ranger dans notre petite boite et à utiliser au quotidien. Et pour une fois, moi qui voyait la philo comme une matière assez rébarbative, (merci le lycée…) , j’ai trouvé ça très ludique, drôle et tellement abordable.



Quel bonheur aussi quand j’ai vu à la fin de chaque chapitre, le petit encart » Philo Rescue« . Vite mon pshitt de pensée philosophique pour prendre du recul et comprendre que oui, c’est normal de criser à Ikéa devant tant de tentation, c’est normal de se dire le matin d’après une sacré cuite « c’est la dernière fois! Je le jure!!! » et d’y retourner, et c’est normal de se planter lamentablement lors de la première rencontre avec la belle-famille.



Marie passe en revue douze cas du quotidien et demande à chaque fois à un philosophe de nous dire ce qu’il en pense. A la fin de chaque chapitre, j’ai à chaque fois eu envie d’aller plus loin dans la réflexion et j’aurais aimé avoir l’autrice sous la main pour pouvoir poser les centaines de questions qui se bousculaient dans ma tête! Positif non? A moi désormais d’aller chercher plus loin les réponses. Vraiment Marie, tu m’as réconcilié avec la philo et ce n’était pas gagné ! Merci !
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A mettre entre les mains de toutes personnes voulant revoir ou en savoir plus sur les maitres à penser. Un philo pour les nuls en beaucoup plus fun car l'humour est là ! Des situations actuelles qui nous parlent car nous l'avons vécu ou pourrions la vivre. Et dans ce cas, que nous conseilleraient Epicure ou Nietzsche pour ne citer qu'eux ? Instructif et sans prise de tête ou trop de sérieux. Rien de tel pour vous réconcilier avec le domaine et qui sait, mettre un peu plus de philosophie et de sagesse dans nos vies.

On retrouve dans l’écriture de Marie Robert toute la douceur et la bienveillance tellement présentes dans les épisodes de son podcast.



Ce roman est en réalité le prolongement et on y retrouve tous les ingrédients : les philosophes, leurs idées et leur implication quotidienne et pratique dans nos vies.



En gros, de la philosophie vécue, guide de nos existences, loin des traités austères.



Dans ce roman, on suit Penelope Dessauges qui organise des voyages centré sur un philosophe, dont les voyageurs, ces philo-touristes, vont découvrir les lieux de vie et la pensée.



Bien que philosophe, Pénélope n’en est pas moins sujette aux interrogations et doutes sur sa vie, son passé et son futur.



Elle est aidée et guidée par ses amis, fiancé, fantômes d’ex,...autant de personnage haut en couleurs et gueule.



Ce sont eux qui donnent les conseils applicables au réel, selon les circonstances, là ou Pénélope est celle qui va exposer les théories liées aux philosophes évoqués.



C’est tendre, doux, intéressant, interpellant et très bien écrit.



On se plaît à s’arrêter un instantsur les innombrables leçons de vie, sur les punchlines, sur les phrases bien tournées qui nous apparaissent avec clarté et que l’on voudrait pouvoir retenir pour toujours.



Ici vient le bémol.



Le roman se veut à la fois dense, dans les thèmes, les leçons, les philosophes, et léger, dans l’écriture et le rythme.



Il en découle que l’on survole les nombreux sujets, qui sont passionnants et parfaitement exposés, mais de manière trop brève et trop vite classée que pour que l’on s’en souvienne ou que l’on en soit profondément marqué.



D’ailleurs, une fois la lecture terminée, on a un sentiment très agréable, issue d’une lecture fraîche et captivante, mais dont le contenu nous échappe déjà.



Il aurait fallu moins de thème et plus de pages par chapitre.



Mais le rendu global de la lecture est très agréable et il en reste l’essentiel : philosophy is sexy.

Douze situations de crise avec la philosophie pour nous apaiser, un regard philosophique distancié qui apporte du confort à l'inconfort.

Spinoza, Aristote, Nietzsche, Epicure, Platon, Pascal, Lévinas, Heiddegger, Kant, Bergson, Wittgstein, Stuart Mill et Bentham.