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Critiques de Marie-Ève Bourassa (32)
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Red Light, tome 2 : Frères d'infortune

Le détective antihéros des années 20 reprend du service dans ce deuxième volet de la trilogie « Red Light ».



Trois années ont passé, Duchamp est bien tranquille dans son coin lorsqu’un homme riche lui demande de retrouver sa nièce disparue. L’homme ne veut pas s’adresser à la police, il veut la discrétion, car il est membre d’un comité pour les bonnes mœurs et tient davantage à la réputation de sa famille qu’au sort de sa nièce.



Duchamp plonge à nouveau dans les bas-fonds de Montréal et en plus de son enquête et de ses démons intérieurs, il doit faire face à Morel, un ancien policier que Duchamp a envoyé en prison et qui vient d’être libéré.



Encore une fois, un bon polar qui fait parcourir des aspects abjects de la société et du cœur des hommes : corruption, drogue et jeux d’argent sans oublier machisme, vengeance, hypocrisie et racisme.

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Red Light, tome 1 : Adieu, Mignonne

Polar historique dans le Montréal des années 20.



Le héros de ce roman, c’est un ancien policier qui a fui une situation trouble et une déception amoureuse en allant faire la guerre en Europe. Il en est revenu gravement estropié, une jambe tordue et des doigts en moins. Il a aussi contracté l’habitude de l’opium pour contrôler la douleur et s’est marié avec une Asiatique avec qui il se cache dans le quartier chinois.



Et puis un jour, une jeune femme vient lui demander de retrouver son bébé. Elle vit dans une « maison close » et a bien peu de chance que les policiers prennent son affaire au sérieux. À contrecœur, Eugène Duchamp sortira de son repaire pour l’aider



C’est l’époque de la prohibition, les Américains venaient en masse pour s’encanailler dans les quartiers chauds de Montréal. Le « Red Light », c’est une succession de bordels et de maison de jeux qui sont tolérés par la police parce que leurs dirigeants reçoivent leur quote-part.



Un très bon polar : une plume bien aiguisée, une histoire haletante dans une atmosphère particulière, avec des personnages complexes et des problèmes sociaux aussi bien que des problèmes de cœur.



Et c’est le premier tome d’une trilogie, vivement la suite!

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Red Light, tome 1 : Adieu, Mignonne

Montréal. Années 20. Le Red Light. Rue Sherbrooke, Saint-Denis, Saint-Laurent et René-Lévesque. Quartier où de nombreux commerces clandestins ont élus domicile pendant les années folles. Eugène Duchamp, ancien flic à la retraire, une jambe en moins, à cause de la guerre. Heureusement qu'il a Mignonne, sa canne qu'il ne laisse jamais. Interpelé par une jeune prostitué, dont l'enfant a été kidnappé, il n'aura d'autre choix que de revenir à la maison, dans ce coin de Montréal qu'il connaît trop bien. Une plongée direct pour le lecteur dans ce pan de l'histoire de la Ville. Un roman très intéressant pour qui s'intéresse à cette époque et qui a envie de complétement s'immerger dans cette époque. Commerce illicite, durs à cuire, petit ou grand caïd... Un bon roman, une bonne enquête, des personnages qui tiennent la route... mais c'est lent, peut-être un peu trop pour moi... Mention spéciale à la couverte que je trouve magnifique.
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De racines et de mots

Richard Migneault est amoureux du genre littéraire que constitue la nouvelle et il en fait la promotion de diverses façons. S'il a, plus d'une fois, croisé le polar avec la nouvelle en regroupant des auteurs autour de divers thèmes (Crimes à la bibliothèque, Crimes à la librairie, Crimes au musée), cette fois, c'est autour de l'histoire et de la langue que se construira ce recueil né d'une rencontre avec l'historienne Émilie Guilbeault-Cayer.

Le projet, magnifiquement réalisé, regroupe des historiennes et historiens, géographes, ethnologues, romancières et romanciers lancés dans cette entreprise d'illustrer au moyen de nouvelles la notion de persistance des langues en Amérique du Nord. La plupart de ces nouvelles se situent sur une mince frontière entre récit historique et fiction documentée. On ne reconnait pas systématiquement ce qui relève des faits ou ce qui est dû à l'imagination de l'auteur, mais cela ne constitue en rien un obstacle au plaisir de lire et de s'insérer par là dans l'histoire d'un territoire et des langues qui l'ont raconté. De la survivance du français de la Nouvelle-France via des missives recréées à la langue de l'exode et des départs, de la rencontre des langues autochtones d'hier à la résurgence des langues retrouvées, littérature et histoire font bon ménage dans ce recueil de douze nouvelles multiformes qui nous transportent dans l'univers des mots et des langues qu'il ne faut pas oublier. J'y ai puisé un véritable plaisir de lecture.



Un grand merci à Babelio et aux Éditions du Septentrion pour l'envoi de ce recueil dans le cadre d'une opération "Masse Critique 100 % québécoise".
Lien : https://rivesderives.blogspo..
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Red Light, tome 1 : Adieu, Mignonne

Premier tome de la trilogie “Red Light”, cette histoire d'un ex-flic opiomane qui sort d'un genre d'hibernation volontaire pour tenter de retrouver un bébé volé étonne à plus d'un titre. D'abord parce cette période du Montréal olé-olé a peu été exploitée par la littérature; les interactions entre la police corrompue, la mafia italienne et les fumeries chinoises créent un monde intéressant. L'omniprésence des bordels et leur intérêt stratégique, pas seulement économique mais comme lieux de rencontres où l'information coule à flot complète un décor historique assez riche.



Quant au récit lui-même, la progression de l'enquête est plutôt sinueuse, ralentie à la fois par des personnages haut placés protégeant leurs intérêts et par les errances de l'enquêteur tant sentimentales que reliées à ses dépendances. Le rythme est lent, les apartés d'intérêt inégal, la multiplication d'éléments secondaires embrouillent au lieu d'enrichir. Au total c'est dense et on a de la misère à pointer et suivre la trame principale. Reste que ce n'est pas mauvais mais je demeure avec l'impression que l'auteure a voulu en mettre trop dès le départ. Dommage puisque le personnage central atypique aurait mérité plus d'attention.
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Red Light, tome 3 : Le sentier des bêtes

Ce polar est le troisième et dernier tome de la trilogie Red Light.

L'antihéros fétiche de l'auteure, Eugène Duchamp, recherche le calme mais ne trouve que des ennuis.



De l'action, des émotions, du rythme, une sensualité à fleur de peau. Une enquête menée rondement.

À lire pour le plaisir et la découverte...



« Le polar est une bonne occasion de se questionner sur la nature humaine, sur la raison qui amène quelqu'un à agir illégalement. Rien n'est ni noir ni blanc. Pour comprendre l'être humain, il faut s'attarder à cette zone grise » Marie-Ève Bourassa.
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Red Light, tome 2 : Frères d'infortune

Les personnages sont attachants. L'intrigue est bien soutenue. L'action du livre nous ramènes au Montréal du début des années 1910.



Très intéressant.

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Red Light, tome 1 : Adieu, Mignonne

Une lecture facile et une intrigue assez captivante.

Toutefois, il faut très bien connaitre l'argot québécois (ce qu'on appelle ici le slang ou le joual) pour apprécier ce livre.

Bonne lecture.

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Red Light, tome 1 : Adieu, Mignonne

Dans ce premier polar tout à fait remarquable, l'auteure nous entraîne dans le Montréal très exotique des bordels de l'époque où s'agite une faune bigarrée de prostituées, de malfrats et de paumés.
Lien : http://www.lapresse.ca/arts/..
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Tout écartillées

Le titre de ce roman est un rappel d'une chanson de Robert Charlebois, « Tout écartillé ». Nous sommes ramené à l'aube des années 70 au Québec.



Un policier recyclé en détective privé et un ancien partenaire toujours actif. le tout quelques années après les événements d'octobre 70 menés par le FLQ. Ça brasse de l'air!



Écriture fluide, intrigue étonnante qui tient la route jusqu'à la fin.

Un roman noir plein d'humour, intriguant et surtout accrocheur.



De toute évidence Marie-Ève Bourassa maîtrise les codes du polar.
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Par le feu

Incapable de réellement s’investir dans l’écriture de son roman, Dimitri mène une vie sans grand intérêt. Ses journées s’étirent entre séances de pose et discussions plus ou moins vides de substance avec sa copine Hélène et des virées avec ses deux amis, Alex, petit délinquant devant l’éternel, son frère de sang, et Christian, homosexuel, qui lui voue un amour impossible, le « raisonnable » du groupe. Sans réelle attache dans la métropole, les trois comparses (bientôt rejoints par Hélène, qui débarque avec toiles et pinceaux) décident de s’installer dans un bled perdu, croisement entre Amytiville et Le Village, et reprennent le commerce d’assistant-croquemort du défunt père de Dimitri, qu’il a à peine connu. Tous les métiers se valent, non?



À n’en point douter, ce premier roman de Marie-Ève Bourassa se décline dans un camaïeu de noirs, tout au plus ponctué par le jaune des jonquilles qui poussent sur les tombes ou le rouge et le bleu que Christian s’entête à appliquer sur les murs de la bicoque, lentement mais sûrement envahie par une vigne non dépourvue de personnalité, qui finira par étouffer tous ceux qui oseront y vivre. D’entrée de jeu, on devine le quatuor condamné; pourtant, presque fasciné, on accepte de devenir témoin de leurs erreurs, de leur déchéance, de leurs pulsions les plus sombres.
Lien : http://larecrue.net/2013/04/..
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De racines et de mots

Le commentaire de Martine : COUP DE COEUR!

Ce recueil est un mariage entre histoire et littérature, on retrouve des textes qui nous relatent des moments historiques de l’antiquité jusqu’à aujourd’hui soulignant la place des langues à des époques variées.

Dans ce livre, vous retrouverez onze textes bien écrits et une bande dessinée, ayant comme thème la situation des langues, comme la majorité des textes s’inspire de la situation du français en Amérique du Nord. Les directeurs ont réussi à avoir une égalité entre les sexes des auteurs hommes et femmes, et aussi d’aller chercher des écrivains autochtones. C’est un beau mélange qui offre aux lecteurs un éventail très diversifié et juste. La persistance des langues se dénote par la transmission au travers des générations et des appartenances, et elle émerge dans des contextes politiques, sociaux, culturels, identitaires et qu’elle utilise divers moyens comme la littérature, le théâtre, la bande dessinée, les légendes, l’histoire.

Un livre que j’ai adoré lire, c’est un coup de cœur, car je trouve qu’il y a à l’intérieur de petites pépites, ils sont divisés en quatre pôles : Lettres, Exodes, Vous dites ? et Rencontres. Douze textes qui peuvent se lire dans l’ordre ou dans le désordre. Un bon livre qui relève les défis et les menaces de la langue et de sa conservation. Je vous le conseille pour tous les amoureux de la langue et de la linguistique.
Lien : https://lesmilleetunlivreslm..
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Red Light, tome 1 : Adieu, Mignonne

Il faut connaitre le parler Québecois pour saisir l'expression et l'ambiance si particulière du Canada francophone et en particulier de Montréal du début 20ème siécle. En fait, les Québecois quoiqu'ils en disent, ont toujours utilisés quelques expressions tirées de l'anglais comme prendre une 'ride' et c'est correct puisque le pays est majoritairement anglophone. L'intrigue est bien menée et le personnage principal est attachant. Il y a une suite et je ne sais pas si je vais la lire ?
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De racines et de mots

On m’a confié la lecture de cet ouvrage dans le cadre de la première Masse critique à se tenir au Québec. Déjà, la proposition d’un genre inventé, la nouvelle historique, sur fond de langues pique la curiosité. J’ai beaucoup appris de ce recueil : l’origine du drapeau du Québec, la réinstallation d’Acadiens en Nouvelle-Écosse, la présence du ladino à Sarajevo — eh oui! — et j’en passe. Insistons sur le parcours fascinant d’un dictionnaire de la langue abénakise sur plus de 300 ans. La variété de tons déstabilise un peu; certains textes sont plus rigoureusement historiques, d’autres plus littéraires, mais tous, même la bande dessinée, sont soigneusement documentés et informatifs. Petit coup de cœur émotif et nostalgique pour Martin Fournier et son évocation de L’Âtre, resto que j’ai moi-même fréquenté il y a bien longtemps. Bravo à la direction et aux auteurs!

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Ponts

Il s’agit d’un recueil de 13 nouvelles ayant comme thème les ponts. J’ai apprécié 11 d’entre elles, ce qui est beaucoup. Un gros coup de cœur pour la nouvelle de Tristan Malavoy et évidement celle de Christine Brouillet, une auteure que j’adore. Une mention spéciale à Claudine Bourbonnais dont j’ai aimé l’histoire et qui se tient loin du cliché « pont=suicide ». Pour ceux et celles qui aiment les nouvelles littéraires, je le recommande ! 🌁
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Red Light, tome 1 : Adieu, Mignonne

Roman noir québécois, ce premier tome m'a paru intéressant, d'autant plus qu'il était recommandé. Toutefois, je suis plutôt confuse. Ce n'était pas mal, ce n'était pas non plus exceptionnel. Ça ne méritait malheureusement pas tous les éloges qu'on m'en avait fait. Quand même, ce n'est pas non plus le type de livre qu'on abandonne, on le suit jusqu'au bout. Je n'ai toutefois pas particulièrement la rage de continuer avec le prochain tome.
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Ponts

Le commentaire de Martine :

Chrystine Brouillet a été tellement conquise par les œuvres de James Kennedy, un artiste montréalais, qu’elle a invité douze auteurs qui écriront une nouvelle inspirée d’une pièce unique de Kennedy.

Quelle chance que j’aie eu, de pouvoir lire ce recueil avec des auteurs que j'aime beaucoup, c’est une richesse de retrouver ensemble des auteurs qui sont très prisés. Chacun nous offre son talent dans un texte qui est en rapport à des ponts d’un peu partout dans le monde. On croise ensemble des imposantes structures d’acier connues dans le monde avec la délicatesse et la sensibilité de chacun des auteurs et auteures. Certains sujets abordés sont assez provocants, percutants, marquants à l’exemple de l’architecture massive de chaque univers.

Certains auteurs vont tourner autour du pont, au lieu du pot, d'autres vont y accéder avec un besoin de liberté, pendant que d'autres vont aussi le quitter sans jamais y remettre les pieds, etc. C’est un peu dans ses eaux que je me suis immergé au cours de la lecture de ce recueil qui m’a vraiment plus, divertit et comblé. C’est aussi un bel hommage aux œuvres de James Kennedy, que partage avec nous, Chrystine Brouillet. Je vous le recommande à 100 %.
Lien : http://lesmilleetunlivreslm...
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Red Light, tome 3 : Le sentier des bêtes

Résumé : Parce qu’il s’est juré de ne plus jamais mettre en péril la vie de ses proches, Eugène Duchamp a délaissé pour de bon ses activités de détective. Avec son ami Herb Parker, il s’adonne désormais à la contrebande d’alcool, modeste commerce qui leur assure des jours relativement tranquilles. Mais voilà que la célèbre danseuse Carole Morgan, nouvellement couronnée Miss Montréal, est retrouvée étranglée le long des voies du chemin de fer. Pour la police, Herb est un suspect tout désigné : le bootlegger est introuvable depuis la nuit du meurtre, or la victime aurait été vue pour la dernière fois sortant d’un club de jazz au bras d’un jeune Noir. Parce qu’il sait son compagnon parfaitement incapable de commettre ce crime odieux, Duchamp, à son grand dam, reprend du service pour le disculper.



Commentaires : Troisième et dernier volet d’une trilogie ayant pour cadre le quartier des plaisirs de Montréal dans les années 1920-1930 : le Red Light. En pleine Prohibition. Un opus qui possède les mêmes qualités que les deux précédents quoique l’intrigue m’a semblée un peu plus mince. Un roman que j’ai tout de même lu d’une traite avec beaucoup d’intérêt.



Marie-Ève Bourassa n’est pas seulement une romancière et une écrivaine au talent remarquable. Elle fait aussi œuvre d’historienne en campant les personnages de cette série dans une époque méconnue pour un grand nombre de lecteurs. Le sentier des bêtes est truffé de nombreuses descriptions de lieux, de personnages et d’événements qui nous plongent littéralement dans l’atmosphère du moment.



Avec les personnages principaux et secondaires, on arpente les rues délabrées du quartier, on entre dans les tripots mal famés, on sent l’odeur de la déchéance. Tout est décrit avec le moindre détail. Une qualité qui a aussi pour conséquence de ralentir le rythme de l’action. Mais on savoure et on en demande encore.



J’ai eu l’occasion d’en discuter avec l’auteure lors d’une rencontre publique dans une librairie de Québec, la Librairie Pantoute pour ne pas la nommer. Enseigner l’histoire par le roman, la réalité historique par la fiction romanesque. Tout un défi de recherche et d’écriture. Relevé par une auteure québécoise dont le talent a été souligné en 2017 avec le prix Arthur-Ellis du meilleur roman policier canadien en français et le prix Jacques-Mayer 2016 de la Société du roman policier de Saint-Pacôme pour le premier volet de Red Light.



Lecteurs de la Francophonie : empruntez Le sentier des bêtes après avoir dit Adieu, Mignonne et suivi les aventures des Frères d’infortune.



Ce que j’ai aimé : L’ambiance générale – on se sent à Montréal en 1933 – et la qualité de l’écriture.



Ce que j’ai moins aimé : Une certaine lenteur dans le déroulement de l’action.
Lien : http://avisdelecturepolarsro..
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Red Light, tome 1 : Adieu, Mignonne

Montréal,les années 20, le quartier du Red Light.

Eugène Duchamp, ex-policier, revenu gravement blessé de la Grande Guerre et opiomane pour apaiser momentanément les douleurs de l'esprit et de sa jambe blessée,sa jambe de guerre. Il ne se déplace jamais sans sa canne,sa mignonne.

Après avoir quitté la police et Montréal en urgence et s'engager dans l'armée pour échapper à la mafia locale, il est revenu discrètement avec une nouvelle femme pour se cacher dans le quartier chinois.Mais les ennuis vont vite le rattraper par le biais d'une jeune prostitué dont le bébé a disparu...

M.E Bourassa nous plonge dans le Montréal interlope et exotique des de l'époque où s'agite la faune bigarrée à laquelle on peut s'attendre. Dur à cuire, têtu, au sens de l'humour aiguisé, Duchamp encaisse les coups avec philosophie et va au bout des choses quoique cela lui en coûte.

Les dialogues parfois crus, sont riches en argot québecois (ayoye j'ai eu un peu peur au départ mais de l'avoir pratiqué 3 semaines il y a quelques semaines c'est ben correct et moindrement dur à suivre) et apportent un plus à un récit sombre à l'action qui monte crescendo et qui pose les bases de cette trilogie Red Light.
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Red Light, tome 2 : Frères d'infortune

Résumé : Près de deux ans après les événements d’Adieu, Mignone, Eugène Duchamp dépoussière à nouveau son costume de détective privé. Cette fois, il part à la recherche d’une adolescente de bonne famille, disparue alors qu’elle était venue faire la noce dans les quartiers chauds de Montréal. Des tripots du Red Light aux clubs noirs de la Petite-Bourgogne, Duchamp suit la piste d’un dangereux proxénète, accompagné bien malgré lui dans son enquête par la sœur de la disparue, une séduisante pimbêche. Pour ne rien arranger, un ancien collègue policier qu’il avait contribué à faire mettre derrière les barreaux vient d’être libéré.



Commentaires : Comme l’indique la quatrième de couverture, le « deuxième tome de la trilogie Red Light ouvre grand les portes du Montréal interlope des années folles, où les marchands de vices, divisés en deux clans puissants, se livrent une guerre de territoire sans merci. » Il s’inscrit dans la suite logique de la première enquête d’Eugène Duchamp qui, même si elle fait intervenir deux ou trois nouveaux personnages, nous replonge dans une époque noire de l’histoire de Montréal. En poussant un peu plus loin les descriptions des lieux de perdition encore plus sinistres.



Les commentaires publiés antérieurement concernant la première partie de cette trilogie s’appliquent : intrigue bien ficelée avec un dénouement inattendu, crédibilité de l’ensemble du récit, bon rendu de l’atmosphère glauque des bars, des cabarets et des bordels, des rivalités de gangs (italiens, chinois, juifs), des complots crapuleux entre malfrats…



Hâte de lire le dernier volet qui s’intitulera Le sentier des bêtes.



Ce que j’ai aimé : Tout.



Ce que j’ai moins aimé : -


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