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Critiques de Marina Dédéyan (69)
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Les vikings de Novgorod

De la conquête, de la guerre et un mariage à la fin !



Les plus : Le récit narre en fait l’histoire romancée de Rourik, fondateur de la dynastie qui régna sur la Russie jusqu’au XVIe Siècle. L’auteur s’est documenté sur la question avant de rédiger cette fiction ce qui se ressent sur la description des cultures slaves et vikings. Cependant, ces éléments historiques n’alourdissent cependant pas l’intrigue, ce qui est une bonne chose pour un roman historique. L’utilisation du point de vue de Ibn Sabbah, musulman envoyé par le calife de Constantinople pour commercer avec les vikings et les slaves permet ce regard étranger sur les deux cultures. On retrouve par ailleurs les thématiques qui sont chères à la culture viking et qui rappellent la très bonne série Vikings de la chaîne History : la rivalité entre les chefs vikings, les méthodes de navigation, la conquête de nouveau territoire, le sort réservé aux esclaves et aux traîtres, la condition de la femme viking, l’attrait de l’or, la manière de combattre. Pour autant, la différence avec la série repose sur le fait qu’ici, il ne s’agit pas de conquête de nouveaux territoires mais de protection de territoires et d’établissement durable dans une autre région pour les vikings.



Les moins : La fin à l’eau de rose est attendue et le récit semble tourner en rond par moments. La fin laisse des ouvertures pour une suite avec le départ d’une partie de la flotte viking pour Constantinople mais l’auteur ne l’a pas évoqué pour le moment.
Lien : http://portdragon.fr/les-vik..
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Moi, Constance, princesse d'Antioche

Voici un roman historique qui m'a plongé dans un univers que je ne connaissais pas. Je n'avais vraiment aucune maîtrise des royaumes du moyen-orient à l'époque de Louis VII et Aliénor d'Aquitaine!

Nous sommes dans les années 1100 et après, et nous suivons la princesse héritière de la principauté d'Antioche. Heureusement, le livre a la bonne idée de nous présenter une carte de la région. Pour moi c'était indispensable pour comprendre les différents conflits de la région. Mais entre les différents princes, les chevaliers, les cousins, les conseillers... Il m'a été souvent difficile de me rappeler qui était qui et de quel côté il était. Nous sommes vraiment dans ce Moyen-Age où les allégeances comptent et tout est morcelé en petits royaumes.

Nous vivons donc avec Constance, petite princesse qui deviendra grande. J'ai eu beaucoup de mal aussi à comprendre les enjeux politiques du fait que Constance n'est pas au courant de tout ou ne comprend pas tout du fait de sa jeunesse. Sa vie est tournée autour de ses époux et de ses enfants, et à notre époque il est très difficile d'imaginer une femme si peu impliquée dans les affaires de l'état. (mais c'était peut-être aussi son éducation qui a voulu cela, parce que à la même époque on peut dire qu'Aliénor d'Aquitaine n'est pas vraiment restée dans l'ombre...)



Roman donc intéressant pour son contexte, néanmoins j'ai ressenti peu d'empathie pour les personnages et je suis restée un peu spectatrice des conflits.



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Moi, Constance, princesse d'Antioche

Se déroulant en 1130 en Antioche (province byzantine située dans l'actuelle Turquie), ce livre relate la vie de la très touchante princesse Constance.



Solitaire depuis l'enfance, entre un père tué et une mère digne d'une Folcoche, la petite fille grandit dans un monde déchiré par les guerres saintes et les complots.

Donnée en mariage à un chevalier, la fillette se retrouvera à 9 ans à la tête d'un royaume désiré de tous.



Un récit très émouvant raconté par l'héroine qui vous emmènera dans le monde de la chevalerie franque au Moyen Orient.



Un livre de toute beauté.
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Moi, Constance, princesse d'Antioche

Se déroulant en 1130 en Antioche (province byzantine située dans l'actuelle Turquie), ce livre relate la vie de la très touchante princesse Constance.



Solitaire depuis l'enfance, entre un père tué et une mère digne d'une Folcoche, la petite fille grandit dans un monde déchiré par les guerres saintes et les complots.

Donnée en mariage à un chevalier, la fillette se retrouvera à 9 ans à la tête d'un royaume désiré de tous.



Un récit très émouvant raconté par l'héroine qui vous emmènera dans le monde de la chevalerie franque au Moyen Orient.



Un livre de toute beauté.

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Moi, Constance, princesse d'Antioche

La 1re croisade s’est achevée. Les seigneurs Francs ont pris possession des terres allant de Jérusalem à Antioche. Bohémond de Tarente, père de Constance, s’empare de la ville d’Antioche et se proclame Prince de la Cité.

Les seigneurs Chrétiens du Nord règnent sur des villes mais les conflits sont permanents avec les Ottomans, les Arabes, les Arméniens et même entre Chrétiens selon qu’ils soient du Nord ou d’Orient.

Bohémond est tué et Constance alors âgée de 9 ans devient Princesse d’Antioche.

Elle est mariée à Raimond de Poitiers, envoyé en orient pour calmer ses « ardeurs » envers sa nièce, Aliénor d’Aquitaine, futur reine de France.

Par ces épousailles, il devient, le nouveau Prince d’Antioche, protecteur et défenseur de la cité et de son épouse.

Il a 25 ans de plus qu’elle, mais est rude au combat, extravagant, il défendra la Cité.

C’est par la voix de Constance que nous découvrons la vie de ce petit monde de Chrétiens du Nord, arrivés là à l’occasion de la 1re Croisade mais entourés de toute part d’ennemis.

Une très belle lecture, une histoire de vie mais bien proche de l’Histoire….à mon humble avis.

Je vous conseille ce livre.

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Tant que se dresseront les pierres

Ce livre a été une découverte étonnante, mais que j'ai vraiment appréciée. Il présente une partie très méconnue de l'histoire de la Bretagne, de manière claire, documentée, et surtout nuancée, ce qui est le plus appréciable. L'auteure maîtrise son sujet et cela se ressent !

Les personnages sont intéressants, on s'attache vite à eux, à leurs secrets et à leurs mystères. Il y a parfois quelques grosses ficelles scénartiques ou quelques facilités, mais c'est relativement noyé dans le gros travail de restitutions historique qui a été effectué.

Malheureusement c'est aussi là que le livre pèche : l'exposition de la situation politique se fait beaucoup au cours des dialogues, ce qui leur confère un aspect assez lourd et rébarbatif, manquant de naturel et de spontanéité. Marina Dédéyan est bien meilleure pour les descriptions, et c'est dommage parce que ce problème de dialogues plombe un peu le rythme de l'ensemble.

Mais excellente lecture tout de même, je suis curieuse de me plonger dans les autres romans de cette auteure que je ne connaissais pas !
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Tant que se dresseront les pierres

Quelque peu réticent au regard de la teinte "régionaliste" qu'aurait pu prendre l'intrigue, on se laisse très vite emporter par la puissance narrative et le souffle de l'histoire qui traversent ce roman ... A tel point qu'il devient presque impossible de lâcher ce livre avant d'en avoir connu le dénouement qui en surprendra plus d'un ...
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Tant que se dresseront les pierres

Une claque, une énorme claque!



J'ai commencé le roman un peu à reculons lorsque les premiers personnages entrent en joute verbale, refroidie par la teneur politico-vindicative des dialogues... Mais tout à la fois fascinée par la teneur historique du texte.



J'ai donc continué et je ne le regrette pas, car au fil des pages, l'auteure développe tout un art pour mêler Histoire et histoire! Sous couvert de suivre la vie d'une famille noble de Bretagne, les Kermor, ainsi que les désaccords des trois jeunes frères - l'un autonomiste, l'autre pro Bretagne française mais libre de sa culture et le dernier neutre sur le devenir mais amoureux de sa terre - Marina Dédéyan dresse une fresque historique relatant l'occupation allemande de la Bretagne au cours de la seconde guerre mondiale. Elle change de protagoniste au fil des chapitres, donnant ainsi la paroles à tous, du breton pure souche à l'occupant allemand, ce qui retire au livre le côté revendicateur-propagande que j'avais craint lors des premiers chapitres.



Au contraire, donnant la parole à tous elle permet de montrer les différents points de vue et de faire toucher du doigt le fait que rien ni personne n'est tout noir ou tout blanc. Ainsi ses "héros" et ses "méchants" nous prouvent à chaque page que l'enfer est pavé de bonnes intentions et que les rêves aussi purs soient-ils au départ peuvent conduire aux pires crimes...



Les dialogues entre les différents protagonistes permettent à l'auteure de glisser des faits historiques et politiques qui sont très instructifs, parfois tendant presque à ressembler à un livre de cours, mais qu'elle réussi cependant à adoucir en les mêlant à des faits plus légers, de la vie de tous les jours.



Car derrière cette fresque historique magnifique, se cache une fresque familiale et surtout une histoire d'amour (fraternel, filiale, amoureuse, culturelle) qui émeut aux larmes par moment, fait gonfler le coeur... J'ai été tenue en haleine jusqu'au bout, même pendant le prologue et j'ai plus d'une fois sorti les kleenex...



Je ne me remet d'ailleurs pas de la fin, qui continue à me hanter et à laquelle je repense régulièrement... J'ai rarement été aussi retournée et émue par une intrigue amoureuse, rarement été aussi happée par un "livre "

d'histoire"!
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Tant que se dresseront les pierres

Le devoir de mémoire est une chose complexe. Pour moi qui ne suis pas spécialiste, c'est à la fois honorer ceux qui ont donné leur vie pour des idées dont nous nous revendiquons aujourd'hui les héritiers, mais c'est aussi regarder notre histoire en face, en acceptant qu'elle a des parts d'ombre et que de cela aussi nous sommes les héritiers. C'est probablement la difficulté de cette posture qui m'amène à tant m'intéresser, au travers des romans, aux périodes sombres de notre histoire récente. Ce livre était donc tout indiqué pour moi. Les romans sur ce sujet, l'attitude des Bretons en général et des indépendantistes en particulier, pendant la seconde guerre mondiale est un peu un sujet tabou dans les romans régionalistes, parce que cette attitude n'a guère été glorieuse. Loin de moi de faire des Bretons une engeance de collabos, il y a eu des maquis en Bretagne, et ils ont été très fréquentés. Je sais même qu'un de mes grands-oncles, Tonton Yves, en a fait partie, poussé comme beaucoup de jeunes de l'époque par son refus du STO. Mais les indépendantistes ont vu dans l'Allemagne un allié possible contre la France et son système jacobin. Breizh Atao (Bretagne toujours) s'entend toujours, mais cette expression conserve pour certains quelques relents de nazisme dont elle ne se débarrasse que pour ceux qui ne savent pas d'où elle vient.

Voilà ce que Marina Dédéyan se propose d'évoquer dans son ouvrage. Mais, et encore une fois, je ne suis pas historienne et très novice dans ces questions, j'ai été très embêtée par sa façon de présenter les faits et de les minimiser. A la lire, les indépendantistes n'ont fait qu'avoir des réunions avec l'état major allemand, ne profitant que de leur réserve de vrai café et de leurs beaux bureaux, puis ils ont sagement attendu qu'Hitler leur offre la Bretagne sur un beau plateau d'argent. Mais Hitler ne leur a rien offert, alors ils ont attendu, et puis ont été victimes des purges de l'après-guerre. Un peu facile et un peu simpliste. Alors, est-ce que moi aussi je suis victime du discours jacobin de la France ou est-ce que ce livre n'ose pas appeler un chat un chat? Je penche un peu pour la seconde hypothèse, et je suis donc très déçue par ce livre qui ne dit rien et ferait presque croire que tous les Bretons ont été résistants, sauf peut-être certains qui ont juste laissé passer la tempête.

Et pour ajouter à cela, l'écriture de ce livre n'est pas d'une très grande qualité. Je ne parle pas seulement de l'artifice littéraire des trois frères qui incarnent chacun une des attitudes possibles face à la bretonnité (parce que l'indifférence n'est pas possible, on se sent nécessairement attaché à sa Bretagne, n'est-ce pas?) et à la guerre (pacifisme, résistance et attentisme, la collaboration n'est tout simplement pas pensable, n'est-ce pas?), mais du style littéraire. Les longs discours exposant des pans entiers d'une histoire récente, entre deux personnes qui connaissent très bien tout cela, les longueurs, les poncifs sur la Bretagne (chaque arbre de la forêt qui a une histoire, les gentils nobliaux qui aiment et aident leurs paysans, et caetera, et caetera.). Et puis cette couverture mensongère, avec ses grandes vagues alors qu'il n'est pas peu près jamais question de mer dans ce livre, un titre intriguant et poétique, mais racoleur parce qu'il n'a pas vraiment de lien avec l'histoire. Cela fait beaucoup pour un même livre, où ni la forme ni le fond n'ont trouvé grâce à mes yeux.

Dommage, car c'est un sujet intéressant, passionnant même, mais ce livre ne lui fait pas honneur. Celui d'Hervé Jaouen, [Sous le calvaire], qui parle du même sujet et qui ne m'avait pas paru complètement abouti dans sa démarche, m'a laissé un bien meilleur souvenir, celui d'un devoir de mémoire douloureux mais en train de se faire. A ceux qui seraient tentés de lire le livre de Marina Dédéyan, je dirais plutôt: "Prenez le temps de commander le livre de Jaouen, même s'il met quelques jours à arriver, c'est une lecture qui vaut vraiment cette petite attente, sa lecture en sera mille fois plus intéressante et agréable." 
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