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Critiques de Marina Dédéyan (69)
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De tempête et d'espoir, tome 2 : Pondichéry

Dans ce deuxième tome, nous retrouvons notre héroïne au moment où nous l'avons laissée à la fin du premier volume : son arrivée aux Indes.



Ce second tome garde la même structure que le premier : nous alternons des chapitres au présent, ou Anne de Montfort nous conte son histoire et des chapitres beaucoup plus courts où nous trouvons le récit de Jean.



L'histoire est toujours aussi intéressante et la lecture nous accroche comme au premier tome. Les pages se tournent facilement, et il y a toujours de nombreuses descriptions qui viennent renforcer la réalité du récit.

[...]

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De tempête et d'espoir, tome 2 : Pondichéry

Après un voyage de neuf mois et la perte de son époux, capitaine et organisateur de la mission, Anne se retrouve aux Inde.

De Pondichéry, dont elle a rêvé, n'y restera que champs de ruine et pourtant rien n'est perdu. Elle croisera la route de personnes, qui ont avant elle, croiser la route de son frère et Anne essayera de marcher sur les traces de celui-ci, en dépit des ses actions de déserteurs, à rallier l'ennemi la France, pour se rallier ensuite à un ennemi de l'Angleterre ... Mais ces éléments, quelques uns, Anne ne les découvrira que par bribes, après de nombreux kilomètres de parcourus à travers les Indes, de Porto-Novo à Madras, de Madras à Calcutta, pour ensuite se diriger vers Hyderabad, et d'autres lieux encore, sous protection de sa nouvelle famille, la communauté arméniennes indiennes puis d'un mystérieux négociant en diamants.

A travers, Anne, on découvre l'Inde et sa multitude : de religions, de traditions, de coutumes, de traditions, de paysages, de populations, d'histoire, de spiritualités, ...

Elle connaîtra aussi le désespoir, le combat sans merci, la peur, l'amitié, l'amour d'une nouvelle famille, l'amour passionnée, les désillusions, ...



Ce deuxième tome "De tempête et d'espoir" est à la hauteur de ce que l'on peut attendre d'une suite. Je dirais même qu'il apporte encore plus de ce que l'on peut espérer. Marina Dédéyan est allé très profondément dans ses recherches pour nous livrer une Inde parfaite dans ses descriptions et en y rajoutant délicieusement de nombreux détails sur l'Inde, mais aussi en se basant fidèlement sur l'histoire de ce pays mais aussi des comptoirs commerciaux de l'Inde.

Un livre sublime, que j'avais hâte de découvrir et dont j'en ressors plus que satisfaite. Un livre que je conseille à tous, et ceux qui veulent découvrir l'Inde pour une première fois, ce livre est sans conteste pour vous.

Merci Marina Dédéyan pour ce sublime voyage avec ce sacré personnage d'Anne de Montfort, au caractère bien trempé et sans peur et sans reproche.
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De tempête et d'espoir, tome 2 : Pondichéry

Continuons à suivre l’histoire d’Anne de Montfort avec ce second tome.





Son mari mort pendant la traversée, Anne arrive aux Indes.



Il est maintenant temps pour elle de nouer nombre de contacts. Elle n’a qu’un seul objectif : retrouver son frère.



Et si pour cela elle doit rencontrer nombre de dangers mortels et traverser les Indes dans tous les sens, tant pis !





J’ai fort aimé ce second tome.





L’histoire reste vraiment très bien pensée. On part ici à la découverte des Indes et, comme Anne voyage vraiment beaucoup, rencontre beaucoup de monde et participe à de nombreux débats, nous recevons énormément d’informations historiques et culturelles, ce qui est vraiment passionnant et permet d’accroitre les connaissances du lecteur. Ce point vaut déjà à lui seul la lecture du livre.



À côté de cela, nous avons l’intrigue, qui est vraiment très bien conçue. Nous continuons à suivre Anne dans ses aventures, et on peut dire qu’elle vit beaucoup de choses. Que ce soient de vraies ou de fausses pistes, elle les suivra toutes, vivant nombre d’aventures et rencontrant des personnages hauts en couleurs. Tout cela crée des retournements de situation à gogo, et l’action n’est pas non plus en reste. On peut également dire que l’histoire est assez “exotique”, avec le conflit des cultures et religions, ce qui apporte un plaisir supplémentaire.



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De tempête et d'espoir, tome 2 : Pondichéry

Suite des aventures d'Anne de Montfort, qui n'hésite pas à braver l'océan et à traverser l'Inde à la recherche de son frère. L'histoire est assez linéaire, Anne voyageant sans cesse au gré des rumeurs sur la présence de son frère. Elle trouve toujours miraculeusement des âmes charitables pour l'aimer et semble plutôt balloter par les événements que maîtresse de son destin.

Comme au premier tome, l'histoire n'est qu'un prétexte à une description documentée et historique de l'Inde du XVIIIème sciècle. Mais j'ai moins accroché car il est difficile de s'y retrouver dans ce monde inconnu même si cela donne une idée de la complexité et la diversité de ce pays continent.

Un peu long mais cela se laisse lire même si la fin est un peu attendue et pas très réaliste.
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De tempête et d'espoir, tome 2 : Pondichéry

D'origine Bretonne et fan de ma région, j'ai adoré le volume 1, captivant à souhait. Aussi me suis-je empressée de me procurer le vol.2 que j'ai dévoré à vitesse grand V avec la même impatience que l'héroïne pour connaitre le dénouement de l'histoire. 400 pages d'histoire et de descriptions sur l'Inde, pourtant une de mes anciennes passions! ..mais beaucoup de longueurs dans les textes, on s'ennuie. Toutefois, j'étais prête à le lire jusqu'au bout, prise par le suspense, pensant ma patience " récompensée" à la fin... Et bien non ! grosse déception après avoir espéré pendant 800 pages... même si la fin est adoucie.... Il me semble que l'objectif de ce roman était plus de promouvoir la culture indienne que l'esprit Breton ,et sa détermination légendaire, qui du coup, s'en trouve bafouée. C'était maladroit et c'est dommage!!! Je pense que l'auteur aurait gagné à construire deux histoires différentes avec des personnages différents, la fin aurait été moins pesante et j'aurais pour ma part beaucoup mieux apprécié cette richesse d'information indienne.
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L'Aigle de Constantinople

Ce roman relate l'histoire d'Andronic Comnène, prince byzantin de haut lignage, qui se retrouve dans l'ombre de son cousin Manuel, ce dernier étant appelé à régner sur l'empire.



Andronic, supportant mal cette mise à l'écart du pouvoir, va tout faire pour conquérir le trône.

A la fois haï et encensé, trahi et traître, le héros au destin extraordinaire va vous emporter dans un périple qui passera par les Carpates, Bagdad ou encore Jérusalem.



Comme dans son premier ouvrage, Marina Dédeyan, avec ses talents de romancière et d'historienne, nous emmène dans son monde médiéval avec brio.



Un vrai régal!
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Là où le crépuscule s'unit à l'aube

J'ai eu un grand plaisir à "dévorer" Là où le crépuscule.... C'est vrai que l'histoire russe, en particulier cette période, recèle beaucoup d'épisodes à la fois douloureux et romanesques. Marina Dedeyan réussit à tenir le lecteur en haleine. J'ai beaucoup aimé les passages intercalés en italiques, qui sont, en quelques sorte, son journal d'écriture ; ils se superposent au récit et génèrent un frisson d'authenticité.

Le personnages sont précis, décrits avec détail, souvent avec empathie, parfois avec un sens critique, et l'on suit, comme avec une caméra, le regard des principaux personnages, Julia et William. Sûrement, du reste, que ce roman pourrait fournir un scénario pour un film à grand spectacle !...

Certes le vocabulaire est recherché, la lecture prend du temps et certains mots seraient à chercher dans le dictionnaire - sans parler des mots russes qu'un petit lexique pourrait éclairer - mais je l'ai goûté au fil des jours, tel un mets précieux dont on entend faire durer le plaisir.

Ce roman, c'est sûr, plaira à ceux qui affectionnent le romanesque, qui s'intéressent à cette époque mouvementée de l'histoire - et qui, en même temps, aiment s'atteler à lire un livre.

Bonne lecture à vous !



Une suggestion cependant, pour l'édition en livre de poche : ajouter un plan de Saint-Petersbourg, une carte de l'Europe de l'époque (avec en évidence les villes citées)... et un lexique pour les mots russes. Merci !
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Là où le crépuscule s'unit à l'aube

Dans le cadre de la masse critique Littérature du mois de janvier, j'ai eu la chance de découvrir le dernier roman de Marina Dédéyan. Je l'avoue, je ne connaissais pas l'autrice avant de découvrir ce roman où, se plongeant dans les souvenirs de sa baba, sa grand-mère, elle va nous raconter sa famille. C'est le résumé qui m'a donné envie de le découvrir.



Dans cette fresque historique, Marina Dédéyan nous raconte l'histoire de ses arrière-grands-parents, Julia et William. En 1895, Julia est la seconde fille d'une famille noble de Lettonie ayant perdu son statut comme sa fortune. « Quand la fortune manque, la meilleure des dots reste le travail », aussi Julia travaille-t-elle dans une fabrique. De son ascension dans la haute société de St Pétersbourg, à sa fuite de Russie suite à la Révolution russe, nous découvrons une vie hors du commun et, en filigrane, l'Histoire de la Russie et la vie de ses privilégiés sur plus de 25 ans.



Pour ce roman, l'autrice a travaillé tant le fond que la forme. Le style est au cordeau, chaque mot a son importance. Les chapitres très courts sont groupés en grandes parties rythmant l'ascension puis la chute de la famille Brandt. En début ou en fin de parties, des chapitres en italique écrit à la première personne nous ramènent à notre époque, aux recherches et aux découvertes marquantes de l'autrice, dans le cadre de la rédaction de son livre.



Pendant plus de 550 pages, nous naviguons aux côtés de Julia et William, deux personnages paraissant incomplets l'un sans l'autre, et terriblement attachants. Le récit couvrant 25 années de leur vie, ils croisent une multitude de personnages, membres de la famille, membres de la bonne société… entre les noms russes et les surnoms employés, il ne faut pas manquer de concentration, mais un arbre généalogique, à la fin du roman, nous aide beaucoup à comprendre les liens de cette grande famille. J'ai d'ailleurs beaucoup aimé découvrir tous les liens de cette famille avec des personnages ayant marqué l'histoire (de l'art principalement, mais pas que). Ces mentions me rappelaient régulièrement que, oui, je ne lisais pas une énième saga sur fond historique, mais une histoire réelle au sein de la grande Histoire. Et quelle histoire !



Seul petit bémol, j'aurais beaucoup aimé, à la fin du livre, pouvoir découvrir quelques photos des membres de cette famille si exceptionnelle. Mais je vois dans la critique précédent la mienne qu'il est possible d'en découvrir sur le site de l'autrice, ce que je vais de ce pas aller faire !

En attendant, je remercie vraiment babélio et les éditions Robert Laffont pour cette magnifique découverte, que je conseille à tous les lecteurs amateurs de récits historiques !
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Là où le crépuscule s'unit à l'aube

Une famille dans la tourmente de 1917



En poursuivant l'exploration de son arbre généalogique Marina Dédéyan nous offre une formidable saga romanesque, mais éclaire aussi la révolution russe, avec son lot de drames. Le tout servi par une plume alerte et richement documentée.



Cette saga familiale commence à la fin du XIXe siècle avec Julia, l'arrière-grand-mère de la narratrice. Ce n'est pourtant pas elle qui est à l'initiative du livre, mais sa mère qui, à la faveur d'un été, a saisi sur un ordinateur le récit laissé par Baba. Grâce à la construction du livre, qui alterne la vie de Julia et la quête de l'auteure, explore les documents d'archives, les photos rassemblées et la généalogie aux branches multiples, on découvre toute la richesse de ce roman, encore rehaussée par le souci de rechercher entre la vérité de certains événements clé et la légende, prompte à travestir ou enjoliver le récit.

Mais revenons à Julia. Au début du livre, elle s'enfuit de l'usine où elle est employée pour éviter la main trop leste de son patron et regagne la maison familiale en banlieue de Riga. Arrivée chez ses parents elle se rend compte qu'elle ne peut demeurer là. Gabriel Berzins, son père, a en effet connu un grave revers de fortune, et est quasiment ruiné. Alors, pour échapper au mariage, même si elle est sans dot, elle choisit de rejoindre sa sœur Evguenia à Saint-Pétersbourg. «Gabriel devait faire confiance à Julia, à l’éducation qu’il lui avait donnée, à son caractère déterminé, aux qualités de son âme. Faire confiance à Julia, en priant Dieu avec ce qu'il lui restait de foi qu’il lui ouvrit un chemin de destinée plus favorable.»

À la même période, à Zurich, William Brandt mène grand train. Le jeune homme passe son temps dans les bras de ses différentes maîtresses lorsqu'il n'est pas à la chasse. Mais pour lui aussi l'heure du choix a sonné. Rester à Zurich, aller à Londres ou s'établir à Saint-Pétersbourg? C'est la capitale russe qu'il va choisir pour y installer et y faire fructifier la banque familiale, l'un des fleurons d'un empire commercial prospère dans toute l'Europe. Ce n'est toutefois pas sans un petit pincement au cœur qu'il quitte la Suisse et sa famille, à commencer par sa cousine Lou Salomé, dont il admire l'indépendance d'esprit et l'émancipation. Comme elle, qui passe de la fréquentation de Friedrich Nietzsche aux bras de Rainer Maria Rilke, il se dit que le mieux est de ne pas se marier. Sauf qu'à Moscou, il n'entend pas s'ennuyer et va s'inviter dans une soirée donnée par une mondaine qui fait office d'entremetteuse de luxe. Julia, prise dans un tourbillon où le luxe et les fanfreluches sont monnaie courante comprend alors que sa sœur n'est pas la modiste qu'elle prétendait être, même si elle ne comprend pas vraiment comment elle nage dans un tel confort.

Son destin va basculer le soir où William croise son regard. Le jeune homme est littéralement fasciné et n'aura de cesse d'essayer de la revoir. Evguéni, qui a compris son manège, met alors Julia en garde contre ces hommes qui passent d'une femme à l'autre, les laissant ensuite seules et déshonorées. Mais l'œil pétillant de sa sœur à l'évocation du banquier ne lui laisse guère de doute sur la suite. Au terme d'une cour assidue, William parviendra à mettre Julia dans son lit et même à entrevoir un mariage, même s'il contrevient à tous les usages.

Marina Dédéyan va alors déployer son talent de romancière pour accompagner le destin de Julia et de William dans un empire qui vacille de jour en jour. Les premières années du XXe siècle sont effervescentes, le monde entier semblant retenir son souffle alors que les artistes annoncent déjà les bouleversements à venir. Le tsar s'accroche à son pouvoir, ne sentant pas l'aspiration de plus en plus forte de son peuple à davantage de liberté, de démocratie. Pire, mal conseillé et influencé par des personnages sulfureux, il va accentuer la répression. En lançant le pays dans la Grande guerre, il fait le pari de ressouder la Russie derrière son souverain. De son quartier général, il ne verra pas la révolution qui embrase la capitale. Il ne verra pas non plus, depuis la maison voisine de la famille Brandt un certain Lénine haranguer la foule. L'Histoire est en marche avec son lot d'horreurs et de hasards, avec cette puissance qui écrase la raison et tue des centaines de milliers de personnes. Alors la seule issue consiste à fuir. Encore faut-il pouvoir bénéficier de circonstances favorables.

En explorant la branche de la famille Brandt de son arbre généalogique, Marina Dédéyan remplit d'émotions et de chair l'une des pages les plus mouvementées de l'Histoire. Elle nous rappelle le chaos et la confusion qui régnaient sur l'Europe toute entière au sortir de la Première Guerre mondiale et souligne aussi combien le formidable brassage de population qui en a résulté a redistribué les cartes de nombreuses familles.




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Là où le crépuscule s'unit à l'aube

Une fresque russe familiale dans les pas de Lou Andreas-Salomé, Rilke, Garibaldi et Fabergé.
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Là où le crépuscule s'unit à l'aube

Je viens de dévorer le dernier roman de Marina Dédéyan, "Là où le crépuscule s'unit à l'aube". L'histoire passionnante de ses arrière-grands-parents à Saint-Pétersbourg, où l'on croise Rilke et Nijinski, les familles Nabokov ou Fabergé et plein d'autres grands noms de l'époque.

Un grand souffle porte ce roman ! Si vous vous intéressez à la Russie, si vous faites partie des fans du "Docteur Jivago" ou si vous avez tout simplement envie de découvrir un récit servi par une très belle plume, commander sans hésiter ! Vous ne serez pas déçus !
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Là où le crépuscule s'unit à l'aube

💙💜 Enorme coup de cœur 💜💙



Marina Dedeyan fait partie de ces auteurs à la plume incroyable, au style de narration unique, dont les livres vous transportent littéralement dans leur univers.



Son dernier roman (le 7è) est sorti en début d’année: il nous emmène sur les traces de ses arrières-grands-parents, dans la Russie impériale et majestueuse de la fin du XIXè siècle.



Dans cette fresque familiale russe, Marina Dédéyan nous déroule le fil de vie de ses aïeuls, à travers Saint-Pétersbourg, ses soirées mondaines et sa grogne révolutionnaire.



Une histoire émouvante, toute en pudeur, sur la vie époustouflante de son arrière-grand-mère Julia, qui nous plonge au cœur d’un univers vibrant, en équilibre entre les grandeurs d’avant guerre et la révolution montante.



Un roman hommage que j’ai dévoré d’un bout à l’autre, et que j’ai eu beaucoup de mal à quitter tant il m’a touchée.



Alors… Embarquez en troïka et laissez vous happer par la magie slave.



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Là où le crépuscule s'unit à l'aube

Un énorme coup de cœur pour moi ! On fait connaissance de Julia, fille d’une famille noble de Riga qui perd son statut et sa fortune… C’est pour cela qu’elle va devoir travailler dans une fabrique, mais des « incidents » avec le patronne l’obligent à partir à St Petersbourg, où réside sa sœur aînée.

💞 Sous une fresque historique très bien détaillée, on découvre l’histoire de Julia, ainsi que l’Histoire d’un pays en ébullition, avec la Révolution Russe. C’est un roman qui m’a paru assez court, malgré toutes ces pages… je me suis attachée énormément aux personnages, à Julia, mais aussi à William, son futur mari.



𝐃𝐞𝐮𝐱 𝐫𝐚𝐢𝐬𝐨𝐧𝐬 𝐩𝐨𝐮𝐫 𝐝é𝐜𝐨𝐮𝐯𝐫𝐢𝐫 𝐜𝐞 𝐫𝐨𝐦𝐚𝐧 :

• Avec un style assez particulier, mélangeant le récit intime et le roman historique, l’auteure nous plonge dans une Russie troublée par les circonstances et nous permet de découvrir, à travers les parties bien rythmées, l’ascension et les chutes de la famille Brandt. La qualité de la narration est précise, avec des phrases et une construction générale de grande qualité !

• Certes, l’histoire politique est très présente et peut-être le vocabulaire un peu compliqué si on n’est pas familiarisé avec le russe, mais cela ne m’a pas dérangé plus que ça. C’est tellement bien détaillée que j’ai adoré (re)découvrir l’Histoire du peuple slave. De plus, le décor et les descriptions sont magnifiques, je pouvais sentir le bal des ballerines de l’opéra et même, la tension d’une révolution imminente.



Un roman époustouflant d’une histoire vibrante et touchante !
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Là où le crépuscule s'unit à l'aube

Mon avis



Je remercie les Editions POCKET et BABELIO de m'avoir permis de lire, dans le cadre de masse critique de janvier 2023, "Là où le crépuscule s'unit à l'aube", roman de Marina DEDEYAN.

Je prie POCKET et BABELIO de bien vouloir excuser le retard apporté à cette chronique, du fait d'un accident de la vie qui m'a contrainte à une hospitalisation d'une durée de deux mois. J'ai donc trouvé ce livre à ma récente sortie de centre de rééducation.



Je viens de terminer la lecture de cette magnifique romance historique et découvert la plume alerte et précise de Marina DEDEYAN.



L'auteure nous conte le destin passionnant de ses arrière-grands-parents à St-Pétersbourg en alternant le récit de la vie de Julia, son arrière grand mère aux multiples recherches qu'elle a effectuées sur sa famille.



La férue d'Histoire et de la Russie des Tsars que je suis n'a pu qu'être séduite par cette sublime saga familiale . Grâce aux descriptions précises de l'auteure nous imagions aisément les traits tant physiques que psychologiques des protagonistes de cet ouvrage.



J'ai dévoré ce roman captivant, très addictif, très bien écrit, fort bien documenté sur l'Histoire de la Russie et l'ai refermé à regret tant il me passionnait.



Un excellent moment de lecture et un COUP DE COEUR pour moi.






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Là où le crépuscule s'unit à l'aube

Ce livre m’a attiré l’attention lors de la masse critique littératures de Babelio. Avec sa superbe couverture ainsi que son résumé, le tout m’a donné envie de le lire. Et heureusement j’ai été sélectionné pour ce livre et me voilà maintenant devant mon ordinateur à me dire… comment vais-je faire pour rendre un avis digne du livre ?!



Commençons par l’histoire, dans ce livre on rencontre deux personnages issus de familles différentes et dont rien n’est prédestinés à rencontrer, Julia et William. (Qui sont par ailleurs les arrière-grands-parents de l’auteure)

Voilà un bon début pour faire une belle histoire, et si je vous disais que le tout se déroule dans la bourgeoisie de Saint-Pétersbourg, avec ces ballets, ces soirées mondaines et toute la luxure qu’on peut s’imaginer, il y a de quoi rêver !



Maintenant venons-en à ce que j’en ai pensé, eh bien j’ai beaucoup aimé ce livre. L’auteur nous raconte son histoire à travers sa famille avec un mélange de faits historiques à propos de la Russie.

Moi qui ne suis pourtant pas une fanatique de la Russie, l’auteur a su me faire voyager et a su m’embarquer dans son histoire et avec ces personnages, de tel sorte que je n’avais pas envie de remettre cette lecture à plus tard.



Pour moi c’est donc un très bon livre que j’ai lu et je remercie Babelio de m’avoir permis de lire un si bon livre !

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Là où le crépuscule s'unit à l'aube

Un grand merci à Babelio et aux éditions Robert Laffont pour l'envoi de ce roman lors de la dernière masse critique.

C'est un coup de cœur pour moi ! J'ai dévoré ce pavé de 550 pages en un temps record en cherchant au fil de ma lecture des éléments sur l'histoire de la Russie pour rechercher des dates, des évènements, contempler les portraits des personnages historiques. Une promenade ludique et captivante pour mieux appréhender l'histoire de la Russie, de l'intérieur, jusqu'à la chute des tsars.

Cette recherche romancée sur la vie de la petite paysanne lettonne et de son époux richissime homme d'affaire est passionnante. Passionnante grâce à ces personnages attachants et grâce à cette grande histoire qui se déroule sous nos yeux. J'ai également adoré la plume de cette autrice que je ne connaissais pas. Je conseille de regarder la vidéo promotionnelle de ce livre sur le site de l'autrice. Elle présente des images d'archive, notamment des photos de Julia et William.
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Là où le crépuscule s'unit à l'aube

~Tourbillon romanesque~



Quand Julia rencontre William Brandt c'est le coup de foudre. Sa destinée en sera bouleversée à jamais.



Elle, jeune fille désœuvrée et dépourvue de toute richesse est emportée grâce à l'amour de William, séduisant banquier, dans les fastes de Saint-Pétersbourg. De réceptions en opéras, ils côtoient les figures les plus importantes de cette Russie des Tsars qui s'effrite chaque jour de plus en plus, Fabergé, Mariinski...



En effet, nous sommes à l'aube d'une nouvelle ère. La Russie des Tsars qui jette ses derniers feux. C'est tout un monde qui s'écroule pour laisser place à la tourmente révolutionnaire.



Julia & William sont les arrières grands-parents de l'auteure. Cette dernière nous partage ses réflexions et recherches faites pour nous faire revivre l'épopée fantastique de ses prédécesseurs.



Cette histoire familiale permet à l'auteure de faire des rapprochements et des ponts avec différents moments de sa vie. C'est un récit intime tout en étant historique car les personnages sont vrais.



C'est un roman prenant tout en étant historique impossible à lâcher car prise dans le grand tourbillon de l'histoire. Merci à l'auteure pour ce partage inestimable qui fait revivre les membres de sa famille.



C'est mon premier livre de Marina Dédéyan et certainement pas le dernier.
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Là où le crépuscule s'unit à l'aube

j'espère que l'autrice ne m'en voudra pas, mais je suis en grande partie passée à côté de son roman. Pourtant les sagas familiales historiques bien documentées sont d'habitude pour moi une source de joie, mais là, non.

Ce n'appartient qu'à moi, mais j'ai vraiment eu du mal à finir ce roman. Pourquoi ?

- le rythme inégal : le 1/5 ° du début et le 1/5° de la fin ont un bon rythme: il y a de l'action, les personnages, leurs situations, leurs sentiments évoluent. Les 3/5° du milieu sont très lents : certes, il y a un tourbillon de fêtes et d'invitations qui se succèdent à un rythme élevé, mais l'histoire n'avance pas !

- justement, dans ce tourbillon de fêtes et d'invitations, de sorties et de dîners, nos deux héros croisent toutes les célébrités de l'époque: aristocrates, industriels, intellectuels, artistes, diplomates .... dont finalement seuls quelques uns sont réellement intéressants et partie prenante de l'histoire des deux protagonistes. Difficile de savoir au fil de la lecture qui va l'être ou pas, et tous sont rapidement esquissés/effleurés, si bien que j'ai eu l'impression de compulser 10 ans d'annuaire du Gotha et de la version russe de Point de vue, et je m'y suis ennuyée grandement. Seule la recherche de plus d'informations sur certains des personnages ou certaines des oeuvres qui m'ont interpellée m'a motivée à avancer dans le livre, sans le laisser tomber....D'une manière générale, je ne me suis attachée à aucun des personnages, y compris les deux héros ...

-la place de cette famille dans l'Histoire est intéressante, mais justement l'histoire familiale - les anecdotes mondaines donc- ont trop primé sur l'Histoire à mon goût

-je trouve le style de l'autrice un peu trop journalistique, notamment lors des récits d'événements mondains

-je n'ai pas aimé les intermèdes de l'autrice nous racontant son journal d'écrivaine, j'ai trouvé que ça tombait à plat tant côté interruption de l'histoire que choix des thèmes abordés dans ces interludes (sauf les derniers apartés, plus pertinents).

-l'autrice dit combler ses découvertes avec la fiction, mais ne trace pas réellement la ligne de démarcation entre les 2. Ainsi ce n'est pas le palais des Brandt qui devenu le musée de l'histoire politique de la Russie mais bien celui de leur voisine la ballerine (si bien que l'interlude "sur les traces de mes ancêtres avec déroulé du tapis rouge" par l'autrice tombe à côté et cela pousse à remettre en question tout le reste)

- l'arbre généalogique final, bien qu'un peu simplifié est bienvenu,. un plan de Saint-Petersbourg et un petit lexique de russe auraient été également bienvenus.



Donc pour résumer, il y avait un sujet intéressant : l'histoire d'une famille allemande bourgeoise industrielle, avec des intérêts politiques, artistiques et culturels, immigrée en Russie dans les années 1900-1919, qui voit s'effondrer son monde (chute du tsar, montée et installation des bolchéviks) et part en exil. Mais le traitement ne m'a pas convaincue. j'ai néanmoins apprécié le début et la fin du roman et appris des choses. donc 2.5/5....
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Là où le crépuscule s'unit à l'aube

Avec Là où le crépuscule s’unit à l’aube, écrit en hommage à sa chère Baba, Marina Dédéyan ressuscite le fantôme de ses arrière-grands-parents, Julia et William Brandt.



De Riga à Zurich, de Saint-Pétersbourg aux chemins de l’exil, du régime tsariste à la révolution, de 1900 à 1918, c’est tout un pan de l’histoire russe qui nous est aussi racontée à travers la famille de l’autrice.



Si vous aimez les grandes fresques historiques et la Russie, je ne peux que vous conseiller cette petite brique absolument passionnante, où l’on croise la famille impériale, Lou Andréas Salomé, Rilke et Nijinski, les familles Nabokov et Fabergé et bien d’autres grands noms qui ont marqué cette époque.



Dans cette fresque russe, Marina Dédéyan explore la mémoire familiale pour retracer l’histoire de Julia et William au tournant du XXe siècle, entre grandeur d’avant-guerre et tourmente révolutionnaire.



Le roman, richement documenté et très bien écrit, nous entraîne au coeur de la bourgeoisie d’affaires russe, très critique envers le régime autocratique du dernier tsar de toutes les Russies, Nicolas II.



Les chapitres, très courts, sont regroupés en grandes parties rythmant l’ascension puis la chute de la famille Brandt. En début ou en fin de parties, des chapitres en italique écrits à la première personne nous ramènent à notre époque, aux recherches et aux découvertes marquantes de l’autrice, dans le cadre de la rédaction de son livre.



Les personnages sont nuancés et bien dessinés, je me suis attachée à William et à Julia, touchée par leur histoire d’amour, celle d’un banquier richissime et d’une petite paysage désargentée lettone et j’ai pris plaisir à suivre leur évolution de la première à la dernière page.



Julia est une héroïne forte et courageuse, qui ne va pas hésiter à fuir son pays afin de quérir un avenir meilleur en Russie et William est un patron progressiste, soucieux du bien-être de ses employés.



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Là où le crépuscule s'unit à l'aube

Là où le crépuscule s’unit à l’aube est une sorte de roman biographique dans lequel l’auteur, en souvenir de sa grand-mère, sa « baba », retrace la vie de ses aïeux russes de la fin du XIXème siècle à la révolution qui a à jamais changé la face de ce vaste pays.



Merci beaucoup à Babelio et aux éditions Robert Laffont pour l’envoi de ce livre. Je m’intéresse actuellement de très près à la Russie du siècle passé, et j’ai adoré parcourir la ville de Pierre au fil des pages de cet ouvrage. Le dépaysement est total, j’ai vraiment eu l’impression de me retrouver sur les rives de la Neva.



J’ai aussi apprécié la plume de l’auteur, très élégante, sans être lourde ou pompeuse. Je n’en dirais cependant pas autant du récit en lui-même, qui tient un peu trop du panégyrique à mon goût. Je comprends que Marina Dédéyan soit fière de tous ces grands noms que ses ancêtres ont côtoyés, et auxquels elle est pour certains apparentée, et je ne pense pas qu’elle ait cherché à s’en vanter, mais une très grande partie du roman, sans parler de ses interventions personnelles, se focalise là-dessus.



Et les fréquentes descriptions de réceptions, de mondanités, de ballets, d’objets d’arts, de demeures plus somptueuses les unes que les autres… accentuent ce sentiment. J’ai trouvé qu’il se dégageait des deux premiers tiers de ce livre une certaine vanité, à laquelle j’avais, pour être franche, hâte de voir la révolution mettre un terme.



Je crois néanmoins que mon principal problème, ç’a été Julia. Je n’ai pas pu la supporter. Plus exactement, je l’ai prise en grippe à l’instant où elle en a fait de même avec sa fille aînée, à qui elle a gardé rancune d’une « erreur » dont elle n’était certainement pas la cause, mais uniquement la conséquence. Et le fait que, par la suite, on voie davantage Julia s’occuper de ses poules que de ses autres enfants, qui ne sont quasiment évoqués qu’à leur naissance, ou pour indiquer qu’ils se trouvent avec une nurse, ne m’a pas donné une meilleure opinion d’elle.



Pour toutes ces raisons, j’ai largement préféré la tournure prise par le récit à partir de la chute du tsar et de l’ascension des bolcheviks. Moins de faste, plus d’interactions entre Julia et ses enfants… Je regrette que l’auteur ait choisi de s’attarder aussi longuement et en détail sur des éléments qui permettent certes de souligner la grandeur passée de la Russie à l’échelle de l’Histoire, mais qui sont superficiels au regard de l’histoire avec un h minuscule, et qui m’ont donné cette impression que Julia s’intéressait plus aux danseurs et autres artistes en vogue qu’à sa propre famille.



Peut-être y a-t-il simplement beaucoup trop de « personnages », si j’ose les appeler ainsi, puisqu’il s’agit d’individus ayant réellement existé. Je parle des enfants de Julia car c’est ce qui m’a le plus marquée, mais il n’y a pas qu’eux qui souffrent de cette mise en retrait. Ses parents, sa sœur, les membres plus ou moins éloignés de la famille de William… se volatilisent parfois pendant des dizaines et des dizaines de pages, pour réapparaître sous la forme d’une mention rapide, puis retomber dans l’oubli pendant d’autres dizaines de pages.



Au final, je ne sais pas trop quoi penser de ce livre. Il est vraiment bien écrit, et témoigne d’un travail de reconstitution admirable, mais pèche selon moi en s’appesantissant sur la vie luxueuse, raffinée et heureuse menée dans un premier temps par les Brandt, au point d’en devenir redondant, et surtout au détriment d’autres éléments relégués à l’arrière-plan.



Et comme j’ai autant apprécié de découvrir cette Russie d’antan que j’ai détesté Julia, je dirais que je suis plutôt partagée, mais c’est vraiment un avis très subjectif, qui n’enlève rien aux qualités intrinsèques de ce roman. Je vous invite à le lire et à vous faire votre propre idée, surtout si vous êtes tentés par un voyage dans le Saint-Pétersbourg de Nicolas II.
Lien : https://leslecturesdecyrligh..
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