Citations de Mario Puzo (117)
-Bien sûr que je connais ces types, et ce sont des dures à cuire. Jamais ils ne joueraient les balances.
-Sauf lorsque ce sont les Clericuzio qui posent les questions.
-Oh ! merde !
Au cours des mois qui suivirent la mort de Juan, Alexandre connut plusieurs accès dépressifs. Quand le chagrin le submergeait, il se retirait dans ses appartements, refusant de voir quiconque et même de s'occuper des affaires de l'Eglise. Puis il en ressortait, rempli d'une énergie nouvelle, bien décidé à entreprendre sa réforme.
Voilà près d'un an qu'il s'était endetté d'une vengeance envers le padrino. Depuis, il oubliait cette dette. Quand il avait vu la tête ensanglantée des deux jeunes sagouins, il aurait fait n'importe quoi pour le Don. L'érosion du temps est plus rapide sur la gratitude que sur la beauté.
Alexandre songeait souvent à la marche du monde, aux duplicités des nations, aux vilenies des grandes familles, aux noirceurs sataniques dans le cœur de chacun.
Une autorité sur laquelle l’on crache ne peut maintenir l’ordre. Une autorité moquée et humiliée ne peut prétendre maintenir la cohésion de son propre tissu social.
Les riches et les puissants ont les moyens de se protéger. Ils ne comptent pas pour ça sur la police. Ils entourent leurs propriétés de coûteux systèmes de protection. Ils ont des gardes du corps. Ils vivent complètement à l’abri du crime.
L’une des grandes énigmes de l’être humain, c’est la façon dont il peut agir contre ses propres intérêts. L’orgueil bien souvent le conduit à sa perte. L’envie et le fantasme le conduisent dans des impasses.
Tout le monde connaît ou a entendu parler de la majesté de la loi. C’est à la loi d’exercer son pouvoir sur l’organisation politique actuelle qui rend possible la civilisation. Cela est vrai. Hors du règne de la loi, nous sommes tous perdus.
Il valait mieux être un lion sans griffes que ne pas être un lion du tout.
L’intelligence et la morale ne pesaient plus d’un grand poids dans la vie politique.
On ne peut pas faire confiance à des types qui ont des lubies.
La grossièreté et le mauvais goût étaient fort prisés au sein de la jeunesse. Un tel jeu représentait aussi un exutoire à la haine de l’autorité, et constituait une forme de protestation de ceux qui n’avaient encore rien fait dans leur vie contre ceux qui avaient réussi.
Lorsqu’un homme innocent se consacre corps et âme à la révolution, il est immanquablement conduit au meurtre.
N'est-il pas vrai que parfois le plus grand malheur apporte une part de bonheur.
Il lui répétait que dans la vie il faut toujours inciter l'ennemi à surestimer nos défauts et nos amis, nos qualités.
"Certaines choses qu'il faut faire, on les fait, mais on n'en parle jamais. On n'essaie pas de les justifier. On les fait, c'est tout. Puis on les oublie."
- ... Je vais lui faire une offre qu'il ne pourra pas refuser.
"LE SECRET DES GRANDES FORTUNES SANS CAUSE APPARENTE EST UN CRIME OUBLIE PARCE QU'IL A ÉTÉ PROPREMENT FAIT"....HONORE DE BALZAC
Car la société ne protège pas, en réalité, ses membres s'ils ne disposent pas eux-mêmes d'une puissance suffisante.
Mais les grands hommes ne naissent pas dans la grandeur: ils grandissent.