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Citations de Mario Vargas Llosa (697)


C’étaient des hommes mûrs maintenant et nous avions tous femme, bagnole et enfants qui étudiaient au Champagnat, à l’Immaculée ou au Santa Maria, et ils se faisaient construire une résidence secondaire à Ancon, Santa Rosa ou sur les plages du Sud, et nous commencions à grossir et à avoir des cheveux blancs, avec de la bedaine, des chairs molles, à porter des lunettes pour lire, à sentir des lourdeurs d’estomac après avoir mangé et bu et sur leur peau apparaissaient déjà quelques taches de rousseur, certaines petites rides.
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— Voy a matar a Trujillo, monseñor. ¿ Habrá perdón para mi alma ?
Se le cortó la voz. Permanecía con los ojos bajos, respirando con ansiedad. Sintió en su espalda la mano paternal de monseñor Zanini. Cuando, por fin, levantó los ojos, el nuncio tenía un libro de Santo Tomás de Aquino en las manos. Su cara fresca le sonreía con aire pícaro. Uno de sus dedos señalaba un pasaje, en la página abierta. Salvador se inclinó y leyó: « La eliminación física de la Bestia es bien vista por Dios si con ella se libera a un pueblo ».
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La taza de café o el trago de ron debían saber mejor, el humo del tabaco, el baño de mar un día caluroso, la película de los sábados o el merengue de la radio, debían dejar en el cuerpo y el espíritu una sensación más grata, cuando se disponía de eso que Trujillo les arrebató a los dominicanos hacía ya treinta y un años: el libre albedrío.
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— Es una manera de hablar, Excelencia. La verdad, no quiero a Lupe ni ella me quiere. No, por lo menos, a la manera en que se entiende el amor. Estamos unidos por algo más fuerte. Riesgos compartidos hombro con hombro, viéndole la cara a la muerte. Y mucha sangre, manchándonos a los dos.
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No es tan terrible ser solterona. Por ejemplo, dispongo de tiempo para leer, en vez de estar atendiendo al marido, a los hijitos.
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la thèse qu'il avait exposée selon laquelle le XXe siècle serait celui de l'avènement de la publicité comme outil principal du pouvoir et de la manipulation de l'opinion publique dans les sociétés aussi bien démocratiques qu'autoritaires.
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« Je t'ai appelée quatre jours de suite, à toute heure, la nuit, le matin, et comme tu ne répondais pas je suis devenu fou de désespoir. Je n'ai pas mangé, je n'ai pas vécu, jusqu'à voir que tu n'étais pas partie, que tu n'étais pas avec un amant. Tu m'as ramené à la vie, vilaine fille. »
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J''étais toujours fou d'elle. Il m'avait suffi de la voir pour reconnaître que, tout en sachant pertinemment que toute relation avec la vilaine fille était vouée à l'échec, la seule chose que je désirais vraiment dans la vie, avec cette passion que d'autres mettent à courir après la fortune, la gloire, le succès ou le pouvoir, c'était de l'avoir, elle, avec tous ses mensonges, ses caprices, son égoïsme et ses disparitions. J’étais trop fleur bleue, sans doute, mais c'était bien vrai qu'en attendant vendredi je ne ferais rien d'autre que pester contre la lenteur des heures et des jours.
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— Et si l'argent ne faisait pas le bonheur, vilaine fille?
— Le bonheur, je ne sais ni ne veux même savoir ce que c'est, Ricardito. Ce dont je suis sûre, c'est que ce n'est pas cette chose romantique et cucul que tu crois. L'argent te donne de la sécurité, te défend, te permet de jouir à fond de la vie sans te soucier du lendemain. Le seul bonheur qu'on puisse toucher [...] Tu es un brave type, mais tu as un terrible défaut : ton manque d'ambition. Tu es content de ce que tu as obtenu, non ? Mais ce n'est rien, mon bon garçon. Voilà pourquoi je ne pourrais pas être ta femme. Je ne pourrais jamais me contenter de ce que j'aurais. Je voudrais toujours plus.
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Il fait de l'affrontement entre ces deux personnages un duel sans pitié et un violent réquisitoire contre le pouvoir de la critique dans le milieu de l'art contemporain.
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Ce n'est pas intelligentsia qui fait l'histoire. En général, les peuples sont meilleurs que la majorité de leurs intellectuels: plus sensés, plus pragmatiques, plus libres au moment de décider sur les questions sociales et politiques. (pp.310-311)
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La doctrine libérale est le symbole de la culture démocratique - celle de la tolérance, du pluralisme, des droits de l'homme, de la souveraineté individuelle et de la légalité - le fleuron de la civilisation. (p.283)
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Bien qu'il soit plus facile de vivre dans la clarté et l'ordre, c'est un attribut humain irrémédiable que de renoncer à cette facilité et, souvent, de préférer l'ombre et le désordre. (p.273)
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Nous vivons dans la civilisation du spectacle et les intellectuels et les écrivains qui figurent parmi les plus populaires ne le sont presque jamais pour l'originalité de leurs idées ou la beauté de leurs créations ou, en tout cas, pas seulement pour des raisons intellectuelles, artistiques ou littéraires. (p.237)
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[Raymond Aron] fut un penseur un peu décalé par rapport à la tradition culturelle française, qui porte aux nues les extrêmes. (p.213)
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Bien que les idées ne soient pas faites que de mots, comme le croyait Roland Barthes, sans les mots qui les incarnent et les véhiculent comme il faut, les idées ne seront jamais tout ce qu'elles peuvent être. (p.205)
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Heureusement, la peur de reconnaître leur condition d'êtres libres n'a pas seulement produit des tyrans, des philosophies totalitaires, des religions dogmatiques et de "l'historicisme": elle a donné aussi de grands romans. (pp.188-189)
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L'appel de la tribu, l'attraction de cet forme d'existence où l'individu, asservi à une religion, à une doctrine ou à un chef qui assume la responsabilité de répondre pour lui à tous les problèmes, refuse le dur engagement de la liberté et de sa souveraineté d'être rationnel, touche à l'évidence la corde sensible du cœur humain. (p.179)
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Dans les démocratie occidentales, l'idée de la planification économique s'est ouvert la voie sans que ses promoteurs comprennent que ses conséquences seraient, tôt ou tard, la réduction de la liberté dans tous les domaines, non seulement l'économique, mais aussi le politique, le culturel, l'individuel. (p.127)
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Personne n'a mieux résumé que Hayek les bénéfices de tous ordres qu'apporta à l'être humain ce système d'échange que personne n'inventa, qui naquit et se perfectionna en fonction du hasard et, surtout, l'irruption de la liberté, cet accident dans l'histoire humaine. (p.113)
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