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Critiques de Marion Ruggieri (309)
Une vie heureuse

Rescapée des camps de la mort, Ginette Kolinka, 98 ans, publie le deuxième volet de son autobiographie. Un hymne à la joie.
Lien : https://www.la-croix.com/Cul..
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Une vie heureuse

Marion Ruggieri retranscrit les paroles de Ginette Kolinka. Sans effet de style. Brutes. Simples. Claires. On croirait entendre parler cette rescapée de l’Holocauste qui, aujourd’hui, a 98 ans. Une femme qui a choisi de se débarrasser du désespoir pour embrasser la vie. Une passeuse de mémoire qui se rend dans les écoles à la rencontre des jeunes. Une résiliente qui sourit désormais et vit au présent.



Au gré de la visite, pièce après pièce, de l’appartement où elle a toujours vécu depuis ses dix ans, sauf entre 1942 et 1945, elle se souvient. Ici un meuble, là une photo… chaque objet est empreint d’une histoire. Son histoire. Notre histoire.



Mais plus qu’un retour sur les heures sombres de la déportation, son récit est un hymne au bonheur de vivre, à l’optimisme, à la chance. Un message pour ceux qui croient à la fatalité. Une main tendue qui nous prouve qu’il est toujours possible de sourire (à nouveau) à la vie, quelle que soit la situation, si on le décide. Ce récit est une grande leçon de vie. Une merveilleuse, une formidable ode à la vie. Que nous devrions tous lire - et faire lire à nos enfants, pour mieux appréhender la nôtre et relativiser.



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Une vie heureuse

🌹J’ai lu ce court livre d’une seule traite et avec beaucoup d’émotion… Dans ce deuxième opus après Retour à Birkenau, Ginette Kolinka nous invite chez elle, dans son appartement parisien où elle habite depuis ses 10 ans. Avec une coupure de 1942 à 1945.

"Je me demande pourquoi je n'ai pas posé de questions. J'étais jeune, indifférente à tout ce qui s'était passé avant. Je me contentais du présent. Et c'est toujours le cas."



🌹Avec Ginette nous visitons chaque pièce dans lesquelles ses souvenirs se sont construits. Les souvenirs d’une vie riche, mais en toute simplicité. Dans ce livre sont également inclus quelques photos et objets souvenirs qu’elle tenait à nous montrer, ses sœurs et elle, les portraits des membres de sa famille tués en déportation, les articles et récompenses de son fils Richard, batteur du groupe Téléphone etc… Avec toujours en toile de fond, le spectre de la déportation et de multiples anecdotes en relation avec ces années sombres.

"Tendez la main, poussez la cloison, traversez, vous m’apercevrez, une petite fille de 10 ans, la cadette de six sœurs."



🌹J’ai aimé cette plongée dans le quotidien de cette grande dame de 97 ans, son humour, son optimisme et sa simplicité. J’espère avoir la chance de la rencontrer.



🤍Merci Ginette pour ce partage. Continuons à transmettre à nos enfants et n’oublions jamais.🤍
Lien : https://www.instagram.com/my..
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Une vie heureuse

C'est toujours une réel plaisir de lire Madame Kolinka ,



Elle nous touche toujours de ça façon de décrire ce qu'elle a vécue .

Ce livre " Une vie heureuse " porte très bien sont titre , un agréable petit voyage dans sont appartement que ça famille a pu " récupérer " , ou chaque recoins de pièce lui rappelle des souvenirs de " avant " et " après" .



Une lecture ou j'ai eu beaucoup de sourire en l'imaginant déambulée au travers des pièces en montrant les photos et affiches .

Encore une magnifique histoire



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Une vie heureuse

Dans « Une vie heureuse », livre vif et essentiel, Ginette Kolinka se raconte à Marion Ruggieri, déroulant le film d’une existence placée sous le signe de la joie.
Lien : https://www.elle.fr/Loisirs/..
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Une vie heureuse

Une vie heureuse que je souhaite à tout le monde. J’ai vécu avec mes possibilités, pas besoin de luxe , pas de regrets. J’aurais pu peut-être avoir un magasin , une résidence secondaire. Mais ce que j’avais me suffisait. Un gentil mari, un fils."



Ginette Kolinka, qui va fêter ses 98 ans, habite le même appartement depuis qu’elle a dix ans.

Elle a toujours vécu là, rue Jean-Pierre Timbaud, au cœur de Paris, à l’exception de trois ans  : de 1942 à 1945.

Cet appartement, c’est sa vie qui défile devant nos yeux. Il y a les portraits de ceux qui ne sont pas revenus de Birkenau  : son père, son petit frère, son neveu.

Les disques d’or de son fils unique, Richard, batteur du groupe Téléphone.

Les photos de ses cinq sœurs, Ginette est la cadette, des petits-enfants, des arrière-petits-enfants.

Les dessins des écoliers, à qui elle raconte désormais son histoire, tous les jours, aux quatre coins de la France.

Et même les meubles qu’ont laissés les «  collabos  ».

Ginette nous fait la visite.

On traverse le temps  : l’atelier de confection de son père, la guerre, ce mari adorable et blagueur. Les marchés, qui l’ont sauvée. Et les camps qui affleurent à chaque page, à chaque pas.

Mais Ginette, c’est la vie  ! Le grand présent. «  On me demande pourquoi je souris tout le temps, mais parce que j’ai tout pour être heureuse  !  »



Merci à vous pour cette belle énergie que vous dégagez. Pour votre force, votre courage, votre humanité et votre amour.

Continuez d' être heureuse avec les vôtres



Un immense merci aux @editionsgrasset

Et à #netgalleyfrance

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Retour à Birkenau

"La haine ça mène à Auschwitz."

Ce témoignage essentiel est un produit brut, une pierre non polie, il n'y a pas de recherche littéraire, mais en même temps, ce n'est pas ce qu'on recherche avec ce genre de livre. Inutile de revenir sur ce que cette femme a vécu, encore que quand on voit certaines statistiques on se dit qu'un petit rappel ne ferait pas de mal... mais je suis ici pour parler de l'objet littéraire et pas des actes dont parle le dit objet. Je vous dirai bien qu'en lisant ces quelques pages, on ressent ce que cette femme a vécu, mais non, on ne peut le ressentir que si on l'a vraiment vécu. Néanmoins, son témoignage, et ceux des autres victimes comme elle, sont essentiels et indispensables, ils devraient être lus à l'école. Témoigner pour ne pas oublier. Lire pour comprendre. Lire pour savoir. Voila à quoi sert vraiment ce livre. Pas de détails inutile, pas de formulation sophistiquée pour rien. Tout est pur. Tout est réaliste et réel. Non Madame Kolinka, en refermant ce livre nous ne pensons pas que vous exagérez. Oui Madame Kolinka, votre témoignage est important, est beau, est indispensable. Petit livre par son aspect, mais très grand livre par son contenu.
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Ginette Kolinka, survivante du camp de Birk..

Une lecture riche en émotion. Un témoignage dur sur le vécu de Ginette en camp de concentration mais nécessaire. Ce livre est vraiment très précieux, on trouve à l’intérieur le récit de Ginette qui a survécu au camp de concentration lors de la seconde Guerre mondiale ainsi que tout un dossier documentaire accompagné de cartes, de chiffres, de questions d’ados posés à Ginette. Vraiment un incroyable livre très précieux de part sa richesse d’informations et les émotions qu’il nous fait ressentir. Je vous recommande 1000 fois ce roman si vous êtes un peu intéressé par le sujet de la seconde guerre mondiale et plus précisément sur les camps de concentrations ( notamment celui de Auschwitz) . Je savais déjà beaucoup de choses à ce sujet mais j’en ai encore appris plein grâce à ce travail de mémoire au combien important.
Lien : https://machalise.blogspot.com
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Retour à Birkenau

Que raconte ce bouquin?



Ginette Kolinka dans ce livre raconte son enfer, car elle a connu et a vécu à Birkenau, un des trois camps de concentration du Troisième Reich. Selon Wikipédia :



«Auschwitz II (Birkenau), ouvert le 8 octobre 1941, d’abord pour les prisonniers de guerre soviétiques — à la fois camp de concentration et centre de mise à mort immédiate où périrent plus d’un million de personnes, juives dans leur immense majorité ainsi que des Tziganes».



Elle décrit son arrestation par la Gestapo en mars 1944. Elle est alors en compagnie de son père, de son petit frère et de son neveu. La Gestapo n’hésite pas et intercepte les quatre pour les amener loin de La France. Après 3 jours et 3 nuits enfermés dans un wagon de marchandises dans des conditions épouvantables (sans lumière, sans toilette, etc.), la famille écourtée arrive le 16 avril 1944 à Birkenau. Le père et le petit frère embarquent dans un camion qui les conduit directement au camp, car ils ne savent pas marcher trop longtemps. Ils seront immédiatement gazés à leur arrivée. En ce qui concerne son neveu, Ginette Kolinka ne le reverra plus. À son arrivée, elle est tatouée, matricule 78599 et puis rasée. Comme elle le mentionne :



«Jusqu’ici, nous étions encore des êtres humains. Nous ne sommes plus rien. » (p. 23)



Le moindre faux pas de sa part lui serait fatal. Elle serait gazée. Elle reste donc en retrait, se fait petite et sera par la suite déportée à Bergen-Belsen, Raguhn et Theresienstadt. Durant son emprisonnement, elle rencontre des jeunes filles qui deviendront des amies ( Simone Jacob, Marceline Rosenberg qui deviendront Simone Veil et Marceline Lorindan-Ivens).



Ce que j’en pense



Savoir que Ginette Kolinka accompagne des jeunes lors de voyage à Birkenau pour raconter ce qu’elle a vu, ce qu’elle a perçu, ce qu’elle a senti, me bouleverse énormément. Elle parle des humiliations, de la cruauté, des conditions sanitaires, des poux, du froid de l’odeur de la mort et surtout de la faim. Je connais différents faits sur cette épouvantable partie de notre Histoire, mais lire les mots de quelqu’un qui a vu le diable de près, je tremble intérieurement. Je pleure aussi en lisant. Il y a toutes sortes d’émotions qui me traversent l’esprit. Il y a de l’incompréhension, de la colère, de la tristesse et de la haine envers cet Autre qui a tué des millions d’êtres humains. Et puis, je m’arrête et je me dis que la haine ne peut s’emparer de mon âme. Il faut dénoncer, parler des survivants et ne pas oublier les sacrifiés.



Merci Mme Ginette Kolinka pour ce précieux témoignage. Je m’incline devant votre sagesse, votre bonté, votre humanisme, vos mots porteurs d’espoir malgré tout.





«Il n’y a pas une fois où je retourne là-bas, sur la Judenrampe, sans penser à eux, mon père, mon petit frère, Gilbert, mon neveu. La dernière fois, c’était en 2019, quatre-vingts ans après la déclaration de la guerre, j’ai songé : il y a soixante-quinze ans, quasiment jour pour jour, je ne les ai pas vus descendre du train. Je ne leur ai même pas dit au revoir. »



https://madamelit.ca/2021/01/31/madame-lit-retour-a-birkenau-de-ginette-kolinka/
Lien : https://madamelit.ca/2021/01..
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Retour à Birkenau

Un récit poignant.

Une voix simple, humaine et unique qui nous raconte le quotidien dans les camps mais aussi de l'après et du retour.

Un récit bouleversant et intéressant.

Merci Madame Kolinka d'être une femme forte et de nous avoir partager votre histoire.
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Retour à Birkenau

Ce témoignage des camps de l horreur est chirurgical, factuel, froid. Et cette distance doit sans doute être nécessaire pour pouvoir survivre et raconter l indescriptible. Parler madame, raconter tant que vous le pouvez pour que jamais cela ne soit oublié. Merci.
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Retour à Birkenau

Un si humble témoignage !

Ce livre, son auteur, ce pan de notre Histoire... Je ne les ai pas seulement lu au fil de ces pages, je les ai ressenti et ils m'ont touchée énormément. C'est pourquoi il est si difficile de mettre des mots sur cette lecture.

Ce livre fait appel à ce qu'il y a de plus profond en moi, ce qu'il doit y avoir de plus profond en Nous : notre humanité ; celle qui nous réunit tous. Et cela nous rappelle ce que nous devons aux générations qui nous précèdent : la mémoire.

Madame Kolinka, je vous dois ma mémoire en échange de votre témoignage. Vous nous l'avez confié difficilement mais sans artifice et en toute humilité ; comme si vous n'étiez pas légitime à le faire, comme si votre voix n'importait pas, ou moins que celles de ceux venus avant vous et qui vous semblent si Grands. Mais votre voix est différente. Et, pour cela, elle compte tout autant. Elle nous est précieuse par sa simplicité, son authenticité et la lumière de votre personnalité qui y transparaît. J'ai cru vous entendre raconter. J'ai même eu parfois l'impression de véritablement vous rencontrer. Et je me suis sentie chanceuse de croiser la route d'une si belle personne. Je vous en remercie.



Un livre petit par la taille mais grand par le contenu.

Ce livre, je l'ai lu en à peine quelques heures, puis je l'ai digéré pendant quelques heures de plus. Enfin, je l'ai relu. Pour être sûre. Pour mieux m'en imprégner. Pour ne pas l'oublier surtout.

Car je crois que c'est la meilleure raison que l'on puisse avoir de lire ce livre : ne pas oublier.
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Retour à Birkenau

Un document percutant, poignant, direct qui a le mérite d'exister afin de laisser une trace de l'indicible, de l'horreur qui a existé et a été vécue par beaucoup.

Je remercie Mme Kolinka pour avoir couché sur le papier, ses souvenirs et traumatismes afin que jamais personne n'oublie et que ce témoignage puisse participer à ce que ce type de tortures soient à jamais écartées des vies de chacun.

Je salue cette volonté et ce courage d'écrire afin que cela ne se reproduise plus et que cela soit porté à la connaissance de toutes les prochaines générations.

Pour connaître ce qui fut, et qui ne doit plus se reproduire.

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Retour à Birkenau

J'ai entendu récemment avec tristesse, dans les médias, que le Covid-19 avait décimé plusieurs rescapés de la shoah dans un Ehpad de la région parisienne. J'espère de tout cœur que ces personnes auront laissé une trace de leur passé, comme a pu le faire Ginette Kolinka dans "Retour à Birkehau".



Issue d'une famille de petits commerçants, Ginette Kolinka a travaillé toute sa vie sur les marchés. En rentrant des camps, elle n'a pas raconté ce qu'elle avait vécu. Personne ne s'intéressait alors au récit des rescapés. Les gens voulaient oublier la guerre et personne ne réalisait ce qu'était un camp d'extermination. Ginette pesait 26 kilos quand son calvaire a pris fin. Il lui a fallu trois ans pour remonter la pente. Au fil du temps, elle a cru oublier ce qu'elle avait vécu dans les camps mais l’essentiel était intact dans un coin de sa mémoire. Ce n'est qu'une fois à la retraite qu'elle a répondu à la demande qui lui était faite de témoigner. Depuis, elle intervient dans les classes et accompagne des groupes d'enfants à Auschwitz. Elle oublie la fatigue de l'âge (elle a 95 ans aujourd'hui) pour dire inlassablement aux jeunes qu'il ne faut pas encourager la haine et le racisme.





Après avoir présenté sa famille, Ginette Kolinka relate son arrestation par la Gestapo puis ses premières heures au camp, quand la honte de la nudité était plus forte que la douleur d'un tatouage à vif : "Elle me tatoue : matricule 78599. Il y en a, parait-il, qui hurlent de douleur, de surprise, d'effroi. Je ne sais même pas si ça fait mal, tant la honte de la nudité est forte, cuisante. Je ne sens rien d'autre."



Quelques jours plus tard, il ne sera plus question de dignité mais de survie : "Des heures de garde-à-vous, gelées, tremblantes, épuisées. Je voudrais m'asseoir, m'écrouler, dormir, mais non : il faut rester debout et se tenir droite". Ginette apprend à survivre. Chaque jour est une lutte. Elle aura la chance de s'en sortir, grâce au hasard ou à une forme d'intuition qui lui fera prendre, un jour donné, la bonne décision.



La version audio est accessible à tous. Si vous n'avez pas l'habitude de lire audio, vous ne serez pas dérouté. Ginette Kolinka commence la lecture du texte, puis passe le relais (la transition est habile) à une lectrice plus jeune qui nous ramène plusieurs décennies en arrière. Nous retrouvons Ginette, à la fin du témoignage, pour une interview par audiolib. La rescapée revient sur sa vie, avant, pendant et après les camps.



Je peux comprendre que l'on n'ait pas envie de se plonger dans une telle lecture dans le contexte actuel. Lire ce témoignage en période de confinement m'a pourtant permis, d'une certaine façon, de relativiser ce que nous vivons aujourd'hui.



A découvrir, aujourd'hui ou plus tard...
Lien : http://www.sylire.com/2020/0..
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Retour à Birkenau

Ginette Kolinka illustre bien les raisons qui ont poussé des milliers de rescapés des camps de concentration à taire l’horreur de ce qu’ils ont vécu. Qui au sortir de la guerre, même dans sa propre famille, avait envie d’entendre l’indicible, d’imaginer l’inimaginable ? Et puis certainement la peur de ne pas être cru, malgré les corps décharnés.

Alors la vie reprend son rythme, Ginette retourne sur les marchés et retrouve tous les premiers mercredis du mois au Colisée ses copines rescapées de différents camps, dont Marceline Loridan-Ivens.

Et puis ce récit ... car finalement il commence par là le livre. Ces douze mois passés à Birkenau, l’odeur, les coups, le bruit et la faim mais aussi la fraternité et la haine. Et une histoire de robe (celle que Simone Veil lui donne) qui lui permet de se raccrocher à un semblant de dignité.

C’est grâce à Spielberg (avec le travail sur la liste de Schlinder) qu’elle commence à parler ; on ne l’arrêtera plus ! Et ce n’est qu’au début des années 2000 que Ginette commence à raconter son histoire aux élèves français « Que puis-je bien leur raconter à ces élèves ? » Tout Madame ! Tout ce que vous avez vécu dans ces camps doit être rapporté. Votre témoignage est primordial et c’est un des derniers que l’on ait pour faire en sorte de ne jamais oublier ce que certains hommes ont fait à un moment donné de l’histoire.

C’est évidemment horrible, poignant, touchant et bouleversant.

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Retour à Birkenau

un très beau témoignage poignant d'une déportée de Birkenau. Alors c'est l'une des rares survivantes à raconter son histoire et à être encore en vie. Un miracle...
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Retour à Birkenau

C'est un livre assez affreux a cause des images tellement vraies et effrayantes des vies dans ces camps. C'est un livre pour le lecteur mature, et c'est bien de se renseigner sur le sujet avant de lire un livre rempli d'images si violentes. Cependant, c'est un temoignage tres vrai, et le lecteur peut bien sentir les emotions de l'auteur, qui se demande comment elle a meme pu survivre a cela. Elle fait un choix tres courageux de revenir au lieu meme de ces souvenirs si effrayants, et de presenter son histoire a des collegiens mais aussi a des lecteurs. Elle fait un tres bon travail pour nous montrer ces conditions, qui, meme si on les connait deja, nous surprennent quand meme. Un ouvrage qui, meme s'il peut etre choquant pour tout lecteur, est a ne pas rater.
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Retour à Birkenau

Témoignage

Ginette Kolinka avec l'aide de Marion Ruggieri raconte son quotidien dans le camp de Birkenau. Son témoignage est précieux pour ne pas oublier l'horreur des camps de concentration et l'extermination de millions de personnes. Ce petit livre se lit en une fois le souffle coupé. A lire.
Lien : https://lilietlavie.com/2019..
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Retour à Birkenau

A lire de toute urgence _ pour ne pas oublier _ pour transmettre _ pour que ça ne se reproduise jamais

Rester vigilant ....
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Le journal de Yalda

Je m’appelle Yalda est un livre autobiographique. Yalda Rahimi, jeune afghane de 17 ans y raconte son arrivée et sa nouvelle vie en France.

Sa famille fuit l’Afghanistan et la guerre qui y fait rage alors qu’elle est tout juste âgée de 5ans, pour aller s’installer au Pakistan.

Grâce à l’une de ses tantes qui travaille pour une ONG Franco-Afghane, Yalda se voit offrir l’opportunité d’aller étudier en France.

Chose rare, sa famille accepte de l’y envoyer au lieu de la marier, comme les traditions le veulent dans son pays.

C’est une Yalda qui n’a connu que la guerre et une vie sommaire entourée de sa famille qui débarque, « seule », à Paris.



Dans ce journal, elle raconte ses découvertes les plus drôles telles que les ascenseurs, les parkings, les escalators… toute cette technologie, tous ces aménagements propres à la culture occidentale.

Ces découvertes et la façon, honnête, dont elle nous en fait part sont attendrissantes et pareilles à celles qu’aurait pu avoir un enfant qui découvre cela pour la première fois.



Beaucoup de situations sont cocasses, comme lorsqu’elle apprend à faire du vélo ou à skier.

Dans tous ces apprentissages occidentaux, Yalda démontre une vraie force de caractère et l’on prend plaisir à la voir évoluer.

Il est aussi très intéressant de voir cette dualité qui repose en elle.

Elle vit la vie dont elle a toujours rêvé en France, mais sa famille et ses racines sont en Afghanistan. Elle se pose la question que toute personne vivant à l’étranger s’est posée au moins un jour « dois-je rester ou dois-je rentrer ? ». Le cheminement de sa réponse et de son choix est fascinant. Yalda se livre avec beaucoup de sincérité et ne cache rien de ses doutes, ses peurs, ses envies et ses rêves.



Chose que j’ai beaucoup aimé, tout le long de son journal Yalda compare les situations qu’elle vit en France à ce qu’elles sont en Afghanistan. Ainsi nous avons une comparaison du mode de vie occidental et oriental. Tout y passe, des mariages à la vie de famille, de la garde-robe aux voyages… Elle compare tout, ce qui nous permet d’avoir une compréhension encore plus grande du fossé qui sépare ses deux vies et de la complexité que peut être notre vie à nous, pour des personnes comme elle.

C’est un journal très agréable à lire. Yalda m’a fait rire et m’a émue aussi.

J’en garde un excellent souvenir, plusieurs semaines après avoir tourné la dernière page, et ça, ce n’est pas rien !

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