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Critiques de Marion Ruggieri (309)
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Retour à Birkenau

Un petit livre décrivant une si grande histoire... Ginette Kolinka nous raconte sa déportation et son internement au camp de Birkenau dans un style simple et sans voyeurisme, malgré la rudesse des épreuves qu'elle y a traversé. Dans cet ouvrage, elle partage ses sentiments pendant sa captivité, mais aussi après au moment de la Libération. Un grand bravo pour cette grande dame, qui n'a pas manqué de courage et qui permet de mieux saisir l'horreur de la Shoah.
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Retour à Birkenau

j'ai aimé ce petit livre simple, emprunt d'authenticité, d'humilité, de réalisme.

C'est terrible & en même temps c'est presque nimbé de douceur ou d'angélisme. On sent à la fois que les années sont passées sur cette époque incroyable au sens propre du terme & en même temps que rien n'a jamais pu être oublié ou effacé. A l'image de l'odieux code tatoué sur la peau, indélébile, faisant partie de son corps, discret aux autres mais rappelant sans cesse l'existence de cette atrocité.

Je suis toujours fascinée par le fait que les victimes survivantes de cette horreur ont vécu des années une vie presque normale, souvent sans rien dire.. comment peut on vivre quand on a appris que sa famille avait été réduite en cendres par idéologie.. grand mystère pour moi que ce témoignage serein.. grande leçon d'humilité.

J'ai beaucoup aimé le style très simple & l'absence de dolorisme.

Je vais le donner à mes enfants & filleuls, avec tout ce qu'on a pu lire sur cette période honnie. Ce petit livre apporte une lumière de vie en même temps que l'épais & crasseux brouillard sur la propension des hommes à tout détruire.
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Retour à Birkenau

"Retour à Birkenau", Ginette Kolinka (avec Marion Ruggieri), RL2019, Grasset

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97 pages. Il n'en faut pas plus à Madame Kolinka pour coucher noir sur blanc l'un des derniers témoignages de l'une des pires horreurs de l'humanité.

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J'en entends déjà certains… "on sait"… "marre de ce sujet"… "tout a déjà été dit"… "c'est du passé"…

Le plus surprenant c'est que mon fils de 13 ans m'a dit ça quand je lui ai proposé de le lire.

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Est-ce du voyeurisme de continuer de lire ces témoignages? Est-ce plus sain de les éviter et de s'en protéger?



Tant de réflexions découlent de ces quelques pages: le silence, la honte, la délation, la culpabilité; mais aussi "les camps musées" qui reflètent une vision aseptisée des camps de concentration; ou encore, l'obscurantisme et le protectionnisme qui poussent à stigmatiser un groupe pour l'exclure et le condamner (tellement d'actualité!).



Je l'ai fait lire à mon ado et nous en avons discuté.



Notre génération a eu l'honneur de recueillir cette parole du vivant de leurs victimes, à nous de continuer de la faire vivre; lisez ce livre, faites le lire, faites les vivre.



Merci Madame Kolinka. Merci aux Éditions Grasset.
Lien : https://carpentersracontent...
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Retour à Birkenau

Ginette kolinka me semble être une personne humble, qui raconte son parcours avec beaucoup de pudeur. Elle m'a touchée, aussi parce qu'elle témoigne auprès des enfants de ce qu'elle a vécu. Je l'ai lu à voix haute avec ma fille qui a 14 ans et qui a aussi été très intéressée par cette lecture.
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Retour à Birkenau

Jeune, j’ai visité des camps de concentration et surtout, j’ai rencontré des rescapés des camps de Dachau, d’Auschwitz-Birkenau. Leurs souffrances et leurs calvaires m’ont bouleversée. Leur force et leur détermination à vivre ont forcé mon admiration !!! Des hommes et des femmes, miraculés de la vie, qui ont souvent perdu tous leurs proches et qui ont marqué mon cœur d’adolescente à l’époque à jamais.

Ginette Kolinka fait partie de ces femmes qui ont survécu, elle est revenue de Birkenau, pour y retourner des années après et nous entrainer avec elle. Une femme qui s’est tue si longtemps et qui maintenant ne s’arrêtera plus jusqu’à sa mort de parler.

Retour à Birkenau écrit avec la journaliste Marion Ruggieri est un récit brûlant d’émotion, Ginette fut arrêtée par la Gestapo en 1944 à Avignon, avec son père, son jeune frère et son neveu. Elle sera déportée à Auschwitz-Birkenau . Sa pureté naïve lui fera espérer un retour de l’enfer pour ceux qu’elle aime, hélas le train de la mort ne les ramènera pas.

Dans ce même convoi deux autres femmes pour qui j’ai une très grande admiration, Simone Veil et Marceline Loridan-Ivens dont j’ai chroniqué le dernier roman quelques mois avant sa mort.

Des mots vrais, authentiques pour raconter ce qu’elle a vécu, enduré dans ce camps d’extermination. Elle évoque ces blessures, ces humiliations, ces coups, cette peur, ces morts qui tapissent les sols de leur présence. Elle parle de cette faim si présente, si omniprésente qui lui taraude le ventre, de ce froid si pénétrant, si glaçant. Elle nous renvoie cette nudité indigne imposée, ce manque effroyable d’intimité, ces corps de femmes qui n’en sont plus, ces êtres qui ne sont plus que des numéros. Cette banalité de la mort à laquelle on s’habitue avec la rage au ventre de survivre. Une horreur et une cruauté incessante.

Ginette Kolinka veut que tous nous sachions ce qu’elle et les autres ont supporté, que tous ces morts gazés, brûles ne soient pas morts dans l’oubli, mais vivant dans le souvenir. Elle veut que tout le monde sache pour que plus jamais cela se reproduise.

Oui, elle , elle a réussi à survivre à « ça », mais tellement ne sont pas revenus , une histoire la sienne au cœur de l’Histoire, mais qui est l’Histoire.

Elle parle de l’après, comment revenir de là où on ne revient pas, renaitre à la vie, réapprendre à aimer, s’aimer. Aucun larmoiement dans ce récit, elle ne veut pas être plainte, elle veut qu’on se souvienne .Une femme digne, qui mérite le respect qui donne une belle leçon de vie.

Chère Ginette , vous ne me rencontrerez jamais, vous ne lirez sûrement jamais ma chronique , mais j’admire votre force et votre courage et j’incite à la lecture de votre récit , d’autant plus avec les relents nauséabonds que nous avons connus il y a quelques mois ...

Vous aviez un devoir de parole, nous avons un devoir de mémoire ..... Pour PLUS JAMAIS CA

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Pas ce soir, je dîne avec mon père

Lecture franchement bizarre. Elle change énormément de mes habitues et mine de rien, ça a fait du bien. Marion est une fille de 30 ans plus que perdu. Entre son père qui veut rester jeune et n'a jamais vraiment eu le rôle de père et son fiance qui à l'âge de son père et qui agit comme un père. Marion nous raconte sa vie au travers d'un dîner pour l'anniversaire de son père, qui se révèle être aussi celui de son fiancé. Les déboires de son père plus exactement. Le texte est assez plombant, j'ai eu du mal à accrocher et pourtant, j'ai fini par m'attacher à Marion et à lire sans problème le livre. Elle parle d'une façon crue et franche sans vraiment de retenue. Et nous détaille tous. Après je n'ai pas trop compris le pourquoi de se livre. J'ai juste compris que Marion finissait par se réveiller et par réagir sur le fait qu'elle n'a pas vraiment vécu sa vie. Il a fallu une gamine de 17 ans, la copine de son père, pour qu'elle sorte en quelque sort de ses gongs et décide de changer. En même temps difficile de se créer lorsque les gens de 50 ans veulent être des gens de 20 ans.



En conclusion, une lecture plutôt bizarre et pas forcement attirante. L'ambiance du livre est plus que bizarre. En lisant le résumé, je m'imaginais autre chose que ce que j'ai lu.
Lien : http://petitemyu01.blogspot...
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Retour à Birkenau

Se plonger dans « Retour à Birkenau », c’est comme ouvrir une porte sur l'horreur et la résilience, c'est ressentir une avalanche d'émotions qui vous submerge dès les premières lignes. 😢



Ginette Kolinka, l’une des dernières rescapées d’Auschwitz-Birkenau, nous livre un témoignage bref, cru et bouleversant teinté d’une grande pudeur. Elle partage avec ses propres mots, sensations et souvenirs les horreurs qu'elle a endurées dans les camps de Birkenau et de Bergen-Belsen. 🌍



Le récit expose la cruauté, la nudité, la haine, le froid, la honte, la faim, la violence, l’humiliation, la mort, l’enfer. À chaque page, les mêmes questions se posent : Pourquoi 𠒜omment ⁉



📖 Ce livre est percutant et saisissant, se dévore d’une traite et marque profondément les esprits. Il met en lumière non seulement la résilience de Ginette Kolinka et sa détermination à survivre, mais aussi son combat à transmettre pour que l’on se souvienne toujours. 🌟



Aucun mot n’est de trop, ce récit va à l’essentiel. Ne passez pas à côté. C’est un devoir de mémoire. 🕯

A lire pour que nous n’oublions jamais. 🕊



« D’ailleurs quand j’y retourne, je dis toujours aux élèves : ‘Surtout fermez les yeux, ne regardez pas’ et je leur répète ´Sous chacun de vos pas, il y a un mort’ »
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Retour à Birkenau

J’ai eu connaissance de cet ouvrage suite à plusieurs conseils de lecteurs. Le titre parle de lui-même, nous suivons l’histoire de Ginette Kolinka lorsqu’elle est déportée à Birkenau pendant la seconde guerre mondiale. Elle évoque certains points que personnellement je ne connaissais pas dans leur totalité, qui touchent l’hygiène, l’intimité, la malnutrition ou encore les violences subies. On suit son parcours au fil des mois et dans quelles conditions elle a survécu à l’enfer. C’est livre est historiquement très intéressant et basé sur des faits réels, parfois très durs à imaginer, mais qui font hélas partie de notre histoire. Dans le même genre, je recommande également « Et tu n’es pas revenu », de Marcelline LORIDAN-IVENS.
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Retour à Birkenau

J'ai mené cette lecture en parallèle avec la bande dessinée et je trouve que les deux œuvres se complètent grandement: certaines anecdotes apparaissent dans l'une et pas dans l'autre et inversement. En outre, Ginette Kolinka, qui apparait peut-être un peu froide dans son récit (ce que je comprends!!!), gagne en humanité dans la bande dessinée.



C'est toujours difficile de critiquer de tels récits... On ne peut que les encenser, remercier leurs auteurs du témoignage procuré, essentiel de nos jours surtout, alors que 18% des jeunes de 18 à 25 ans ne savent pas ce qu'est la Shoah... Alors que la majorité des adolescents se plaignent du froid (oui, la neige inattendue de ce matin m'inspire...), des repas à la cantine, des baskets qu'ils n'ont pas encore... On découvre dans ce "Retour à Birkenau", d'une part la force de l'autrice, Ginette Kolinka, qui visite le camp dans lequel elle a tant souffert, plus de cinquante ans en arrière... et qui a tant changé! La joggeuse du matin qui foule "le plus grand cimetière du monde", les balançoires dans les jardins qui font surgir les rires des enfants là où les cris, les aboiements, les pleurs dominaient, les oiseaux dans le ciel, absents lorsque la fumée laissait échapper des vapeurs insupportables, physiquement et psychologiquement... On comprend que Auschwitz-Birkenau ne sont plus que des "décors". D'autre part, on découvre (ou redécouvre) l'horreur, à laquelle on ne croit pas toujours et qui peut survenir dans n'importe quelle société où les extrémismes surviennent. On est sidéré par l'innocence de Ginette qui pense à se mettre des papillotes dans les cheveux avant d'arriver dans les camps, qui rassure son père sur l'emploi qu'il pourra occuper. Car nous, nous savons. Et c'est en cela que de tels récits doivent être lus par la nouvelle génération. Pour qu'elle sache que les Bisounours n'existent pas et que tout peut arriver. Même ça!
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Une vie heureuse

Dérouler une vie au fil des pièces d’un appartement dans un récit où passé et présent se mêlent, telle est la visite guidée que nous propose Ginette. Chaque pièce, chaque meuble rappelle des souvenirs, heureux ou douloureux. Mais tous comptes faits, le solde est positif car, malgré les injustices, elle a aimé et été aimée, et c’est ça qui importe ! Un bel exemple de résilience, exposé avec un style léger mais pas trop… Bel exercice de style.
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Une vie heureuse

« On me demande pourquoi je souris tout le temps, mais parce que j’ai tout pour être heureuse ». Ces mots sont ceux de Ginette Kolinka, arrêtée en mars 1944, déportée à Auschwitz-Birkenau, déplacée, puis libérée en mai 1945.

Mais après son témoignage « Retour à Birkenau », publié en 2019, c’est de la vie et de sa beauté qu’elle a choisi de nous parler dans ce livre co-écrit, lui aussi, avec Marion Ruggieri.

Elle a connu l’enfer, a eu besoin de laisser s’écouler de nombreuses années avant de parvenir à en parler et depuis, elle témoigne sans relâche dans les collèges et les lycées, pour expliquer, pour transmettre, en espérant que cela contribuera à ce que plus jamais ce pan de l’Histoire ne se répète.

Pourtant, aujourd’hui, elle est aussi et surtout une femme heureuse. A 98 ans, elle a connu le bonheur de fonder une famille. Avec son mari, Albert, ils auront un fils, Richard, qui deviendra le batteur du groupe « Téléphone ». Puis viendront ses petits-enfants et ses arrière-petits-enfants qui contribuent à la douceur de son quotidien.

Ce petit texte est une ode à la vie, une véritable bouffée de force et d’optimisme. C’est aussi la preuve que, sans rien oublier, et envers et contre tout, le bonheur peut revenir et la vie recommencer.

Merci Madame Kolinka pour vos mots.
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Une vie heureuse

Bienvenue chez Mme Kolinka ! Pièces par pièces, cette ancienne déportée nous invite à découvrir son passé, son intimité, son chez elle. Appartement qu'elle n'a quitté que de force durant la Seconde Guerre Mondiale, celui-ci est habité de tant de souvenirs qu'elle partage avec une jovialité incroyable surtout au vu de ce qu'elle a traversé. De Birkenau au mur de l'immeuble la rue Jean-Pierre Timbaud la distance n'est qu'une vue de l'esprit. Joie et dureté s'y mêlent au gré des objets. Un texte empli d'espoir et de joie de vivre qui rappelle encore une fois que le devoir de mémoire est un indispensable pour ne pas avancer dans le noir.
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Retour à Birkenau

Ce livre est le témoignage de Ginette Kolinka qui a été déportée dans le camp de Birkenau lorsqu'elle était adolescente.



Elle a été déportée en compagnie de son père, de son frère et de son neveu.



Elle nous parle de la façon dont ils ont été arrêtés, du voyage qui a duré extrêmement longtemps, de la séparation d'avec sa famille et de l'horreur qu'elle a vécu là-bas.





Mon avis



À chaque nouveau témoignage que je lis, je suis toujours autant bouleversée.



Je me demande comment on a pu faire subir de telles atrocités à ces personnes.



Le témoignage de Ginette Kolinka est extrêmement touchant et bouleversant
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Une vie heureuse

Dans son premier livre, Ginette Kolinka nous raconte son histoire dans les camps de concentration. Elle témoigne de la haine et de l'horreur vécue auprès des collégiens et lycéens.

Dans ce récit, elle nous emmène chez elle, son appartement depuis les années 30. Elle y a vécu avec ses parents puis ses sœurs et enfin avec son mari.

Aujourd'hui elle a 98 ans et nous raconte chaque pièce de cette appartement et ce qu'elle y a vécu de bonheur avec chaque membre de sa famille.

Son retour des camps, son mariage, la naissance de son fils et ses petits enfants.

Cette femme exceptionnelle nous donne encore une grande leçon de vie.
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Une vie heureuse

Comme toujours, les livres de Ginette Kolinka sont écrits comme elle parle...mais pour celui-là, encore plus que les autres, j'ai eu l'impression d'être assise face à elle dans son salon, où elle me racontait des bribes de sa vie, heureuse, avec les siens. Des souvenirs qu'elle retrace à partir de chaque pièce de son appartement, où elle a vécu presque toute sa vie. Un bel hommage à sa famille !
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Retour à Birkenau

Un témoignage poignant et tellement important que l’on lit comme en immersion.

Les images défilent devant nos yeux. Je ne peux pas dire « comme si on les vivaient » car même les récits les plus précis ne pourront jamais nous faire ressentir l’intégralité des choses vécues.

Ce témoignage est aussi important pour nous que pour Ginette. Pour ne Jamais oublier! Et surtout pour espérer que Jamais cela ne se reproduise.

Ginette nous livre son histoire comme elle raconte ses souvenirs, dans un ordre plus ou moins définis. Pour moi, pendant la lecture, c𠆞st comme si j’écoutais une personne proche qui me comptais son histoire, tellement cela m𠆚 pris au plus profond de mon être.

C𠆞st un témoignage brut et bouleversant, qu’il est important de connaître.
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Le journal de Yalda

La vision touchante d'une jeune afghane prise entre deux cultures si éloignées suite à son séjour en France. Ce livre donne à réfléchir sur la grande distance entre culture et donc la difficulté à se comprendre. Il ne suffit pas de vouloir le bien de quelqu'un si il ne le partage pas.
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Retour à Birkenau

« Ginette Kolinka » a 94 ans aujourd’hui et elle nous livre un récit émouvant qu’elle nous transmet avec force, simplicité et beaucoup de dignité.

En 1944, elle est arrêtée par la gestapo avec son père, son petit frère et son neveu pour faire partie de ce convoi de 1500 juifs vers le camp de Birkenau dont peu reviendront. Son père, son petit frère et son neveu seront gazés à leur arrivée au camp.

Après Birkenau, elle sera transférée à Bergen-Belsen, Raguhn puis Thérésienstadt.

Elle nous raconte avec pudeur toutes les atrocités vécues par cette jeune fille de 19 ans qu’elle était à l’époque : la faim, le froid, la honte de la nudité, les souffrances tant physique que moral puis l’étonnement dans l’acceptation de toutes ces horreurs.

Elle a longtemps tu ce douloureux chapitre de sa vie mais aujourd’hui à 95 ans elle veut transmettre ce témoignage, elle ne veut pas que ce passage de l’histoire soit oublié et inlassablement répète dans les écoles : « C'est la haine qui a fait ça, la haine à l'état pur. Les nazis ont exterminé six millions de Juifs. Souvenez-vous de ce que vous avez trouvé impensable. Si vous entendez vos parents, des proches, des amis, tenir des propos racistes, antisémites, demandez-leur pourquoi. Vous avez le droit de discuter, de les faire changer d'avis, de leur dire qu'ils ont tort. »

Quelques fois même elle accompagne des élèves à Birkenau pour mieux leurs faire découvrir son passage en enfer pour que jamais on n’oublie.

Merci à « Babelio » et « Audiolib » de m’avoir permis de découvrir ce témoignage audio poignant d’une rescapée de la Shoah

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Retour à Birkenau

"Un témoignage aussi émouvant, que cru et court de Ginette Kolinka. Pour que jamais les générations futures n'oublient ce qu'il ne s'est passé dans ce camp d'extermination de Birkenau"
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Retour à Birkenau

C'est un roman court mais plein de vigueur. Ginette Kolinka, 94 ans, ne mâche pas ses mots quant à la description de sa vie au camp. La perte de son identité, de son humanité est un des thèmes principaux de ce témoignage.



La première partie du livre traite des conditions de vie à Birkenau et de la manière dont les prisonniers perdaient peu à peu leur humanité. Il y a ceux qui savaient se débrouiller et osaient prendre des risques pour survivre et ceux qui suivaient le règlement et qui risquaient de mourir plus vite.



La seconde et dernière partie du roman nous amène un peu avant la déportation de Ginete, sa vie avec sa famille sous le régime de Vichy. Puis, vient la seconde descente aux enfers, la libération des camps. Les prisonniers qui ne se reconnaissent plus, et les autres qui n'ont pas la moindre idée de ce qu'ont traversé les survivants. Lorsqu'on lit ces dernières pages, on comprend qu'une certaine pudeur s'installe entre les survivants et les autres. On ne parle pas de ce que l'on a subit pour épargner ceux qui doivent faire le deuil des personnes qui ne sont pas revenus.



La solitude des survivants après la libération des camps est ce qui m'a le plus interpellé au cours de cette lecture. Bien qu'entourés par des proches pour les plus chanceux, on reste seul avec des souvenirs qui nous marquerons à jamais.



Ce témoignage est un document précieux et nécessaire qui permet d'enrichir les informations que nous avons sur cette période de l'Histoire mais c'est également un devoir de mémoire.



C'est une lecture à ne pas manquer !
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