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Citations de Mark Haskell Smith (120)


. C'était peut-être ça, le truc. Quand on n'a na beaucoup d'argent, il faut inventer des manières d'en gagner développer une pensée alternative et transformer une chute d'eau certes jolie mais tout à faie ordinaire en une attraction incontournable. Pas seulement un endroit agréable pour lequel on paye un droit d'entrée. Il faut employer des dizaines d'autochtones pour guider les touristes dans la flotte et des photographes pour leur refourguer des photos souvenirs. Vous vendez des T-shirts et des babioles, des beignets de baeuf jamaicains et de la bière Red Stripe. Bryan ne put sempécher de sourire. Ca lui rappela le moment 0u Grace li avait demandé un pourboire. Elle n'était pas une prostituée, elle avait simplement trouve une nouvelle manière d'augmenter son revenu, Il trouvait ce genre de comportement tout à fait remarquable, L'exploitation des chutes de la Dunn obéissait à la néme logique,
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L'étrange diaroma qu'il trouva dans la chambre à coucher, une femme morte sodomisant avec un gode ceinture un dealer tout aussi mort, était difficile à comprendre et la prise de ses antihistaminiques n'expliquaient en rien sa confusion .
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Quelqu'un allait finir en prison, aucun doute là-dessus, mais Cho s' en foutait. L' interdiction du cannabis avait fait son temps, ce n' était plus un débat scientifique ou rationnel, mais une lutte politique, un résidu malsain de l' époque de la Guerre Froide, d' une moralité ancestrale selon laquelle tout ce qui n' était pas blanc et masculin était négatif. C'étaient des conneries. Une bouffée de marijuana était-elle plus nocive qu' un cigare ou qu' un verre de scotch ?
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Vincent fixait le hollandais assis en face de lui. Qu' est-ce qu' ils ont, ces Européens ? Ils débarquent à Los Angeles habillés comme pour l' enterrement d' un type branché : T-shirt noir, sweat gris, veste en cuir noir, jean noir, bottes noires et visage rouge luisant. Ce type avait l' air d' un homard déguisé en Lou Reed. Pourquoi les Européens ne regardent jamais la météo ? Il faisait plus de 90 degrés Fahrenheit à Los Angeles. Pensaient-ils qu' il faisait froid avec leur système métrique ? Comment savoir ?
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Miro n' avait jamais apprécié Vincent. Ce type dégageait quelque chose de malsain. Il était comparable au liseron : agréable à regarder, joli et inoffensif en apparence, mais sous ses fleurs violettes se cachaient des racines qui détruisaient tout. Un parasite qui se nourrissait des autres plantes, qui les étouffait petit à petit et les laissait pour mortes. Un danger public pour la communauté du cannabis.
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Ce type dégageait quelque chose de malsain. Il était comparable au liseron : agréable à regarder, joli et inoffensif en apparence, mais sous ses fleurs violettes se cachaient des racines qui détruisaient tout. Un parasite que se nourrissait des autres plantes, qui les étouffait petit à petit et les laissait pour mortes.
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Au nom de la lutte contre les inondations, la ville avait domestiqué une force sauvage ; elle l'avait stérilisée, maîtrisée, ensevelie sous des tonnes de béton lisse pour en faire une autoroute de plus dans la cité des autoroutes. Les hommes pensaient avoir résolu le problème, mais le fleuve ne s'était pas laissé faire. Il s'était rebellé. Des petits arbustes avaient germé dans les fissures du ciment avant de se frayer un chemin vers le soleil, ouvrant la voie aux buissons et aux roseaux. Bientôt, toutes les plantes originelles avaient fait leur retour, et avec elles, les grenouilles, les tortues, les canards, les grues, les hérons, les faucons et les aigles. Ils s'étaient réapproprié le fleuve. À sa manière, la nature avait envoyé chier cette ville.
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Une plante se contente de fleurir, son pollen se diffuse dans l'air et les abeilles, papillons ou chauve-souris le propagent de fleur en fleur ; il n'y a aucun rituel, aucune étiquette, pas de sentiment de possession ou de culpabilité. Tout se déroule au rythme du vent.
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Ne vaut-il pas mieux se souvenir des instants magiques que de découvrir qu'ils ne se reproduiront jamais ?
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 À ton avis, c’est quoi le secret, pour être un bon amant ? »
Amado lui lança un regard.
« Le secret ? Tu ne sais pas ?
— J’ai jamais eu la prétention d’être une bête de sexe… »
Amado bloqua le volant entre ses genoux tandis qu’il s’allumait une cigarette.
« Y’en a pas, de secret, Roberto. Y’a qu’une chose qui puisse faire de toi un bon amant.
— Quoi ? »
Amado se tourna vers Bob, l’œil étincelant.
« L’enthousiasme.
— L’enthousiasme ?
— Sí, Roberto. L’enthousiasme. 
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[ à propos du mariage ] … comment lui faire comprendre que la vie qu’il avait imaginée était si viscéralement normale qu’elle semblait tout droit sortie d’un catalogue d’IKEA ? Elle manquerait cruellement d’impulsivité, de fantaisie et d’imagination. Il n’y aurait aucune place pour la folie, pour l’excentricité ou l’originalité. p. 93
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- L'argent ne rend pas heureux, marmonna-t-elle.
- Les gens qui n'en ont pas ne sont pas au courant, répondit Piet en lui tapotant la main.
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Amado entra dans la pièce. Les deux bras gisaient sur la table. Il aurait été incapable de dire lequel était le sien. Celui qui avait pris cette teinte grisâtre, sans doute, songea-t-il. L'autre était encore tout frais. Presque rose. Ce spectacle l'attrista. Son bras lui manquait affreusement. Il avait des spasmes douloureux et des sensations fantômes.
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Il s'assit sur un rocher et essaya d'arracher un bout de son short. Il parvint à en déchirer un morceau assez conséquent pour se donner le look loqueteux d'un Robinson Crusoé. Il ne put s'empêcher de rire. Il avait l'air d'un participant à Survivor, l'une des seules émissions de téléréalité qui ne lui avait jamais fait envie. Qui veut aller crever de faim dans une jungle quand on peut passer ses journées à baiser dans un jacuzzi ?
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Neal se pencha vers elle et inspira profondément.
- Vous avez des allergies ? dit-elle en tournant la tête.
Neal rougit.
- J'essaye juste de reconnaître le parfum que vous portez.
- C'est du foutre, dit-elle en souriant.
Les portes de l'ascenseur s'ouvrirent et Seo-yun s'éloigna. Alors qu'elles se refermaient, Neal se demanda si elle parlait de sperme ou d'une marque de parfum dont il n'avait jamais entendu parler.
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Comme l'avait si bien dit Pablo Picasso : « L'art lave notre âme de la poussière du quotidien. »
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- L'argent ne rend pas heureux, marmonna-t-elle.
- Les gens qui n'en ont pas ne sont pas au courant, répondit Piet en lui tapotant la main.
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Lorsqu’il sortit de la station, Curtis aperçut un gobelet en carton sur le trottoir. Il shoota dedans, l’envoyant valdinguer contre un mur, puis l’écrasa lourdement. Ça lui fit tant de bien qu’il soupira de plaisir. Alors il l’écrasa de nouveau, encore plus fort, en pesant dessus de tout son poids. Il laissa échapper un juron en réalisant que le gobelet n’était pas complètement aplati. La sensation fut tellement jouissive qu’il se mit bientôt à sautiller sur place en vociférant des insultes jusqu’à ce que ce foutu gobelet de merde soit réduit à néant ».Lorsqu’il sortit de la station, Curtis aperçut un gobelet en carton sur le trottoir. Il shoota dedans, l’envoyant valdinguer contre un mur, puis l’écrasa lourdement. Ça lui fit tant de bien qu’il soupira de plaisir. Alors il l’écrasa de nouveau, encore plus fort, en pesant dessus de tout son poids. Il laissa échapper un juron en réalisant que le gobelet n’était pas complètement aplati. La sensation fut tellement jouissive qu’il se mit bientôt à sautiller sur place en vociférant des insultes jusqu’à ce que ce foutu gobelet de merde soit réduit à néant.
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Morris souleva le bras sectionné et le retourna. Il s’en échappa un filet de sang à demi coagulé qui se répandit sur le plateau d’inox. Ca n’était pas le bras de n’importe qui. Il était coriace, velu et menaçant. Tout en muscles. Et constellé de tatouages sur toute sa longueur, sur les deux faces. Les premières phalanges portaient quatre lettres composant le mot H-O-L-A. Morris le tourna à nouveau, révélant à Bob un portrait qui lui accrocha le regard. Une femme nue, splendide, couchée sur le dos, les jambes en l’air, avec un homme au-dessus d’elle, la tête entre ses cuisses.
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Si elle était objective, elle reconnaîtrait que la plupart des participants aux émissions de téléréalité avaient des quotients intellectuels inférieurs à la moyenne. Il s'agissait trop souvent de reines de beauté et d'athlètes écervelés. Ces émissions attiraient peu de docteurs et de professions nobles. Les femmes étaient esthéticiennes, barmaids ou chargées de projets dans le marketing, les hommes étaient vendeurs. Ce n'était pas vraiment le haut du panier, et il y avait une vraie raison à cela. Une personne intelligente dotée d'un véritable sens critique ne s'abaisserait pas à commettre les idioties que les producteurs leur demandaient de commettre. Elle n'irait pas embrasser quelqu'un dans le jacuzzi avant de mentir à une personne qui n'avait rien raté de la scène. Les gens intelligents trompent aussi leur conjoint, mais d'une manière moins stupide. Les participants aux émissions de téléréalité étaient choisis parce qu'ils étaient assez couillons pour laisser l'alcool, les sous-entendus et la désinformation gouverner leur perception du monde réel.
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