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Citations de Markus Zusak (904)


L'été arriva.
Pour la voleuse de livres, la vie se déroulait gentiment.
Pour moi, le ciel était couleur Juifs.
Tous étaient légers comme des coquilles de noix vides. Là-bas, il y avait un ciel de fumée.
Je souffle dans mes mains pour les réchauffer. Mais comment ne seraient-elles pas glacées quand les âmes frissonnent encore ?
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Au matin, elle aperçut les pages posées sur le sol. Elle se baissa et les ramassa, écoutant le froissement du papier entre ses mains mal réveillées.
Les pages, quand elle les tournait, faisaient du bruit, comme si elles entouraient l'histoire d'électricité statique.
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Il se retrouvèrent bientôt dans la rue, emportant les mots, la musique et le linge .
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Le voyage se poursuivit comme si tout était arrivé.
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Du sang gelé étoila ses mains.
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Rien que pendant une heure, il peut exister des milliers de couleurs variées. Des jaunes cireux, des bleus recrachés par les nuages, des ténèbres épaisses.
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J'aurais aimé parler à la voleuse de livres de la violence et de la beauté, mais qu'aurais-je pû dire qu'elle ne sût déjà à ce sujet ? J'aurais aimé lui expliquer que je ne cesse de surestimer et de sous-estimer l'espèce humaine, et qu'il est rare que je l'estime tout simplement. J'aurais voulu lui demander comment la même chose pouvait être à la fois si laide et si magnifique, et ses mots et ses histoires si accablants et si étincelants.
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J’aurais aimé parler à la voleuse de livres de la violence et de la beauté, mais qu’aurais-je pu dire qu’elle ne sût déjà à ce sujet ? J’aurais aimé lui expliquer que je ne cesse de surestimer et de sous-estimer l’espère humaine, et qu’il est rare que je l’estime tout simplement. J’aurais voulu lui demander comment la même chose pouvait être à la fois si laide et si magnifique, et ses mots et ses histoires si accablants et si étincelants.
Rien de tel n’est sorti de ma bouche.
Tout ce dont j’ai été capable, ce fut de me tourner vers Liesel Meminger et de lui confier la seule vérité que je connaisse. Je l’ai dite à la voleuse de livres. Je vous la dis maintenant.
UNE ULTIME NOTE DE VOTRE NARRATRICE
Je suis hantée par les humains.
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Où est la lutte ? se demandait-il.
Où est la volonté de tenir?
Bien sûr, à treize ans, il était quelque peu excessif dans son exigence. Il n'avait jamais regardé en face quelque chose comme 'moi'. Du moins pas encore.
Il resta près du lit avec les autres et regarda cet homme mourir — passer sans heurt de la vie à la mort.
Derrière la fenêtre, la lumière était grise et orangée, et son oncle parut soulagé lorsqu'il cessa complètement de respirer. «Quand la Mort viendra me prendre, se jura Max, je lui enverrai mon poing dans la figure.»
Personnellement, j'apprécie. Cette stupide bravoure. Oui.
J'apprécie beaucoup.



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Les minutes étaient cruelles.
Les heures étaient une punition.
Quand il était éveillé, le sablier du temps se déversait au-dessus de lui et le menaçait de l'étouffer.
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Soudain, le son des voix devint uniforme.
Robert Holtzapfel bascula vers la droite et s'effondra sur le sol froid et fumant.
Il s'attendait certainement à me rencontrer à cet instant précis.
Ce ne fut pas le cas.
Malheureusement pour le jeune Allemand, je ne l'ai pas emporté cette après-midi là. Je l'ai enjambé avec les autres pauvres âmes dans les bras et je suis revenue vers les lignes russes.
J'en ai fait, des allers et retours.
Avec des corps déchiquetés.
Cela n'avait rien d'une balade à skis, je peux le dire.
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"Au fil des ans, j'en ai vu, des jeunes hommes qui croient se précipiter sur d'autres jeunes hommes.
Ils se trompent.
Ils se précipitent à ma rencontre."
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Et c'est en se rappelant ces choses qu'elle se rappelait qu'elle était toujours en vie.
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Oui, le Führer avait décidé qu'il dominerait le monde par les mots. "Je ne tirerai pas un seul coup de feu, décida-t-il. Je n'en aurai pas besoin".
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J'ai détesté les mots et je les ai aimés, et j'espère en avoir fait bon usage.
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Dernière note de la mort :
Je suis hantée par les humains.
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C'est plus facile d'être prêt du but que de l'atteindre
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Bizarrement, elle considérait que voler ce livre était un peu comme le mériter.
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Ces matins_là, dans la cuisine, papa faisait vivre l’accordéon. Cela me parait juste, quand on y pense.
Comment sait-on que quelque chose est en vie ?
On vérifie s'il respire.
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Ce n'est pas uniquement au décès de quelqu'un qu'on assiste quand on le regarde agoniser.
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