AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
Critiques de Marlène Schiappa (57)
Classer par:   Titre   Date   Les plus appréciées


J'arrête de m'épuiser : Comment prévenir le burn-..

Un livre intéressant. Pas un livre de "recettes toutes faites" (comme le craignaient certains amis Babelio, certains m'en ayant fait part dans des commentaires ...), mais plutôt un livre de pistes à adapter à votre cas, votre situation, votre vie ... ou à la situation d'un ami ou conjoint que vous accompagnez ...



Pas mal pour se sentir moins seul, pour déculpabiliser, pour prendre du recul sur notre époque "moderne" qui pousse tout le monde à la surenchère, à la (vaine) quête de perfection.

Pour arrêter de toujours chercher à faire mieux, faire plus, faire plus vite.

Pour faire de son mieux, ce qui sera très bien aussi et moins épuisant.



Un livre pratique réaliste, concret, rédigé par des parents actifs qui connaissent leur sujet. Je suivais déjà depuis un bon moment le site "Maman Travaille", l'auteure me semble de bon conseil sur pas mal de sujets.
Commenter  J’apprécie          412
Sa façon d'être à moi

Je suis un peu déçu qu'aucun babéliote n'aie osé une critique de ce livre. Enfin, une critique "littéraire" j'entends.

Une critique qui parlerait de la structure du livre, du niveau de langage, de l'intérêt, de l'éventuelle réflexion qu'il suscite...

En même temps un ami m'a soufflé qu'il s'en était vendu... moins de cent.

Si on considère qu'il y a en gros 400 000 membres de ce "rézosocial" en France et 67 millions de lecteurs potentiels (toujours en France, qui en dehors peut avoir envie de lire ce livre?) cela fait une "probabilité" assez faible que quelqu'un :

1 - L'ai acheté ou emprunté

2 - L'ai lu

3 - Ai eu envie d'écrire dessus.

J'ai calculé ainsi qu'il doit y avoir... 0,6 babéliote satisfaisant la condition 1.

Personnellement, je l'ai juste feuilleté par curiosité et noté deux trois petites phrases m'ayant fait sourire.

J'attends donc la vente de 50 nouveaux exemplaires pour espérer atteindre le 1 babéliote.

En priant (pas sûr qu'elle en soit d'accord) pour que ce 1 remplisse les deux autres conditions.

Il y a quand même des boulots chronophages.



Commenter  J’apprécie          331
Les lendemains avaient un goût de miel

Ce roman aurait pu être largement meilleur, si j’ai adoré la partie épistolaire de l’arrière arrière grand-mère qui nous plonge dans l’histoire de la famille ; on apprécie la jolie Rose qui nous conte son passé et les temps difficiles de ces années, mais la partie actuelle ne m’a pas du tout convaincue, et cette forme qui se veut moderne, les réseaux sociaux mis en avant, la vie de bloggeuse sur le point d’être évincée par sa propre mère, tout cela n’a aucun intérêt et bien dommage pour la si belle histoire de Rose. Quel gâchis ! Même si je comprends qu’il faille faire le lien entre les deux époques, il avait certainement de bien belles manières d’y parvenir. Pourtant, j’y croyais, ce voyage en train était une belle opportunité pour mener ce récit sans toutes ces balivernes technologiques censées faire tourner le monde (« en bourricot ») et faire vivre certaines personnes dans le coup, influençant leurs abonnés. Que du virtuel, de l’éphémère, du vent !

La partie historique du roman est très belle, j’ai beaucoup aimé Rose et son amoureux, j’ai été très émue par la maman qui attend chaque mardi Jean-Baptiste, j’ai eu de la peine pour le mariage déjà raté de la sœur, oui, il y avait matière à faire un joli roman, tendre, émouvant, éblouissant si l’auteure avait su privilégier au maximum l’histoire de Rose plutôt que la sienne qui n’intéresse que ses abonnés mais pas les lecteurs lambda.

Le titre, la couverture étaient une invitation au voyage, il fut court, décevant en partie, et charmant grâce aux lettres de Rose. Elle sauve la mise.

Au final, le miel a comme un petit goût amer.

Commenter  J’apprécie          220
Si souvent éloignée de vous

Si souvent éloignée de vous de Marlène Schiappa m'a été envoyé (à ma demande) par les éditions Stock et net galley.

J'étais curieuse de le lire car je me demandais ce qu'elle allait pouvoir dire à ses filles.

L'idée est intéressante, envoyer des lettres à ses filles alors qu'elle est à fond dans la campagne et fait ensuite partie du gouvernement.

Idée sympathique donc mais je me suis rapidement posée une question : à qui s'adresse t'elle ?

A ses filles, vraiment ?

Le ton n'est pas celui d'une maman, en tout cas pas toujours ! Les "conseils" donnés par moment m'ont laissés perplexe...

Par moment le ton est assez mièvre, alors qu'à d'autres moments c'est très adulte. Ce n'est pas pour des enfants ça, je vois mal à l'heure actuelle ses filles lire ça ! Dans quelques années pourquoi pas...

Actuellement, ce qui est écrit ne le serait t'il pas tout simplement pour les électeurs actuels ou futurs ?

Certains passages sont intéressants même si j'ai parfois eu l'impression de lire une Ode à Monsieur Macron ! Elle manque clairement d'objectivité.

Je trouve que cet ouvrage ne tient pas ses promesses, certes il est intéressant de découvrir son point de vue sur la campagne, sur son arrivée au gouvernement...

Ce qui me dérange c'est qu'elle sous titre ça Lettres à mes filles car le ton n'est pas toujours (pas souvent ? ) celui d'une mère à ses enfants.

Je ne savais pas quoi m'attendre en l'ouvrant, j'ai été déçue, perplexe et j'ai terminé ma lecture en diagonale.

Je mets deux étoiles, je trouve que ça ne vaut vraiment pas plus.
Commenter  J’apprécie          110
La culture du viol

Pour la partie livre c'est plutôt pas mal mais sans plus. Je m'interroge quand aux choix des sous catégories abordées: il faut comprendre que la culture du viol est un sujet extrêmement vaste, à la fois longitudinal à travers le temps et transversal à travers les zones géographiques.

Dans un livre court, comme c'est le cas ici, on peut soit tenter d'être exhaustif et survoler, soit aborder à fond certains thèmes, que généralement on choisis comme étant représentatifs.

Pourquoi 16 pages sur 130 dédié à l'affaire de Cologne, et notamment en attaquant les militant.es qui ont parfois mis du temps à réagir ou on réagit maladroitement.



Ce qui m'amène au problème majeur de la préface.

Cette préface est une honte et elle est terriblement problématique:

Un homme parle de la culture du viol (ça c'est pas encore en soi le problème) mais en crachant essentiellement sur des femmes et des féministes! Il a attaqué nommément 5 personnes... dont 4 femmes! Et cet incompétent a notamment traité Carole de Haas de fausse féministe en se moquant des problématiques de l'aménagement urbain... dont parle d'ailleurs Schiappa dans le livre!

Cette préface est une œuvre produite par une personne parfaitement insérée dans une société patriarcale: un homme qui attaque des femmes sur leur féminisme, et visiblement n'a pas lu le livre qu'il préface, se moquant ouvertement d'un point également abordé par l'autrice, le tout en étant parfaitement incompétent pour traiter de ces sujets.

A impérativement virer si le livre est réédité.

PS: Je viens d'apprendre qu'en 2017 il a déclaré que l'écriture inclusive était un "négationnisme vertueux", "L'écriture inclusive est une agression de la syntaxe par l'égalitarisme, un peu comme une lacération de la Joconde mais avec un couteau issu du commerce équitable." Il voulait également qu'on parle d'"humanspreading" plutôt que de "manspreading". En gros pourquoi avoir pris un homme qui n'y connait rien, n'est pas légitime et en plus n'est pas féministe pour préfacer un livre sur la culture du viol?
Commenter  J’apprécie          70
Si souvent éloignée de vous

Merci tout d'abord à NetGalley et aux éditions Stock qui m'auront permis de découvrir ce livre.



Si souvent éloignée de vous est un recueil de lettres d'une maman qui travaille beaucoup à ses deux filles de 6 et 11 ans pour leur dire ce qu'elle n'avait pas le temps de leur dire en son absence. Frappée par le syndrome de Shéhérazade qui est celui de vouloir tout dire, tout écrire avant de mourir, l'auteure se dévoile dans ses lettres comme si elle ne s'adressait pas uniquement à ses filles mais à toutes les filles, à toutes les soeurs en France et dans le monde.



Notons également qu'à travers ce livre, l'auteure a voulu atteindre plusieurs objectifs : le premier, comme le rappelle le sous-titre « Lettres à mes filles » consiste à déclarer à ses filles son amour maternel et son combat féministe pour justifier ses absences répétées. Ses arguments ? le récit de sa vie de femme fragile et battante à la fois, l'énumération de ses actions politiques en faveur de l'égalité homme/femme mais également et surtout, son combat en faveur de l'élection de son héros, Macron et du « sourire irrésistible de « l'éternel féminin » » de son épouse. Ainsi, susciter l'adhésion au macronisme fait bien partie de ses objectifs d'écriture…mais je ne me sens pas forcément concerné par cette propagande.



Malgré cette proposition étrangement argumentée d'adhérer au macronisme dans une correspondance entre mère et filles et entre femmes, avouons que l'auteure avance des idées intéressantes sur les femmes et sur la vie complexe et compliquée des mères qui travaillent mais qui se battent chaque jour pour vaincre le sentiment de culpabilité d'être si souvent éloignées de leurs enfants. Ce livre vient en effet faire tomber l'angoisse qui est cette « barrière entre la réalité et le « c'est que du bonheur » des pubs où une maman sans cernes embrasse un bébé sans couche. ». Ce livre vient nous dire à travers la figure d'une mère angoissée mais pas coupable d'exister, qu'une femme investie dans les droits des femmes peut très bien concilier vie professionnelle et vie familiale quand elle a l'ambition de proposer à ses filles un monde meilleur, un monde où l'égalité entre les sexes, le travail et la maternité sont des valeurs sacrées.
Commenter  J’apprécie          60
Si souvent éloignée de vous

Lorsqu’on s’intéresse à l’histoire du féminisme, on sait en général que les féministes de tous les temps se sont toujours révoltées contre leurs gouvernements souvent injustes envers les femmes. Ce qui m’a le plus frappé à la lecture de Si souvent éloignée de vous c’est de lire une féministe louer l’appareil idéologique de l’État (AIE) dans lequel elle a évolué jusqu’en l’an 1 après MeToo. Ici, et dans ce cri d’amour d’une mère-féministe à ses filles, aux femmes, à sa République et à son président, c’est la cohésion entre la volonté politique et la volonté féministe qui frappe celles qui croient comme l'auteure « que les institutions religieuses ne doivent obliger aucune femme, nulle part, jamais, à rien. ».
Commenter  J’apprécie          40
Si souvent éloignée de vous

On pourra retenir une chose de ce livre : c'est qu'il aura fait parlé de lui. Les critiques de la presse ont été assez virulentes à l'égard de Marlène Schiappa à la sortie de ce livre. C'est donc avec beaucoup d'a priori, et aussi beaucoup de curiosité que je me suis plongée dans ce livre.



J'ai un avis mitigé sur ce livre, autant le dire tout de suite. Mais cela n'empêche pas que je suis en désaccord avec pas mal de critiques de la presse.



Ce livre se veut être avant tout des lettres d'une mère à ses filles. Mais, être secrétaire d'état, ce n'est pas courant. Encore moins, d'être secrétaire d'état chargée de l'Égalité femmes-hommes. Le livre est donc naturellement "orienté" et va bien sûr évoquer sa vie professionnelle et ses convictions politiques. Rien ne me choque là-dedans. Marlène Schiappa a d'ailleurs reconnu dans l'émission d'On n'est pas couché du samedi 30 juin 2018 que ce livre n'est pas seulement destiné à ses filles mais est aussi destiné aux lecteurs. Elle a bien sûr un message à faire passer. Le thème de l'Égalité femmes-hommes va donc être traité à plusieurs reprises dans son livre. Mais, ce n'est pas seulement ça. Ce sont bien des lettres qu'une mère peut écrire à ses filles pour que lorsqu'elles seront en mesure de le comprendre, ses filles puissent le lire. En tout cas, c'est bien l'interprétation que j'en aie. Lorsque ses filles seront assez grandes, leur mère ne sera plus au gouvernement (mais qui sait ?). Il est normal que sa mère leur laisse un témoignage de ce qu'elle vit.



Ce livre est en fait le reflet de la culpabilité d'une mère sur son absence. Elle travaille et est souvent absente de chez elle. Elle essaye d'adapter son agenda en fonction de ses filles mais parfois elle ne peut pas se libérer. Ce qui fait qu'elle se rend coupable sur pas mal de choses. C'est ce que l'on ressent au travers de beaucoup de lettres.



J'ai trouvé ce livre intéressant dans le sens où je découvre le féminisme au yeux de Marlène Schiappa. J'avoue avoir été surprise par pas mal de passages sur son avis à ce sujet, qui à mon avis vont trop loin. Les hommes sont à plusieurs reprises malmenés. En même temps, j'ai trouvé qu'il y avait quelques passages assez drôles au sujet de ses filles. Par exemple, l'une de ses filles doit partir en colonies de vacances. Elle se pose des milliards de questions sur cette colonie dont celle de savoir si le lac qui se trouve sur le camp est aux normes européennes ou non. Ou la scène où elle prend l'avion avec ses filles et elle demande à une steward quel est le bruit "bizarre" qu'elle entend ... la steward qui lui répond que c'est le moteur de l'avion... Bref, j'ai souri à plusieurs reprises et on reconnaît bien là les angoisses d'une mère vis-à-vis des ses enfants.



En bref :



Une lecture intéressante pour apprendre à connaître la vie de mère et de secrétaire d'état à l'Égalité femmes-hommes malgré certains propos et avis que je ne partage pas. Les angoisses d'une mère et la culpabilité dû à son absence sont prégnants dans ce livre.
Lien : https://letempsdelalecture.w..
Commenter  J’apprécie          40
Où sont les violeurs ? Essai sur la culture..

La culture du viol on en parle ou pas ? La plupart du temps ce sera "ou pas". Mais Marlène Schiappa a décidé de s'y attaquer dans ce court essai. En effet, il ne compte que 126 pages mais ces 126 pages font le tour de la question. Du moins, il me semble qu'elles disent l'essentiel.



L'auteur, maintenant secrétaire d'Etat à l'égalité femmes-hommes, développe des faits de société qui étaient - du verbe étayer- ses dires. L'éducation des filles à la peur et à la honte en cas de problème ; l'injustice des peines envers les violeurs - surtout s'ils sont de la "bonne" couleur, de la "bonne" classe sociale, de la "bonne" origine - ; le peu de crédibilité et de soutien qui sont apportés aux victimes, notamment par les forces de l'ordre ; le regard de la société sur les victimes, etc. C'est extrêmement intéressant, inquiétant, mais si important à montrer, à hurler à la face du monde. Et si on arrêtait de dire aux filles de faire attention - à se faire discrètes - et qu'on apprenait simplement à nos enfants et aux adultes à se respecter sous toutes les formes de leurs relations ?!



Utopique ? Peut-être. Mais on peut essayer.
Commenter  J’apprécie          40
C'est une bonne situation, ça, ministre ?

Pour les personnes qui suivent les affaires politiques, ce livre n'apprendra rien sur le fonctionnement des ministères sous E. Macron. D'autres ouvrages ou articles de presse sont beaucoup plus explicites.

M. Schiappa propose un livre descriptif, mais pas assez, avec des anecdotes qui la mettent en valeur pour la plupart. A la fois biographie et bilan de son activité ministérielle, le genre m'a vite endormi et j'ai lâché l'affaire. Lâchement, je ne suis pas allé au bout de ma lecture...
Commenter  J’apprécie          31
Lettres à mon utérus

Tout d'abord je tiens à remercier vivement les éditions La musardine et la qualité de son service presse pour cet envoi.





Ce livre commence par une préface bourrée d'humour, légère et drôle. J'ai apprécié l'ouverture du livre par un point de vue masculin, sur cet organe typiquement féminin.





S'en suivent seize lettres. Courtes, simples et accessibles. Tellement bien écrites, qu'on a simplement l'impression d'être assise en terrasse avec chacune de ces femmes à bavarder, comme des copines de sujets intimes, tabous et trop souvent pris à la légère et méconnus. (Cf : L'avis des médecins, souvent de sexe masculin...).





Dans leur lettre, ces femmes -qui d'ailleurs ne sont pas toutes nées physiologiquement parlant "femme"- se confient sans retenue. Elles font sauter toutes les barrières, la bienséance n'a qu'à bien se tenir !





Les lettres peuvent être tristes, douloureuses, mais aussi remplies de joies et de bonheurs, ou encore de surprises et d'humour. Elles demeurent toutes, en tout cas, touchantes et bouleversantes.





Le livre se conclu par une postface, dont l'auteur est un homme. Et si la préface se voulait légère et drôle, celle-ci termine le livre sur une note de sensibilité, mais également sur une évidence : L'utérus, n'est pas le sujet le plus intéressant aux yeux de la science. Et il est vrai, qu'en tant que femme, après avoir lu se livre, j'ai la vague impression que mon utérus a été vaguement oublié et mis de côté.





De mon côté j'ai trouvé ce livre très introspectif. Et je pense qu'il devrait être une lecture obligatoire, aussi bien pour les femmes que pour les hommes.

Il permet de mettre des mots sur les maux, de mettre en évidence ce qui est caché ou tabou : non les règles ne sont pas bleues. Non l'utérus n'est pas soit Sexualité, soit Maternité. L'utérus ne devrait pas être mis en avant uniquement au moment de la maternité d'ailleurs, rappelons qu'il est le seul organe qui font de nous des femmes. Et définitivement : Oui il faudrait que le monde ait une plus grande ouverture d'esprit, l'utérus mérite qu'on se penche sur ses caractéristiques.





Ce livre est officiellement, ma plus belle surprise littéraire de l'année.
Commenter  J’apprécie          32
Les lendemains avaient un goût de miel

Dans « Les lendemains avaient un goût de miel », nous allons faire la connaissance de Justine.

Elle est dans un train de retour de Milan pour revenir chez elle, à Paris, avec ses filles et ses deux soeurs. Leur arrière-grand-mère vient de décéder et toute la famille s’est rassemblée en Italie pour prendre part de son testament.

Alors que tout le monde hérite de biens plus luxueux les uns que les autres, Justine reçoit une simple boîte remplie d’objets sans grande importance.

Dans l’incompréhension totale, Justine trouve dans cette fameuse boîte un carnet contenant des lettres de son arrière-grand-mère qui lui sont directement adressées. Son aïeule lui raconte comment elle a rencontré son mari et, complètement happée par son récit, Justine va découvrir l’histoire de son arrière-grand-mère.



Ce livre fait un bien fou. Marlène SCHIAPPA nous met du baume au coeur et à l’âme avec son histoire et ses mots.



Les chapitres alternent entre passé et présent, entre l’instant où Justine lit les lettres de son arrière-grand-mère et le passé de celle-ci.

Nous voyageons à travers le temps et les époques et à travers ces deux femmes que pourtant des années séparent, nous nous rendons compte que beaucoup de choses les rapprochent. Notamment l’amour.



L’amour a une place très importante dans cette histoire.

Tout d’abord l’amour passionnel, charnel : celui qu’il y a entre un homme et une femme. La recherche de son âme soeur, la quête amoureuse dans le sens le plus pur qu’il soit. Oui, personne n’est parfait et il faut savoir accepter l’autre avec ses qualités, mais aussi ses défauts.

Il y également l’amour pour sa famille, qui passe par le respect des anciens et de ses racines. Toute cette partie m’a fait énormément écho. J’ai une grande famille espagnole, avec des traditions bien ancrées et une ouverture d’esprit qui fait que chaque membre de la famille, même le plus éloigné, est le bienvenu à la maison comme si c’était le plus important.

Il y a aussi l’amour de soi, savoir se respecter et faire les bons choix.



Le récit est prenant, dès les premiers chapitres.

On plonge avec une facilité déconcertante dans cette histoire familiale. Marlène SCHIAPPA réussit à faire monter le suspens, à nous donner envie de tourner les pages à chaque fois plus rapidement pour découvrir les secrets que cache cette boîte.

Pour ma part, je me suis prise au jeu et j’ai adoré cela.



Le final est assez émouvant, même si je l’ai trouvé un peu rapide à mon goût.

J’aurais aimé savoir ce que devient Justine après ses dernières découvertes, savoir ce qu’elle fait de tout cela. J’ai eu comme l’impression de l’abandonner.





En conclusion, « Les lendemains avaient un goût de miel » est une lecture douce et réconfortante comme un bonbon au miel. Marlène SCHIAPPA nous offre un récit empli de nostalgie, d’amour et de joie, qui fera écho à tout le monde.



Un livre à lire.
Lien : http://lectrice-lambda.blogs..
Commenter  J’apprécie          30
Osez l'amour des rondes

Ce genre de guide, j’adore les lire tranquille dans ma baignoire, et après en discuter avec ma bande de Pintades, donc en tant que nouveau membre de notre petite tribu, je veux bien te dévoiler les secrets et conseils trouvés dans ce tome.

Ce tome, nous met à l’aise de suite, dès la première page. Comme indiqué, être ronde dépend de la personne qui te regarde. Ce guide s’adresse aux femmes et jeunes filles qui ont des courbes.

Pour que tout le monde soit d’accord, les rondes sont sexy et sont aussi sensuelles, Non mais !!! Et quand on y a goûté, on peut plus s’en passer !! On est donc comme le chocolat.



J’ai appris que Brosnan, mon James Bond préféré aime les rondes, les filles rien n’est perdu, c’est donc décidé on arrête de se prendre la tête, on sort les jeans lycra pour montrer que nous on a des fesses, et surtout les miss, on sort les décolletés que toutes les femmes que nous allons croiser, vont être jalouse et foncer soit chez leur chirurgien esthétique ou, selon leur budget, sur le coton ou les chaussettes.



Non, je redeviens sérieuse , ce guide est conseillé à toutes celles qui ne s’assument pas, qui doutent et surtout qui se prennent la tête pour rien.

Fonce donc trouver ton exemplaire, et n’oublie pas “à nous les décolletés”.


Lien : https://mysterieuselectrice...
Commenter  J’apprécie          30
Osez l'amour des rondes

Si vous voulez un livre qui va vous décomplexer, vous faire rire et vous faire aimer votre corps, vous êtes bien tombé !



Le livre est très bien découpé, on commence par une introduction pleine d'humour, ensuite on revient sur les différentes représentations des rondeurs de la femmes depuis toujours (sans que ce soit un manuel d'histoire-géo) pour nous montrer que les images de pubs ou de magazines ne reflètent en rien la réalité, et puis on entre dans le vif du sujet.



De l'acceptation de soi en passant par les avantages d'un corps pulpeux, et puis des bienfaits de la mise en valeur de son corps dans notre vie sexuelle...Ce livre aborde tout les sujets sans tabou en une centaine de pages.



Avec beaucoup de témoignages d'hommes et de femmes, qui parlent de leur expérience par rapport à ces chères petites rondeurs. Des exemples bien choisis et des tournures de phrases très drôles qui nous mettent à l'aise, et nous font voir les choses différemment.



C'est court, c'est rafraîchissant, ça fait du bien et ça vous fera sourire. L'auteur est très douée pour parler de ce sujet avec beaucoup d'humour et d'essayer de déconstruire les préjugés idiots que la société nous imposent. Comme disait Renaud : "Société tu m'auras pas !" (Dans un contexte "légèrement" différent).



Enfin bref...Un désinhibant puissant et joyeux, qui vous fera voir votre corps différemment à travers vos propres yeux et pas à travers les yeux "bien pensant" des magazines de mode à l'esprit étriqué. Revigorant et politiquement incorrect, une seule chose me reste : "Ça fait du bien !".
Lien : http://bookymary.blogspot.fr..
Commenter  J’apprécie          30
Pas plus de 4 heures de sommeil

Il y a quelques années, Morgane et Emilie étaient les meilleures amies du monde. La vie (et un mystérieux évènement) les a séparé. Quinze ans après, Facebook les a réunit (Ah ! La magie facebookienne). Leurs vies diamétralement opposées vont, contre toute attente, les rapprocher : Emilie aidera Morgane à apprivoiser sa grossesse et son futur statut de mère, et Morgane aidera Emilie à retrouver une vie professionnelle (et sociale) après 4 (longues) années de congé parental.



Avec humour et second degré, Marlène Schiappa évoque la maternité, certes, mais aussi la solitude des mamans au foyer, la difficulté à concilier vie professionnelle et personnelle (culpabilité quand tu nous tiens !), les rapports hommes/femmes rarement égaux...

Lu en une après-midi, j'ai adoré (et pour ceux qui n'auraient pas suivi, je suis célibataire et sans enfants, donc pas vraiment la "cible" !).
Lien : http://emibouquine.blogspot...
Commenter  J’apprécie          30
Les lendemains avaient un goût de miel

Un roman agréable et touchant , à l'humour décalé et mordant.

Plongeon dans le passé de Justine personnage central de l'histoire...via une lettre écrite de la main de sa grand-mère ,et remise à la succession de celle-ci.

Elle y apprendra beaucoup, de sa famille , de sa grand-mère biensûr mais aussi d'une ambiance en temps de guerre, de la condition des femmes à cette époque....un véritable voyage dans le temps en somme, agréable et surprenant de révélations.

On le vit avec elle, et on se pose des questions : connais-je véritablement mes grand-parents ? Quelle jeunesse ont-ils vécue?

Ma grand-mère a fêté ses 100 ans en ce début 2017 et je serais bien incapable d'y répondre pourtant nous nous voyons régulièrement....

Merci à Marlène Schiappa pour ce moment lecture émouvant!
Commenter  J’apprécie          20
Osez l'amour des rondes

Adorable petit livre qui explique pourquoi vous aimez les rondes..., et pourquoi les rondes devraient s'aimer sans complexe et ne pas regarder des images de "la Shrimp".
Commenter  J’apprécie          20
J'arrête de m'épuiser : Comment prévenir le burn-..

Simple, accessible à tous et riche en conseils pour les plus épuisés d'entre nous. Une vraie piste de réflexion quand on souffre du problème et parfois même une remise en question. Fidèle aux autres ouvrages de la collection avec son esprit ludique, ni prise de tête, ni trop sérieux. Je conseille.
Commenter  J’apprécie          20
Les lendemains avaient un goût de miel

Qu’est-ce que ça fait du bien ! En refermant Les lendemains avaient un goût de miel, impossible de ne pas avoir le sourire.



Dans le train la ramenant de Milan, Justine est perplexe. Venue pour y régler la succession de son arrière-grand-mère Jolie Rose, elle s’attendait à repartir, comme le reste de sa famille, avec une jolie part d’héritage tel un (morceau de) palais ou des œuvres d’art inestimables. Or, voilà qu’elle est la seule à repartir avec une modeste boîte en carton remplie de simples babioles. Son arrière-grand-mère ne l’aimait-elle pas assez pour lui confier une plus belle part d’héritage ? Justine ne comprend pas. Certes, elle ne la voyait pas souvent, mais pas plus que ne l’ont vu ses sœurs ou même ses cousins qui eux, ont pourtant bien hérité ! Alors elle s’interroge et elle n’est pas seule. Le jeune homme à côté d’elle s’interroge lui aussi. Euh… Pardon ? Mais d’où il sort celui-là ? Pourquoi il est aussi curieux ? Et puis, de quoi il se mêle ?

Il faut bien s’occuper comme on peut alors Justine décide de ne pas attendre d’être à la maison pour jeter un œil à la boîte. Et là, quelle n’est pas sa surprise lorsqu’elle tombe sur un carnet que Jolie Rose lui a adressé. La jeune femme va alors plonger dans la jeunesse de cette dame et découvrir des pans d’un passé dont elle ignorait tout jusqu’alors. Finalement, elle se découvrira beaucoup plus proche que ce qu’elle pensait de son arrière-grand-mère tandis que le passé viendra expliquer bien des choses présentes.



Que dire de ce roman si ce n’est qu’il m’a énormément touché ? Pour Les lendemains avaient un goût de miel, Marlène Schiappa puise aussi bien dans son imaginaire que dans l’histoire de sa propre famille. Brouillant les pistes entre le réel et la fiction, l’auteur mélange les deux éléments pour nous livrer une histoire familiale touchante.

Justine, notre héroïne, trouve ses origines aussi bien en France qu’en Italie. Mais dans ses gênes, c’est l’huile d’olive qui l’a emporté. Avec beaucoup d’humour, elle nous livre ainsi son regard sur sa vie mais également sur sa famille.

Le récit alterne entre le présent et le passé, entre Justine et Jolie Rose. Mais plus que le simple récit de deux vies, nous découvrons les liens qui unissent ces deux femmes de deux époques différentes. L’auteur nous montre l’importance ainsi que la force des liens familiaux et comment ils perdurent à travers les générations.



Pour la première fois dans un roman, j’ai pu énormément m’identifier à l’héroïne. D’une famille sicilienne ayant bougé d’un continent à l’autre au cours des derniers siècles, je ne peux que comprendre l’importance des liens familiaux décrits ainsi que la transmission des valeurs et des traditions de générations en générations. Le lien entre le passé et le présent est omniprésent ici car c’est lui qui nous permet de comprendre ce que l’on est aujourd’hui. En lisant les lettres que son arrière-grand-mère lui a adressé, Justine va renouer avec un passé que ceux de sa génération ont oublié, délaissant leur vrai héritage.



Et comment rester insensible à l’histoire de Jolie Rose, dont la vie a été marquée par de terribles évènements ? Comment résister à l’humour de Justine ? Et comment ne pas être intrigué par Lorenzo, cet inconnu qui se montre bien trop curieux sur le contenu des lettres ?





Le véritable héritage d’une famille ne tient ni à ses tableaux ni à ses terres. Il est autre et c’est en connaissant le passé de Jolie Rose que Justine va le comprendre. Les lendemains avaient un goût de miel est un roman certes tout petit mais très fort sur l’importance des liens familiaux au charme duquel il est impossible de résister. Drôle et frais, il apporte une bonne touche de peps et se dévore d’une seule traite !
Lien : http://drunkennessbooks.blog..
Commenter  J’apprécie          20
Pas plus de 4 heures de sommeil

Émilie ne supporte plus sa vie de mère au foyer et son mari démissionnaire. Morgane lutte pour être nommée vice-presidente de sa société tout en cachant ses essais bébé. A trente ans, ces deux ex-meilleures amies reprennent contact et vont s'aider mutuellement à reprendre le contrôle de leurs vies.

Je decouvre donc que Marlene Schiappa écrit. Honnêtement, l'idée de départ n'est pas si mal, il y avait du potentiel: mettre en scène les différents aspects du féminisme et de la maternité face au monde du travail. Le livre cependant cumule pas mal de poncifs et passe un peu à côté du propos, c'est dommage. Pas assez abouti pour moi.
Commenter  J’apprécie          10




Acheter les livres de cet auteur sur
Fnac
Amazon
Decitre
Cultura
Rakuten

Lecteurs de Marlène Schiappa (226)Voir plus


{* *}