Martin Veyron

"(...) — Vous me prêtez votre veste ? J'ai un peu froid...
— Ah ben forcément, on est au Pôle Nord. Au Pôle Sud, je dis pas... (...)"
Martin VEYRON, Bernard Lermite, tome 2, Plus lourd que l'air, 1982, Albin Michel (p. 48)

"(...) Devenez moudougou. Ça signifie « mou » en javanais. C'est le laisser-aller ! Ce qui fait mal, c'est de se débattre. La vie ne s'acharne pas sur ceux qui baissent les bras. (...)
Martin VEYRON, Bernard Lermite, tome 2, Plus lourd que l'air, 1982, Albin Michel (p. 22).

- J'ai vos résultats, ils vont vous faire plaisir, c'est vous qui aviez raison : vous n'êtes pas du tout hypocondriaque ! (p. 22).

"(...)
- Dites-moi, par curiosité, combien ça gagne un domestique ici ??
- Ca gagne à être connu, Monsieur !
(...)"
Jean-Marc ROCHETTE & Martin VEYRON, Edmond le Cochon, tome 3, Le continent mystérieux, 1983, L'écho des Savanes / Albin Michel (p. 12)

"- Que c'est méchant ! Me traiter d'Aryenne pur produit génétique nazi... mais c'est du racisme !
- Je vois pas pourquoi ce serait toujours les autres qui y auraient droit !"

Martin VEYRON, Politiquement incorrect, 1995, hoëbeke (p. 125).

"- Moi, j'aurais bien été pédé, mais j'aurais pas voulu que ça se sache.
- Figure-toi que moi aussi, mais moi, j'aurais pas aimé que ça se voie !"

Martin VEYRON, Politiquement incorrect, 1995, hoëbeke (p. 123).

"- Si je dis que je déteste Wagner, tout le monde hoche la tête, si je dis que je déteste la musique arabe, là, on me regarde de travers.
- Qu'est-ce que tu racontes ? Tu détestes la musique en général !"

Martin VEYRON, Politiquement incorrect, 1995, hoëbeke (p. 109).

"- Si j'ai bien compris, le "Politically-correct", c'est de ne rien dire de blessant sur les minorités ?
- L'idéal serait de ne pas le penser !"
Martin VEYRON, Politiquement incorrect, 1995, hoëbeke (p. 23).

"- Vous, personnellement, vous préférez qu'on dise "sans-abri" ou SDF ?
- Chais pas, n'importe comment, c'est pas ça qui donne un toit hein ?
(...)"
Martin VEYRON, Politiquement incorrect, 1995, hoëbeke (p. 19).

"(...)
- N'empêche, elle pipait comme une reine !
- Oui, mais ça, tu le connaissais déjà.
- C'est une perpétuelle découverte !
(...)"
Martin VEYRON, L'amour propre ne le reste jamais très longtemps, 1983, Albin Michel (p. 14).

"(...) Ça cause des soucis la Bourse hein ? Vous et vos semblables avez fait une erreur : c'est d'avoir inventé le capitalisme populaire. Ça ne comprend rien à la Haute Finance le p'tit porteur, ça ne pense qu'à son bel argent vous savez ! Ça comprend un signe de travers, ça panique et tous vos échafaudages subtilement montés se cassent la gueule ! Je comprends que ce n'est pas dans un souci de partage que vous avez fait entrer le populo dans le capital, mais en acceptant son pognon, vous inoculez à votre système le virus de l'irrationnel ! Quand ils auront bêtement constaté que vous ne créez plus de richesses concrètes et que votre cirque n'est qu'un cercle aussi vicieux que virtuel, ils vont faire... n'importe quoi !
(...)"
Martin VEYRON, Cru Bourgeois, 1998, Albin Michel (p. 29).

"(...) - Saleté de riches, pensent qu'à faire chier l'travailleur !
- En plus y dit plein d'gros mots hein !
- Ce serait plutôt son côté le plus sympa. (...)"
Martin VEYRON, Cru Bourgeois, 1998, Albin Michel (p. 8).

"Tout a commencé par douze petites minutes. Douze minutes d'avance sur mon frère à la naissance. Ensuite, j'ai toujours été le premier partout. (...)"
Mikaël OLLIVIER & Martin VEYRON, Premier de la classe, 2001, éditions Thierry Magnier (p. 2)

"(...) La campagne, c'est chiant, comme ceux qui veulent y vivre. (...)"
Martin VEYRON, Blessure d'amour-propre, 2009, Dargaud (p. 73).

"(...)
- Qu'est-ce que tu branles en ce moment ?
- Je prends prétexte de la moindre sollicitation pour ne rien foutre. (...)"

Martin VEYRON, Blessure d'amour-propre, 2009, Dargaud (p. 18).

"(...)
- Je suis une femme d'aujourd'hui, vous savez.
- Ah ? On est quel jour ? (...)"
Martin VEYRON, Marivaudevilles de jour, 2011, Dargaud (p. 36).

"(...) Quoi "méchant" ? J'en sais rien si on sera encore ensemble dans vingt ans. Si ça se trouve, dans vingt ans, on ne se rappellera même plus qu'on a été ensemble. (...)"
Martin VEYRON, Marivaudevilles de jour, 2011, Dargaud (p. 25).

"(...) Oui, non, je sais, c'est pas très joli... non, je n'en suis pas spécialement fier, mais... mais... je... mais... attendez... OK, d'accord, mais laissez-moi en placer une ! Coucher avec la femme d'un autre est mal, mais ce que vous faites est pire... si Monsieur ! Fouiller le portable de sa femme, c'est ignoble ! (...)"
Martin VEYRON, Marivaudevilles de jour, 2011, Dargaud (p. 15).

"(...) C'est triste d'arriver à un âge où on devient difficile dans ses goûts alors qu'on ne peut plus séduire que des vraiment pas difficiles ! (...)"
Martin VEYRON, Marivaudevilles de jour, 2011, Dargaud (p. 7).

On dirait qu'être riche pose plus de problèmes que n'en résout.