AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
Critiques de Mary Balogh (401)
Classer par:   Titre   Date   Les plus appréciées


Miss Catastrophe

J’ai adoré :-)



Un vaux-de-ville burlesque à souhait, j’ai ri tout du long. Une héroïne écervelée qui ne manque pas d’imagination, un héro trop sérieux qui découvre l’aventure, un intrigant qui présente bien, une famille soudée peut-être un peu trop protectrice, une cavalcade de quiproquos…, quelques heures d’une détente assurée :-)



Une auteure qui ne déçoit pas, à lire sans modération ;-)
Commenter  J’apprécie          212
L'ange blond et l'ange noir

Lu en une matinée, cette collection est indéniablement mon "péché mignon". Quel plaisir de la lire! Les couvertures m'attirent, les romances sont légères à souhait tout en comblant mon âme romantique et dans un contexte historique qui me plaît.



Ce type de romance a pour habitude de nous présenter une narration alternée, notamment les deux points de vue du couple. Très vite, on sait avec qui notre protagoniste est destinée à finir lorsqu'on sait l'identité de l'autre narrateur. En effet, le résumé comme le titre le disent clairement : il y a bien deux hommes là-dessous. Très vite, donc, on sait dans quoi on s'engage avec un scénario assez classique de l'arroseur arrosé. Je ne lis pas des romances pour être surprise. Ce n'est du moins pas ce que je cherche. Au contraire, c'est parce que je sais ce que j'y trouve que je me plonge dans ce type de lecture. Or, là, force m'est de reconnaître que Mary Balogh a instillé dans son scénario une dose de surprise bienvenue, des tournants qui rendent ce scénario "bateau" bien plus intéressant!



Pour ce qui est des personnages, bien entendu c'est très manichéen. Celui qu'on doit détesté est détestable. Celui qu'on doit aimé est... un régal! Pour ce qui est de l'héroïne, je suis plus partagée. L'autrice s'attelle à nous la rendre très naïve, indispensable pour son intrigue. Pourquoi pas, après tout! Mais ... elle doit être désirable, et pas uniquement d'un point de vue charnelle. Aussi n'est-elle pas écervelée. A partir de cet instant, il y a une légère discordance qui m'a quelque peu gênée. Un peu comme deux personnalités qui ne collent pas. En revanche, son débat intérieur, ses sentiments, ses émotions ont été crédibles. On est loin du féminisme mais plus proche d'une personnalité du XIXe, consciente de son statut limitée dans une société patriarcale et qui accepte, non sans amertume, la situation.

Pour leur attirance respective, j'avoue avoir été un peu blasée au début qu'elle se situe à une attirance charnelle. Pour autant, si on y pense, c'est certes moins romantique mais bien plus crédible. Et puis le tournant s'opère au final, comme toute romance. J'ai même eu l'impression d'une subtile inspiration ( mais vraiment très légère) d'Orgueil et Préjugés. La fin est réussie à mon sens. Le "drame du 3e acte" n'est pas trop poussif. Son lot de surprises survient aussi, nous offrant un happy end délicieusement crédible.
Commenter  J’apprécie          210
La lady au parapluie noir

Excellent !



Une pépite hilarante, je ris encore d’ailleurs. Une histoire très simple qui pourtant ne se prêtait pas à une succession de quiproquos aussi rocambolesques. Allez, je vous en parle un peu, une jeune fille à marier qui part avec sa sœur aînée, une vieille fille de vingt-cinq ans, pour sa première saison à Londres et c’est là que les choses se compliquent pour notre plus grand plaisir :-)



Une plume vive et passionnée, des personnages entiers et passionnés aussi, surtout notre héroïne, des gentils tout plein et des méchants vraiment méchants, des situations abracadabrantes et de l’humour à revendre, tout pour une lecture réussie, tout pour voir la vie en rose en cette veille de Saint-Valentin ;-)



Clairement une auteure qui ne me déçoit jamais.



PS : J’adore aussi les couvertures de cette nouvelle collection ‘Regency’. Elles donnent un coup de peps à ces jolies histoires convenues peut-être mais toujours bien distrayantes.
Commenter  J’apprécie          214
La lady au parapluie noir

J'ai bien aimé ma lecture, ça se lit tout seul, la lecture est plaisante mais j'ai trouvé ça moins bien qu'Une partie de campagne. On est dans le même schéma mais là j'ai trouvé que l'héroïne était pas hyper crédible avec ses arguments pour se mettre en retrait d'une vie amoureuse. Heureusement le héros se moque d'elle pour ça, ce qui permet de pas trop prendre ça au sérieux. Mais j'étais moins dedans car il n' y avait aucune surprise. C'était un peu du déjà vu après la lecture d'un précèdent roman de l'auteure.

Commenter  J’apprécie          210
Someone to Remember

J’ai beaucoup aimé cette courte romance qui nous propose les retrouvailles improbables de Matilda et Charles, éperdument amoureux l'un de l'autre à vingt ans. Trente-six ans ont passé. Elle est restée vieille fille, demeurant auprès de sa mère vieillissante pour prendre soin d'elle. Il a mené une vie de libertin, s'assagissant à peine après son mariage qui lui a permis d'avoir trois enfants à présent adultes.



J'ai trouvé leur histoire très touchante : amenés "par les circonstances" à retourner sur les lieux de leur première idylle, ils donnent l'impression de revivre leur premier amour, étape par étape, au point d'oublier parfois les années qui ont filé et le ressentiment causé par leur séparation. C'est très romantique, presque trop, mais je ne vais pas bouder mon plaisir.



Cette novella est aussi l'occasion de retrouver la nombreuse famille Westcott et de la voir continuer à évoluer et à s'étendre (de nouvelles naissances, des jeunes qui arrivent à l'âge adulte et jouent un rôle plus actif dans l'histoire,...). Les réactions de la famille lorsque la tante Matilda annoncent qu'elle va se marier sont d'ailleurs amusantes car très contrastées, entre l'enthousiasme de la jeune génération, la méfiance bien-pensante de ses sœurs mariées depuis des décennies et l'approbation très catégorique (et surprenante) de sa mère...



Juste pour le plaisir de pinailler, j'ai été un peu surprise que l’aspect physique de la relation amoureuse soit complètement occulté, ce qui est assez rare dans ces romances historiques. Il faut croire que l'âge pose quand même des limites...



Comme je l'espérais, j'ai donc passé un excellent moment avec Someone to Remember et j'ai hâte de retrouver les Westcott dans une prochaine romance...

Commenter  J’apprécie          210
Le double pari

J’ai adoré :-)



Un duc qui tient à son célibat, un garçon manqué qui méprise l’état féminin ; un héritier, cousin éloigné, pour le moins imbuvable, des copains de son frangin pour le moins moqueurs et voilà, le tour est joué, un double pari est lancé et la fête va commencer à Londres avec un bal des débutantes aux conséquences inattendues ;-)



J’ai adoré :-)



Une plume toujours aussi magique et truculente pour nous dépeindre une société pour le moins rigide qui a du mal à gérer les phénomènes qui sortent du commun. Et dans ce roman, l’auteure nous gâte. Outre nos héros, il y a un chien très affectueux de la taille d’un poney, un perroquet attachant au vocabulaire assez coloré, un pauvre chat perdu tombé d’un arbre, des jumeaux audacieux et perspicaces et une nounou un peu perdue mais toujours partante pour les coups un peu foireux.



J’ai adoré ! Faut dire que l’auteure est une valeur sûre et que l’idée de sortir ses inédits dans cette nouvelle collection ‘Regency’ aux couvertures géniales est un vrai coup de maître ;-)
Commenter  J’apprécie          200
Le double pari

C'est toujours un plaisir un peu coupable cette collection regency. La romance est toujours très stéréotypée, le féminisme présentée prend des détours un peu compliqués. Pour autant, c'est une romance facile à lire, sans prise de tête, agréable à condition qu'on ne lui en demande pas plus.



Dans ce décor victorien, nous retrouvons nos deux protagonistes, à savoir Marius, duc de son état, désireux d'avoir un héritier et qui prend le pari de trouver une épouse en moins de deux semaines (autant dire la 1ere venue), et Henry, fille d'un gentleman de la campagne, décidée à remporter elle aussi un pari, à savoir séduire le célibataire le plus endurci de la capitale, Marius lui-même. Autant dire que si cette dernière s'attelait à une tâche colossale, le pari du premier l'aide un peu. Encore que, c'est méconnaître l'attrait que peut représenter une jeune femme qui méprise les convenances et le quand dira-t-on au profit de franchise et de parlers sans détours.







Le personnage d'Henrietta est rafraichissant, même si un peu naïve par moment. Quant à celui du duc, je l'aime beaucoup. Désopilant avec flegme, c'est très bien dosé. D'autant plus que l'autrice nous ajoute des scènes le montrant dans ce seul but. But qui ne serait pas atteint sans la brigade des personnages secondaires qui rendent ces équipées drôles et vivaces. On s'y voit.



C'est donc une nouvelle réussite à mes yeux pour cette collection et cette autrice.
Commenter  J’apprécie          200
La saga des Westcott, tome 7 : Celui qui me..

J'ai bien aimé cette romance qui voit se poursuivre la saga de la famille Westcott qui ne s'essouffle pas, même au bout de sept tomes et huit ans d'histoires d'amour plus heureuses les unes que les autres. Et celle-ci ne fait pas exception.



Les deux héros sont sympathiques. Elle rêve d'un mariage d'amour comme ceux des autres femmes de sa famille, même si elle ne se l'avoue pas à elle-même. Lui cherche une épouse bien née pour l'épauler tandis qu'il vient prendre possession de son titre de comte alors que son successeur, qui ignore le retour du jeune homme, se comporte déjà en "maître du château".



Le suspense tient davantage dans cet héritage problématique que dans l'histoire d'amour qui se développe avec une certaine fluidité même si les deux jeunes gens n'ont pas les mêmes aspirations au départ.



J'ai donc à nouveau passé un très bon moment avec les Westcott et j'espère les retrouver bientôt dans un nouveau tome (normalement, il serait question d'Harry, l'héritier déshérité du premier tome).

Commenter  J’apprécie          200
Une nuit pour s'aimer

Je vais clairement me répéter mais, j'ai adoré :-)



J'ai bien retrouvé Gwendoline dans ce récit, un peu plus jeune mais déjà veuve, ainsi que Lauren, sa cousine, sa meilleure amie et celle qui était destinée à devenir sa belle-sœur et ça ne s'est pas fait… Pour cause, son frère, Neville, s'était déjà marié avec un elfe, un papillon, une jeune personne qui voyait le beau là où l'horreur était présente, qui respirait la joie de vivre même en temps de guerre et qui n'était pas noble, juste fille aimée d'un sergent et de sa femme.



Une fois de plus, l'auteure m'a bluffée, ses personnages sont étoffés, ils ont du caractère et vivent une vraie vie, pas celle des contes de fées. La guerre meurtri les gens, pas seulement les hommes mais aussi les femmes ; il y a celles qui restent loin au foyer, celles qui accompagnent leurs époux et enfin, celles qui grandissent au milieu de la guerre, dans un monde d'hommes et qui arrivent à se construire en mûrissant plus vite tout en restant naïve et surtout spontanée. Et ces différentes femmes, quand elles se rencontrent, doivent faire preuve de beaucoup d'humilité pour surmonter le fossé qui les sépare et cela, l'auteure le décrit très bien au travers de cette histoire d'amour plutôt contrariée dans un monde où tout est si bien régulé.



J'ai juste envie de voir comment Lauren, la fiancée abandonnée au pied de l'autel, va rebondir alors qu'elle est Dame jusqu'au bout des ongles ;-) C'est parti :-)
Commenter  J’apprécie          200
Le club des survivants, tome 1 : Une demand..

J'ai adoré ! Je sais, je me répète mais tant pis :-p



Que dire si ce n'est que l'auteure a trouvé un tout bon filon avec des personnages masculins blessés par la guerre, physiquement ou psychologiquement, et des personnages féminins loin des midinettes de la collection Harlequin.



Hugo, héro de guerre, devenu Lord Trentham, profondément ancré dans le monde de l'entreprise qui est le sien, blessé non dans sa chair mais dans son âme, il se retrouve à Penderris avec d'autres victimes, nobles celles-ci, dont les blessures sont clairement plus visibles. Gwendoline, un jeune femme bien éduquée, fille de comte, sœur de comte, mariée pour peu de temps à un comte, veuve du coup d'un comte et profondément meurtrie et surtout culpabilisée par le suicide de son mari. Une rencontre qui n'a pas vraiment de sens mais qui va les bouleverser profondément et surtout, changer leur vision « du monde de l'autre ».



Une toute belle analyse de la psychologie des deux mondes et surtout beaucoup d'humour et d'amour pour expliquer que finalement « l'habit ne fait pas le moine » et que les règles de la Haute Société ne sont pas nécessairement synonyme de « Bonne Éducation » ni de « Joie de Vivre ».



J'ai découvert deux romans de l'auteure qui ne font pas partie de la série « Le club des survivants » et où, pourtant, certains personnages sont déjà présents. Donc, avant de continuer l'aventure avec nos héros malmenés par les guerres napoléoniennes, je vais faire un petit retour en arrière pour bien m'imprégner de ce cercle où l'amitié et l'entraide sont de règle :-)
Commenter  J’apprécie          200
Une partie de campagne

Magnifique !



Un père et un fils qui ne se parlent plus, qui ne se voient plus, qui se haïssent à tort et qui finalement s'aiment encore. Une famille engluée dans ses règles, dans ses drames où la couleur de vivre semble exclue où la vengeance est une arme. Et voilà que tout change quand survient un ange pas vraiment attendu.



Une plume toute en finesse pour décrire ce qui fait mal et surtout ce qui fait le plus grand bien dans cette société aristocratique plutôt rigide, peu démonstrative, hautaine et parfois très superficielle. J'ai adoré l'évolution des personnages au fil de la lecture, héro parfois bien fragile et qui découvre des plaies non refermées d'un passé douloureux ; héroïne pleine de sagesse et d'amour, une souris grise ni terne ni timide qui entend redonner le sourire à cette famille perdue.



Un petit coup de coeur pour ce roman plein de gentillesse et d'empathie :-)
Commenter  J’apprécie          192
La perle cachée

J'ai adoré !



Un survivant de Waterloo avec des principes et du cœur, une fugitive qui se croit meurtrière et ne se sait pas encore voleuse, une rencontre qui n'aurait jamais dû se produire et qui aura des conséquences tragiques et merveilleuses.



On ne s'ennuie pas ici, tous les thèmes sont abordés, du mariage dans les hautes sphères où le divorce est mal vu mais l'adultère assez courant, où les enfants non légitimes sont acceptés pour l'honneur, où la virginité est une condition obligée quelque soit les circonstances, où l'argent de la dot prime sur les sentiments, où l'Amour, le vrai semble être une denrée rare mais existe quand même. Bon, d'accord, c'est un livre rouge et donc, l'Amour existe et triomphe de tous les obstacles aussi insurmontables soient-ils ;-)



L'auteure m'a convaincue, j'ai beaucoup aimé son style et ses personnages et comme j'aime rester sur une note positive dans mes lectures détentes, je vais commencer l'année en douceur avec elle :-p
Commenter  J’apprécie          190
La dernière valse

J'ai mis un peu de temps à entrer dans cette histoire : il y avait un peu trop d'amertume dans ces retrouvailles entre Christina et Gerard (en plus, c'est pas un prénom de héros de romance, ça), qui se sont aimés passionnément, jusqu'à ce que la jeune femme épouse le cousin détesté du jeune homme.

Il y a beaucoup de regrets, un passé jonché de malheurs, etc : on est loin de la légèreté que j'apprécie tant dans les romances.



Cependant on s'attache davantage aux personnages fil des pages. Et puis le plus gros de l'intrigue se déroule pendant une partie de campagne organisée pour les festivités de Noël. On retrouve ici tous les ingrédients habituels (chocolats chauds, patin à glace, décoration de Noël, messe de minuit, chants, balade dans la neige, etc) et cela contribue à établir une atmosphère chaleureuse qui contrebalance le côté mélodramatique de la romance.



Le récit est parfois un peu décousu : certaines péripéties arrivent comme un cheveu sur la soupe, si bien que je me suis demandé une ou deux fois si je n'avais pas sauté une page. De même le happy-end est un peu expéditif.



Même si ce roman ne restera pas parmi mes favoris de l'autrice, j'ai passé un très bon moment avec cette lecture de Noël.
Commenter  J’apprécie          180
La lady au parapluie noir

Daisy est une jeune femme pleine d'entrain, et avec un tempérament bien trempé. A vingt-cinq, elle se croit trop vieille pour se marier, et se considère comme le chaperon de sa soeur, Rose. A la mort de leur père, Daisy décide d'amener sa soeur a Londres pour une saison de débutante, afin qu'elle se trouve un bon parti. Sur la route, alors qu'elles ont passées la nuit dans une auberge, Daisy fera la connaissance de Giles, jeune gentleman de 28 ans de la plus drôle des façons : elle le sauvera (croit-elle) d'une attaque surprise par 3 hommes. S'armant de son parapluie noir et de courage, elle s'interpose. Et elle fera bien plus : Giles s'est fait volé sa bourse, il ne peut donc régler sa note. Daisy le fera pour lui. Humilé, Giles ne veut plus jamais recroiser la route de Daisy... mais bon, on devine bien la suite... Première lecture de cette autrice, et j'ai, somme toute, passé un bon moment de lecture. Très léger, et devinant la fin, j'ai tout de même pris plaisir a suivre les péripéties de Daisy a la capitale. Quelle personnalité, et qu'elle femme qui dénote des codes qui régissent l'époque. Une lecture divertissante.
Commenter  J’apprécie          170
Le petit défaut de lady Rotherham

Dernier des quatre titres de la collection Regency récemment sortie, ce titre était celui qui de prime abord me plaisait le moins parce que peu surprenant. Pour autant, si effectivement il n'est pas mon préféré et laisse peu de place à la surprise, c'est resté une lecture très détente, agréable et idéale en ce début de vacances idéales.

Nous avons un libertin notoire qui, ivre, accepte un pari : séduire la belle Diana Ingram, veuve et drapée dans sa vertu. Le lieu ? Sur le domaine de l'ex-belle-famille de ladite veuve, à l'occasion de l'anniversaire du comte. Une partie de campagne épique dans lequel se joue un jeu de séduction sans surprises et pour autant assez amusant en terme de réparties. L'entrée en matière, appelée épisode de l'auberge, est la grosse surprise avec un quiproquo bien stimulant qui nous arrache de nombreux sourires. Enfin, la comtesse Rotherham dans son rôle de marieuse est impayable. Une lecture fraîche et sans prise de tête qui remplit ses promesses. Je ne boude pas cette collection dans son ensemble et espère de tout cœur qu'elle se verra faire l'objet de publications d'autres titres!



Challenge Cœur d'artichaut 2021

Challenge Trivial Reading XI

Challenge A travers l'histoire 2021
Commenter  J’apprécie          170
La saga des Westcott, tome 6 : Celui qui me..

J’ai passé un bon moment avec ce sixième épisode de la Saga des Westcott qui met en scène l’une des jeunes femmes les plus effacées de la famille, celle qui semble correspondre au mieux à ce qu’on attend d’une jeune anglaise de bonne famille du XIXème siècle, si ce n’est qu’elle n’a pas l’intention de se marier ; tout du moins pas juste pour se conformer aux exigences de la bonne société. Face à elle, un ami de son frère, officier comme lui, mais issu des basses classes de la société et dégoûté du mariage et des femmes suite à une première union désastreuse.



Le résumé en quatrième de couverture n’est pas tout à fait juste, et c’est tant mieux : je préfère ce qui se passe réellement dans le roman que ce qui était annoncé dans le résumé, à savoir un mariage purement intéressé. Le roman m’a donc bien plu, mais il y a quand même quelques passages un peu longuets, où les personnages reviennent avec insistance sur leurs origines "peu honorables" et qui rendent la seconde moitié du livre un peu moins intéressante.

Commenter  J’apprécie          170
Le double pari

J'ai adoré cette petite lecture d'une romance historique . C'est léger, rapide à lire et divertissant ! L'histoire se met très vite en place er les évènements s'enchainent . Moi qui pensais que l'histoire du double pari prendrait tout le roman, c'est en fait réglé dans le premier tiers.... Henry ( Henrietta) est plutôt bien tombée avec le Duc, qui est plus que compréhensif alors qu'elle l'écoute peu, lui ment et enchaine les mauvaises décisions. On a du coup envie de savoir comment elle va s'en sortir ! Il y a quelques facilités certes mais ce n'est pas gênant. J'ai passé un bon moment, merci @phoenicia pour le prêt.

Challenge Cœur d'artichaud 2023
Commenter  J’apprécie          160
Le double pari

J’aime beaucoup la collection Regency aux éditions J’ai lu qui m’a permis de faire de superbes découvertes dont Panique chez les Montgomery et le très drôle, Les caprices de Lady Violet. Je regrette néanmoins que la maison d’édition réédite certains titres, notamment de Mary Balogh, qui ne présentent pas forcément de grand intérêt… J’avais d’ailleurs déjà été déçue par l’autrice, mais je voulais lui donner une ultime chance ce dont j’aurais pu me passer, ce roman ne m’ayant pas vraiment convaincue.



On est dans une romance, mais les deux héros n’ont quasiment aucune interaction significative pour leur relation ! Si on occulte deux scènes sensuelles, on a l’impression d’être devant un grand frère qui s’occupe de son écervelée de petite sœur. J’ai l’outrecuidance de lire une romance pour ressentir des émotions et, soyons fous, quelques papillons dans le ventre. Mais vu les interactions entre le duc d’Eversleigh et son épouse, il ne faut rien attendre à ce niveau, d’autant qu’on ne perçoit pas vraiment d’alchimie entre les deux personnages. Il m’a aussi manqué ce piquant que j’apprécie tellement dans les échanges, mais là, c’est quelque chose de très personnel.



Pourtant, l’idée d’un double pari ayant conduit à leur mariage express était intéressante. Ainsi, Henrietta a parié avec un ami qu’elle arriverait à obtenir rapidement une demande en mariage de l’inaccessible et hautain duc d’Eversleigh. Et ce dernier a parié avec un membre de son club de célibataires endurcis et fiers de l’être, qu’il se marierait avec la première venue (qui n’a pas de bouton, il ne faut pas exagérer non plus). Sauf que l’idée de départ, qui aurait pu donner des situations extrêmement drôles et des scènes emplies de tension, est mal amenée et jamais vraiment exploitée. La question des conséquences de ces deux paris complètement fous est d’ailleurs vite expédiée dans un happy end à l’image des deux héros, terne.



Mais ce qui m’a le plus dérangée, en plus d’une romance qui n’en porte que le nom, ce sont toutes les incohérences, petites ou grandes, entourant les personnages. À titre d’exemple, le duc d’Eversleigh est censé être hautain et vouloir à tout prix un héritier comme tout bon noble qui se respecte. Or, il se révèle inexpressif, certes, mais adorable dans la manière discrète dont il prend soin d’une épouse qui se comporte comme une petite fille, voire une véritable sotte. Quant à son désir d’assurer sa descendance, il semble l’oublier très devant l’inexpérience de sa femme qui n’a pas vraiment compris les implications concrètes de son mariage. Bref, le duc se comporte comme un parfait gentleman !



Je suis évidemment ravie que l’autrice mette en avant la notion de consentement, les romances historiques n’étant pas le meilleur exemple dans ce domaine, mais le comportement du duc semble trop beau pour être vrai… On pourrait à la rigueur opposer l’idée que l’image qu’il donne en société est différente de l’homme qu’il est vraiment, mais rien ne laisse penser que c’est là l’objectif de l’autrice. J’ai également trouvé le duc d’Eversleigh d’une patience d’ange devant la naïveté, qui tend vers l’idiotie, de son épouse. Il la met en garde contre son cousin, dont n’importe quelle âme sensée se méfierait, mais elle, elle fonce tête baissée se lier d’amitié avec lui. Alors oui, elle le trouve parfois un peu excessif dans ses déclarations, et c’est un euphémisme, le monsieur frisant l’obséquiosité, mais elle passe tout suite à autre chose, avant de faire comme si de rien n’était.



J’aurais pu développer une certaine tendresse pour cette jeune femme parachutée dans un monde dont elle ne connaît pas les codes, mais Henrietta m’a surtout agacée. L’autrice, en voulant proposer une héroïne libre d’esprit et brute de décoffrage qui n’a pas besoin d’homme dans sa vie, tombe dans les stéréotypes à outrance. Bien que je ne pense pas que ce soit volontaire, elle laisse sous-entendre qu’une héroïne forte doit être masculine, renier son propre prénom pour un diminutif qui sonne très masculin, ne pas demander l’aide d’autrui, ne pas aimer les robes ni le rose…



Si les stéréotypes n’étaient pas suffisants, notre héroïne est l’inverse de ce qu’on nous annonce. Elle se révèle ainsi incapable de s’en sortir sans l’aide d’un homme, que ce soit un horrible personnage qui profite de sa crédulité, ou son mari qui doit rattraper ses erreurs. N’oublions pas non plus les facilités et autres incohérences qui ont fini par me faire lever les yeux au ciel. Ainsi, alors qu’elle ne maîtrise pas les règles de la haute société, qu’elle est sensée choquée par son langage fleuri et être quelconque, Henrietta devient en un instant la chouchoute de la noblesse, et a même sa propre petite cour. Incohérence qui ne sert en plus à rien dans le roman. Je ne demande pas forcément que tout soit crédible dans une romance, mais diantre, un petit effort sur ce point aurait été quand même appréciable.



Malgré tous ces bémols qui ont rendu ma lecture fastidieuse, je reconnais que l’écriture de Mary Balogh devrait convenir à une majorité de lecteurs et lectrices. J’ai, en outre, apprécié de découvrir la famille haute en couleur de l’héroïne, et la manière dont elle va apporter un peu de vie dans l’existence d’un duc finalement assez seul avant son mariage. Pas assez toutefois pour me faire passer cette impression désagréable d’avoir lu une romance prometteuse gâchée par de nombreuses maladresses, des facilités, des incohérences rendant certains comportements incompréhensibles, et une héroïne plus proche d’un personnage de farce que de la femme libre d’esprit et inspirante que l’on était en droit d’espérer.
Lien : https://lightandsmell.wordpr..
Commenter  J’apprécie          160
La dernière valse

J’ai bien aimé :-)



Un contexte pas simple quand se retrouve face-à-face une héroïne veuve qui a préféré il y a dix ans la sécurité à l’amour et notre héro meurtri qui à pris le large pour l’aventure au grand nord. ; ce n’est pas une étincelle d’amour qui éclate alors entre eux mais une haine redoutable. Un retour inattendu, des situations assez cocasses, beaucoup d’incompréhension des deux côtés, une invitée pour le moins insistante, un ami qui n’a pas peur d’une rebuffade, des personnages haut en couleur et des enfants charmants pour une fête de Noël inoubliable dans un cadre merveilleux pour une finale attendue.



Une écriture fluide et bien rythmée, une description toute en délicatesse de la condition de certaines épouses sous la régence, une touche d’humour bien nécessaire parfois, un cadre et une ambiance de fête super bien décrits, du tout bon Mary Balogh quoi.



Une petite romance après un roman plutôt dense, c’est juste ce qu’il me fallait pour entamer pleine d’entrain cette nouvelle année :-p
Commenter  J’apprécie          160
La lady au parapluie noir

Après avoir abandonné Une partie de campagne au bout d’une centaine de pages, j’ai eu envie de redonner sa chance à l’autrice. Et mon choix s’est porté sur une nouvelle parution des éditions J’ai lu : La lady au parapluie noir.



Si dans Une partie de campagne, le style de l’autrice m’a semblé froid, presque clinique, il m’a ici tout de suite séduite. Fluide, agréable et pleine d’humour, la plume de l’autrice rend la lecture particulièrement addictive et amusante. D’ailleurs, cela faisait longtemps que je n’avais pas autant ri devant un roman ! Complètement captivée par Daisy et sa personnalité des plus originales, je l’ai lu en une soirée, d’autant que l’autrice a réussi à se dégager des canons habituels pour nous embarquer dans une histoire hautement divertissante.



Il faut dire que notre héroïne, c’est un spectacle à elle toute seule. Mue par un sens inégalé de la justice et par son envie profonde et sincère d’aider son prochain, elle a une légère tendance à se mettre dans des situations indignes d’une lady, à enchaîner les catastrophes et à se mettre à dos les personnes qu’elle veut sauver. Et ce n’est pas vicomte Kincade qui vous dira le contraire ! Se faire voler sa bourse dans une auberge avant d’être traité avec suspicion puis agressé par des gros bras, ce n’est pas glorieux pour un noble. Mais alors se faire sauver par une harpie en chemise de nuit qui pousse le vice jusqu’à payer vos dettes de jeu, votre nuit à l’auberge et votre séance de sport en chambre avec la serveuse, c’est le comble de l’humiliation. Une humiliation d’autant plus grande que le tout Londres s’en délecte et s’en esclaffe !



Imaginez donc la surprise de notre vicomte quand l’objet de sa honte lui demande de l’aider à introduire sa, il est vrai, très jolie sœur dans la haute société, quand il ne rêve que de serrer très fort son cou fort gracile au demeurant. Mais n’a-t-elle donc aucun instinct de survie ni bon sens ? Une question que Kincade ne cessera de se poser à mesure qu’il côtoie la jeune femme qui trouve toujours le moyen de le mettre dans l’embarras, et de se donner en spectacle au mépris des convenances qu’elle ne semble pas connaître. Mais indépendante et libre d’esprit, il est fort à parier que même si elle les connaissait, elle ne perdrait pas son temps à les respecter.



Que j’ai adoré les interactions entre ces deux fortes têtes avec, d’un côté, un noble éberlué par cette femme menue qui a le don de le mettre dans tous ses états, et une jeune femme altruiste et courageuse qui vit clairement dans son propre monde. Elle m’a beaucoup fait rire par sa manière toute personnelle d’interpréter les événements et de s’imaginer la reconnaissance dans les yeux des gens, alors qu’elle devrait plutôt y voir de l’irritation ou de la gêne, voire les deux. Ce décalage entre sa vision et la réalité donne des situations hilarantes et cocasses, d’autant qu’on assiste aux états d’âme d’un vicomte complètement désemparé par cette femme imprévisible et horripilante, mais diablement attirante. Car si Daisy, du haut de ses 25 ans, se considère comme une vieille fille sans charme, la réalité est tout autre…



J’ai eu un coup de cœur pour cette héroïne idéaliste, courageuse et altruiste qui fait passer le bonheur des autres avant le sien, et qui est complètement dévouée à sa jeune sœur Rose. Quant à Kincade, il m’a beaucoup amusée par son désarroi devant une Daisy qui ne voit jamais les choses comme elles le sont. Il m’a également touchée par la manière dont, petit à petit, il va avoir autant envie de l’étrangler que de la protéger de sa propre inconscience. Car Londres n’est pas sa campagne natale, et les interventions intempestives de la jeune femme pourraient avoir de terribles conséquences… Les deux personnages vont nouer une relation intéressante et mouvementée : Daisy est bien décidée à continuer à régenter son monde, tout en espérant que le vicomte continue à lui résister, ce que personne n’avait jamais fait avant lui ; Kincade est bien décidé à lui mettre un peu de plomb dans la tête. Et ça, ce n’est pas gagné ! Heureusement, un mauvais coup du sort va lui donner un petit délai pour tenter de réaliser l’impossible…



Si les deux ensemble ne m’ont pas donné des papillons dans le ventre, j’ai adoré les suivre et les voir évoluer au contact l’un de l’autre. Les personnages secondaires se révèlent également intéressants, et la plupart bienveillants, ce qui n’est pas si courant. Mention spéciale au frère du vicomte, un religieux qui tente de tempérer le caractère de son frère et qui se prend d’emblée d’estime pour Daisy, son altruisme et son courage. Ils ont une manière très différente de le faire, mais le religieux et la jeune femme essaient de réparer, ne serait-ce qu’un peu, les inégalités du monde et de protéger les moins nantis. Quant à Rose, elle fait un peu pâle figure devant sa sœur imprévisible au caractère bien trempé, mais elle n’en demeure pas moins attachante. Bien que celle-ci tende à la mettre régulièrement dans l’embarras sans même le réaliser, Rose est sincèrement attachée à Daisy et lui est reconnaissante de ses tentatives, parfois maladroites, de l’aider et de la soutenir. La jeune sœur de Kincade m’a, dans une certaine mesure, et en beaucoup moins exaspérante, rappelé Lydia, la jeune sœur d’Elizabeth dans Orgueil et préjugés, et l’antagoniste m’a un peu fait penser à Wickham…



En conclusion, légère, drôle et pleine de piquant, cette romance est un petit bonbon qui vous donnera le sourire aux lèvres ! À travers un duo haut en couleur, composé d’une héroïne intrépide qui vit dans son propre monde aux mépris de la réalité et des convenances, et d’un vicomte luttant très fort pour conserver le peu de maîtrise qui lui reste, l’autrice nous régale de scènes cocasses et hilarantes, nous prouvant sa parfaite maîtrise du comique de situation. Une romance historique parfaite pour se détendre, pour s’initier en douceur au genre ou au contraire, pour continuer sa découverte en compagnie d’un vicomte qui illustre parfaitement l’idée qu’entre l’exaspération et l’amour, il n’y a parfois qu’un pas ou une femme imprévisible, exaspérante, mais ô combien attirante.
Lien : https://lightandsmell.wordpr..
Commenter  J’apprécie          160




Acheter les livres de cet auteur sur
Fnac
Amazon
Decitre
Cultura
Rakuten


Lecteurs de Mary Balogh (604)Voir plus

Quiz Voir plus

Karine Giebel ou Barbara Abel

Je sais pas ?

Karine Giebel
Barbara Abel

10 questions
66 lecteurs ont répondu
Créer un quiz sur cet auteur

{* *}