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Critiques de Mary Balogh (401)
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La perle cachée

Fleur, jeune noble anglaise, vit misérablement à Londres. Nous apprendrons tout au long du livre ce qui l'a conduite à vendre son corps pour ne pas mourir de faim. Son premier client est un homme défiguré et généreux qui lui offre un repas et plus que le prix demandé dans un premier temps, puis dans un second temps, va jusqu'à la faire chercher et engager comme gouvernante. Ignorant l'identité de son employeur, Fleur, ravie de sa chance, arrive au château où elle fait la connaissance d'une mère qui n'apprécie pas sa venue et d'une petite fille de 5 ans trop gâtée.

Mais Fleur ne se laisse pas arrêter par l'hostilité, elle qui a connu bien pire.

Lorsqu'elle découvre qui est réellement son employeur, elle craint les intentions de ce dernier. Mais petit à petit, chacun d'eux va faire la connaissance de l'autre. Tous deux ont une histoire difficile qui les éloigne et les rapproche à la fois.

Cette pure romance historique m'a séduite par le caractère de ses personnages. Sont-ils réalistes ? Je ne suis pas sûre, mais ils sont dignes d'un livre "feel good".

On trouve un peu de suspens, un bout d'enquête, une peinture de la vie de l'époque.

Le fait de ne pas connaitre tous les éléments dès le début, apporte beaucoup à l'attrait du livre. Bien sûr, la fin se devine très tôt, mais le chemin pour y parvenir reste plaisant et non dénué de surprises.
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Le club des survivants, tome 1 : Une demand..

Alors qu'elle visite une vieille amie, lady Muir est victime d'une chute qui l'oblige à rester au repos au domaine de Penderris, un endroit où sont accueillis les vétérans blessés des récentes guerres qui ont fait tant de victimes. Lord Trentham est un homme du peuple, humble et simple, anobli récemment à cause d'un fait d'armes plutôt impressionnant. La relation que vont entretenir lady Muir et lord Trentham va être très rapidement compliquée, Hugo étant totalement bloqué sur ses préjugés envers l'aristocratie. Petit à petit, cette veuve blessée va essayer de se faire une place dans sa vie..





Je ne connais pas particulièrement Mary Balogh, contrairement à beaucoup d'amatrices de romances. Si j'ai lu un ou deux de ses romans, j'avoue avoir manqué les grosses sagas qui l'ont rendue plutôt célèbre, si j'ose dire. Aussi suis-je partie sans attentes particulières bien que cette histoire de domaine réparateur avait titillé ma curiosité. Si j'ai aimé le couple en lui-même, je regrette que le thème de base n'ait pas été plus exploité. Hugo fait partie du Club des survivants après tout, ce qui est censé être le début de tout et j'ai trouvé qu'il n'était pas assez blessé (j'ai l'air horrible en disant ça) pour être vraiment crédible, et je parle physiquement mais surtout mentalement. Enfin, comme ce n'est que le premier tome et qu'il s'agit justement de la base de la saga, peut-être l'auteure a-t-elle voulu commencer doucement pour nous présenter tous ses futurs personnages principaux, les autres anciens habitants de Penderris, cet endroit où tous ont trouvé leur salut. Je laisse le bénéfice du doute sur ce point-là en attendant car ceux qu'on a eu l'occasion de croiser m'ont eu l'air très prometteurs et j'ai hâte de découvrir leurs histoires.



Gwendoline est une lady somme toute classique, un peu coincée dans son éducation même si très vite on se rend compte qu'elle n'est pas que ça, elle a vécu des épreuves qui ont fait d'elle une femme forte et courageuse et qui n'hésite pas à voir plus loin que le bout de son nez, comme elle le fait avec Hugo.. Hugo, le gros nounours un peu balourd et tellement bourré de préjugés! Il passe son temps à dénigrer le monde de Gwen alors qu'il en fait aussi partie, seulement à sa manière un peu particulière.. J'avoue, cette grosse armoire à glace m'a fait craquer aussi même si parfois l'auteure use de clichés un peu trop clichés. (A un moment il donne le biberon à un agneau quoi, ça dégoulinait un peu trop de mièvrerie, même pour moi.) Leur relation est très amusante à regarder, mignonne aussi. Les voir se tourner autour et essayer de résister aux sentiments qui les submergent était rigolo mais j'ai pu en profiter surtout grâce à la justesse avec laquelle c'est fait. Ni trop rapide ni trop lent, juste comme il faut.



Comme je le disais plus haut, j'ai apprécié voir de loin les compères d'Hugo qui ont tous beaucoup d'humour et de second degré ce qui apporte énormément de légèreté au récit. On les croise peu, au final, mais suffisamment assez pour qu'on ne s'englue pas uniquement dans l'histoire de nos deux héros.



Bref, une lecture en demi-teinte mais qui m'a tout de même donné très envie de lire la suite. Vivement!
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La saga des Bedwyn, tome 1 : Un mariage en ..

Encore un joli livre de Mary Balogh qui attendait patiemment dans ma pile à lire. On entre enfin dans le vif du sujet avec la première histoire d'Aidan, l'un des garçons de la fratrie Bedwyn, après deux pré-quels sur Lauran et Kit et Lily et Nevil. La colonel Aidan Bedwyn est un homme froid, chargé d'apprendre à Eve, que son frère vient de mourir. Néanmoins, son frère a confié à Aidan, dans son dernier souffle, la mission de protéger sa jeune sœur. Celui-ci lui propose alors le mariage à la stupéfaction de la concernée, qui accepte résignée du fait de sa situation. Toutefois, notre couple ne parvient pas à se satisfaire d'un simple mariage de convenances comme prévu. Eve et Aidan cède à la tentation et aux plaisirs, pour notre plus grand plaisir. Forcément, l'amour s'impose au sein de notre couple et j'ai adoré la déclaration d'Aidan à la fin du livre, lorsqu'ils vont faire l'amour près du lac. J'ai également adoré Eve lorsque celle-ci prodigue de l'affection aux deux petits orphelins, Becky et Davy. Même Aidan semble attendri par les deux enfants et par la générosité de son épouser. J'espérais sincèrement qu'Aidan ferait enfin son choix entre son devoir lié à sa carrière militaire et l'amour qu'il éprouve pour Eve et j'ai vraiment beaucoup aimé l'issue de cette histoire. Néanmoins, je n'ai pas mis 5/5 à ce livre, reflet de la perfection, car j'aurais aimé un tout petit peu plus de profondeurs par rapport aux sentiments des deux héros et l'intimité qu'ils ont pu partager. Quoiqu'il en soit, j'ai tout de même beaucoup aimé ce premier tome consacré au Bedwyn et je vais de ce pas, lire l'histoire consacrée à Rannulf Bedwyn.
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La saga des Westcott, tome 8 : Celui qui me..

Huitième tome de la saga des Westcott, dont j'avais oublié la sortie avant de le ressortir pour un challenge, ça tombe bien le neuvième vient d'être publié.



Une romance sans trop de surprises ou de rebondissements pour le dernier de la famille à n'avoir pas encore trouvé l'amour. Après le Grand Cataclysme d'il y a 10 ans, seul le fils Westcott qui avait perdu son titre, son héritage, son statut était resté sur le carreau. Parti combattre Napoléon avec une charge de commandant grâce à son tuteur, il était revenu fortement affaibli par ses blessures tant physique que morale. La famille avait réussi à lui faire remonter la pente, l'ancien manoir familial lui servant de retraite. D'apparence jovial, la solitude lui pèse néanmoins et sa famille n'a qu'une idée en tête à l'aube de son trentième anniversaire, le faire convoler pour être aussi heureux que le reste de la famille.



De son côté, Lydia est une jeune veuve de pasteur fort charismatique. Mort en sauvant à un enfant son mari est élevé au rang de saint au sein de la communauté. Elle a souhaité y rester malgré une famille très autoritaire regentant ses moindres décisions. Très effacée, rester au village pendant son deuil a été sa seule rébellion. Et encore, elle vit recluse, avec peu d'amies, peu la remarquent tellement elle demeure dans l'ombre de son mari.

Mais Lydia souffre de cette solitude et ose un soir faire une proposition à Harry qui ne l'avait jamais remarquée jusqu'à présent.



Une romance qui doit beaucoup au contexte, avec une famille omniprésente . Avec un peu trop de personnages pour les resituer tous. C'est plus une continuité de la série qu'un tome qu'on pourrait lire à part. Un livre tout en douceur, qu'on apprécie pour retrouver une famille attachante. L'histoire en elle-même est en effet assez rapide, on pourrait regretter qu'il n'y ait pas plus de rebondissements.
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La dernière valse





Un livre que j'avais gagné lors de challenges que je pensais lire l'année dernière mais je repoussais peu à peu. Peut-être le pressentiment d'une lecture un peu mitigée. J'ai à peu près lu tous les titres de Mary Balogh à part les dernières nouveautés mais c'est sans doute l'un des moins marquants. Sans doute car il est un de ses premiers livres, écrit en 1989, bien avant la série du club des survivants.



La plume est déjà plaisante mais l'histoire est relativement classique. Bon dans ce genre de roman on ne s'attend pas à de grandes intrigues, une fois l'histoire posée, 2, 3 retournements et c'est terminé. Mais là c'est un peu en continu, pas de réels rebondissements.



Ils se sont aimés avec la fougue des jeunes amants mais le doute s'est insinué par un cousin qui lui a proposé le mariage alors. Croyant qu'elle préférait un titre à son amour, il s'est exilé au Canada vivre des aventures. A la mort de son cousin, c'est lui qui hérite du titre, sa veuve est toujours aussi attirante.







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Une partie de campagne

J’avais besoin de légèreté. D’une lecture sans prise de tête. Et d’un peu d’amour dans ce monde de brutes.



D’ordinaire, ce n’est donc pas mon genre de prédilection mais je dois reconnaître que je me suis laissée prendre au jeu, et avec plaisir ! Bien évidemment, il ne faut pas s’attendre à une histoire surprenante, il y a beaucoup de clichés et l’on devine aisément la fin, sans grande surprise. Mais, la plume est agréable, ainsi que l’époque dans laquelle nous plonge ce récit. Les personnages sont attachants, un brin torturés comme je les aime ; il y a de l’humour et de l’émotion, de l’amour et de jolies valeurs sont mises en avant. Bref, comparé à d’autres romances, je n’ai pas trouvé celle-ci trop niaise… (Je ne suis vraiment pas fleur bleue et assez sévère envers ce genre littéraire, mea culpa).



Anthony, marquis et futur héritier, recherche une épouse fade et méprisable afin de faire enrager son père et lui imposer ses choix. Charity a besoin d’un emploi, son tempérament passionné lui portant souvent défaut, elle décide de paraître discrète et humble afin de décrocher cette place de “gouvernante”, sa dernière chance. Voici comment, deux êtres que tout oppose, se rencontrent, et les apparences trompeuses n’auront de cesse d’entrer dans la danse !



Ainsi, j’ai souvent souri durant ma lecture, et je dois admettre que ça m’a fait du bien ! C’est ce que je recherchais. Malgré tout, j’ai trouvé le récit un peu dégoulinant de bons sentiments à certains égards et les pensées des personnages principaux assez redondantes, lorsque Charity et Anthony se retrouvent face à leurs sentiments et ressassent leur culpabilité, chacun de leurs côtés.



Ce roman demeure néanmoins une belle découverte et une agréable lecture ! Un petit bonbon, doux et acidulé. A lire lorsque l’on a envie de ce genre de romance, un rien piquante, et le cœur chamallow.



Challenge Multi-Défis 2023
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L'ange blond et l'ange noir

Mary Balogh est une autrice que j'ai découvert ces dernières années et la collection Régency permet la réédition de ses premiers romans.

Écrit il y a près de 30 ans, le style et l'histoire s'en fait sentir. Son personnage féminin a un côté très naïf, moins affirmé que les héroïnes qu'elle a pu décrire ultérieurement. Mais elle accepte certaines choses qui seraient totalement déplacées sous la régence. Son côté amoureuse transie de son fiancé imposé par ses parents colle peu avec l'évolution de son personnage se laissant séduire par un autre homme.



Gabriel est quant à lui affublé d'une horrible rumeur, il aurait séduit sa belle-mère avant de l'abandonner enceinte, exilée hors de l'Angleterre. La narration alternée entre les deux personnages permet de connaître assez rapidement la vérité. Gabriel va vouloir se venger du soit gentleman qui a mis enceinte sa belle-mère sans la moindre considération après pour son état. Prévenant envers elle, mais prêt à utiliser une jeune fille innocente et naïve pour arriver à ses fins, cet aspect peut parfois géner pour s'attacher à ce personnage.
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La saga des Westcott, tome 1 : Celui qui m'..

Anna, jeune femme n'ayant connu que l'orphelinat se voit d'un coup basculer dans l'aristocratie londonienne.

Son père, qu'elle n'a pas connu, vient de décéder et toute sa famille a découvert à l’ouverture de son testament, sa bigamie, qui annule son mariage actuel.

Anna va donc se retrouver à la tête d'une immense fortune familiale, volant la richesse et le titre à son demi-frère et se faisant détester par ses demi-sœurs.

Heureusement, Avery, Duc de Netherby, cousin par alliance, décide de la prendre sous son aile et d'en faire sa protégée.

Il tombera rapidement sous son charme naturel et simple de jeune femme provinciale.



Une histoire très longue à se mettre en place, j'ai eu beaucoup de mal à rentrer dedans, d'autant plus que les personnages sont très nombreux et malgré l'arbre généalogique en début de livre, on ne comprend pas très bien leurs liens familiaux.

C’est bien dommage cela m’a totalement gâché ma lecture, d’autant que la romance n’est pas exceptionnelle, par contre, je lirais volontiers les autres tomes pour apprendre à mieux connaître les autres personnages.
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Le double pari

Angleterre, début du XIXe siècle : la très jeune Henry — qui déteste son prénom Henrietta — n’a pas envie de participer à la saison à Londres. Habituée à n’en faire qu’à sa tête, elle méprise les minaudages et n’a pas sa langue dans sa poche. Par défi, elle parie avec ses frères qu’elle obtiendra une demande en mariage d’un duc qu’ils lui désignent. Pendant ce temps, ce même duc, Marius, célibataire endurci, sait qu’il doit perpétuer sa lignée et parie avec ses amis qu’il se mariera d’ici six semaines, peu importe la promise : orgueilleux et hautain, il fait peu de cas de la gent féminine.



Nos deux protagonistes se croisent à un bal : Henry s’arrange pour danser avec lui, et fait des commentaires bien sentis sur la futilité des saisons londoniennes. Le lendemain, Marius demande la main à Henry qui, prise aux dépourvues, accepte. Intimidée par cet homme, elle n’ose rien lui refuser. Mais la maîtresse délaissée et le cousin de Marius, qui est aussi son héritier, se liguent pour faire capoter le mariage.



Ce roman est l’un des premiers de l’auteure, et il a des (gros) défauts de jeunesse : un scénario peu crédible et des personnages bien trop caricaturaux. Marius a une attitude distante à l’extrême, compensée par une humanité qu’on sent poindre à maintes occasions, mais jamais il ne discute vraiment avec Henry. Quant à Henry, présentée au début du roman comme garçon manqué, elle est en réalité bien naïve — l’auteure force le trait — et son comportement détonne souvent.



Malgré tout, ce récit se lit avec plaisir grâce à la plume de l’auteure, légère et non dénuée d’ironie. On sent déjà ici ce qui fera le succès des romans suivants : des scènes dynamiques, des dialogues bien écrits, et un sens certain de la narration.



Même si l’histoire n’est pas exceptionnelle, j’ai passé un bon moment.


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La lady au parapluie noir

Faisant halte dans une auberge, le vicomte Giles Kincaid perd au jeu. Au moment de régler gîte, couvert, dettes de jeu et nuit en bonne compagnie, il s’aperçoit qu’il a été soulagé de son argent… Promettant d’envoyer un employé régler ses dettes, il s’apprête à partir, quand il est agressé par des inconnus… N’écoutant que son courage, et armée d’un parapluie, Daisy Morrison, qui a passé, elle aussi, la nuit à l’auberge, met en fuite les agresseurs… Au départ du vicomte, elle règle ses dettes, puis se dirige vers Londres, où elle se rend pour trouver un époux à sa jeune sœur… Et pour que cette dernière fasse son entrée dans le monde, Daisy se rappelle au bon souvenir de Kincaid…

Je poursuis (et termine avec celle-ci, pour le moment) mes lectures sans prise de tête, ne nécessitant pas de réflexion profonde... C’est donc le troisième livre issu de la collection Regency que je lis : le côté romance n’est certes, pas original, mais c’est correctement écrit, la lecture est fluide et sympa. Le personnage de Daisy est drôle, mais j’avoue que cela ne m’a pas empêchée de la trouver parfois nunuche et agaçante. Néanmoins, là aussi, c’est léger, convenu, « sirupeux », mais ça m’a fait du bien.

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Le double pari

Marius, duc d’Eversleigh doit se marier pour perpétuer son nom… Le constat est fait devant ses amis, et un pari est lancé : trouver une fiancée et publier les bans dans les deux mois, peu importe le nom de la promise…

Henrietta Tallant, ainsi que le reste de sa fratrie, doit partir vivre à Londres, chez leur aîné, et faire ainsi son entrée « dans le monde ». Mal fagotée, garçon manqué, elle est mise au défi par ses amis de trouver un mari avant six semaines, lesquels amis proposent un nom : Marius, duc d’Eversleigh…



La romance historique n’est pas mon genre de prédilection, en général, j’en lis 2 ou 3 par an. Néanmoins, parfois (et notamment en ce moment), un peu de légèreté, de romantisme, de douceur, ça fait du bien. J’ai été agréablement surprise par la qualité de l’écriture de Mary Balogh. Evidemment, l’histoire reste très convenue, mais c’est léger, c’est drôle, c’est rafraichissant, et c’est bien écrit !!! Et après une lecture plus grave, face à une actualité douloureuse et angoissante, je ne demandais que ça…

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Le petit défaut de lady Rotherham

Je n'ai pas pu résister à l'idée de me plonger dans un autre roman de Mary Balogh. A peine déballé, que déjà commencé et terminé. La plume de Mary Balogh est très fluide et ses romans se dévore comme des petits fours !



Dans le petit défaut de Lady Rotherham, nous faisons la connaissance du Marquis de Kenwood, libertin assumé qui enchaine les relations sans attaches. Mais voilà qu'avec sa bande d'amis alors qu'ils avaient trop bu lors d'une de leurs soirées au club, il accepte un pari. Séduire Diana Ingram. C'est lors d'un séjour à la campagne que celui-ci compte bien arriver à ses fins. Mais la belle Diana n'est pas tombée de la dernière pluie et cette jeune veuve compte bien le lui prouver.



Comme toujours avec Mary Balogh, nous avons une héroïne qui change un peu des jeunes femmes de l'époque. Diana, veuve depuis peu, a toujours été différentes des autres. D'un tempérament calme, douce et réservée, la jeune femme passe pour une personne froide et prude. Un véritable défi pour notre libertin. Cette opposition entre les deux personnages donnent lieu a de nombreuses scènes cocasses et pleines d'humour. C'est d'ailleurs la marque de fabrique de l'autrice et ce que j'apprécié le plus dans ses romans.



Parlons un peu personnage. Pour le coup, je reste tout de même assez mitigé sur notre Marquis, dans le sens où clairement il s'assume dans ses penchants de libertin et j'ai envie de dire, tant mieux mais en même temps, avoir son point de vue ne le rend pas forcément plus sympathique pour autant. Ses manières m'ont quelques fois dérangées et surtout, la morale derrière tout cela. J'aurais apprécié voir une évolution plus développée de son personnage et voir une réelle remise en question de son côté. Car cet aspect n'arrive qu'à la toute fin du roman et de façon un peu rapide. Je pense que son capital sympathie aurait pu être meilleur si son comportement n'était pas si frivole.



De son côté, Diana est un personnage que j'ai apprécié, notamment au début. J'ai aimé cette volonté de lui faire prendre conscience de ses actes mais aussi son attachement encore profond pour son époux décédé. Même si son mariage n'était pas parfait, elle prend tout de même beaucoup de recul. Ce que j'ai le plus apprécié, c'est ses liens avec les autres personnages.



Je pense bien sur à Ernest, dont la relation est très forte et belle à la fois ou encore la rapidité avec laquelle elle se lie d'affection avec les autres, notamment Angela. D'ailleurs, une fois encore, Mary Balogh, n'oublies pas ses personnages secondaires. Mention spéciale pour le couple Rotherham, la comtesse fait une marieuse hors-pair, mais aussi cette romance naissante entre Angela et Ernest.



Concernant la romance centrale, qui concerne donc Diana et Jack, je l'ai apprécié et en même temps, elle n'est pas sans défauts. J'ai aimé ce petit jeu du chat et de la souris, tout comme cette tension qui augmente au fil des pages. J'ai également beaucoup apprécié les petites piques qu'ils se lancent et malgré sa prévisibilité, l'issue finale de l'histoire.



Pour autant, j'ai trouvé que leurs sentiments allaient bien trop vites. Jack, passe de baisers et flirts incessants avec chacune des femmes qui passent à LA seule et unique en un rien de temps. On a du mal à croire à ses sentiments et un tel revirement de situation. Quant à Diana, j'ai trouvé que son opposition à Jack était assez peu développée finalement. Elle tombe rapidement sous son charme et fait juste un peu de résistance après avoir soufflé le chaud puis le froid. J'aurais voulu que la relation entre les deux soient plus approfondies, notamment sur la fin.



En conclusion, j'ai passé un très bon moment de lecture avec le petit défaut de Lady Rotherham. Mary Balogh nous plonge dans une belle histoire à la campagne avec des personnages haut en couleurs dans laquelle humour et amour sont de la partie. Les personnages sont attachants et j'aime beaucoup le style à la fois simple et efficace. J'aurais voulu une romance un peu plus développée notamment concernant les sentiments de nos personnages mais j'ai tout de même passer un bon moment de lecture. Sans doute, suis-je un peu influencée par ma dernière lecture des Bridgerton.
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La lady au parapluie noir

Une romance historique de la plume très fluide de Mary Balogh c'est souvent signe d'une lecture agréable. Ce roman n'échappe pas à la règle surtout avec une héroïne totalement décalée et loufoque.

Daisy est une jeune femme de 25 ans, petite et menue elle parait encore plus jeune. Mais dans sa tête elle est une vieille fille très mature par rapport à Rose, sa soeur de 19 ans. Ayant fini le deuil de leur père, elle emmène Rose à Londres pour une saison.

Giles Kincade est en proie des frasques de sa soeur entichée d'un coureur de jupon. Partant avertir ses parents, il se fait dérober sa bourse dans une auberge, puis attaqué par trois brutes. Qu'elle n'est pas sa surprise de se voir sauvé par une mini tornade en chemise de nuit armée d'un simple parapluie... Un peu humiliant, d'autant plus que tout Londres va être rapidement au courant de ses malheurs, la jeune femme ayant payé l'aubergiste mais également ses dettes de jeu et sa nuit avec la serveuse.

Les situations les plus cocasses s'enchainent au contact de Daisy, de quoi s'arracher les cheveux. Le jeune femme est totalement inconsciente des fautes de goût et de comportements qu'elle commet à chaque pas. Elle vit dans un autre monde, met dans l'embarras ses proches alors qu'elle croit les aider.

Une romance très plaisante et drôle grâce à ce personnage atypique.



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Une partie de campagne

J’avais hâte de découvrir la collection Regency, nouveau bébé des éditions J’ai Lu. Et si ce n’est pas spécialement original, j’ai passé un très bon moment de lecture. Après avoir lu la saga des Bridgerton, j’avais envie de découvrir une nouvelle romance historique, et le synopsis de « une partie de Campagne » a de suite attiré mon attention.



Ici nous allons faire la connaissance de Anthony Stauton qui, pour énerver et surtout aller contre la volonté de son père, le Duc de Withingsby a qui il ne parle plus depuis plusieurs années, a décidé d’épouser une femme bien en dessous de sa condition. Comment me direz vous ? C’est simple Anthony a décidé de recruter sa future épouse, en passant une fausse annonce pour trouver une gouvernante.



Charity Ducan, a besoin d’argent afin d’aider sa famille endettée depuis le décès de son père. Alors quand Anthony va lui proposer de l’épouser, de jouer sa femme pour quelques semaines et en contre partie elle aura une vie plus que confortable, et plus aucun soucis d’argent. Charity va donc accompagner Anthony à d’Enfied Park, et découvrir que la famille de son mari n’est pas parfaite…



J’ai passé un très bon moment en lisant cette histoire. Si comme je vous lai déjà dit, ce n’est pas spécialement hyper originale, les pages se sont tournées toutes seules. Les faux mariages restent un thème relativement banale surtout dans les romances historiques, j’ai trouvé cette histoire mignonne et touchante.



J’ai adoré le duo que forme Anthony et Charity, leurs joutes verbales, ils sont piquants et attachant. D’ailleurs j’ai beaucoup apprécié Charity, j’ai aimé sa douceur et son courage fasse aux aprioris des gens de la haute. C’est un personnage très solaire qui va apporter de la chaleur et de la joie dans cette famille morne et triste.



J’ai aussi bien aimé Anthony même si il reste un personnage plutôt cliché. Il est aussi froid qu’un iceberg, mystérieux et mets vraiment du temps à s’ouvrir aux autres et surtout à Charity.



Pour ce qui est de la romance, si je l’ai trouvé mignonne et touchante, elle reste un peu trop rapide à mon goût. Tout vas très vite entre eux, et j’ai trouvé cela un peu dommage.



J’ai aussi bien aimé découvrir les membres de la famille d’Anthony, les voir s’ouvrir peu à peu, découvrir les secrets qu’ils cachent et aussi tout les non-dits de tout les membres.



J’ai beaucoup aimé la plume de l’autrice, je l’ai trouvé fluide, déliée et vraiment agréable.



Pour conclure, c’est vraiment une romance tout mignonne et douce qui m’a fait passé un bon moment de détente.
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Une partie de campagne

Très belle lecture !

J’ai beaucoup aimé cette romance historique au temps de la Régence, qui change un peu des romances habituelles. L’histoire n’est pas si légère qu’il n’y parait à première vue.

L’attachement familial, les conflits qui en découlent parfois, l’amour quand on ne vient pas du même milieu social… plusieurs sujets y sont traités.

J’ai eu un coup de cœur pour le tempérament et le courage de Charity. Et aussi pour cette si jolie romance.

Bref, un roman qui se lit facilement, avec une belle morale de fin.
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La famille Huxtable, tome 2 : Le temps de l..

Deuxième tentative et dernière pour ma découverte de Mary Balogh ... Vanessa et Elliot sont mariés et amoureux, Stephen est comte de Merton ... et les deux autres sœurs?

Ce roman est consacré à Katherine et au pari que Jasper Finley, baron de Montford a fait : la séduire et coucher avec elle avant quinze jours ...

Bon on a compris : ils sont opposés, ils se détestent et à la fin ...

Je n'ai pas été convaincue :)

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Une partie de campagne

Petite et délicieuse excursion dans la nouvelle collection historique de J'ai Lu.

Cette histoire n'est pas réellement une comédie romantique dans le sens où l'histoire est plutôt grave et les protagonistes sont tendus et en conflits.

Mais j'ai passé un très bon moment avec cette lecture. L’héroïne, sous ses abords de petite souris grise, se révèle en réalité très attachante et pleine de charme. Le héros, dans sa quête de vengeance, se découvre enfin tel qu'il est vraiment.

Le seul bémol à mon sens, c'est le manque d'un épilogue. J'ai trouvé la fin un peu trop abrupte.

Mais une belle lecture.
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La saga des Westcott, tome 3 : Celui qui m'..

C'est donc après avoir repris la série dans le désordre que j'essaie de remettre de l'ordre en lisant les tomes qu'il me reste dans le bon ordre. Ainsi, même si je connais le dénouement de cette histoire, j'ai tout de même été ravie de faire la connaissance de Wren et d'Alexander.



Wren est une jeune femme très riche, mais qui vit en recluse. A presque trente ans, après avoir perdu ses parents adoptifs, défigurée par une tache depuis sa naissance, elle a perdu tout espoir de trouver l'amour. Alors pourquoi ne pas s'offrir un époux ? Justement, son nouveau voisin, Alexander Westcott, comte de Riverdale, a besoin d'argent. Sans détour, Wren lui met le marché en main : s'il l'épouse, il pourra user de sa fortune pour rénover son domaine et, en échange, il lui fera des enfants. A sa grande surprise, Alexander exige de faire plus ample connaissance avec elle avant de peut-être la conduire à l'autel. Une épreuve terrible que Wren se décide à affronter, mais une passion inattendue va bousculer les termes de leur accord...



Si j'ai beaucoup aimé la romance, je dois dire que j'ai été un peu déçue par la mise en scène de cette histoire. En effet, la relation de Wren et Alex est par trop polluée par celles de la famille de ce dernier. J'ai beau aimer les sagas familiales, ici, les Westcott prennent beaucoup trop de place et vu qu'elle plus ils sont nombreux et avec des liens complexes, ça n'a pas été simple de lire les nombreux passages où ils intervenaient, au point que j'ai sauté certains d'entre eux tellement j'avais l'impression d'assister à des discussions de famille sans intérêt. Pourtant, la famille d'Alex joue un rôle essentiel dans l'histoire qui s'écrit entre lui et Wren.



J'ai été éminemment touchée par cette dernière. Wren est une femme à la grande force de caractère mais qui a été durablement marquée par la vie dans tous les sens du terme, ce qu'elle a vécu enfant l'a traumatisée. Ce n'est donc pas simple pour elle d'affronter la vie et les autres alors qu'on l'a autrefois traitée comme un monstre à cause de sa particularité physique. Elle a pris l'habitude de vivre cachée derrière un voile, cachée derrière sa carrière de femme d'affaire. L'affection, elle l'a connue de la part de ses parents adoptifs, mais ce n'est pas la même chose qu'avoir des amis et un amoureux, ce qu'elle va découvrir au contact des Westcott.



Au début, j'ai trouvé son histoire avec Alexander un peu tiède et il a fallu longtemps pour qu'elle se réchauffe. Il faut que les circonstance de l'histoire pousse à la patience, ce qui n'est pas plus mal, c'est réaliste. Mais le fait que la famille de ce dernier soit aussi présente, bien qu'elle les aide aussi, a également freiné le nombre de scènes romantiques qu'on aurait pu désirer. On assiste ainsi plus à un homme qui fait peu à peu tomber les barrières d'une femme fragile qu'à une passion dévorante, et forcément si j'ai été touchée, je n'ai pas été emportée.



C'était cependant plaisant de retrouver les membres de la famille élargie de la famille Wescott, de voir ce qu'ils étaient devenus, de croiser de futurs protagonistes, de rencontre Harry notamment, l'ancien comte de Riverdale devenu un militaire. Ils sont toujours aussi rocambolesques les uns et les autres et ils m'ont souvent bien amusée par leurs aventures et réparties, adultes comme jeunes.



J'ai donc été touchée par l'histoire tragique mais émouvante de Wren et par l'acception et l'affection qu'elle finit par trouver auprès d'Alex et sa famille. Ce fut très beau, très doux, mais je m'attendais peut-être à un peu plus de passion, un peu plus de moments à deux et moins de scènes avec leur famille...
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La saga des Westcott, tome 6 : Celui qui me..

Ce que j’ai apprécié dans ce tome, c’est de retrouver toute la famille Westcott en personnages secondaires. C’est une famille aimante, mais parfois étouffante. Ils feront corps pour Abigail lorsque la situation l’exigera. Bien que l’histoire soit classique et que le coup des grandes et belles familles ne soit pas une première pour Mary Balogh elle réussit toujours par, je ne sais quel miracle, à m’accrocher à ses récits. C’est drôle, frais, léger et bon sang, oui, je m’attache toujours à tous ses personnages !



La plume de Mary Balogh est addictive et son univers est une petite bouffée de bonheur bienvenue. Si vous aimez son style et les jolies romances historiques pleines de douceur et d’émotion, comme moi vous aimerez ce sixième tome. Je ne me lasse pas. C’est grave docteur ?
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La perle cachée

De mémoire, je n’ai jamais eu de coup de cœur pour une romance historique, c’est donc une grande première pour moi qui est le coup de cœur si difficile. Pour La perle cachée, j’en ai eu un, ce livre m’a vraiment beaucoup plu et a réussi à me toucher de bien des façons.



C’est comme si c’était le destin qui avait mis Fleur sur la route du Duc de Ridgeway. Fleur qui, après avoir subi un traumatisme, a pris la fuite se retrouve aujourd’hui à Londres, obligée de se sacrifier pour ne pas mourir de faim et pouvoir survivre. C’est ainsi que sa vie va croiser la route d’ Adam, le Duc de Ridgeway, cet homme impressionnant, au physique marquant du à sa cicatrice disgracieuse sur le visage. Apres avoir partagé ce moment difficile et plus que gênant pour eux deux, le Duc va se montrer plus que généreux envers Fleur, il cherchera par la suite à la retrouver afin de lui trouver un travail convenable où elle ne serait pas obligée de se donner en échange de quelques pièces.



C’est ainsi qu’elle va se retrouvera quelques semaines plus tard gouvernante, ne sachant pas pour qui elle travaille, c’est avec stupéfaction qu’elle découvrira plus tard qui est son patron. Mal à l’aise en la présence du Duc, car encore marquée psychologiquement par leur rencontre elle apprendra au fil du temps, bien que difficilement, à le voir autrement que comme celui qui lui a pris sa virginité. Il sera se montrer gentil envers elle, lui à qui depuis son retour de la guerre la vie n’a pas fait de cadeau va se reconstruire petit à petit en présence de Fleur. Cet homme bien que riche et apprécié, reste un homme blessé et mal aimé, la présence de la jeune femme lui fera voir de nouveaux horizons.



Fleur cache un lourd secret, elle s’efforce de ne rien montrer mais elle soufre elle aussi, le poids de la culpabilité ainsi que celui d’être découverte lui pèse. Depuis son arrivée chez le Duc elle retrouve enfin espoir et peu s’imaginer vivre une vie paisible malgré la présence d’Adam qui la perturbe. Elle apprend néanmoins à apprécier sa compagnie et vois au fil du temps que derrière cette cicatrice se cache un homme au grand cœur et compatissant, qui sait prendre soin de son personnel et de sa famille, il a d’ailleurs vite compris que la gouvernante de sa fille n’était pas ce qu’elle prétendait être et compte bien découvrir ce que cache la jeune femme.



Une lecture qui dès les premières pages m’a conquise, j’ai tout de suite senti que j’allais aimer ce que j’allais y découvrir. Fleur et le Duc sont des personnages très attachants. On va les voir tout du long apprendre à se connaitre et à se découvrir, ils vont passer les barrières, comprendre plus facilement qui ils ont en face d’eux. Le fait de pouvoir partager ces moments de leur point de vue à chacun est très appréciable, ce sont des personnages énigmatiques donc cette double narration est la bienvenue. Elle nous permet de pouvoir les comprendre et s’attacher encore plus à eux une fois que l’on connait tous leurs secrets et que l’on revoie quelques passages de leur passé, celui qui les a conduit à devenir qui ils sont aujourd’hui.



J’avoue avoir parfois eu du mal à me retrouver face à tous les personnages qui prennent part à l’histoire, il y a aussi pas mal de répétitions, surtout au niveau de scènes qui parfois ressemblent les unes aux autres mais rien qui aurait pu gâcher ma lecture.



L’histoire est addictive, c’est un très beau coup de cœur que j’ai eu pour La perle cachée, c’est touchant, pleine de surprises. Jusqu’au bout je n’étais pas sur de quelle tournure allait prendre l’histoire, j’ai beaucoup douté de l’issue de celle-ci. J’aurais souhaité que ma lecture ne s’arrête pas, pouvoir encore continuer à le lire.
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