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Critiques de Mathieu Bock-Côté (19)
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Malaise dans la langue française

Un remarquable ouvrage dont je m’étonne qu’il n’y ait aucun commentaire à ce jour, sur un site destiné à la lecture !

Tout lecteur ne peut ignorer la déferlante de folie apportée par les néo féministes ou autres ultra qui veulent abattre les règles de notre intelligible grammaire et prônent et imposeraient volontiers comme impératrice l’´écriture inclusive au risque de rendre incompréhensible et stupide notre langue extrêmement précise et séculaire.

La Cancel Culture ou wokisme ici sont décortiqués et expliqués de même que les différentes évolutions de la langue au cours des siècles, les raisons de tel ou tel choix, le point de vue des plus grands linguistes et grammairiens.

Un panel de grands noms ont participé à ce parfait ouvrage pour expliquer à ceux qui en doutent encore que la langue n’est pas politique qu’elle n’a pas de SEXE, mais qu’elle est neutre. et que les questions ou problèmes, extravagances et exigences d’extrémistes dangereux et stupides doivent être relégués aux oubliettes et définitivement.

Où va la France ?
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L'empire du politiquement correct

Un livre sur la pression qu'exerce le politiquement correct dans notre société.



Il indique comment certains penseurs, et leurs acolytes, essaient d'imposer leurs vues sur différentes notions sans discussion possible. Quand c'est rendu que certains mots sont jugés plus sévèrement que des actes de violence physique, il y a un problème.



L'essai aborde plusieurs points intéressants, mais je l'ai trouvé assez faible sur le contenu avec la mise en avant d'un style littéraire plutôt ampoulé et rébarbatif.



Intéressant, sans plus.
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La révolution racialiste et autres virus idéolo..

Un essai salutaire

Vu de chez nous, ce que l’on nomme la culture « woke » ou « cancel culture » s’apparente à d’aimables billevesées d’universitaires et journalistes nord-américains torturés par « leur » passé esclavagiste. La réalité est quelque peu différente et plus inquiétante. Comme nous l’explique avec talent Mathieu Bock-Côté, la société occidentale commence à voir ses supposées « élites » se soumettre aux idées racialistes, indigénistes, décolonialistes et autres charmants adjectifs récemment inventés. Journalistes, artistes et professeurs bien-pensants se montrent fascinés et effrayés par les théories farfelues mais dangereuses de ceux qu’ils voient comme les nouveaux damnés de la terre.

Bock-Côté rappelle que le racialisme abolit la diversité des cultures, des peuples, des nations, des religions et des civilisations pour créer une identité artificielle entre les hommes selon le critère exclusif de la couleur de peau. Le racialisme ne veut voir dans le monde que deux catégories d’humains : les blancs et les « racisés ». L’indigénisme et le décolonialisme réinterprètent l’histoire à la lumière du colonialisme, du racisme et de l’esclavagisme, ce de manière incroyablement anachronique. L’antiracisme ne vise plus des comportements individuels mais un supposé racisme « systémique », inhérent à l’État ou, rajoutons-en une louche, à « l'homme blanc ». Il aboutit à mettre en place dans les esprits fragiles l’idée d’expier cette honteuse condition.

Bock-Côté se gausse de voir ce pauvre Justin Trudeau marquer sa soumission à l’antiracisme révolutionnaire en s’agenouillant devant les manifestants Black Lives Matter ou en s’excusant avec veulerie de s’être enduit le visage de cirage au cours des turpitudes de sa jeunesse estudiantine. Il s’amuse d’entendre l’actrice Rosanna Arquette exprimer sa honte et son dégoût d’être née blanche – elle aurait mieux fait de rester dans le Grand Bleu. Il rigole d’observer Lilian Thuram ou Rokahya Diallo prendre pour modèles les relations raciales et l’émancipation des minorités aux Etats-Unis « ou la non-blanchité n’est pas systématiquement liée à une présomption d’extranéité » (sic).

Bien évidemment, les idées racialistes et assimilées sont largement minoritaires chez les populations associées à la diversité. Cependant on ne doit pas faire l’erreur d’oublier que ce sont les minorités les plus résolues qui font l’histoire. Face à ces phénomènes qui, en dépit des apparences, n’ont rien de folklorique, Mathieu Bock-Côté conclut que la résistance intellectuelle et politique à la théorie racialiste est un enjeu démocratique fondamental. Et il réaffirme avec vigueur l’importance de la notion de peuple. Un peuple n’est pas une race : on peut y adhérer, on peut s’y fondre. On peut embrasser son destin et s’y intégrer.

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L'empire du politiquement correct

J’ai découvert Mathieu Bock-Côté sur Internet, et je l’ai trouvé immédiatement très intéressant : expression orale remarquable, idée juste, esprit ouvert, culture générale admirable, et évidemment une passion du Québec qui rajoute à ses convictions souverainistes une dimension passionnelle galvanisante. J’ai donc voulu le connaître plus en profondeur en abordant son dernier ouvrage, « L’empire du politiquement correct ».



Son livre est agréablement surprenant. Le titre de l’ouvrage m’avait laissé penser que l’objet d’étude serait concentré sur les dérives actuelles de la bien-pensance et de la censure idéologique. Mais l’auteur va bien plus loin : il propose une définition philosophique de la droite et de la gauche, analyse le clivage opposant les deux, explore le rôle des médias dans la société actuelle, s’interroge sur l’état de la démocratie, livre une critique du multiculturalisme et dresse un éloge du nationalisme et du patriotisme. Tout cela n’étant pas pour me déplaire, j’ai apprécié la dimension exhaustive profonde de son ouvrage que je n’avais pas prévu, qui de plus est communiquée avec une écriture percutante.



Le texte est par ailleurs bien construit, les répétitions sont occasionnelles mais nécessaires, le propos est clair et la pensée de l’auteur est parfaitement déployée. MBC sait transmettre ses convictions politiques, et encourage la jeunesse conservatrice à s’imposer dans un monde qui ne leur est pas franchement favorable ; il a contribué à l’enrichissement de ma pensée politique, à l’affinement de la vision de la droite conservatrice, et à la réaffirmation de ma méfiance vis-à-vis de l’aseptisation de la société et de l’esprit de culpabilisation et de repentance ambiant.



On pourrait cependant critiquer l’omniprésence de citations, de références et de renvoi aux notes, qui perturbe parfois la lecture. L’auteur frise parfois la victimisation, mais arrive tout de même à se reprendre pour affirmer son esprit combatif.

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Le Totalitarisme sans le goulag

Une thèse très audacieuse nous est présentée quasi brutalement dans le titre de cet ouvrage du sociologue québécois par excellence. Les auditeurs de Face à l'Info reconnaîtront les thèmes qui structurent la pensée de MBC et ceux qui le suivent depuis longtemps liront ce texte avec sa voix en tête. Il s'exprime exactement comme il écrit!



Thèse audacieuse avec ce mot lourd de sens : totalitarisme. Cette tentation, selon l'expression de Jean-François Revel, ne serait pas morte avec la chute du mur de Berlin. Elle aurait plutôt changé de visage, arborant désormais son plus beau sourire. Le Goulag n'existe plus en Occident mais l'objectif de ce dernier s'est répandu dans les institutions,quelques gouvernements, courants idéologiques ainsi qu'une bonne partie de la jeunesse. Il faudrait tout simplement réprimer, réformer sinon exclure celles et ceux qui ne suivent pas la marche du régime.



Cet essai met des mots sur ce que ressentent bien des hommes et des femmes qui ne sont pas en phase avec l'époque et ses idées progressistes poussées toujours plus loin.Ce livre est pour les gens qui sentent qu'un homme n'est pas une femme, que la diversité n'est pas toujours bénéfique et que l'immigration n'est pas toujours une chance. Il nous donne les outils conceptuels nécessaires pour se tenir droit alors que l'on nous force de plus en plus à faire de perpétuelles génuflexions devant le régime. Bref, à lire absolument!



Vive le Québec et Vive la France!
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Le Totalitarisme sans le goulag

Comme toujours B-C est brillantissime, à l’écrit comme à l’oral. Il a ce don, pas si fréquent, d’expliciter les idées et les intuitions de nombreux de nos compatriotes (la majorité ?) pour rendre les concepts, faits et analyses limpides. A contrario, pour la doxa du bourrage de crâne médiatique, l’enfumage constitue le principal “mode d’emploi” de la désinformation. Brillantissime et désespérant, tant le combat contre l’hydre médiatique de l’oligarchie mondialisée et des zélés serviteurs prostitués semble perdu. Ayons en mémoire l’épisode récent où le conseil d’état, aux ordres de la doxa, a attaqué Cnews, sur recommandation des médiocres serviles de RSF. Apparemment, il s’est tiré une balle dans le pied, dans la tête aurait été plus utile à la société. En ce jour de commémoration de la Résistance avec Manouchian, une autre Résistance se lèvera-t-elle pour chasser les collabos ? En comparaison de France-Inter, la presse de Poutine serait presque un modèle de déontologie.
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Fin de cycle

Qu'est-ce qui explique le désintéressement général des Québécois et Québécoises envers la politique? Que reste-t-il du mouvement souverainiste suite aux deux échecs référendaires de 1980 et 1995? Comment interpréter cette débâcle? À quoi ressemble l'état de la scène politique actuelle? Mathieu Bock-Côté répond à ces questions et plus encore avec son style acéré et ses qualités de sociologue politique. Il s'agit d'un livre assez déprimant pour tout souverainiste mais il donne une excellente analyse de la vie politique au Québec. On y découvre aussi un vibrant hommage à son père, un homme droit qui a su lui transmettre les convictions qu'il défend aujourd'hui. Celles et ceux qui aiment le Québec doivent lire ce livre!
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Le multiculturalisme comme religion politique

Remarquable, c'est le mot qui me semble convenir le mieux pour ce livre. Je suis sorti de cette lecture à la hébété et transformé. J'avais lu le livre de Pierre Vesperini qui aborde la question du multiculturalisme d'une manière plus grand public que celui-ci et je souhaitais creuser le sujet; je n'ai pas été déçu. La démonstration de l'auteur est ébouriffante d'érudition, et c'est très malin de sa part de reprendre chacun arguments des progressistes et de les démonter en utilisant une perspective historique qui ne laisse pas de place à la divagation intellectuelle. J'avais lu quelques critiques qui tentaient de saper ce travail colossal mais à vrai dire, on comprend bien que les critiques négatives se font forcément l'écho du multiculturalisme. Il y a de nombreux ouvrages de vulgarisation scientifique qui font succès en surfant sur l'inculture du public pour vendre du multiculturalisme à la manière douce (Je pense à Sapiens de Harari par exemple). Qui pourrait démontrer ici que Bock-Côté a tort? La question de la démocratie en danger est réelle lorsque l'on réalise qu' aucun parti politique visant la restauration de la souveraineté nationale et le démontage du multiculturalisme ne peut réussir à être élu démocratiquement car la démocratie est désormais du côté des minorités. (Preuve en est d'ailleurs dans l'élection du Président Macron, élu à la minorité avec 38,2% des inscrits, ref Libération du 25 avril 2022). du Choc des Civilisations d'Hunginton à cet ouvrage de Bock-Côté, il y aura désormais ceux qui les auront lus et ceux qui parleront sans savoir.

Je regrette seulement (et c'est la raison pour laquelle je ne mets pas 5/5) un certain nombre de fautes de français ("les figures du passé" ne peuvent pas s'incarner dans le sujet "ils" que l'on trouve deux fois de suite dans la phrase, p.127; la phrase "...tellement l'idéologie dominante est si écrasante qu'on ne voit plus qu'elle" p.64, laisse quand même à désirer vu le niveau de langue soutenu; et j'ai aussi trouvé une phrase à laquelle il manquait les virgules)
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La révolution racialiste et autres virus idéolo..

Bon alors lorsqu'il s'agit de « woke », de « racisé », de « cancel culture », je perds un peu (beaucoup) mes marques! Qui sont ces influents prédicateurs d'un nouvel ordre moral ?

Mathieu Bock-Côté nous apprend que des penseurs orthodoxes fraîchement formés dans les facultés de sociologie ont décrété que tout l'Occident est raciste et qu'on y vit sous un régime de racisme systémique.

On ne parle plus en termes de lutte des classes ni d'opposition entre riches et pauvres, mais bien en termes de race, la catégorie sociologique et politique désormais la plus importante.

Place à un vaste mea culpa collectif ! Point de salut sans le sentiment de culpabilité d'être un Blanc fatalement privilégié, suprémaciste et responsable de tous les maux de l'Occident.



Nan! Terminé la gauche et la droite, les bons et les méchants!



Mathieu Bock-Côté dérange bien du monde. Surtout des gens de gauche et très à gauche.

Il a cette capacité à rapidement saisir les tenants et aboutissants d'une situation pour en faire une synthèse qu'il émet en une langue précise.

Mathieu Bock-Côté sonne l'alarme sur l'amplification des discours haineux racialistes qui condamnent à l'exclusion au nom d'une bien-pensance supposément vertueuse.



Le racialisme prôné par les wokes déconstruit les nations. « Les nations occidentales sont symboliquement expropriées de chez elles. Si elles protestent en cherchant à restaurer leurs codes culturels pour amener les populations immigrantes à se les approprier, on juge qu'elles basculent dans le suprémacisme ethnique », déclare Mathieu Bock-Côté.



À lire pour comprendre cette nouvelle idéologie.
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Le multiculturalisme comme religion politique

- le sujet traité est intéressant, mais j'ai trouvé ce livre plutôt mal écrit : c'est assez fastidieux à lire, peu clair dans les propos avec pas mal de mots techniques qui parfois donnent l'impression de "broder" ...

- pour ma part c'est plutôt une déception, je pensais que la démonstration serait plus "limpide" et plus "pédagogique"

- évidemment certains points sont éloquents et l'analyse décrite est intéressante, mais en globalité je reste sur ma faim ...

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L'empire du politiquement correct

Tonton a lu des livres et il en parle trop fort pendant les dîners familiaux.



Il m’est plusieurs fois arrivé que l’un ou l’autre de mes amis me transmette un billet d’opinion signé Bock-Côté.

Bien évidemment, ses avis sont souvent à contresens d’une forme dénoncée de bien-pensance, en tout cas celle qui se déploie dans les médias dits généralistes.

Alors, que l’on soit d’accord ou pas avec Mathieu Bock-Côté, ça fait du bien à lire, c’est rafraîchissant, parce que cela éclaire autrement et il est toujours sain d’avoir plusieurs points de vue afin de se créer le sien.

Mais ce sont juste des billets d’opinion.



C’est donc avec curiosité et plaisir que j’ai ouvert ce livre, le premier que je lis de lui, avec l’espoir d’aller plus loin dans le développement de sa pensée, celle du chevalier pourfendeur de bobos Bisounours émotifs qui nous entraînent en chantant dans une chute sans fin de la civilisation, la belle et grande civilisation, la seule, l’unique, celle de Mathieu Bock-Côté.



Chute il y a.

Et c’est sur le développement même des idées que le bât blesse, voire meurt dans un affreux gargarisme émis par un adepte gravement blessé de la civilisation, la vraie, la seule et l’unique, celle de Mathieu Bock-Côté.



J’attendais des arguments.

J’attendais un développement des idées.

Je crois que j’attendais de la superbe et même un peu d’humour conservateur.

J’attendais une mise à mort de la gauche qui a trahie la civilisation (la vraie, la seule etc).



Eh ben non.

Non seulement l’auteur s’écoute écrire (ce n’est pas très grave) mais surtout, il commet l’erreur fondamentale de plusieurs fois opposer son ressenti à d’autres ressentis sans les contrer par une froide démonstration.

Devenant lui-même émotif, il se targue plusieurs fois d’avoir, lui et lui seul, une connaissance exacte de ce qu’est le réel.



(Les phrases démarrant par « on sait bien que… » pleuvent comme un mois de février dans le Finistère.

Mona Chollet fait pareil dans Sorcières et c’est réellement dommage.)



Et puisqu’il sait ce qu’est le réel, comment pouvons nous nous opposer à lui ?

Eh bien, vous l’aurez deviné, on ne le peut pas.

Puisqu’il sait, les autres ne savent pas.



Voilà, question argumentaire, c’est court et même pas mal malhonnête mais surtout, c’est l’emploi quasi stricto sensu des outils propagandistes qu’il dénonce (à juste titre) chez ses ennemis, les ennemis de la civilisation, la vraie, la seule, l’unique, celle de Mathieu Bock-Côté.



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La révolution racialiste et autres virus idéolo..

Hélas ! Mille fois hélas ! Cet essai me confirme :

- Que je serai raciste quoi que je fasse et ce, jusqu'à la fin des temps...

- Que, peut-être, si je bats ma coulpe avec suffisamment d'ostentation et d'humiliation je pourrais bénéficier d'une bienveillance minimum.

- Que, si je mets plein de points dans les noms communs et les accords, pour bien faire remarquer que je me conforme à la lettre aux recommandations de l'écriture inclusive, j'aurais droit à un hochement de tête appréciateur de la part de mes correcteurs (quitte à devenir illisible et même si je l'utilise mal, mes fautes seront regardées avec indulgence. Hallelujah !).

- Que si je respecte totalement et sans discussion possible la fragilité mentale des racisés (Oups, que sous-entends-je ?) et leur évite la moindre micro-agression quelle qu'elle soit, je pourrais éviter d'être ostracisée, à condition, bien sûr que j'arrive à tenir sur la durée.

- Que si je me reconnais complice objective, en qualité (qualité, est-ce le bon mot ?) de femme blanche de plus de cinquante ans (descendante de paysan auvergnat et de femme de ménage périgourdine), de tous les marchands d'esclaves (blancs, of course) et des membres du KKK lyncheurs d'esclaves Noirs (ne pas oublier la majuscule), mes origines me seront éventuellement pardonnées.

Le journal Le Figaro, fait état dans un article du 21 janvier de certains contenus des nouveaux oraux dans l'admission en 2è année des étudiants en médecine :

"Voici un exemple de sujet délirant de l'épreuve de «mise en situation» de l'université de Paris : «Dans un musée, on voit une enseigne d'une ancienne chocolaterie du XVIIIe siècle avec un domestique noir qui sert sa maîtresse blanche. le nom de la chocolaterie est “le nègre joyeux”. Qu'en pensez-vous?». Il s'agit pourtant bien d'un sujet censé évaluer si les étudiants «disposent des compétences nécessaires pour accéder aux formations de médecine», selon le décret.

Et pourtant, toute cette folie se répand dans l'université, certaines entreprises, la publicité, voire l'école.

En conclusion

"Les concepts racialistes sont des concepts révolutionnaires qui se font passer pour réformistes, mais engendrent en fait une société nouvelle, radicalement conflictuelle, et qui devient incapable d'envisager, même théoriquement, un authentique monde commun"

"Rien n'importe plus que de constituer sur son propre territoire une majorité nationale sûre d'elle-même et disposant d'une prépondérance démographique telle que son statut ne soit jamais fondamentalement remis en question".

Ce qui me semble du simple bon sens pourra paraître une horreur pour d'autres et pourtant !!!

Mathieu Bock-Côté est brillant, sans conteste et même s'il écrit comme il parle, à toute allure, sans respiration et parfois se répète, son diagnostic est terrifiant et ce n'est pas une hyperbole.

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L'empire du politiquement correct

Est-il encore possible de débattre ?

Dérapage, dérive, diabolisation : ces termes sont récurrents dans le lexique politique contemporain. Ils révèlent l’existence d’une orthodoxie idéologique au cœur de l’espace public, à laquelle il vaut mieux se plier si on veut s’y faire valoir et participer à la conversation civique.

Dans ce livre, l’auteur pense la radicalisation du régime diversitaire devant sa remise en question.

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La révolution racialiste et autres virus idéolo..

Autant l’auteur (MBC) perçoit que les racialistes et les « woke » exagèrent, autant on peut lire MBC en trouvant que c’est plutôt lui qui exagère dans ses affirmations ou interrogations (affirmations mise sous une forme interrogative).



Au risque de faire de l’esprit de bottine, le racialisme n’est pas tout à fait blanc ni tout noir, il est multiples et a des nuances colorées. Ne rapporter que ses branches les plus orthodoxes ne le décrit pas.



MBC vulgarise bien mais demeure un penseur de la droite conservatrice.



Je suggère de lire « Mélancolies identitaires: une année à lire MBC » de Mark Fortier, comme complément à cette lecture.
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Le Totalitarisme sans le goulag

Le sociologue, universitaire et chroniqueur Mathieu Bock-Côté sonne l’alarme: le totalitarisme, qu’on croyait figé dans le 20e siècle, est bien présent à l’heure actuelle.
Lien : https://www.journaldequebec...
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Malaise dans la langue française

Un percutant recueil de textes consacrés aux ravages de l'écriture inclusive
Lien : https://www.marianne.net/cul..
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La révolution racialiste et autres virus idéolo..

On peut ne pas être toujours d’accord avec l’auteur et ses interprétations, il n’en reste pas moins qu’il sonne l’alarme sur cette amplification des discours haineux racialistes qui condamnent à l’exclusion au nom d’une bien-pensance faussement vertueuse.
Lien : https://www.journaldequebec...
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L'empire du politiquement correct

a lire
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Fin de cycle

« Mathieu Bock-Côté s’élève au-dessus de la mêlée et c’est fort heureux. Il réussit à le faire dans la frénésie de l’actualité et dans une société en manque de leadership.»

Yvon Paré - Le Progrès dimanche



Entrevues :

[Médium large (SRC)]

[Des matins en or (SRC)]



« Un livre très, très stimulant. »

Marie-France Bazzo / Bazzo.tv



« Un livre absolument brillant, passionnant. Un livre que je recommande fortement. »

Richard Martineau à LCN-Franchement Martineau



« Un livre majeur. » – Mario Dumont, Télévision V / Dumont



« Du haut de sa jeune trentaine, ce sociologue s’impose déjà comme l’un des intellectuels les plus brillants du Québec. »

Pierre Cayouette, L’actualité



« Un ouvrage dense. […] Brillant! »

Mario Roy, La Presse



« Un livre majeur. »

Mario Dumont – V/Dumont



« Mathieu Bock-Côté propose dans son dernier livre, Fin de cycle (Boréal), une série d'hypothèses sur l'échec du " souverainisme ". Selon son habile formule, la souveraineté est une " excellente réponse à une question qui se pose de moins en moins ". »

Antoine Robitaille – Le Devoir



« L’ouvrage analyse la morosité, entre autres, de la population à l’égard de la sphère politique et de la souveraineté. L’auteur s’intéresse également aux changements sur l’échiquier politique québécois ces dernières années, notamment par l’émergence du Nouveau Parti démocratique sur la scène fédérale, et l’arrivée de la Coalition Avenir Québec. »

Caroline D’Astous - Huffington Post Québec
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