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Critiques de Mathieu Burniat (242)
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Furieuse

La BD Furieuse est sortie chez Dargaud le 14 octobre dernier. Réalisée par Geoffroy Monde et Mathieu Burniat, cette histoire vous entraîne dans un monde où le roi Arthur est devenu un vieil ivrogne décrépit. L’héroïne devient alors Ysabelle, sa fille, qui, accompagnée de l’épée Excalibur, va tenter de se trouver une meilleure destinée.



Furieuse commence sur des chapeaux de roues en nous montrant la gloire puis la déchéance d’Arthur. Ce roi, autrefois adulé, est devenu veuf, alcoolique, violent et obsédé par son épée légendaire. Guenièvre n’est plus, Maxine, la fille ainée a fugué du château très jeune, et Ysabelle se retrouve donc seule à subir la honte de son père. Cela aurait pu s’arrêter là, mais voilà qu’Arthur promet la jeune fille au Baron de Cumbre, un homme vieux et fourbe. C’en est trop pour Ysabelle qui décide de fuir pour tenter de retrouver sa grande sœur. Sur le départ, Excalibur lui bloque le passage : l’épée veut se retrouver au cœur de l’action, elle en a marre de servir de cure-dent ! Les deux font alors un pacte et partent ensemble.



Le roi Arthur est hors de lui, mais dans son état il ne peut pas faire grand-chose… alors le Baron de Cumbre, aidé de son fidèle valet Claude, va partir à sa recherche. Ysabelle, la petite princesse qui n’était jamais sortie de son château, va découvrir le monde et sa violence. Entre les attaques et les tentatives de viols, rien ne lui sera épargnée. Et quand on pense que c’est enfin la fin, Goeffrey Monde et Mathieu Burniat nous surprennent avec des rebondissements exceptionnels.



Les textes sont justes et nous tiennent en haleine, les dessins montrent les sentiments des personnages. On entre dans l’univers créé par les auteurs et on peine à émerger une fois la BD terminée. J’ai adoré cette histoire, je ne m’attendais pas du tout à lire ce genre d’intrigues. Si le résumé donne envie, la profondeur du scénario est encore meilleure ! C’est barge, c’est violent, gênant parfois, mais c’est surtout un délice à lire et à regarder.



Furieuse est une belle petite pépite à découvrir de toute urgence, que vous soyez fan ou non de la légende arthurienne.
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Furieuse

Le roi Arthur n'est plus ce qu'il était, ce grand guerrier combattant fièrement une armée venue des ténèbres a sombré dans l'alcool, et n'est guère plus qu'un boulet.

Sa première fille a fui le château le jour de son mariage et la seconde, Ysabelle est complètement désespérée de voir son père ainsi. Après une énième dispute, Ysa confisque l'épée magique à son père. S'ensuit alors une pathétique chute du roi au bas de son trône et l'invective de la voir rapidement quitter le château avec le baron. Ce fameux baron qui devait déjà épouser sa grande sœur Maxine.

A la vue de ce baron, Ysabelle comprend tout à fait la fuite de sa sœur et prend la décision de la retrouver et d'emporter avec elle l'épée enchantée. S'ensuit alors l'aventure complètement déjantée d'une jeune fille accompagnée d'une épée fourbe (parce qu'en fait elle parle cette épée et essaie d'influencer Ysa notamment dans la conquête du monde, qu'elle ne souhaite d'ailleurs pas).

Je comprends tout à fait la réaction d'Ysa face au baron, et son désir de quitter le château. Se retrouver face à la déchéance d'un grand roi n'est pas facile d'autant plus lorsqu'il s'agit de son père. Malheureusement ce qu'elle trouvera sur sa route ne la conforte guère, misère, brigandage, agression... et cette malheureuse Maxine dont le destin n'est pas enviable.

La vie de château n'est plus ce qu'elle était !!

Des personnages caricaturés au max, un paysage apocalyptique, rien dans cet album ne fait rêver pas même cette aventure romanesque qu'Ysa entreprend. L'épée enchantée est une fabuleuse manipulatrice et Ysa se mue en jeune fille forte. Les hommes ne sont pas représentés comme de valeureux chevalier venant en aide à la veuve et l'orphelin, mais c'est plutôt la femme qui finalement relève le défi d'une vie plus sereine, quitte à combattre le plus costaud même sans faire exprès.

Un récit halluciné qui ne manque pas de piquant.


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Furieuse

Incontournable Février 2023



Mention "Olybrius" BD 2023



Voici un des incontournables de mes collègues libraires BD largement apprécié, qui me rappelle la BD "Le Chant d'Excalibur", où on a joyeusement malmené les légendes arthuriennes. On m'en a vanté la propreté du travail et la richesse du scénario, et je comprend pourquoi, après lecture.





Le roi Arthur aura eu son moment de gloire quand il pourfendit les démons venus hanter le monde en passant un imposant portail, son épée légendaire à la mains. Cette époque est cependant révolue. Désormais, l'homme est éternellement saoul, marinant dans ses propres fluides et se servant de son épée comme jouet. Son royaume, Pendragon, est pauvre comme la gale et offre la même image désolante que son risible monarque. C'est dans ce décor peu glorieux que nous rencontrons notre héroïne, Ysabelle, fille cadette du roi, qui assiste, impuissante, à la déchéance de son père. Pire, elle est promise à un baron pervers qui aime un peu trop sa propre personne - et a des goûts de chiotte en matière vestimentaire et esthétique, franchement. Quand ce dernier lui assure qu'il "a toute sa vigueur de jeune homme", insinuant qu'il compte bien la culbuter souvent pour son bon plaisir, c'est la goutte qui fait déborder le vase: Ysabelle décide de suivre l'exemple de sa soeur aînée, Maxine, et fuit le château. C'était sans compter l'Épée d'Arthur, qui a sa volonté propre et elle aussi des désirs d'escapades. Elles quittent donc ensemble le château, parées pour une quête riche en action et en désillusions.





C'est toujours une joie de voir des scénaristes capables de pondre des récits aussi divertissants qu'intelligents. D'un point de vue d'écriture, ça transpire autant l'humour que l'intensité. Ysabelle vit dans un monde où elle n'a pratiquement aucuns avantage, sauf peut-être sa vivacité d'esprit. Ça s'entend très bien dans les dialogues, ça se voit dans les gestes des personnages et le manque totale de considération de la plupart des personnages pour le sexe féminin. Chaque ligne de texte ou presque sert l'ambiance et permet de mieux comprendre l'univers en présence.





Les personnages ont l'air simples avec leur apparence enfantine et leur peau monochrome dans divers couleurs, mais quand on s'attarde à l'ensemble, on voit qu'il y a en réalité beaucoup de travail. Les ombres en hachures par exemple, le degré de détail de certains décors, la justesse des positions corporelle et leur fluidité, ainsi que le travail autours des bulles - surtout les bulles du registre très émotif, comme la colère ou l'exaspération, où les bulles s'hérissent et la police s'intensifie, se contorsionne. J'aimais bien les mains qui avaient parfois l'air d'être des mitaines ( moufles) en ce sens où on ne voyait que le pouce et quatre doigts fusionnés. Parfois, les bouches prenaient une forme de bec de canard, comme s'ils pépiaient ou gazouillaient. Ça confère aux personnages un petit côté mignon et vulnérable. Bref, c'est un style graphique que je vois peu, mais qu'on se prend à apprécier pour sa maitrise, sa netteté et son efficacité.





À partir d'ici, il y aura des divulgâches.





Quand je repense aux premiers univers de Heroic Fantasy que j'ai lu, je garde en mémoire des univers très machos, où les filles sont des plantes vertes à moitié nues qui servent soit de trophée de chasse ou d'élément décoratif, où la violence fait au femmes va de soi. Ysabelle n'y échappe pas au début et entre dans la catégorie "trophée de chasse". Mais contrairement aux autres univers, ici, on ne cache pas que les personnages masculins sont machos et un peu trop centrés sur leur phallus. L'un des passages qui l'illustre bien: Quand Isabelle se fait "aider' par le plus jeune des frères de la charrette à foin, qui tentaient de se faire payer en nature le trajet dans la charrette à foin qu'elle s'est octroyé, et que, malgré ses airs mignons, il en vient à réclamer un "bisou" à Ysabelle "parce qu'il le mérite" et qu'il lui a fait un compliment. C'est exactement le genre de lourdeur mâle qui tape sur les nerfs dans la fiction comme dans la vie, cette idée de "récompense" qui traduit un esprit intéressé, non pas altruiste. Heureusement que notre héroïne lui a répondu à la force de son poing, bien fait pour lui! L'autre passage qui illustre bien cette masculinité nocive est le passage de la maison close, quand Maxine pleure sur son lit, avec son client juste à côté, qui sans la moindre empathie, voit son pénis entrer en érection et s'exclame "C'est prêt"! comme on s'il avait mit un plat de lasagne au micro-onde. Totalement à côté de la plaque, quoi. Mais le pire d'entre tous reste le baron de Cumbre, dont les plans élaborés lui ont permis de se doter d'un titre, d'une retraire et d'une chaire fraiche à épouser en la personne de Maxine, puis d'Ysabelle. Machiavélique à souhait! C'était une révélation choquante, tout de même, de savoir que "Le Grand Merlin" est au final un moron typique, intéressé par l'argent, le pouvoir et le sexe, comme bon nombre d'antagonistes. le tout est adoucie par le fait qu'il taille une coupe champignon à sa toison pubienne et poudre de rose ses fesses. Quand je disais qu'il a des goûts de chiotte, je n'exagérais pas.





Ysabelle était une héroïne attachante, avec un mélange de naïveté et de lucidité franchement comique. Elle a une bouille sympathique avec des cheveux en pétard, difficile ne ne pas la trouver charmante. Autant peut-elle s'imaginer des choses complètement en adéquation avec la réalité - comme le fait que Maxine soit devenue une noble indépendante - qu'elle a aussi une certaine rapidité d'esprit - lors de son passage dans le monde des démons notamment. Chose incroyable, ce "bout de princesse", pour reprendre ses termes, n'est aucun moment mièvre. Si la plupart de ses bourdes sont le résultat de son manque de connaissance du monde extérieur, elle garde suffisamment de bon sens le reste du temps pour ne pas tomber dans la stupidité franche. Ses dialogues avec l'épée sont d'ailleurs rafraichissants. Aussi, je trouve touchant de voir une soeur chercher à améliorer son propre sort en incluant celui de son aînée. On aurait pu croire que sa désillusion face à la vie de Maxine l'aurait éloignée de ce projet, mais en fait, pas du tout. Cette solidarité sororale était fort appréciée.





Pour sa part, le sort de Maxine traduit la réalité de bien des femmes réelles. Dans un monde d'hommes conçu par des hommes pour des hommes, il existe relativement peu d'opportunité de vivre par soi-même quand on est une femme. Maxine a en plus une tare que les hommes pardonnent peu: elle n'est pas jolie, elle est même balafrée. Je remarque que la propriétaire de la maison close n'est cependant pas une terreur, elle a même un bon fond. On le voit notamment dans le passage où elle invite Maxine à se moquer du baron ( dont la présentation de sa coupe champignon pubienne a déclencher l'hilarité générale dans la maison close).





Un rapide constat pour le Roi Arthur: Il n'est pas devenu misérable pour rien. On comprend que le décès de sa femme, combiné aux machinations sournoises de l'Épée, y sont pour beaucoup. Il est bon de rappeler que la déchéance est souvent le navrant résultat d'une profonde détresse.





Enfin, l'Épée, qui n'a pas de nom, et qui surprendra par sa capacité à se déplacer en sautillant et dont le visage qui borde sa garde change au gré de ses expressions et émotions. Elle m'a fait pensé à l'Anneau Unique, avec son côté manipulateur et cajoleur. Ce personnage est aussi amusant que terrifiant, et ses répliques très franches sont souvent amusantes.





Si l'histoire s'articule dans un premier temps autours de la quête d'Ysabelle pour retrouver Maxine, puis Merlin, la seconde partie traite de son règne en tant que monarque de Pendragon et des enfers. Mais tout comme Frodon avec l'anneau, Ysabelle découvre que l'épée de son père est une entité maléfique qui tente sans arrêt de lui faire faire des choses horribles. Ysabelle a les yeux rougis et la mine sombre ( littéralement) et résiste du mieux qu'elle peut. Maxine et elle semblent penser que rien ne peut être fait pour contenir la malveillance de l'épée, puisque si elles la confie à autrui, celui-ci connaitra un sort similaire à Arthur et pourrait potentiellement devenir un tyran. Néanmoins, combien de temps Ysabelle tiendra-t-elle tête à l'épée? Heureusement, le personnage de Claude - un autre personnage vraiment dégoutant - a la solution au problème de l'épée: Il est au cœur du sortilège de magie noire employé par Merlin afin d'ouvrir un portail en enfer, afin de laisser les démons ravager le monde. Merlin arriva donc en sauveur en offrant l'épée magique à Arthur, moyennant paiement ( un royaume, de l'argent et une fille vierge). C'est l'âme de Claude qui a servie à forger celle de l'épée et il est donc tout naturel que, lorsque l'épée arrime ses pouvoirs sur l'homme, celle-ci perde son âme, qui regagne ainsi son légitime propriétaire. Les deux princesses sont donc libérées de l'épée malveillante et peuvent désormais faire des plans pour leur avenir, en confiant les rênes du royaume à Claude, redevenu le gentil personnage qu'il semblait être à l'origine.





Ça va sembler anodin, mais je me réjouis toujours de voir des personnages féminins qui finissent par faire autre chose que se marier ou finir en couple. Ici, la quête initiatique ne se solde pas en accomplissement conjugal, mais en libération du fardeau d'être à la fois princesse et femme. Nul doute qu'avec son actif en matière de sauvetage du monde, Ysabelle ne rechignera plus à se défendre et on va sans doute ne plus jamais la prendre de haut. Une sacrée victoire. Mieux encore, elle pourra compter sur sa soeur, devenue sa partenaire de périple, qui pourra également compter sur elle.Comme j'aimerais en voir plus des comme elles en littérature jeunesse.





C'est cru, c'est injuste, c'est même carrément dégueulasse à certains passages, mais c'est une bonne histoire, avec un bon texte et un bon scénario. Ça défigure les vilains stéréotypes du genre Heroic Fantasy, propose de nouveaux modèles féminins beaucoup plus intéressants et arrive à faire coexister humour et gravité. Une sympathique lecture qu'on pourrait se plaire à relire encore et encore.





Pour un lectorat adulte, mais qui peut plaire aux jeunes adultes ( 17 ans+).
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La Passion de Dodin-Bouffant

Mathieu Burniat nous plonge dans un recit gourmand et savoureux bourré d humour. Des personnages haut en couleurs, une ode à la bouffe et a l amour, un dessin remarquable et une mise en scène soignée et intelligente. Bref, une vraie réussite ce Dodin Bouffant. A lire sans modération.
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La Passion de Dodin-Bouffant

Une merveille! Une ode à l'appétit! :)
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La Passion de Dodin-Bouffant

Très chouette album. Pour les amoureux de la gastronomie mais aussi pour tous les amateurs de BD nouvelle vague.
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La Passion de Dodin-Bouffant

Un délicieux roman graphique, un hymne à la gastronomie, aux arts de la table, au partage aussi. Avec cet ouvrage, comment ne pas être séduit ? Tout est généreux, le récit, les dessins qui rappellent les formes des caricatures de Daumier, les menus... , le tout servi par une passion débordante pour l'art de la gastronomie.

J'ai adoré cette lecture. Grâce aux envolées oniriques et pleines d'imagination, l'auteur réussi à nous mettre l'eau à la bouche et à susciter l'envie de partager nous aussi ces mets si alléchants.

Avec beaucoup de tendresse, nous assistons aussi à l'éclosion d'un amour, cimenté par la passion et le respect de la nourriture, de la bonne chair et des bons produits.

Pas de doute, c'est un coup de cœur pour cette œuvre jubilatoire sur la cuisine.

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La Passion de Dodin-Bouffant

Un dessin souple, vif, délicat et terriblement efficace. Un récit drole et plein d esprit. Des protagonistes au caractère bien trempé. De la bonne bouffe, un peu de drame, de l humour, du charme, une histoire de coeur et une infinie tendresse. Tous les ingrédients sont réunis pour faire de ce "Dodin Bouffant" une somptueuse BD bien relevée.
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La Passion de Dodin-Bouffant

Une bande-dessinée appétissante et savoureuse à consommer sans modération ! Mathieu Burniat a su parfaitement marié deux mondes avec deux personnages aux traits particuliers autour de la gastronomie permettant de nous faire apprécier toute la plénitude de cet art!
Lien : http://blogleslecturesduchat..
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La Passion de Dodin-Bouffant

Attention aux papilles !!! Elles vont exulter !!! Mais également tous les autres sens sont mis à contribution. Et que dire des plats présentés ! L’eau vous monte à la bouche rien que d’y penser, même une fois le livre refermé !!!

Amateurs de bonne bouffe… laissez vous porter par cette BD. C’est tout bonnement un vrai régal. Tout ça avec une histoire d'amour à la clé.
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La Passion de Dodin-Bouffant

Mathieu Burniat met en dessins le roman de Marcel Rouff (1887-1936), La vie et la passion de Dodin-Bouffant, gourmet, qui fut écrit un peu avant la grande guerre et publié un peu après, en 1924, car au sortir de la guerre il eut été inopportun et malhabile de faire la promotion d'un livre qui met en exergue une passion à laquelle beaucoup de gens ne pouvaient même par rêver.



Futilité et légèreté sont au rendez-vous dans le fond mais aussi dans la forme, car le dessin de Mathieu Burniat prête aux sourires : voyez ne serait-ce que la couverture. Les festins sont pantagruéliques, je ne sais même pas comment ils faisaient à cette époque pour ingurgiter autant de victuailles et surtout pour être toujours capables d'en sentir le moindre aliment, la plus petite épice. Moi, il y a longtemps que mes papilles et mon estomac auraient décliné toute responsabilité dans les effets secondaires.



Ces considérations personnelles sur la faiblesse de mon foie et des mes organes digestifs évacuées, je dois dire que j'ai passé un très bon moment avec cette BD originale. Dès lors, deux options s'ouvrent à vous :



- soit vous la lisez le ventre vide et risquez de vous précipiter sur votre garde-manger ou réfrigérateur pour faire bombance mais vous exposez à une déception avec ce que vous avez en réserve par rapport aux menus de Dodin-Bouffant



- soit vous la lisez le ventre plein, mais attention, le risque dénoncé ci-dessus n'est pas pour autant exclu.



Bon appétit.
Lien : http://www.lyvres.fr/
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La Passion de Dodin-Bouffant

Une ode à la cuisine, à la très bonne cuisine ! Le lecteur ne peut qu'imaginer le goût et les odeurs qui s'échappent des plats préparés dans cette bande dessinée.

Mais au-delà de cette histoire d'amour qui peut exister entre un homme et la cuisine, cette bd est aussi une histoire d'amour entre Dodin-Bouffant et sa cuisinière.

Bref une lecture très plaisante, une bd qui donne envie de boire du bon vin (pas de la piquette attention), accompagnée d'une baguette bien croustillante et d'un bon fromage trop fait, qui pue et qui dégouline. Et tout ça, avec du beurre s'il vous plait!
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La Passion de Dodin-Bouffant

Ce roman graphique est une adaptation d'un roman. On suit les aventures gastronomiques d'un fin gourmet Dodin-Bouffant.

Suite à la mort de sa cuisinière, il se lance à la quête de l'oiseau rare qui pourra assouvir sa passion pour la bonne chère.

Un amour naissant se fera avec cette cuisinière mais un jour suite à un repas tout bascule.

Très bonne adaptation
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La Passion de Dodin-Bouffant

Cette bande dessinée est l’adaptation d’un roman publié en 1924, elle raconte la vie d’un homme passionné par la gastronomie, un véritable gourmet et gourmand, un artiste des plaisirs de la bouche, pour qui chaque plat, chaque repas, même un simple pique-nique, devait être une ode à la vie et à ses sens.



Pendant une centaine de pages, je me suis retrouvée totalement immergée dans un monde de senteurs, j’ai salivé, j’ai humé des odeurs goûteuses de viandes rôties, de légumes frais, de fromages chauds et coulants, d’herbes aromatiques et d’épices plus relevées…



Les dessins sont tout à fait délicieux, d’un style un peu vieillot, totalement en adéquation avec l’histoire et l’époque.

J’ai découvert des mets fins et raffinés que je ne goûterais peut-être jamais mais qui m’ont furieusement fait envie.

A la fin, nous avons même le plaisir de découvrir une des recettes qui fait le régal des convives de l’histoire : les bouchées de Saint-Marcellin aux morilles.

Bon appétit !
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La Passion de Dodin-Bouffant

Quelle belle et douce bd pleine de bonnes choses à manger, à humer et à ressentir !
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La Passion de Dodin-Bouffant

j'ai beaucoup aimé cette BD.

Cette BD va plus ou moins nous faire saliver, j’avoue que certains plats ne me font pas très envie. Dès la couverture on est dans l’époque et la thématique ses dorures et mets délicats et les personnages principaux.



Cette histoire nous laisser entrevoir la vie en Province dans une petite vile du Jura en 1862. Le châtelain reçoit le médecin et le notaire, ainsi que le marchand de Bestiaux. Ce trio de fin gourmets se délecte de plat très élaborés concoctés par une une cuisinière très inventive. Cela contribue au statut social de Dodin-Bouffant. Cette partie est très brève, elle s’achève par la mort d’Eugène.



La période de succession est drôle car il faut trouver une nouvelle perle rare. Les entretiens d’embauches ne sont pas simples. Pendant ce temps l’aubergiste du coin se désole car Dodin-Bouffant est terrible à sa table.



Il finit par trouver la jeune Adèle qu’il va former car non seulement il est fin gastronome mais il mets la main à la pâte. Une complicité se crée. jusqu’au jour où… Je ne vais pas vus détailler l’histoire.



C’est une bande dessinée qui croque toute une époque où certains étaient amateurs de bonne chair. Le trait n’est pas flatteur en ce qui concerne les humains, plutôt bouffis. Ces sourires satisfaits, ses bedaines rebondies.[blog]
Lien : https://latelierderamettes.w..
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La Passion de Dodin-Bouffant

Une savoureuse BD culinaire qui se lit avec beaucoup d'appétit! J'ai particulièrement apprécié le trait de Mathieu Burniat rond et généreux. C'est drôle et truculent !
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La Passion de Dodin-Bouffant

J’aime la gastronomie et les BD, donc c’était un bon mélange pour moi. Mais l’association ne fait pas tout, il faut aussi une histoire et celle de Dodin est bien. Je tire mon chapeau à l’adaptation en bd du livre.
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La Passion de Dodin-Bouffant

Cette BD librement adaptée du roman de Marcel Rouff La Vie et la Passion de Dodin-Bouffant, gourmet (1924)

1.élève la cuisine au rang d’art gastronomique avec une philosophie, une psychologie et une éthique (bref une religion) liées à la culture du goût et à l’essence de l’humanité …

2.est une critique virulente des « manières » (bonnes/mauvaises) de la bourgeoisie voire de l’aristocratie au XIXème siècle A.hypocrisie, snobisme, déloyauté

B.étroitesse d’esprit

qu’il oppose à la simplicité affectueuse et de bon aloi des amoureux du goût


Lien : https://mesmadeleines.wordpr..
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La Passion de Dodin-Bouffant

Eugénie Chatagne la fameuse cuisinière du plus fin gastronome du Jura Monsieur Dodin-Bouffant fait son marché en distribuant ses conseils culinaires avant de repartir tranquillement vers la demeure de Dodin-Bouffant, passé le portail elle s'écroule morte. Pour le gastronome c'est une véritable catastrophe, il convoque ses trois amis, seuls encore invités à sa table pour leur annoncer que le poste de cuisinière est à pourvoir. Chacun prospecte pour lui dénicher la perle qui saura lui redonner goût à la cuisine, les candidates défilent mais toutes désespèrent Dodin-Bouffant et repartent aussi vite qu'elles étaient venues.



Un beau jour le père Picou apporte au gourmet un plat préparé par sa chère Adèle qui se voit convoqué chez Dodin. Embauchée très vite, le récit grâce à son arrivée va rapidement regorger de plats de toutes sortes, de recettes extraordinaires et de repas gargantuesques, avec en prime l'arrivée d'un prince fin gourmet lui aussi.



Adaptation BD d'un ouvrage de Marcel Rouff, La vie et la passion de Dodin-Bouffant, gourmet, cet album met donc en image la bonne chère et ses fans. J'ai salivé devant certaines représentations mais je me suis très vite sentie saturée de nourriture, l'abondance de plats dégoulinants de mets en tout genre était visuellement trop exubérante. Une belle histoire de passion et d'amour du vrai produit (comme on n'en fait plus).
Lien : http://stemilou.over-blog.co..
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