Mathieu Burniat

Excellente présentation actuelle de la phy Q. On n'est pas perdu et le parcours est très bien illustré, ce qui apporte un support visuel très bien venu pour illustrer des concepts très abstraits que les physiciens eux-mêmes ne comprennent pas (bien) - cf ce qu'en disait le génial Feynman.

Le glossaire final permet au lecteur curieux d'aller plus loin (si si on y présente l'équation de Schrödinger). Très bien fait aussi. À lire vraiment.

Une BD aux petits oignons ! Je n'ai pas arrêté d'en entendre parler, tout le monde n'en donnait que des éloges. Eh bien, elle les vaut largement ! Le dessin est efficace et reflète très bien l'atmosphère de l'univers. Les expressions des différents personnages m'ont fait rire plus d'une fois. L'histoire en elle même nous amène de surprises en surprises. Nous ne pouvons pas lâcher la BD avant d'avoir le fin mot de l'histoire. J'ai été étonné dans le bon sens de la fin et de ses conséquences. Une bande dessinée à découvrir de toute urgence !

Une bande dessinée originale et des dessins que j'ai adoré. J'ai passé un excellent moment en la lisant. J'espère retrouver d'autres bandes dessinées du même genre.



Les illustrations sont très belles avec de jolies couleurs qui nous plonge dans l'univers.

On peut dire que ça ne rigole pas des masses pour Ysabelle au royaume de Pendragon. Bon d'accord, c'est une princesse mais son sort n'est pas particulièrement enviable. Son père, le roi Arthur n'est même plus l'ombre de lui-même, il passe son temps à boire et à geindre entre deux siestes, et il a promis sa fille en mariage au baron de Cumbre, petit et libidineux.



Lorsque ce dernier arrive au palais pour récupérer sa future épouse, Ysabelle s'enfuit accompagnée d'Excalibur. L'épée de légende, magique et dotée de parole, n'en peut également plus de la vie au château.



Commence alors un road trip pour ces deux personnages, Ysabelle découvre la vie au dehors, les choix assez limités qui s'offrent aux femmes, et peu à peu la véritable personnalité de son acolyte acéré. Tout cela lui réserve bien des surprises !



J'ai vraiment apprécié cette lecture, recommandée fortement par ma fille de bientôt 13 ans. Cette bd, qui revisite la légende arthurienne à la sauce fantastique avec monstres maléfiques, aborde assez frontalement certains sujets comme la vie sexuelle, le consentement, la place faite aux jeunes filles dans la société très patriarcale de l'époque. De nombreux sujets sérieux sont donc évoqués, les couleurs acidulées des planches remontent le moral et ils sont traités avec beaucoup d'humour dans les textes comme dans les dessins , entre autres, ça m'a fait bien rire de constater que le baron Cumbre accorde la coiffure de son sexe avec celle de sa tête 😊.



Je suis très contente que mon ado ait fait la connaissance de cette bd et de ses auteurs, moi également.

Roman graphique qui nous emmène au temps du roi Arthur et de Merlin.

Au niveau graphique, libre à chacun d'aimer le style des illustrations. Personnellement je n'ai pas accroché. Je n'ai pas compris pourquoi, à part le personnage principal, les personnages sont si répugnants par l'apparence ou leur attitude. On peut avoir des personnages discracieux, mais à ce point là on s'éloigne de la réalité.

Au niveau de l'histoire, le synopsis se tient, juste un problème de cohérence spatio-temporel. Quelques pointes d'humour sont même présentes.

A noter, il y a un part de vulgarité visuelle et textuelle.

Ysabelle est la fille du roi Arthur, mais le roi et sa cour ne sont plus ce qu'il était ! Le roi est devenu alcoolique et le château devient vieux ! Ysa et l'épée magique Excalibur fuguent, en quête d'aventure.

Cette BD traite de sujets importants comme l'émancipation des femmes. La mise en couleur est variée et les dessins sont plutôt simples ce que j'ai apprécié.

J'ai bien aimé lire cette bd l'histoire est prenante et avec un peu d'humour. Il y a beaucoup de rebondissements et les personnages caricaturé sont drôle par exemple le roi Arthur est un ivrogne et merlin est un manipulateur. Le personnage principal m'a beaucoup plut car c'est une princesse mais elle décide de prendre sa vie en main et de prendre ses propres initiatives. Le personnage de l'épée magique paraît sympa au début mais finalement pas tant que ça.

Dans cette BD les légendes arthuriennes sont mis à mal Arthur est un ivrogne, Merlin s'est transformé en un baron et aspire à une retraite avec une jeune fille vierge. Arthur a promis à ce vieux mage une de ces deux filles vierges. La première fille Maxine s'est enfuie il y a 16 ans afin de ne pas épouser le baron et la deuxième, Isabelle, en fait autant. Cependant elle s'enfuie avec l'épée magique qui finalement a une personnalité propre à elle. Elle retrouve sa soeur et elles ont des aventures dignes des héros des légendes arthuriennes. Cette BD est écrite avec humour et dérision. Les dessins sont très bien fait et le récit est assez rythmé. J'ai beaucoup aimé.

Mathieu Burniat, avec la caution scientifique de Marc-André Selosse, signe ici un ouvrage dont la forme à première vue surprenante m'a finalement semblé on-ne-peut-plus pertinente !



Car comment aborder la nature des sols et ses interactions, à des échelles si diverses qu'en jouant habilement avec les changements de taille ?

Ici il s'agit d'un groupe d'humains appelés à passer un certain nombre d'épreuves pour accéder au trône de dieu des enfers, Hadès, sous Terre, comme le nom l'indique. Et cela n'est pas de tout repos!



La trame scénaristique a le mérite d'attirer un public qui n'est pas déjà convaincu, mais il a également l'intérêt d'être un support pédagogique exceptionnel.



Je n'en dis pas plus mais si la vie des sols vous intéresse, ou si la protection de l'environnement vous parle, je vous recommande vivement l'ouvrage.

Ceci n'est finalement qu'une mise en bouche mais qui est déjà assez technique pour avoir une vue d'ensemble du sujet et donner goût au lecteur de se plonger dans les ouvrages plus techniques de Marc-André Selosse.



Un bel ouvrage à partager autour de soi.

Ce roman graphique très coloré par les dessins et très sombre pour le sujet abordé oscille entre la serie "il était une fois la terre " et le film " le prix du danger" .

Une leçon d'écologie radicale sous forme de jeu qui élimine à chaque énigme une quantité non négligeable de participants pour qu'il n'en reste qu'un appelé à devenir le nouveau Dieu des enfers.

Pédagogie extrême pour un futur hypothéqué...pour les plus pessimistes.

À TABLE



J'ai d'abord vu le film de Tran Anh Hung, inspiré du roman, qui a obtenu le prix de la mise en scène à Cannes en 2023 et qui est une merveille de délicatesse culinaire et sentimentale. J'aime tous les films de ce réalisateur et je les ai tous vus en commençant par "L'odeur de la papaye verte", où il nous parlait déjà très bien de cuisine.



Le livre que je découvre est absolument extraordinaire ! Les plats sont décrits à la perfection et Dodin Bouffant, appelé "le Napoléon de la gastronomie" et ses compagnons de banquet sont tellement sympathiques dans leur façon de jouir de la nourriture.



Je découvre en lisant les critiques qu'il n'y a pas seulement un roman mais aussi "un roman graphique" comme on dit maintenant, qui est paraît-il, fort réussi. Je vais bien sûr l'acheter.



En tout cas, si j'ai un conseil à vous donner c'est de lire ce roman, mais de ne pas le faire à jeun !!!

Les légendes arthuriennes ont toujours été source d'imagination pour de nombreux réalisateurs ou auteurs et ont toujours fait couler beaucoup d'encre.

Pour cette BD, l'encre se fait décapante et nous plonge dans un univers surprenant et pour le moins déjanté.

Oubliez les preux chevaliers de la Table Ronde et le vaillant Arthur maniant avec force et dextérité son épée Excalibur !

Dans ce roman graphique, vous retrouverez Arthur en roi alcoolique vautré sur son trône, dont le royaume part en décrépitude, une épée qui parle et peu respectueuse, et surtout la fille d'Arthur, Ysabelle, qui refuse qu'on la marie avec un vieux et ignoble baron.

C'est cette dernière qu'on va suivre dans des aventures trépidantes et hilarantes, accompagnée d'une épée bien furieuse et poursuivie par le baron et son valet, au don fort mystérieux.



Si cette BD adopte un ton irrévérencieusement drôle et fait un peu penser à la série Désenchantée, notamment par son graphisme, elle se veut également porteuse d'un message féministe et amène à une réflexion sur la quête du pouvoir.





Un chouette moment !

Un flop… Je n’ai pas d’autres mots qui me viennent à l’esprit. Je n’ai pas accroché aux personnages qui m’ont laissé indifférente à part peut-être l’épée qui apporte un peu d’originalité. Quant à l’histoire, j’ai suivi la quête de l'héroïne sans grand intérêt. Je ne dis pas que cette BD est nulle ou inintéressante mais j’attendais un autre niveau puisqu’elle faisait partie d’une sélection de ma médiathèque. Elle se classe donc sans conteste bonne dernière de la sélection…



Lu dans le cadre de Cap BD 2024 (Sélection de 12 BDs des bibliothèques du Val d'Ille-Aubigné) (#9)

Le roi Arthur n'est plus ce qu'il était. Devenu alcoolique, il ne sait plus tenir son royaume et Excalibur, son épée magique, s'ennuie. Elle trouve une nouvelle compagne de jeu en Ysabelle, la fille du roi. Celle-ci rêve de s'enfuir du royaume pour éviter un mariage arrangé et retrouver sa grande sœur Maxine. Poussée par l'épée, elles fuient ensemble le palais royal pour de nouvelles aventures. Une histoire drôle et pleine de rebondissements, où Ysabelle devra avant tout compter uniquement sur elle-même car les ennemis ne sont pas toujours ceux qu'on pense...

Vous voyez le roi Arthur? Et bien dans cette BD, il prend cher! On le découvre vieillissant et saoul, très loin de la brillante légende que nous connaissons. Mais, ce n'est pas sur lui que se penche ce roman graphique. Il se penche sur sa deuxième fille Ysabelle. Alors qu'elle doit épouser un affreux comte, elle décide de reprendre sa vie en main et s'enfuit du château. Mais avant de prendre la poudre d'escampette, elle dérobe à son père sa célèbre épée.

Furieuse nous offre une histoire passionnante. J'ai adoré suivre Ysabelle dans ses aventures. Courageuse, elle va se confronter à de terribles épreuves. Les actions s'enchaînent à bon rythme. On ne s'ennuie pas pendant cette lecture, bien au contraire.

Ysabelle crée un duo unique. En effet, l'épée magique est douée de parole. Cela donne lieu à des échanges très drôles.

Humour, rebondissements, batailles, que demander de plus?

L'esthétique de ce roman graphique colle parfaitement au ton et à l'atmosphère de l'histoire. Le dessin tend vers l'humoristique. Les expressions des personnages sont hilarantes. J'ai aimé la sensation de mouvement chez les personnages et j'ai aussi apprécié les décors soignés. Les nuances de couleurs permettent de transporter cette histoire dans un univers particulier.

Le scénario et l'esprit graphique se complètent donc à merveille pour nous offrir une lecture agréable et drôle.
Lien : https://www.instagram.com/au..

Voici mon retour de lecture sur la bande dessinée Furieuse.

Le roi Arthur.. celui de la légende ?

C'est un vieil ivrogne décrépit qui passe ses journées vautré sur son trône. Sa gloire désormais bien lointaine, il la doit à l'épée magique que Merlin lui a forgée pour terrasser les hordes de démons venues envahir le royaume de Pendragon.

Devenue témoin de sa déchéance, l'arme enchantée s'ennuie ferme tandis que la princesse Ysabelle fulmine car son débris de père l'a promise en mariage à l'ignoble petit baron de Cumbre.

Toutes deux bien décidées à se trouver un meilleur destin, Ysa et l'épée s'allient pour fuir le château et partir à la recherche de Merlin et de Maxine, la grande sœur disparue.

Mais le vaste monde peut se montrer bien cruel pour une princesse qui n'a connu que la vie de palais. Et les intentions de l'épée sont peut-être moins nobles qu'il n'y paraît..

Furieuse est une parodie très drôle des légendes arthuriennes. Fallait oser !

Qu'est ce que j'ai ri :) J'avoue que je ne m'attendait pas à ça et j'ai trouvé cette aventure d'Ysa excellente.

L'auteur malmène les légendes arthuriennes et ça fonctionne parfaitement. Ysa est une princesse en avance sur son temps de part son comportement, ses idées. Elle est haute en couleur et avec elle on ne s'ennuie jamais !

Les pages se tournent toutes seules, il y a de nombreux rebondissements.

J'ai pris beaucoup de plaisir à lire cette bande dessinée, qui m'a beaucoup amusé.

Les illustrations et la colorisation sont très réussies.

Furieuse est une très bonne surprise que je vous recommande et note cinq étoiles :)

Une BD qui se veut jeunesse, dans une réécriture de la légende arthurienne. L’histoire est pourtant sombre, visqueuse, poisseuse. Je n’ai pas du tout adhéré à l’ambiance, que j’ai trouvé glauque. Je ne trouve pas cette BD adaptée au jeune public. Cela dit, les prix et critiques obtenus sont unanimes …

Dessins simples, avec des couleurs dans les mêmes tons, sans trop de contraste mais restent plaisants.

Renouvelle le genre de la princesse qui ne veut surtout pas en etre une, et fuire le baron, bien sur vieux et moche, a qui elle est promise. Cette histoire casse efficacement les codes via ses rebondissements et son originalité dans les personnages, et l'action. J'ai pu etre surpris par certains virements, et avec une envie incompressible de lire la suite. Meme si les personnages ont des ideaux, la realité du monde les rattrape : ce qui a tous les codes de la fable est confronté à la réalité de notre société.

Très recommandable.

Le célèbre roi Arthur consumé par le pouvoir néfaste de son épée... Tandis qu'il veut marier sa fille de force, celle-ci s'enfuit avec la légendaire épée, en quête d'une vie libre, pleine de promesses.. sauf que... Les choses se passent de façon tout à fait inattendue ! Une Bd irrévérencieuse, passionnante et drôle

Je n'ai aimé ni les dessins ni l'histoire. Même si le fond aurait pu m'intéresser, soit l'émancipation des femmes par la prise de pouvoir, le manque de finesse général m'a complètement bloquée. L'introduction du monstrueux a fini de m'achever ! Si je devais choisir un mot pour résumer mon ressenti : vulgaire. Dans la même veine, j'ai largement préféré Peau d'Homme. On ne peut pas tout aimer, il en faut pour tous les goûts et sur ce coup là, ce n'était pas pour moi.