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3.75/5 (sur 8 notes)

Né(e) : 1980
Biographie :

Né en 1980, deux ans trop tôt il paraît pour être un millenial, tant pis pour moi la vie continue. Passions étranges: histoire, science politique, Véronique Sanson, Elton John (j'ai des diplômes en tout ça + de l'ESJ, l'école de journalisme de Lille).

J'ai tâté du journalisme dans des radios locales de France Bleu (j'aime beaucoup les micros) et à Berlin, en stage au bureau de l'Agence France Presse et de Libération. Puis premier boulot de journaliste au magazine économique Challenges où j'ai écrit sur les gens riches et rencontré beaucoup de patrons. Très très instructif.

A Mediapart, j'ai suivi l'actualité économique et sociale en pleine crise (2008 à 2012), couvert la révolution tunisienne, tenté de chroniquer le quinquennat de François Hollande et raconté l'OPA d'Emmanuel Macron sur la présidence de la République.

Depuis octobre 2017, je suis le correspondant de Mediapart au Trumpistan (qui n'est pas que cela). Et toujours un très fier membre fondateur de l'Association des journalistes LGBT, créée en 2013, qui encourage les rédactions à traiter les sujets LGBT avec précision et justesse, et organise chaque année la cérémonie des Out d'Or.
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Source : Médiapart
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Il y a eu la violence contre les manifestations des « gilets jaunes ». Et depuis plus longtemps encore, la répression dans les quartiers populaires. En ce début d'année, le mouvement contre la réforme des retraites et les mouvements écologistes ont encore été réprimés. Violences et humiliations policières, arrêtés préfectoraux illégaux, retour des drones, interdiction des rassemblements, criminalisation des militant·es, attaques contre la Ligue des droits de l'homme (LDH), annonce de la dissolution des Soulèvements de la Terre par Gérald Darmanin, etc. Peut-on encore s'organiser en France et manifester son désaccord ? Nos libertés publiques sont-elles en péril ? Mardi 6 juin, de 19 heures à 21 heures, Mediapart vous propose une émission spéciale, en accès libre et en direct, présentée par Mathieu Magnaudeix. 19 heures-20 heures : peut-on dissoudre un soulèvement ? Avec Jade Lindgaard, journaliste à Mediapart. Et nos invité·es : Benoît Feuillu, militant des Soulèvements de la Terre ; Marcelle, militante des Soulèvements de la Terre ; Malcolm Ferdinand, chercheur au CNRS, auteur d'Une écologie décoloniale (Le Seuil) ; Anne Morwenn-Pastier, chercheuse en sciences de la Terre. 20 heures-21 heures : libertés publiques, la fuite en avant Avec nos invité·es : Sebastian Roché, directeur de recherche au CNRS ; Vanessa Codaccioni, historienne et politiste ; Marion Ogier, avocate de la Ligue des droits de l'homme (LDH). Thomas Dossus, sénateur EELV du Rhône Mediapart n'a qu'une seule ressource financière: l'argent issu de ses abonnements. Pas d'actionnaire milliardaire, pas de publicités, pas de subventions de l'État, pas d'argent versé par Google, Amazon, Facebook… L'indépendance, totale, incontestable, est à ce prix. Pour nous aider à enrichir notre production vidéo, soutenez-nous en vous abonnant à partir de 1 euro (https://abo.mediapart.fr/abonnement/decouverte#at_medium=custom7&at_campaign=1050). Si vous êtes déjà abonné·e ou que vous souhaitez nous soutenir autrement, vous avez un autre moyen d'agir: le don https://donorbox.org/mediapart?default_interval=o#at_medium=custom7&at_campaign=1050

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Citations et extraits (21) Voir plus Ajouter une citation
Acculturé au storytelling qui imprègne le monde de la communication et des affaires, l'actuel président français n'a eu de cesse de se présenter en "outsider" du "système" - ce qu'il n'était pas -, en intellectuel éclectique nourri par ses lectures d'enfant aux côtés de sa grand-mère ou par sa proximité avec le philosophe Paul Ricoeur. Cette belle histoire, gobée et régurgitée comme telle par une grande partie des médias, lui permit de masquer sa culture autoritaire du pouvoir, son néolibéralisme, sa terrible vieillesse politique derrière sa relative jeunesse et une modernité affichée. (182)
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La "joie" proposée est pas béate, ni à tout prix optimiste. Elle n'évacue pas la douleur et la colère. Elle peut d'ailleurs émerger "du désespoir, de la rage et du ressentiment". Mais elle consiste à extirper "le cynisme et le pessimisme", en cultivant l'amitié, la solidarité, la confiance et la convivialité. (249)
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[Pour Black Lives Matter, il] s'agit de constituer un mouvement révolutionnaire jusque dans ses pratiques internes, à même de déconstruire les pratiques habituelles de l'activisme, qui, comme tout lieu où se nouent des interactions humaines, tend à placer au centre les hommes, les hétérosexuels, ceux qui disposent de davantage de ressources sociales, culturelles, etc. Cela ne signifie pas qu'il faille être queer pour participer au mouvement. Les hommes hétérosexuels n'en sont évidemment pas exclus : ils doivent simplement être conscients du fait qu'ils n'y ont pas de "privilèges" particuliers. (230)
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"Vous étiez contre la machine [démocrate] du Queens !" note la journaliste. [Alexandria Ocasio-Cortez] a cette réponse : "Les machines, on les défie avec un mouvement. Et c'est ce qu'on a fait." (85)
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Directrice nationale du DSA, l'organisation des socialistes américains, Maria Svart resume ainsi l'équation politique AOC : "C'est une intellectuelle organique qui n'aurait pas lu Marx. Elle constitue un pont entre la gauche et le mouvement progressiste. Elle comprend la gauche mais tire son savoir de son expérience personnelle, en tant que jeune femme hispanique issue d'un milieu populaire. Comme elle, notre but est de construire une base électorale de terrain, populaire et multiraciale." (91)
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Alors que leur pays, les États-Unis, est gouverné par un ploutocrate autoritaire et raciste, prêt à toutes les ignominies, une constellation d'organizers etats-uniens radicaux crée du commun. Ils pratiquent l'éducation populaire. Ils activent, ils émancipent. Ils savent que la lutte sera collective ou ne sera pas.
Le "populisme" qu'ils prônent est multiracial et intersectionnel. C'est le peuple. Tout le peuple. Pas seulement une partie du peuple. (260)
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Occupy Wall Street, une occupation créative et confuse, d'où a pourtant surgi une vision du monde qui constitue aujourd'hui la toile de fond idéologique de la nouvelle gauche américaine : l'accaparement des richesses par les plus riches, la mise en accusation des banques toutes-puissantes, la dénonciation de la prédation des établissements de crédits, la nécessité d'en finir avec l'insoutenable fardeau de la dette étudiante. (108)
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Les actions de Sunrise, "armée de jeunes gens décidés à faire du changement climatique une priorité urgente partout aux États-Unis", obéissant aux principes du distributed organizing ("organisation distribuée", aussi appelé big organizing), théorisé notamment par Becky Bond et Zack Exley, deux stratèges de la campagne Sanders de 2016 : un modèle efficace d'organisation et de mobilisation des volontaires sur le terrain. (53)
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[Jedediah Britton-Purdy documente] avec effroi les ravages quotidiens, et potentiellement irréversibles, de ce qu'il appelle le "nationalisme extractif" de Trump - pour faire vite, l'alliance du fascisme et du pétrole - et la façon dont les républicains au pouvoir tentent de verrouiller une à une les institutions américaines, afin d'empêcher toute remise en cause de l'hypercapitalisme aux États-Unis. (107)
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"Ce n'est pas nous qui avons traversé la frontière. C'est la frontière qui nous a traversés." À McAllen, [Texas,] cette phrase est un dicton répandu, une formule d'accueil qui sert à troubler les visiteurs aux idées arrêtées. C'est ici que Donald Trump à décidé d'ériger le "mur" contre les migrants d'Amérique centrale promis pendant sa campagne. (61)
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