Et si vous partiez en voyage? Venez visiter le village de Pizzacati, vous ne le regretterez pas. Un village où la musique et la gourmandise sont maîtres, et surtout, où chaque personne a envie de rester.
Quand un jour le four à pizza explose, les habitants et les touristes pensent que c’est la fin. Comment vont ils faire sans les délicieuses pizzas de ce village si idyllique? Mais une petite fille a une idée, qui va d’abord déranger mais qui risque de sauver tout le monde.
Une belle histoire à raconter aux enfants des 4 ans, pour leur faire découvrir l’Italie mais pas que. Car dans cet ouvrage, il est également question de mélodie, d’amour pour la nature et surtout de solidarité.
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Les concepts économiques contre les idées de l’écologie dans une très belle BD où les aquarelles dévoilent remarquablement bien la beauté des paysages norvégiens.
J’ai beaucoup aimé le discours, les opposés qui s’écoutent, les belles images entrecoupées d’extraits de l’œuvre du philosophe Arne Naess (fondateur du mouvement de l’écologie profonde) Je me demande s’il y a vraiment une réflexion bienveillante de la part de ceux qui viennent se faire de l’argent pour les habitants, c’est probablement naïf d’y croire mais ça serait bien.
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Mathilde Ramadier raconte le Berlin du début des années 2010, le dessin d’Alberto Madrigal rend bien l’atmosphère de la ville. Son trait est léger, juste crayonné, les couleurs sont en aplats aux couleurs claires, diluées et naturelles, c’est très agréable. Margot arrive à Berlin pour quelques mois, avec une bourse étudiante, elle va chercher du travail. Le récit raconte son intégration, et décrit le marché du travail dans cette ville jeune et dynamique, mais derrière tout ça, elle découvre une hypocrisie, celui des stages non rémunérés, des vrais boulots avec des statuts bidons.
Je n’ai pas éprouvé d'émotions à cette lecture, c’est un peu “Berlin mode d’emploi”. C’est un récit assez désabusé, qui ne fait pas vraiment envie, on dirait que c’est fait pour décourager les jeunes d’aller travailler là-bas, un constat amer, façon, “ce n’est plus ce que c’était”.
La bande dessinée est assez délicate, aussi bien graphiquement que scénaristiquement, tout en nuances, en détails de la vie quotidienne, mais il n’y a pas grand chose d’autre auquel s’accrocher.
Cette bande dessinée casse l’image de la ville, on dirait que le sujet n’a pas passionné ses auteurs, il n’est pas passionnant pour les lecteurs non plus, on assiste à un entretien d’embauche, on rencontre quelques personnages, sympathiques ou pas, et puis c’est tout. Je ne sais pas où voulait nous amener cette bande dessinée, même pas à Berlin.
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Je m'aperçois que je ne connaissais pas vraiment la vie de Jean-Paul Sartre. Cette BD nous présente le philosophe de sa naissance à sa mort, avec sa compagne Simone de Beauvoir et le monde intellectuel parisien dont il faisait partie. Les auteures ont privilégié un récit centré sur sa philosophie et sa conception de la vie, insistant sur ses romans et pièces de théâtre les plus connus, ainsi que sur ces essais philosophiques qui ont fait sa renommée comme "L’Être et le néant" et "L'existentialisme et un humanisme". On suivra également le parcours de ses amis intellectuels. Son personnage est replacé dans son contexte historique et on le suit aisément. On pourra déplorer parfois le trait du dessin, un peu coupant, et le manque de couleurs des vignettes, bien que le thème ne s'y prêtait pas vraiment. Certains pourront également reprocher aux auteures l'abondance des propos philosophiques entre intellectuels, au détriment de l'action, mais j'imagine bien comme ça le monde de Sartre. En résumé, c'est une BD qui se lit agréablement et très instructive sur l'effervescence intellectuelle autour de Sartre.
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Mathilde Ramadier s'inspire de sa propre expérience avec l'histoire de l'héroine de cette BD partie s'installer à Berlin. Une belle expérience, une ville à double face.
Côté face : une ville ouverte, moderne, tolérante, branchée, verte, apaisée, offrant des appartements grands et relativement bon marché surtout lorsqu'on vient de Paris.
Côté sombre : un modèle ultra libéral et des difficultés à vivre de son travail surtout lorsqu'on est jeune artiste ou graphiste. Exploitation sans vergogne, CDD précaires peu ou mal payés, horaires à rallonge, pas de couverture sociale (certaines choses ont quand même un peu évolué depuis dix ans);
Une belle vision graphique de la ville de Berlin, ses quartiers branchés, ses très nombreux parcs.
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Un album artistiquement superbe où le talent de plasticien de Laurent Bonneau ravit l’œil du lecteur en le faisant voyager dans le grand nord norvégien dans l'archipel des Lofoten. C'est également un périple intérieur questionnant notre relation au monde naturel et les limites du développement économique que dessine Laurent Bonneau avec la complicité de Mathilde Ramadier. L'intrigue permet de suivre la quête spirituelle d'un jeune ingénieur géologue spécialiste de l'exploitation du pétrole qui au contact des aurores boréales et des norvégiens se remet en question.
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L'histoire d'un gars qui va tâter le terrain en Norvège pour éventuellement s'y installer au long cours, dans un métier en rapport avec le forage du pétrole, et qui se prend le pays en frontal. Ah, la Norvège... Un pays époustouflant et une BD qui parvient à faire sentir ce truc indéfinissable. Belle histoire (qui pose d'excellentes bases de questionnement), dessin somptueux. J'A-DO-RE.
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Diantre! On ne sait si on doit en rire ou en pleurer.
En pleurer, de voir à quel degré d'insignifiance se réduit une vie humaine dans ce monde en cybernétisation avancée. Même une amibe est plus utile à la marche de notre chère planète terre! Nous sommes quasiment au sommet de la vie hors-sol, ici en contexte professionnel, où presque plus rien de ce qui fait la réalité du monde n'existe. Ni en matérialité : on ne produit rien sinon du paraître et du bavardage, en s'épuisant à des tâches stupides et répétitives ; l'employé (pardon, le collaborateur manager!) n'est qu'un élément du mobilier de l'entreprise qui n'est pas sensé exister hors son mode "productif" (avoir besoin d'un salaire pour vivre, avoir des relations sociales hors de la boîte...). Ni en relation humaine : conflictualité et rapports de forces semblent ne pas exister, quasiment toute communication passe par internet, pas d'amitié vraie possible car tout le monde est jetable et en compétition. le plus terrifiant est que ce mode de vie / de fonctionnement de collectif humain est pensé par l'air du temps comme l'avenir de l'humanité...
En rire, sous le regard décalé et la plume désopilante de Mathilde Ramadier, potentiellement poussée par un besoin d'exorcisme. L'humour peut être une arme!
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Je crois que ça va devenir mon livre de chevet, un des piliers d ma bibliothèque.
Dommage qu'il faille un certain nombre de signes, ici, parce qu'on aurait pu s'arrêter à "Excellent."
Mais allons-y. Des rencontres savoureuses cet été, et des prises de conscience aussi marrantes de douloureuses (distillées dans Le Slip du Samouraï) m'ont poussé vers ce titre que j'ai eu l'impression d'avoir attendu toute ma vie.
Dans son sillage, un autre bouquin a fait fureur dans mon quotidien qui se croyait si confortablement installé dans son destin tout tracé et je m'en vais de ce pas vous en parler.
PS: pas besoin d'être fluide, bisexuel ou tout ce qui n'est pas le sacro-saint hétéro pour reconnaître à ce livre sa toute-puissance.
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Ce bouquin m'est tombé des mains à la 4eme c**nnerie psychanalytique énoncée... on a vraiment pas besoin de ces mensonges datés que rien n'étaye scientifiquement pour comprendre la psychologie, les sexualités et le genre. Aller hop, aux oubliettes...
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Une magnifique BD, qui comprend à la fois la vie de Sartre, sa philosophie et sa littérature. Elle s'attarde beaucoup sur la vie de Beauvoir ce qui rajoute pas mal au livre.
La BD finit, par contre, assez abruptement avec la nomination de Sartre pour le Nobel. Rien ne mène vraiment à finir là et le choix paraît un peu étrange à la lecture.
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Plusieurs entretiens d’embauche nous sont racontés, avec quelquefois les premiers pas de la candidate dans le poste qu’elle a réussi à décrocher. ● Cet album permet de prendre conscience de la galère des jeunes diplômés en recherche d’emploi. Malgré leurs qualifications, on ne leur propose souvent que des stages non rémunérés, en insistant bien, en plus, sur la chance qu’ils auront si on les choisit ! ● Les recruteurs se transforment sous nos yeux en bêtes sauvages. La novlangue de l’entreprise, pénétrée d’anglicismes, met encore plus en relief la bêtise ambiante. ● L’ouvrage est intéressant mais on reste sur sa faim. Il aurait peut-être fallu développer un peu plus chacune de ces saynètes et accentuer leur dimension comique.
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♫Cette route ne mène nulle part
Alors viens faire toi-même le mélange des couleurs
Sur les murs de la cabane du pêcheur♫
-Francis Cabrel- 1994 -
----♪---♫---🐟---⛽---🐟---♫---♪----
En Norvège, et nulle part ailleurs
Elles sont déjà de toutes les couleurs
leurs ''rorbuer'', leurs maisons de pêcheurs...
Etre là,
pas simplement chercher ses repères
s'en 'fisch' de reconstruire le connu.
Se rendre disponible,
des moindres choses, être à l'affût
comprendre ce nouvel environnement
L'expérimenter...
Sur cette route, à grande vitesse
que va-t-on laisser comme trace
Juste une empreinte sur la glace
Tandis que le froid nous blesse
On ne sait plus où elle nous mène
l'envie nous enchaîne les jours de peine
Et je cherche en vain le Nord
Lumière d'une boréale aurore
Faut-il descendre de l'Arche
Alors que le monde est en marche !?
Fouler la terre avec légèreté
Une promesse
Elaborer un style de vie personnel et social
Philosophies éco-logiques plus responsables
Prôner écosophie, il n'a de cesse
Scandinavie, aurore boréale
Ecologie profonde d'Arne Næss (1912-2009)
S'engager à tenter de mettre en oeuvre
son Idéalogie, ces changements nécessaires
Redonner au monde ses plus nobles couleurs .
prise de conscience
Féenomènale quand boréale
Quand "Lu" mis n'est sens...
A contempler en toute quiétude
Caractères et coups de pinceau
BRaVo à Mathilde Ramadier , à Laurent Bonneau
& à Futuropolis, comme d'habitude.
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Berlin, un nom, une ville qui font souvent rêver.
Margot étudiante en philosophie décide de quitter Paris pour Berlin, presque sur un coup de tête. Aucun plan précis en tête, juste l'envie de changer d'air, de quitter sa ville où le coût de la vie est devenu trop élevé...
La découverte est belle, les gens libres et ouverts. La réalité du monde du travail, notamment dans la culture, l'est beaucoup moins. L'Europe n'a pas applanit toutes les différences en matière d'aides sociales et de conditions de travail. Le monde vient poser ses bagages dans la capitale allemande, surtout dans le domaine de la culture et de la communication. Il n'y a qu'à se baisser pour trouver des petites mains corvéables à souhait pour des salaires de misère voir pas de salaire du tout. Margot en prend vite conscience.
Un ouvrage intéressant qui aborde notamment la question de la différence entre les images projetées, rêvées et la réalité.
Un livre emprunté à la bibliothèque Claude Lévi-Strauss de Paris.
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Tous à Berlin ?
J'ai beaucoup aimé ce roman graphique. J'ai été attiré par le sujet, puis j'ai découvert une véritable expérience racontée avec subtilité. Esthétiquement très agréable, on prend plaisir à découvrir la ville de l'intérieur. Berlin y apparaît avec ses facettes positives (tolérance etc...) et d'autres moins agréables.
Le livre peut constituer le beau prolongement d'un séjour à Berlin, pour éviter de tout plaquer et d'aller s'y installer sur un coup de tête.
Je rêverai de livres identiques sur bien d'autres villes !
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Une thésarde française en philosophie qui va passer une année à Berlin et qui nous raconte les différences entre Paris et Berlin, voilà l’idée générale de cette bande dessinée.
On y apprend en vrac que cette ville est une vraie ruche et qu’elle accueille des jeunes du monde entier, attirés par l’aura d’ouverture culturelle de cette capitale, que les jobs proposés sont souvent très mal payés voire pas payés du tout, sous couvert de stages formateurs, que la ville foisonne d’endroits dédiés à la musique et aux arts, que les allemands adorent boire un mélange de vin et d’eau gazeuse, que les mères sont censées élever leurs enfants eux-mêmes plutôt que de les faire garder, que la techno était en vogue dans les années 2010….
J’ai trouvé instructif cette plongée dans le Berlin de 2011, vu par les yeux d’une jeune étudiante parisienne, mais je n’ai pas accroché plus que ça aux dessins.
J’ai trouvé que cette bande dessinée était un bon témoignage d’une époque, mais j’ai également trouvé un peu prétentieuse cette jeune femme qui croit qu’il suffit d’avoir fait des études de philosophie pour décrocher tout de suite des boulots hyper bien payés dans le domaine culturel, d’autant que je ne vois pas bien le lien entre une thèse de philosophie et un job dans le monde de l’art…
Ce témoignage ne nous montre évidemment qu’une facette de cette ville, la partie « jeune » et « culturelle » qui se déroule dans les bars, des galeries d’art, des boites de nuits….
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Une énième BD mettant en scène des écologistes qui expliquent qu'il faut préserver la nature, mais qui roulent en auto sur des routes en bitume impeccables, utilisent des GPS, portent des vêtements en produits dérivés du pétrole, pêchent dans des bateaux avec des moteurs diesels, fabriquent du chocolat avec des fèves de cacao qui viennent d'Afrique, avant de le ré-exporter partout dans le monde, et mangent des pizzas dans un pays où il n'y a ni blé ni tomates...
Bref, un récit militant simpliste. C'est dommage parce que l'écologie mérite mieux que ces mièvreries.
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S’attaquer à la biographie de Sartre en BD représentait un défi ambitieux, et malheureusement le pari n’est pas gagné.
J’ai trouvé la couverture très réussie et globalement j’ai bien aimé le dessin.
Par contre, j’ai souvent perdu le fil de la narration et, alors que j’ai lu cet album en plusieurs fois car il est long et dense, je n’avais pas spécialement envie de le reprendre.
Décevant, ou peut-être simplement pas lu au bon moment.
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Je croyais emprunter une BD comique, donc je suis déçu de tomber sur un documentaire vite expédié de la fatuité des secteurs com'/marketing dans un environnement de start-up à la disruption aussi péremptoire que subjective.
J'ai du mal à rire à de situations catastrophiques que j'ai vu et vécues des dizaines de fois. Au mot près. Pour qu'une de ces situations m’émeuvent, il faudrait qu'elles soient un peu plus caricaturées (ok, métamorphoser lentement le recruteur en animal est un début), mais le discours restant des plus réalistes et commun, ben ça ne me touche pas trop.
L'humour est quelque chose qui se travaille, il n'a rien d'immanent. Ma déception doit venir de mes attentes, certainement.
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