Matt Wesolowski

♫ Si j’avais un marteau, je cognerais ma sœur, je cognerais mon père, j’y mettrais tout mon cœur. ♪ J'assassinerais ma mère ♪ J’lui défoncerais la chair ♫ Et je maquerais sur mon père, ma mère et ma sœur ♪ Oh oh, ce serait le bonheur…



Désolée de vous coller du Cloclo dans la tête et dans une version plus trash que d’habitude, mais vu que Arla Macleod, âgée de 20 ans, a défoncé les crânes de son beau-père, sa sœur cadette et de sa mère, la chanson s’y prêtait bien.



Sinon, j’avais aussi la chanson de Queen : Hammer to fall, qui s’y prêtait bien aussi.



Non, le roman policier n’est pas mort, non, il n’est pas toujours monté de la même manière, même si, dans le fond, il faut toujours résoudre une énigme, une enquête, un ou plusieurs crimes. Ici, peu de doute quant à la culpabilité de Arla, mais la question qui se pose, c’est : pourquoi ?



Scott King, à l’aide de ses podcasts, va remonter le fil de l’histoire et tenter de comprendre, à l’aide de six témoignages, ce qui a bien pu pousser Arla à virer en meurtrière violente.



Parce que bon, assassiner sa famille à grand coup de marteau et maquer (taper en patois de chez moi) sur leurs têtes au point de rendre sa frangine méconnaissable, avouez que c’est un fait divers peu banal que l’on nous propose là.



Le concept développé par l’auteur n’est pas banal et il le met bien en scène. Le premier tome était déjà très bon, mais le deuxième le surclasse. Au moins, cette fois-ci, je n’ai pas été déstabilisée par la manière dont l’auteur présente son récit, j’étais en terrain connu.



Pas d’action dans ce roman, pas de course-poursuite, mais plutôt des discussions entre Scott King et les différents témoins de l’époque, qui nous parlerons d’Arla, de ses problèmes, de sa famille catho à l’extrême, de son côté gothique et de plein d’autres choses qui feront que nous aurons une meilleure perception de ce que cette jeune fille a vécu et de ce qu’elle était.



Pas d’action, mais un suspense à couper au couteau et un côté addictif dans ce polar. Deux malheureux jours pour le lire et j’aurais pu encore faire moins, si j’avais voulu.



C’est diaboliquement mis en scène, on a en plus l’intrigue de la personne qui menace Scott King et qui joue au troll sur ses pages de réseaux sociaux et ce ne sera qu’à la toute dernière ligne que l’on aura le fin mot de l’histoire, la trame complète et les explications de cette tuerie au marteau (on ne précisera jamais le modèle du marteau).



Un thriller psychologique, qui joue avec les faits de sociétés, les dangers des réseaux sociaux, les jugements hâtifs, l’intolérance envers les autres, celles ou ceux qui sortent de l’ordinaire, par leur look (choisi) ou leur masse corporelle (non choisie).



Le harcèlement scolaire, les conneries des ados, les jeunes mecs qui parlent des filles comme si elles étaient des pièces dans un étal de boucherie, la religion à l’exagération, le culte de la personnalité, bref, toutes ces choses de notre époque qui peuvent pourrir la vie des jeunes et des moins jeunes.



C’est un thriller qui comporte beaucoup de choses en lui, sans pour autant que l’on arrive à l’indigestion, car tout est bien amené, traité, sans qu’on ait l’impression que l’auteur a tout fourré dedans pour rajouter de la masse.



Non, non, tout est bien agencé, on se laisse porter par le récit, on s’imagine écouter ce qu’on lit, on voit les personnages, on frémit avec eux, on sent la tension monter et les dernières pages se lisent avec fébrilité !



Un coup de maître, assurément ! La preuve que l’on peut encore innover dans les romans policiers.


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Composition : disparition d’enfant ; forêt hantée ; podcast ; six épisodes et autant de versions.

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Dans quel cas lire ce livre : évidemment lorsque l’on a lu et apprécié les deux précédents mais aussi pour n’en lire qu’un seul et se faire une idée de cette série au format très original avec ce 3e volet particulièrement réussi. “Six Versions” est un podcast populaire qui décortique des cold cases médiatisés pour y apporter peut-être, enfin, une résolution. Les affaires choisies n’ont aucun lien les unes avec les autres mais à chaque fois, 6 épisodes du podcast sont retranscrits, chacun ayant pour interviewé un acteur de l’histoire avec sa propre version.

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Effet attendu : se prendre au jeu et se faire un avis personnel sur les circonstances de la disparition d’Alfie le soir de Noël, il y a 30 ans. Y voir un roman extrêmement actuel et bien plus profond qu’il n’y paraît car abordant, sous couvert de ce fait divers daté, différents sujets de société.

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Contre-indication : déconseillé à quiconque ne supporte plus se confronter à la perversité et à la manipulation dont est capable l’humain.
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Deuxième tome de "Six versions", un concept de podcasts très original. Il s'agit de nouveau d'une retranscription d'une série de six interviews de protagonistes dans l'affaire d'un cold case où l'animateur radio cherche non pas à élucider les meurtres mais comprendre se qui s'est passé en amont du drame.



Dans ce tome, l'auteur s'attaque à une tuerie dite "la tuerie Macleod". Arla Macleod lors d'une nuit froide tue son beau-père, sa mère et sa sœur cadette, une véritable boucherie. Elle sera déclarée irresponsable de ses actes et internée dans un institut psychiatrique.

Lors des podcasts, sa jeunesse sera décortiquée, adepte de jeux japonais dangereux, fan de métal, délaissée par ses parents au profit de sa sœur, des amis plus où moins fiables. Tout sera retranscrit pour aider à comprendre pourquoi elle en est arrivée là.



J'ai beaucoup appréciée ce roman mais sans surprise car j'avais également aimée le premier tome. J'ai dans la foulée commencée le troisième "Six versions : le disparu du Wentshire".

Troisème tome de cette saga mais qui peut être lu indépendamment des deux précédents. L'auteur a trouvé un concept original et il excelle encore dans celui-ci.



Un podcast en 6 épisodes d'interviews de personnes liées à une affaire et qui devrait nous amener à résoudre ou en tout cas, à avoir notre avis sur une affaire non résolue.



Ici, on se retrouve avec une disparition d'un enfant de 7 ans le soir de Noël, le père rentrait chez lui avec l'enfant. Il entend un drôle de bruit dans le moteur de la voiture, il s'arrête au milieu d'une forêt qui est connue pour être "ensorcellée". Il regarde le moteur quelques minutes et lorsqu'il regagne sa voiture, son fils n'est plus là. 30 ans plus tard, Scott King va se pencher sur ce cas.



La construction du roman est la même que pour le précédent mais c'est toujours très bien fait. Malgré que le roman soit assez court, les personnages sont bien fouillés, c'est efficace. Dans ce cas-ci, l'histoire flirte avec du fantastique et une thématique assez difficile que beaucoup ont rencontrée (je n'en dis pas plus pour ne pas spoiler).



La fin pourrait être un peu prévisible, l'idée m'a effleurée à un certain moment mais je ne m'acharne jamais à essayer de deviner.



C'est un concept qui marche toujours après 3 tomes. J'en suis ravie et j'attends le 4ème, début d'année, avec impatience :)

Si le tome 1 aborde un crime mystérieux non résolu, le tome 2 de Six Versions est très différent.



Pour contexte : Six Versions c’est l’histoire d’un (faux) podcast true-crime présenté par Scott King. Ce dernier va revenir sur des affaires non résolues et/ ou mystérieuses. Ici, nous allons nous intéresser au récit d’Arla, plus connue sous « la tuerie Macleod », qui aurait assassiné toute sa famille sans aucune raison particulière. (Oui je sais, c’est un peu creepy comme présentation)



Et je dois dire que toute l’histoire est elle aussi très flippante ! Comparé au premier, ce tome-ci aborde des sujets plus noirs et plus réels, ce qui rend le tout encore plus creepy.

On va parler de troubles mentaux, d’épisodes traumatiques - il y a beaucoup de TW dans ce roman, donc si jamais vous êtes sensibles à ces sujets, faites attention.



Nous allons donc appréhender la tuerie Macleod sous le prisme des différents personnages que Scott King va interviewer tout au long de l’histoire. Des amis, des connaissances, des professeurs et des détracteurs. Et chaque personne va dresser un portrait différent d’Arla, si bien qu’on ne sait pas vraiment qui croire. Et c’est ça qui est génial avec ces livres !



Aussi, ce livre va parler des aprioris que les personnes ont sur la musique. Par exemple, Arla était fan de la musique fictive de Skexxixx - musique grunge et dark - et arborait un style vestimentaire gothique. Et ces personnes sous-entendent que ce type de musique rend violent et que ça serait la raison de son geste.



En conclusion, c’est une histoire hyper prenante et très bien écrite qui donne froid dans le dos. C’est un récit qui ne laisse pas indemne. 👀


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« Un enfant disparu, une famille dans le déni. Six témoins, six versions, où est la vérité ? » impossible de passer à côté de ce livre. Son visuel énigmatique et ce pitch accrocheur ont tout pour harponner. Mais si vous avez déjà lu les deux premiers de la série vous êtes déjà accro.



Troisième tome de la saga « Six versions » et encore une très bonne lecture pour moi. Toujours le même concept novateur : un podcast qui revient sur une affaire louche plusieurs années après les faits. Constitué de six épisodes, il donne le point de vue à six protagonistes différents pour essayer de faire la lumière, le lecteur comme seul juge.



Je vous avais fait part de mon souhait, dans ma chronique du deuxième tome, que le personnage principal Scott King soit davantage mis en scène. Je ne vous spoile pas mais mon vœu a été exaucé ! Encore une fois j’ai été complètement surpris de la résolution du récit, je ne m’y attendais absolument pas.



Le plus du roman : une vraie leçon de vie et de morale qui fait que la réalité dépasse la fiction et nous amène à réfléchir. Au suivant !

Voici le tome 2 de la série de romans écrits par Matt Wesolowski. Il s'agit d'une série de thrillers appelée "Six versions". Chaque livre est conçu sous la forme d'un podcast fictif, présentant six épisodes, chacun racontant une version différente des événements entourant un mystère ou un crime. Scott King est le narrateur principal et un podcasteur charismatique habile, mais aussi énigmatique. Il mène ses enquêtes en interviewant différents protagonistes ou témoins liés à l'événement mystérieux qu'il explore. Il adopte souvent une approche impartiale et cherche à présenter plusieurs perspectives sur les événements, donnant ainsi au lecteur une vision globale et nuancée du mystère. C'est en 2014 en Angleterre qu'une jeune fille prénommée Arla va éliminer un par un les membres de sa famille, son beau-père, sa sœur et enfin sa mère. Elle les massacre à coups de marteau. Ce fait divers est connu sous le nom de la tuerie McLeod. En 2018, on la retrouve internée en hôpital psychiatrique, c'est la que Scott King débute son podcast. Il va ainsi l'interroger ainsi que les personnes qui l'ont connues à l'époque. Bien vite on comprend que l'adolescente vivait un profond mal être à l'école autant que dans sa famille. Seule la musique sombre de son groupe préféré semble lui apporter un peu de réconfort. Les réseaux sociaux, les trolls de la toile, les amitiés toxiques et une pincée de légendes urbaines, cela donne une ambiance effrayante. Au fur et à mesure que l'histoire progresse, Scott King devient également un personnage intriguant en lui-même. Ses motivations pour explorer ces mystères sont complexes et se dévoilent au fil des romans. Les personnages sont attachants et très bien travaillés, un thriller psychologique qui m'a convaincu même si le dénouement ne m'a pas surprise, j'attends beaucoup du tome 3. Bonne lecture.
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*tudum x6 tudum x3*

Cette série va crescendo. Si le premier tome m'avait plu malgré quelques bémols, le deuxième prenait plus d'ampleur et de corps, augurant un troisième tome encore plus dense. C'est le cas, j'ai adoré ce texte totalement addictif.



Cette fois, pas de groupe d'adolescents paumés, mais la disparition d'un petit garçon dans une grande forêt mystérieuse un soir de Noël. Son père le cherche en vain comme s'il avait été emporté dans les profondeurs les plus noires. Une voyante soulignera cette sensation d'un cryptique "à la cour des rois". Six épisodes plus tard, la résolution (il en aura fallut à peine 4 à Eva, la DGSE a encore frappé). Six épisodes pour comprendre que les êtres les plus démoniaques ne sont pas toujours ceux qu'on croit, pas toujours ce qu'ils semblent être.



Pour moi, la force de cette série réside à la fois dans sa construction qui crée une grande fluidité et dans l'ambiance toujours à la limite du fantastique, voire du gothique. Là encore, ces grands arbres, la nuit, le tapotement incessant du bois, les stigmates, la médium, tout ce qu'il faut pour plaire à une amatrice d'ésotérisme. Cette fois, s'ajoute un sujet social et psychologique qui m'a sûrement plus touchée (je n'en dis pas plus par peur de spoiler...), j'ai donc été la première à terminer cette LC et c'est assez rare pour le souligner !



Si vous avez aimé les deux tomes précédents, foncez sur celui-ci ! Si vous ne connaissez pas encore la série... foncez sur celui-ci ! Parce qu'avec @b.a.books @manonlit_et_vadrouilleaussi @point.a.laligne @eva_tuvastabimerlesyeux @booksandmartini nous attendons le tome 4 de pieds fermes ! Et que nous ne manquerons pas de vous redire de découvrir le podcast de Scott King.

Une de mes plus grandes déceptions. J'ai dévoré un peu plus de la moitié du livre en un temps record, captivée par l'ambiance créée par l'auteur, par cette mystérieuse forêt et ses légendes, happée par cette histoire tragique de disparition...Puis tout d'un coup, le ton du roman change complètement et se transforme en une sorte de roman de gare répétitif et ennuyeux dont on devine la fin longtemps à l'avance pour peu qu'on soit attentif. Bref, le soufflé est redescendu aussi vite qu'il était monté.

Excellent ! J'avais beaucoup aimé les deux premiers tomes, notamment pour leur forme. Pour l'histoire, j'y avais trouvé parfois quelques longueurs ou déceptions. Mais là, l'intérêt pour l'histoire se maintient tout du long, il est difficile de se décrocher du livre, tout fonctionne bien autant dans le fond que dans la forme.

Après une première lecture de Six versions avec "Les orphelins du mont Sarclaw", coup de cœur confirmé avec ce deuxième opus !

Pour la forme, d'abord car c'est un coup de maître. Comme pour un vrai podcast on en redemande à chaque épisode et le livre est très dur à lâcher avant la fin.

Et ensuite .... Le contenu de la tuerie McLeod est juste dingue. Si comme moi vous avez grandi dans les années 90- 2000, que vous avez fréquenté MSN et les premiers Skyblog, en recherchant avec avidité les premiers creepy pasta (légendes urbaines, histoires à faire peur comme les dames blanches ou les enfants aux yeux noirs) , alors l'histoire d'Arla ne vous laissera pas indifférent. Car où est la limite entre le réel et le reste, entre le vécu et le ressenti ?

C'est dérangeant, et ça fait peur. Vraiment je vous le conseille.

Le dispositif est parfaitement maîtrisé et renouvelle brillamment le genre. En mêlant son écriture avec les codes du podcast, Wesolowski revient à l’un des fondamentaux du travail de l’écrivain : raconter une histoire.
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📚 COUP DE CŒUR 📚

Et bien, cela faisait longtemps que je n'avais pas dévoré un roman policier aussi rapidement.

L'histoire est somme toute banale : cinq ados en forêt, un meurt, une mystérieuse bête et une légende locale à faire froid dans le dos. Secouer tout ça est vous obtenez un mystère.

L'originalité de ce polar est son écrit. Pour résoudre ce crime, l'auteur donne la parole à un homme animant un podcast et c'est à travers de ce podcast en six épisodes (d'où le titre de cette série) que nous découvrons et déterrons petit à petit les mystères, les mensonges, les faits et la résolution.

Nous lecteurs sommes comme ces personnes qui écoutent le podcast. Les protagonistes se contredisent, des faits que l'on pensait pour acquis ne le sont pas, ...

J'ai dévoré du début à la fin chaque phrase. J'ai compris certaines choses avant la solution (comme l'histoire avec le sans-abri) mais le rebondissement final avec le sixième épisode, je ne l'ai pas vu venir. Excellent !

Et de 3 pour la saga six versions, et c’est clairement mon tome préféré ! Forêt hantée, sorcières et autres créatures surnaturelles, légendes urbaines, disparition non élucidée. Des thèmes qui collent parfaitement à la saison actuelle non ?



2018. Nous retrouvons Scott King, notre animateur légendaire qui, pour cette nouvelle saison de podcasts, s’intéresse à la disparition d’un petit garçon de sept ans, Alfie Marsden, survenue dans la nuit du 24 décembre 1988, en pleine forêt du Wentshire. Que s’est-il passé alors que le père et le fils étaient ensemble en voiture ? Serait-ce la forêt et ses créatures les responsables ?



Les témoins se succèdent parmi eux, les parents du petit garçon ou encore une médium qui est intervenue à l’époque. À chaque tome, l’implication de Scott s’accroît. Ici, nous comprenons rapidement qu’il va y avoir quelque chose de différent. Je tiens d’ailleurs à féliciter Eva, qui a rapidement trouvé la clé du mystère (#dgse) . Et comme Eva l’a également souligné dans sa chronique, une fois le roman refermé, nous avons toutes mise en lumière des invraisemblances qui ont pourtant parfaitement fonctionnées lors de notre lecture. J’étais clairement à fond !



Le rendez-vous est donné pour le tome 4 toujours accompagnée de la fine équipe @b.a.books @hanyrhauz @booksandmartini @eva_tuvastabimerlesyeux @point.a.laligne

Au détour d'un rayon chez mon libraire, je m'étais acheté le 1er tome de Six Versions, laissant libre court à ma spontanéité : belle couverture, résumé intrigant, hop hop j'achète ! Me voilà maintenant en train de faire mon retour de lecture sur le 3ème volet de cette série incroyable et innovante. Impossible de se lasser tant la construction de ces thrillers est prenante. L'auteur instaure un climat anxiogène au suspense soutenu dès les premières pages. le schéma narratif à beau être similaire, j'ai pourtant eu mon lot de surprises ici. A force, j'ai appris à connaître un peu mieux Scott King et pourtant, il n'a de cesse de me surprendre avec ses différentes approches malgré le fait qu'on se retrouve toujours avec : un sujet, 6 versions (témoignages), 6 épisodes de podcast. J'A-DO-RE !



La psychologie des personnages est véritablement au coeur de cette histoire. Elle était déjà bien présente dans les 2 premiers tomes mais j'ai trouvé qu'on passait à un grade au-dessus ici. Je trouve ça d'autant plus remarquable que les livres sont assez courts (environ 270 pages). La disparition du petit Alfie est finalement la porte qui permet d'ouvrir l'histoire sur des sujets profonds et sociétaux. J'ai adoré cette approche. J'ai eu des frissons, j'ai été bouleversée, bref j'ai eu des émotions et c'est exactement ce que je recherchais.



Polar psychologique intense, flirtant sans jamais déborder avec la limité du fantastique, je l'ai trouvé parfaitement bien dosé. Matt Wesolowski signe une fois de plus une intrigue qui peut sembler somme toute assez basique et qui pourtant donne un souffle d'air frais dans l'univers du polar/thriller de part son approche novatrice. Un vrai plaisir de lecture.





En bref :

Ma préférence était pour le 2nd tome mais aujourd'hui elle va sur ce 3ème. Pourquoi ? Parce que j'ai eu une véritable surprise à la fin, de celles qui me font dire « Woh ! Je ne l'ai pas vu venir celle-là! ». J'ai déjà hâte de lire les prochains tomes qui, soit dit en passant peuvent tous se lire indépendamment. Une série à ne pas manquer, croyez moi !
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Plongez dans un monde où la réalité se mêle au mystère, où la vérité se cache dans les recoins les plus sombres de la psyché humaine. "Six Versions" inaugure une série de romans qui dépasse les conventions du genre, orchestrée par l'esprit brillant de Matt Wesolowski.

L'histoire se déroule sous une forme novatrice : six perspectives, six voix. Scott King est présenté comme un podcasteur intriguant et charismatique. Il joue un rôle crucial en interrogeant différents protagonistes, chacun fournissant sa propre version des événements entourant un mystère particulier. Son approche est méthodique, cherchant à déterrer la vérité enfouie sous différentes perspectives et à démystifier les histoires qui semblent souvent entourées de mystère et de controverse. Scott King, déterre un mystère vieux de plusieurs années à travers une série de podcasts. Cette première itération nous plonge dans l'énigmatique disparition, quinze ans auparavant, de Tom Jeffries, un adolescent qui a mystérieusement disparu lors d'un séjour dans un camp de vacances en forêt.

Avec adresse, Wesolowski tisse une toile narrative complexe, dévoilant les zones d'ombre autour de l'événement. Chaque protagoniste apporte une nuance à l'histoire, mais aussi des secrets, des mensonges et des perceptions déformées. Chacun d'eux détient une pièce du puzzle, mais leur juxtaposition crée une trame où la vérité se perd dans un labyrinthe de témoignages contradictoires.

Le décor est aussi bien une force narrative, une forêt dense et isolée où la nature se mêle au mystère, créant une atmosphère étouffante, presque surnaturelle. Wesolowski exploite habilement cette ambiance pour amplifier l'intrigue et faire monter la tension page après page.

Les thèmes abordés vont bien au-delà de la simple disparition : amitié, harcèlement, culpabilité, secrets inavouables. Chaque personnage se révèle être un énigmatique chapitre dans ce livre, invitant le lecteur à se plonger toujours plus profondément dans les méandres de l'histoire. Bonne lecture.


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Après avoir succombé aux 2 premiers tomes de Six Versions, je ne pouvais que me précipiter sur Le disparu du Wentshire.



C’est avec joie (et appréhension: ce tome sera-t-il à la hauteur ?) que j’ai retrouvé Scott King et son podcast, bien connu désormais, dans lequel six personnes différentes partagent leur regard sur une affaire classée sans suite.



Un petit garçon, Alfie, a disparu au cœur de la forêt du Wentshire alors que son père s’arrêtait au bord de la route vérifier le moteur. Des années plus tard et après maintes recherches, toujours aucune trace du garçon.



Thriller psychologique parfois aux frontières du fantastique on se laisse facilement trimballer au gré des pages, avide d’en savoir plus. Le sujet traité ici m’a particulièrement touché, les mécanismes psychologiques sont particulièrement bien décrits, implacables. Je ne peux en dire plus mais vous recommande chaudement cette lecture !

Premier livre que je lis dans la série des "Six versions". Sachant qu'ils ne se suivent pas je me suis laissée tentée par celui-ci.



Tout d'abord le format est vraiment original et j'ai vraiment apprécié le lire : on dirait qu'on lit un podcast de fait-divers. C'est vraiment très bien fait. On suit Scott King qui nous propose à travers 6 versions des faits de résoudre une énigme. Ici : un soir où Sorrel Marsden passe par une forêt en voiture, il entend un bruit étrange et décide d'arrêter son véhicule. Il voyage avec son fils Alfie, qu'il vient de récupérer chez sa mère alcoolique. Mais le jeune garçon s'évapore dans la nuit sans laisser de traces...



Je trouve que le système où on découvre les versions de différentes personnes est vraiment prenant. Ça nous permet de bien cerner l'histoire et d'essayer de deviner ce qu'il s'est passé.

Dans cette histoire étrange, on nous parle d'un enfant très spécial, de drames familiaux mais nous avons aussi une pointe de surnaturel, ce qui permet à l'ambiance du livre d'être vraiment particulière !

J'ai passé un très bon moment et désormais quand j'entendrais un bruit qui ressemble à un tapotement, je penserai à ce roman à coup sûr !



Je pense que je me laisserai tenter par les autres romans de cette série avec plaisir.

Commençons par souligner le format original de ce livre ! Cela change un peu, tout au long du livre nous avons une série d'entretiens et entre chaque apparition d'un personnage on nous raconte une histoire qui a un lien avec ce personnage. Dans ce livre on joue avec les nerfs, on veut toujours en savoir plus et passer rapidement au témoin suivant, ce qui nous oblige à lire ce roman à toute allure. Il y a deux autres romans "six versions", il est évident que je les pose dans ma Pal.

Dans le cadre d'un podcast, Scott King revisite une tragédie familiale, lors de laquelle Arla Macleod, âgée de 20 ans, a massacré ses parents et sa jeune sœur à coups de marteau. Il donne la parole à six intervenants pour tenter de se rapprocher de la vérité...



Ce récit explore les raisons potentielles qui pourraient expliquer un délire psychotique et les déclencheurs qui auraient pu conduire à un acte criminel irréversible. Le processus est aussi lent que captivant. Les avis convergent vers une analyse familiale stigmatisante et oppressante. =



Le côté fantastique est très présent ici, avec une fascination pour les légendes urbaines et la transgression. On ressent un vif désir de déchiffrer les obsessions et les rêves d'Arla pour les rattacher à une réalité plus tangible.



Parallèlement, le journaliste fait face à des difficultés et aux menaces d'un harceleur mystérieux. L'intrigue est réactive et addictive, subtilement perturbante, avec un suspense constant. Les interviews m'ont personnellement captivé, bien que sans pouvoir me prononcer définitivement sur la vérité.



L'étau se resserre progressivement jusqu'à une fin à la fois choquante et captivante.
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