Matteo Mastragostino

A travers cette bande dessinée intitulée sobrement « Primo Levi » et signée Matteo Mastragostino et Alessandro Ranghiasci, le rescapé d’Auschwitz renaît. Les illustrateurs rendent ainsi hommage à un témoin-clé de la Seconde Guerre Mondiale. Sur près de 128 pages, ils évoquent sa survie à l’enfer du camp de concentration et imaginent ce qu’aurait pu leur dire l’écrivain s’ils l’avaient rencontré sur les bancs de l’école. Pour réaliser cette bande dessinée, les scénaristes-illustrateurs ont eu recours à de nombreuses documentations et n’ont pas hésité à intégrer la voix de Primo Levi à ce que d’autres personnes ont dit de lui. Moi qui n’ai pas trop accroché à la lecture de « Si c’est un homme » (mais que j’ai tout de même lu en entier), j’ai été plutôt conquise par cette BD, riche en émotions.
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Quelques mois avant sa mort, Primo Levi retourne à Turin dans l’école où lui-même a été élève des années avant que la guerre éclate et que les bombardements détruisent le bâtiment.

Aujourd’hui tout a été reconstruit, la guerre est loin. C’est pourquoi, Primo Levi vient raconter son histoire aux enfants insouciants qui, en voyant ce vieux monsieur, ont bien du mal à l’imaginer héros de guerre. Et pourtant. Il porte encore les marques physiques (174517) et psychologiques de son passage dans le « lager ».

Résistant, avec son amie Vanda, dans les environs de Samoëns, au col de Joux, il est trahi par l’un des siens et fait prisonnier à Auschwitz où il est affecté au laboratoire (grâce à son diplôme de chimie) lui permettant de passer l’hiver au chaud. Ce privilège, son ami Alberto et le maçon Lorenzo présent sur le camp, sont sans aucun doute ce qui lui ont permis de survivre, tenir et continuer à croire en l’humanité.

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J'ai reçu cette BD à l'occasion d'une masse critique et je remercie Babelio et la boite à bulles pour cette jolie découverte.

Voici une BD qui nous dévoile la vie d'Anne Bonny, pirate dont je connaissais le nom grâce au jeu Jamaïca, mais j'ignorais tout de son histoire. Il y a pourtant beaucoup à dire. Une femme pirate à cette époque, ce n'est pas courant. Elle doit d'ailleurs parfois se déguiser tout comme sa consœur Mary Read qu'elle rencontre dans la BD. On découvre donc cette femme, issue de l'union d'un riche marchand et de sa domestique, qui va tout faire pour se réaliser et trouver sa place dans la vie. Elle fait de nombreuses rencontres parmi lesquelles Pierre Bousquet ou encore Calico Jack Rackham.

Un élément m'a moins convaincue, c'est le dessin des visages qui paraissent trop souvent torturés. Par contre j'ai apprécié la recherche de liberté des personnages et la bonne véracité historique. Après m'être documentée, je vous que le scénariste a été plutôt fidèle à la vie d'Anne Bonny ou du moins à ce qu'on en connaît.

Cet album raconte la légende d'Anne Bonny. Née en Irlande en 1697, fille illégitime d'un riche avocat qui l'a chérie, Anne rêvant d'une vie riche en aventures deviendra pirate ! Elle épouse James Bonny, mais c'est avec son amant Calico Jack Rackham qu'elle part naviguer dans les Caraïbes...



Nous avons adoré cet album qui nous plonge rapidement dans la vie d'Anne Bonny. Le récit est bien structuré et passionnant à suivre, avec une intrigue se déroulant avec cohérence et fluidité, impossible pour nous de lâcher l'album ! Les illustrations mettent joliment en relief les expressions et la rendent vivante. Nous avons été emportés par le souffle de liberté qui se dégage des pages et surtout par la vie de cette femme qui brille autour des personnes qui l'accompagnent dans sa quête d'émancipation.



C'est une histoire captivante qui nous raconte la légende à d'une femme pirate audacieuse, rebelle, fougueuse et intrépide, qui cherche à tout prix la liberté. Les illustrations nous ont conquis et le récit nous a tenu en haleine, nous faisant passer un excellent moment.
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Voici une bande dessinée en petit format qui permet une approche multiple et facile d'abord, du grand écrivain survivant des camps que fut Primo Levi

Par le biais de la fiction (Primo témoignant devant une classe de l'école primaire où il fut lui même élève), on retrouve les pages saisissantes de Si C'est Un Homme, les citations marquantes de cet ouvrage. Primo raconte la résistance, les camps et ses amis disparus, fantômes des son passé, avec une émotion qui transperce le dessin.

Un témoignage émouvant accessible par le dessin par tous avant de lire l'auteur lui même.

Cette Bd retrace le terrible régime de Pol Pot au Cambodge de 75 à 79. Les dessins sont aussi superbes que le récit macabre et, pour tout dire, horrible. Dès lors le récit se veut témoignage, témoignage des crimes perpétués durant cette période, témoignage d'une nouvelle période sombre de l'humanité, témoignage d'un génocide sans nom. A lire en mémoire de toutes les victimes innocentes de ces atrocités.

Je remercie l'opération Masse Critique de Babelio ainsi que la maison d'édition La boîte à Bulles de m'avoir accordé leur confiance.



Tout d'abord, je tiens à souligner que l'envoi de cet ouvrage a été particulièrement soigné. Il est arrivé dans une enveloppe papier bulle et le livre était lui-même protégé par du papier bulle. Ce soin reflète celui qui a été mis dans cette édition : la couverture épaisse et rigide, la haute qualité de papier utilisé, le rendu des couleurs... En somme, cette maison d'édition, que je ne connaissais pas, m'a vraiment épaté.



Mais, j'imagine que ce n'est pas ce qui vous intéresse le plus donc, je vais en revenir au principe sujet. J'ai regardé les dessins et lu durant une pause méridienne sur mon lieu de travail. Vous l'aurez donc compris, ce livre se lit très vite mais par contre... Il ne s'assimile pas aussi vite. Il est extrêmement fort, extrêmement puissant. C'est un condensé de tout et tout monte crescendo. J'ai mis près d'une semaine à me dire qu'il fallait que je publie ma critique mais, je ne savais pas quoi en dire.... Car ce livre m'a retourné. Il va droit au but, il heurte et c'est la où réside sa force. Il pousse forcément à se questionner, il incite le lecteur à se renseigner plus sur l'histoire, il nous encourage à nous apprendre et à nous souvenir.



Les ouvrages, les témoignages, j'en lis parce que je trouve qu'il est important de savoir, de ne pas oublier. C'est notre devoir. En toute honnêteté, @Vann Nath, Le peintre des Khmers Rouges, m'a marqué profondément. Je le répète mais il est percutant. Lisez-le et vous comprendrez. Vraiment, j'insiste : LISEZ-LE !

Une biographie accessible de ce personnage controversé et finalement assez peu connu qu’est Anne Bonny. Les auteurs n’ont pas fait œuvre d’historiens mais ont réussi à recréer la vie d’une femme-pirate chez qui beaucoup de mystères persistent et à la rendre cohérente sans trop la dénaturer.
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Voilà une femme qui ne s’en est pas laissée conter ! Anne Bonny a un parcours des plus atypique pour son époque et pourtant… pourtant, Mattéo Mastragostino nous en dévoile finalement si peu. Cet album, fort attrayant néanmoins, observe la vie de cette jeune femme sous un œil féministe qui modifie quelques aspects non négligeables de l’existence de notre pirate.



Si on la retrouve jeune adolescente, déguisée en garçon pour ne pas éveiller les soupçons sur sa naissance, elle n’a pas abandonné l’habit masculin pour la cause, une fois arrivée en Amérique. Au contraire, si on se réfère aux quelques documents sur son compte, Anne continua longtemps à se déguiser en homme pour barouder sur les quais et se frayer une place à bord d’un navire pirate. Ouvert d’esprit le Calico Jack Rakham ? Pas avant d’avoir découvert le pot aux roses en tout cas…



Mais indéniablement, cette jeune femme à qui on espérait, tout au plus, un bon mariage, était éprise de liberté ! Un vrai garçon manqué à qui on attribue plus d’un fait d’arme qu’on ne retrouve hélas pas dans cet album. L’esprit y est, les détails… moins. Quant au graphisme d’Alessandro Ranghiasci, on aime ou on n’aime pas. Son trait est fin et vif, un peu brouillon par moment concernant les personnages, mais très minutieux et précis dans les décors, les costumes et les expressions faciales.



Ce qui donne lieu à une appréciation en demi-teinte pour cette biographie qui aurait pu être plus grandiloquente ! Elle n’était pas qu’un joli minois, serveuse dans l’échoppe du tailleur Pierre Bousquet, ils formaient un duo de pirates hors-pair avant même qu’elle ne rejoigne son amant Calico Jack, c’est en homme qu’elle devint flibustier pour lui d’ailleurs et elle n’avait pas forcément besoin de quelqu’un pour la protéger lors d’un abordage, que du contraire… Une lecture un peu légère pour cette femme capable de tout !
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J’ai apprécié cette biographie en BD car elle synthétise bien la vie de Primo Levi, non seulement en ce qui concerne ses années au Lager, mais également les difficultés qu’il a rencontrées ensuite, la souffrance qui l’a suivie jusqu’à sa mort.

J'ai trouvé intéressant que l'auteur ajoute, à le fin du livre, quelques pages sur la biographie de Primo Levi et également des autres personnes citées dans le livre.

J'ai toutefois 2 bémols : j'ai parfois été un peu perdue dans les allers-retours incessants entre les différentes périodes de la vie de Primo Levi. Et je n'ai pas été séduite par le graphisme tout en noir et blanc.

Une biographie sous forme de BD, à la fois poignante et instructive.
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La Bd est essentielle au devoir de mémoire et cela justifie en partie ma note. Parce que sur la question purement personnelle, j'aurais été plus proche du 3, puisque la BD ne va pas assez loin selon moi dans certains aspects de la vie de Primo Levi, et ces manques se font sentir si vous avez déjà étudié un peu la vie de l'auteur.



J'ai eu l'occasion de travailler sur Primo Levi au cours de mes années de fac, notamment sur son livre "Les naufragés et les rescapés", livre pendant de "Si c'est un homme" avec une complétion tant sur les survivants que sur la question de la mémoire. Ce fut l'occasion de me pencher sur sa vie en général y compris la suite des camps et de son premier livre, et découvrir ce que cette BD présente : le travail qu'il accomplit suite à son retour, à savoir informer, diffuser et empêcher l'horreur de tomber dans l'oubli. La BD parle de cette intervention en école, mélangeant ainsi la vie dans les camps et la vie ensuite. C'est chargé en émotion et le dessin contraste ces deux vies en montrant l'horreur de ce que purent être ces camps. La violence passe aussi dans l'émotion que Primo Levi montre en évoquant ses souvenirs, les personnes qu'il a côtoyé et surtout la pure chance qu'il a eut, seule explication de sa survie.



Les bémols que je met à cette Bd sont au nombre de deux : l'absence de développement de la vie de Primo Levi dans une Italie fasciste avant sa participation à la résistance. Cette vie préalable justifie aussi l'implication forte de Primo Levi par la suite. Il restera marqué par son parcours dans le camp de la mort, mais aussi par l'Italie fasciste et antisémite contre laquelle il n'aura de cesse de se battre, notamment en mentionnant souvent le fascisme comme un danger potentiel qui peut revenir.

L'autre souci, à mon gout, c'est l'absence de développement de la fin de vie de Primo Levi. Je comprends qu'il n'est pas nécessaire de parler de sa mort, mais du contexte qui l'entoure : apparition des négationnistes, Henri Rocques et sa fameuse thèse, Faurisson et ses déclarations … Le contexte des années 80 voit émerger fortement les critiques envers les survivants, critiques teintées d'antisémitisme et politisé avec Israël. Ces affaires ont fortement marqué Primo Levi qui a eut beaucoup de périodes sombres et dépressives consécutives à ces nouveaux extrémismes. Je pense que l'intégrer aurait été une bonne chose puisque cela développe la pensée de Primo Levi, à savoir que les extrêmes sont toujours là. Et de voir l'extrême droite actuellement au pouvoir en Italie ne fait que renforcer cette peur …



Donc voila, une BD intéressante mais j'aurais voulu un peu plus. Je suis conscient de pinailler parce que je connais la vie de Primo Levi et que j'ai pu étudier le contexte autour, contexte qui est passionnant et sans doute à prendre en compte, mais la BD est déjà bien suffisante pour des personnes découvrant sa vie. On va rester sur un 4* et ça passe !

"A l'abordage !" Nous voilà dans une histoire de piraterie, d'océan et d'ode à la liberté, le tout avec une jeune femme qui elle aussi veut croquer cette liberté à pleines dents : Anne. Elle a déjà une histoire familiale compliquée. Nous y retrouvons un peu tout ce qui fait le sel de ces histoires : bataille, trahison, complot, l'ambiguïté d'un pirate. Nous y réfléchissons aussi sur certains points : échapper à l'emprise familiale, échappe à l'emprise d'un homme, la lâcheté, le courage, et les choix de vie qui n'ont rien de si simples. Les bonnes comme les mauvaises rencontres, avec un langage assez cru et des scènes aussi. Il fait mauvais d'être une femme de plusieurs façons, alors certaines se cachent sous des habits d'homme.

Ainsi l'histoire a tout pour plaire, et si elle se laisse lire, qu'elle reste sympathique, il y a quand même quelques petites choses qui ne sont pas allées, du moins de mon côté : le graphisme n'est pas très beau, la couverture est plus d'ordre trompeuse. C'est bien en couleurs. Ensuite le personnage d'Anne est certes intéressant tout comme son envie de liberté. Cette sacro-sainte liberté que nous pouvons tant questionner, se poser des questions sur les limites etc. Elle sait se défendre, cela ne l'empêche pas d'avoir des soucis, de faire par moment confiance aux mauvaises personnes, mais elle est trop impulsive sans aucune évolution dessus. C'est vrai que ça fait vraiment la gamine pourrie gâtée qui s'énerve et crache de vilains mots. Elle manque de subtilité et perd un peu de la force du message. C'est fort dommage.

Anne Bonny est un personnage tiré de l'Histoire, ainsi que plusieurs autres. Une femme pirate, ce qui fait son petit effet. Cette histoire de pirate, d'océan et de liberté est un one-shot proposé par la Boîte à Bulles. Ce sont Matteo Mastragostino au scénario et Alessandro Ranghiasci au dessin qui nous la mettent en scène.

Apparemment, nous ne savons pas grand chose réellement sur Anne Bonny.

Le speech était prometteur ! Une bande dessinée sur Anne Bonny pirate parmi les pirates !

Eh bien, j'ai été quelque peu déçue, c'est une bande dessinée sur la piraterie mais au final je trouve qu'il manque de Anne Bonny... Si elle est omniprésente dans les planches on ne l'a connaît pas vraiment mieux à la fin qu'au début.

Pour conclure c'est un très bon album de pirates épris de liberté à qui il manque la vision de Anne Bonny.

C'est vraiment une histoire simple et agréable, c'est vraiment léger sans prise de tête.

Une bonne BD qui se dévore assez rapidement, l'histoire est très sympa, malgré les passages assez violents, l'héroïne est super bien construite. On retrace l'histoire de cette femme incroyable qu'était sûrement Anne Bonny.



Point négatif, je n'ai pas accroché au niveau du dessin.

À travers cette BD très chouette on voyage un peu à l'époque des pirates.

Dans cet album, nous allons suivre Anne Bonny et tout ce qui gravite autour d'elle. Et que ce soit son côté aventure ou plus simplement l'amour, sa joie, ses peines, et trahisons, qu'elle a subies, rien n'est laissé au hasard.



Une aventure très compète, précise et bourrée de détails ! Une histoire passionnante grâce à une narration excellente !

C'est parfaitement raconté, on ne s'ennuie pas ! Le récit est d'ailleurs très bon, rythmé, fluide, on tourne les pages avec l'envie chaque fois plus importante de connaître la suite.



Caractérielle, intrépide, droite dans ses bottes et une pincée de "rebelle", vous voilà avec Anne Bonny et, en toile de fond, ce qu'elle recherche par dessus tout : la liberté !



Quant aux dessins, ils sont vraiment très bons ! Le trait est fin et précis sur les décors ce qui donne droit à certaines planches vraiment magnifiques !

Les couleurs sont vives, les visages expressifs et les accessoires tout comme les vêtements/costumes sont parfaitement dessinés.



Un album que j'ai vraiment aimé même si on aurait apprécié quelques détails supplémentaires sur les faits d'armes multiples mais non cités d'Anne Bonny ; il n'en reste que c'est une très bonne BD :)
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Primo Levi ✨



Je viens de terminer ce roman graphique et je crois que j’ai versé toutes les larmes de mon corps 🥺



Primo Levi est un survivant d’Auschwitz devenu écrivain. Ce roman graphique retrace son histoire, tout en apportant la compréhension des camps à travers une intervention dans une école. Primo Levi est décédé en 1987 et laisse derrière lui de nombreux ouvrages, qui sont présentés et listés dans sa biographie, à la fin de l’œuvre 🕊



C’était très dur, très éprouvant, comme tous les récits qui donnent la parole aux victimes de la guerre. Ça nous coupe le souffle et ça nous crée une boule au ventre. Mais il est important de se souvenir, exactement comme le dit Primo Levi. Se souvenir pour ne pas reproduire les horreurs qui ont été commises 🌷



Les dessins apportent réellement la profondeur de la peur, de la terreur, et de tout le mal qui était fait dans le camp. C’est très difficile de parler de cette lecture qui m’a énormément émue. Un roman graphique qui me semble important de connaître 💫

Cette BD nous raconte l’horreur qu’a vécut Primo Levi pendant l’holocauste dans un camp de concentration. Très beau témoignage

J'ai lu cette BD en mode chill. Mais j'ai été un peu déçue.

D'abord Anne Bonny se comporte comme une gamine pourrie gâtée tout au long de la BD. Pour moi, son besoin de liberté, d'avoir son destin entre ses propres mains est mal expliqué. On a beaucoup envie de compatir avec son père alors que franchement, elle-même et sa mère n'auraient pas autant souffert s'il n'avait pas été aussi lâche et égoïste.

Elle est déguisée en garçon pour travailler avec son père mais il n'y a pas de discussion à ce sujet-là par la suite puisqu'elle est toujours présentée comme une femme à la merci de ses désirs, sans réflexion. Elle se fait avoir ou est sans cesse protégée par des hommes et j'aurai voulu voir une héroïne plus mature, plus profonde, plus réfléchie. Je pense que le découpage de son histoire a été fait d'une manière qui ne m'a pas plu, moi, personnellement. Quand on a l'histoire de Mary brièvement, j'ai été bien plus curieuse, bien plus intéressée. Elle est plus profonde que celle d'Anne alors qu'elle n'est que survolée.

Je pense qu'Anne, telle que présentée ici, m'a dérangée personnellement et je m'attendais à autre chose.

Je pense aussi qu'après La République du Crâne, c'est difficile de faire une aussi bonne BD sur les pirates.

Effectivement, on n'aime ou on n'aime pas du tout l'illustration... Mitigée ici, je la trouve à la fois brouillon et en même temps, les expressions des personnages ressortent drôlement bien. De toute façon, le sujet et la figure m'intéressant beaucoup, peu importe. BD captivante sur la vie d'Anne Bonny et ceux qu'elle a côtoyés. Un très bon complément d'informations.

L’auteur fait un choix scénaristique fort : il invente un épisode, la visite fictive de Primo Levi dans une école, pour retracer la vie de l’écrivain rescapé d’Auschwitz. Ce choix est pleinement assumé et expliqué. La BD se lit vite ; elle est très bien documentée et dispose d’annexes complètes. Le dessin en noir et blanc est sobre. J’ai apprécié les temps de pause dans les cases et le traitement des prisonniers dans le camp.