AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
Critiques de Max Allan Collins (51)
Classer par:   Titre   Date   Les plus appréciées


Dark Angel, tome 2 : Le Traître

Dans ce volume nous avons enfin le droit à la suite de la série tv. Comment a fini la prise d'otages de Jam Pony ? 

La réponse ici avec des négociations, des passages secrets et des sauvetages d'innocents en perspective ! 

Les transgéniques sont parqués dans terminal city. Ils vont devoir s'entraider et s'entendre pour surmonter cette épreuve et obtenir le droit de vivre et de ne plus fuir.  

Entre un siège militaire,  un transgénique écorcheur et des dissensions dans les rangs,  Max va avoir du travail ! 

Commenter  J’apprécie          20
Faisans et malfaisants, tome 3 : Un flingue..

Dans une fiction adroite, l'auteur formule l'hypothèse d'un dénouement différent de la véritable histoire du célèbre gangster John Dillinger.
Commenter  J’apprécie          20
The X-Files : Trust No One

"Trust No One" est un recueil de quinze nouvelles dans le monde surnaturel des X-Files. Jonathan Maberry a réuni dix-sept auteurs du moment pour alimenter la mythologie déjà dense d'un univers qui ne cesse encore aujourd'hui de fasciner des millions de fans.



Comme dans toute anthologie, la qualité et l'intérêt est variable. Là où certain(e)s nagent comme un poisson dans l'eau d'autres évoluent difficilement à la surface. Les nouvelles sont les suivantes avec, précisée entre parenthèses, l'année où se déroule l'intrigue pour la resituer vis-à-vis de la chronologie de la série télévisée, ainsi qu'une petite notation individuelle :



"Catatonia" (1994)*** : Dans une petite ville du Massachusetts, des phénomènes d'une rare violence surviennent. C'est l'histoire dont je me souviens le moins bien si ce n'est que la présence d'Alec Krycek est un petit plus par rapport à ce que propose habituellement les récits hors série télé.



"The Beast of Little Hill" (1995)*** : A Little Hill dans le Missouri, un homme prétend détenir un alien prisonnier de la glace quand un autre affirme avoir un cadavre extraterrestre dans sa grange. Une attraction comme une autre pour attirer le touriste et se faire un peu de blé. Mulder, toujours à l'affût de la moindre piste le menant vers un ailleurs, s'empresse de se rendre sur place. Mais quand la glace du réfrigérateur fond et qu'une série d'attaque violente s'abat sur la petite ville, Scully a peut-être tort de se moquer de son partenaire…



"Oversight" (1994)* : Les Affaires non-classées sont une fois de plus en danger. Le directeur adjoint Walter Skinner, supérieur hiérarchique du duo Mulder et Scully, doit prouver l'utilité de la section des X-Files alors que le taux d'élucidation et d'arrestation est risible par rapport aux autres services du FBI. C'est très certainement une des plus mauvaises histoires du livre puisque, comme par hasard, la femme en charge d'évaluer l'intérêt ou non des X-Files va être directement la cible d'une étrange affaire. Le seul intérêt peut-être est que Skinner se retrouve au centre du récit.



"Dusk" (2015)***** : Pour qui a eu sa période "Twilight", cet épisode est plutôt amusant puisqu'il se base sur une parodie de la célèbre saga vampirique. Le concept du vampire a été abordé plusieurs fois dans la série télé et ce de différente manière. Cette nouvelle en est une de plus et réussie qui plus est.



"Loving the Alien" (1997)** : Avec une narration à la première personne, cette histoire nous place au plus près de la vision particulière de Dana Scully. A la recherche de son partenaire disparu, elle va remonter la piste d'un potentiel traquenard. Le twist final ne m'a pas totalement convaincu...



"Non Gratum Anus Rodentum" (1994 et 1970)* : Seconde nouvelle qui se focalise sur Walter Skinner, elle ne serait pas inintéressante si le concept de l'homme qui devient animal n'était pas vu, revu et re-revu même dans X-Files. Le rat-garou, faut pas pousser, y'a pas de quoi en faire une histoire même en y collant un background factice au cœur du Vietnam.



"Back in El Paso My Life Will be Worthless" (1994)** : J'aurais aimé que cette histoire de serial killer capable de changer d'apparence soit mieux travaillée pour pleinement l'apprécier. Déjà, cette idée de prendre l'apparence d'une autre personne est pleinement incarnée par une des factions extraterrestre au cœur de la mythologie de la série, ensuite le tueur en série qui annonce à la fin "bon, ben je crois que je vais arrêter de tuer " est un peu trop indigeste pour être acceptable. Reste quelques bonnes idées.



"Paranormal Quest" (1997)***** : Paranormal Quest est une émission de télé réalité qui suit une équipe de chasseurs de fantômes. Quand sur l'un de leur tournage, une jeune fille meurt, le cœur littéralement arrachée de sa poitrine par une force invisible, Mulder et Scully se doivent d'enquêter. Une des rares histoires de ce tome qui maitrise le concept de suspense. Un récit maitrisé pour nous plonger comme il faut dans le monde des X-Files.



"King of Watery deep" (2000)** : En Arabie Saoudite, des américains disparaissent au large d'une île. Mulder et Scully sont mandaté pour découvrir ce qu'il s'est passé. Outre le recours à la mythologie sumérienne, cette délocalisation permet surtout à l'auteur de dresser une critique de la condition féminine dans le royaume saoudien à travers ce que doit endurer Scully. Ca se laisse lire mais peut-être trop exotique pour un X-Files, sans compter la révélation finale un peu facile pour maintenir la cohérence.



"Sewers" (1963 et 1990)** : Le début de la série télévisée est marquée par l'affectation de Dana Scully aux côtés de Fox "Spooky" Mulder. Mais avant cela, Mulder travaillait déjà du côté du surnaturel. Cette histoire fait partie des premiers dossiers sur lesquels il a travaillé sous l'impulsion d'Arthur Dales, le prédécesseur de Mulder. L'occasion de revoir ce vieux monsieur reprendre du service sur les traces d'une vieille connaissance. En revanche, nous présenter un Mulder marié à une certaine Samanda (pour créer un lien avec Samantha, sa sœur disparue) c'est trop ! Pourquoi pas ajouter un chien qui fume des Morley au tableau tant qu'on y est ?!



"Clair de lune" (1994)* : Bon… Une énième histoire de lycanthropie. Inutile de s'y attarder.



"It's All in the Eyes" (2009)***** : Si l'on considère ces quinze récits comme une saison supplémentaire à la série télévisée, alors cet épisode serait un "spécial Halloween". Dans la nuit du 30 octobre, un double meurtre est perpétré dans un magasin spécialisé dans la création de mannequins et poupées horrifiques. La seule victime encore en vie prétend d'ailleurs que c'est l'une des dernières créations qui a commis le crime. Un peu facile d'accuser la poupée inerte, non ?! Mais quand en plus le cimetière non loin de là est profané, Mulder et Scully risque vivre un Halloween bien mouvementé ! Heather Graham réussit a mêler originalité et classiques de l'horreur dans cette affaire non-classée inédite.



"The House of Hickory Hill" (1997)***** : Avec une référence assumée à Amytiville, Max Allan Collins nous offre sa vision de la maison hantée. Entre lourd passé, secret de famille et légende urbaine, l'auteur nous mène à la baguette dans cette affaire d'enlèvement vraiment réussie.



"Time and Tide" (2000 et 2035 ?) **** : L'histoire n'est pas mal du tout bien qu'un peu bizarre. Dans une base militaire désaffectée, la pièce d'un bunker donnant sur la mer s'ouvre sur une étrange double fenêtre. La vue aperçue de la fenêtre de gauche n'est pas la même que celle de droite. La disparition de trois adolescents laisserait même penser que l'une des fenêtres conduisent vers le futur… Le concept se démarque de ce qui a pu se faire auparavant dans The X-Files mais est-ce pour autant dans l'esprit de la série ? Je n'en suis vraiment pas sûr. Le gros problème ici est que tout est trop facilement accepté et trop explicite. Une fenêtre qui conduit dans le futur ? Ah ben, allons jeter un œil ! La narration manque cruellement de subtilité et de scepticisme surtout face à un passage temporel. Peut-être que plus développé et mieux introduit, ça passerait mieux.



"Statues" (1995)***** : Lorsqu'un homme se calcifie littéralement en public, il y a de quoi intriguer l'agent Fox Mulder. Quand d'autres victimes statufiées sont retrouvées à la vente dans une galerie d'art, il devient urgent pour le duo du FBI de découvrir la source du phénomène. Une gorgone vivrait-elle dans la Death Valley ? A moins que ce ne soit un basilic ou une cocatrix ? Peut-être de la déshydratation spontanée…

Originale et bien menée, l'intrigue sort du lot et conclut parfaitement ce premier volume anthologique des X-Files.



De manière générale, le présent livre souffre cruellement d'une absence de soin éditorial. Bourré de coquilles, mise en page non justifiée, et j'en passe, IDW Publishing propose une édition plutôt cheap au contenu à la qualité variable. Définitivement à réserver aux fans qui veulent prolonger les aventures de Mulder et Scully.



Challenge MULTI-DÉFIS 2018 : Un livre qui compte moins de 200 lecteurs sur sa fiche Babelio
Commenter  J’apprécie          20
Les sentiers de la perdition, tome 1

Il s'agit d'une histoire complète en 1 tome, initialement parue en 1998. Cette histoire a été adaptée en film : Les Sentiers de la perdition réalisé par Sam Mendez, avec Tom Hanks.



Des années après les faits, Michael O'Sullivan junior se souvient de son enfance et raconte ce qui s'est passé lors de l'hiver de 1930. Il habitait alors à Rock Island, l'une des 3 grandes cités de la région avec Moline et Davenport dans l'Illinois. Alors que la Grande Dépression s'est installée et que la Prohibition est toujours en vigueur, la famille O'Sullivan (Michael le père, Annie la mère, et leurs 2 enfants Michael junior et Peter) reste prospère grâce au travail du père. Ce dernier se sert des compétences qu'il a acquises pendant la première Guerre Mondiale, et il les a mises au service de John Looney (et Conner son fils), le parrain de la pègre de la région. Un jour Michael Junior se cache dans la voiture de son père pour découvrir son métier ; la révélation est assez difficile à assimiler. Peu de temps après, les 2 Michael (le père et le fils) sont obligés d'entrer en clandestinité pour échapper à la pègre.



Dans la copieuse introduction (8 pages de texte), Max Allan Collins (en abrégé MAC) explique la genèse de cette histoire. Il souhaitait parler de la pègre de la région (une Amérique plutôt rurale) à cette époque et mettre en scène une relation père-fils. Pour cette dernière il indique s'être inspiré de Ogami Itto et son fils Daigoro dans le manga Lone Wolf & Cub. Les circonstances obligent Michael senior à emmener son fils lors de sa mission de vengeance contre la pègre. MAC reprend les caractéristiques d'Ogami Itto, un individu peu bavard, à la loyauté indéfectible, et à la détermination inflexible. Il reprend en particulier les capacités incroyables de combattant hors pair, capable d'exterminer plusieurs adversaires malgré le handicap du nombre. De son coté, Michael junior est plus âgé que Daigoro au début du manga, et il semble accepter assez facilement la tragédie dont il est la victime. Finalement la description des relations entre le père et le fils reste très basique et constitue un centre d'intérêt très mineur dans l'histoire.



La deuxième composante du récit est l'évocation du milieu du crime organisé dans ces années. Le début accroche immédiatement le lecteur avec une synthèse en 4 pages des activités de John Patrick Looney, gangster ayant réellement existé. En quelques cases, MAC évoque les activités illégales et les chantages pratiqués par Looney pour faire de l'argent et se maintenir hors d'atteinte des représentants de la loi. Au fur et à mesure des pérégrinations des O'Sullivan, ils côtoient le temps de quelques pages d'autres figures emblématiques de cette époque dont Eliot Ness. Mais là aussi, le lecteur reste un peu sur sa faim. Pour commencer, MAC accommode un peu les faits à sa sauce pour les besoins de son récit. Par exemple les dates d'activité de John Looney sont un peu décalées par rapport à la réalité. Ensuite, MAC semble posséder une solide connaissance du développement et de l'enracinement du crime organisé aux États-Unis, mais finalement il s'en sert peu. Le lecteur ne doit pas s'attendre à une immersion aussi documentée que la série Ce qui est à nous de David Chauvel. Il est même vraisemblable qu'une connaissance préalable de l'histoire du crime organisé aux États-Unis dans cette période du vingtième siècle permette de mieux apprécier les allusions qui y sont faites.



Heureusement il reste cette histoire de vengeance bien construite qui n'a rien de manichéenne ou de facile. MAC emmène son lecteur aux cotés des O'Sullivan pour découvrir comment le père aux abois se sert de sa connaissance du milieu pour parvenir à son but. Les cellules de texte contenant la voix off du fils racontant ses mémoires permet au scénariste d'ajouter une touche de destin implacable et inéluctable qui renforce habilement la tension dramatique, sans révéler l'issue du récit.



L'intégralité du récit est illustrée par Richard Piers Rayner (en abrégé RPR), en noir & blanc (sans utiliser de nuances de gris), dans un format demi-comics. Ce format plus petit que d'habitude implique une mise en page sur la base de 3 ou 4 cases par page en moyenne. Le style de RPR s'apparente au photoréalisme avec un niveau de détails moyen, et un gros travail d'effectué sur la représentation des contours. Dès la deuxième case, l'oeil du lecteur est arrêté par une vue en plongée d'une artère de Rock Island. RPR a vraisemblablement travaillé d'après une photographie pour obtenir cette impression d'authenticité historique. Mais il ne s'est pas contenté de tracer à partir de la photographie en simplifiant quelques textures, il a gardé les formes les plus significatives, et travaillé sur les surfaces noircies. Le résultat est à la fois totalement fidèle à la réalité, et beaucoup plus intense du fait de ce travail graphique. Il dispose également d'un regard élaboré pour choisir ses cadrages. Chaque case est d'une lisibilité immédiate, ce qui ne l'empêche d'y glisser des détails significatifs qui permettent de transformer chaque lieu en un endroit spécifique et habité, loin d'une évocation à grands traits sans personnalité.



Il applique également cette méthode aux personnages : travailler à partir de références photographiques pour épurer les contours et accentuer les contrastes par le biais d'aplats de noir. À nouveau cette technique fait des merveilles pour créer des apparences visuelles marquantes pour chaque personnage. RPR accomplit également un travail incroyable pour figurer les ombres et les textures sur les visages. Il a recours aussi bien aux aplats de noir, qu'à de fines lignes horizontales mises côte à côte, ou des traits fins entrecroisés, ce qui aboutit à des expressions intenses et un travail sur la lumière digne d'un grand chef opérateur.



Max Allans Collins et Richard Piers Rayner racontent une histoire de vengeance palpitante dans une Amérique plongée dans la Dépression et la Prohibition. Le suspense ne faiblit pas du début jusqu'à la fin, mais le lecteur pourra regretter que cette histoire ne soit finalement que ça. Le début faisait miroiter une fresque plus ambitieuse sur l'histoire du crime organisé, et une étude psychologique plus réaliste sur les liens entre le père et le fils. Max Allan Collins a donné 2 suites à ce récit : On the road et Return to Perdition.
Commenter  J’apprécie          20
Batman : Second Chances

Ce tome contient les épisodes 402 & 403, 408 à 416 de la série Batman, initialement parus en 1986/1987, ainsi que la moitié de l'annuel 11 consacrée au Penguin. Chronologiquement, ces épisodes se déroulent après Crisis on infinite earths, c'est à dire à une période où les auteurs proposaient de nouvelles versions d'événements déjà racontés par le passé.



-

- Scénario de Max Allan Collins

-



Épisodes 402 (dessin & encrage de Jim Starlin) & 403 – (dessins de Denis Cowan, encrage de Greg Brooks) – Batman intervient pour faire cesser une agression. Il brise la nuque de l'agresseur d'un geste délibéré. Il s'agit de Tommy Carma qui croit être le vrai Batman. Ce dernier va devoir retrouver l'imposteur, avec l'aide des informations de James Gordon.



Épisodes 408 (dessins de Chris Warner, encrage de Mike DeCarlo) & 409 (dessins de Ross Andru, encrage de Dick Giordano) – Batman se souvient de la dernière fois où Dick Grayson a revêtu l'habit de Robin et a été blessé par balle par le Joker. Puis il effectue son pèlerinage annuel dans Crime Alley (la rue où ses parents ont été tués). Après avoir fait son tour, il découvre que les pneus de sa voiture ont été volés par un jeune adolescent : Jason Todd. Il le confie aux bons soins de l'école de Faye Gunn.



Épisodes 410 (dessins de Dave Cockrum, encrage de Mike DeCarlo) & 411 (dessins de Dave Cockrum, encrage de Don Heck) – Batman a accepté d'entraîner Jason Todd pour qu'il devienne le nouveau Robin. Pour leur première affaire, ils doivent déjouer les cambriolages prévus par Two-Face (Harvey Dent).



Épisode 412 (dessins de Dave Cockrum, encrage de Don Heck) - – Une mime (Camilla Cameo) perpétue des actes de sabotage visant à empêcher les activités bruyantes (elle a commencé par dérober les tympans des cloches des églises). Il échoit à Batman & Robin de l'arrêter.



Annuel 11 (dessins & encrage de Norm Breyfogle) – Batman doit témoigner devant le comité de l'asile d'Arkham qui doit décider si oui ou non Oswald Cobblepot a abandonné ses activités criminelles, sous la bonne influence de madame Partridge.



Bienvenue dans une période étrange des aventures de Batman. En 1986, "Crisis on infinite earths" efface la continuité en vigueur depuis 1937 pour le personnage de Batman dans l'univers partagé DC. Les scénaristes peuvent alors repartir de zéro pour son historique, ainsi que pour les autres personnages DC. C'est ce que fera John Byrne pour Superman, ou George Perez pour Wonder Woman, ou encore Mike Baron pour Flash. Pour Batman, c'est un peu compliqué parce que tout commence par les épisodes 401 & 402 qui voit arriver Max Allan Collins (en abrégé MAC) au scénario, un écrivain de polar à la réputation bien établie. Mais ces 2 premiers épisodes forment une histoire complète pour elle-même (sans Robin), assez sombre en ce qui concerne l'intrigue, un peu trop lumineuse en ce qui concerne les couleurs d'Adrienne Roy (pour l'épisode 402).



Jim Starlin dépeint un Batman à la mâchoire serrée, sans joie, déjà bien obsessionnel. Denys Cowan réalise des images tranchantes, bénéficiant d'un encrage qui évoque fortement celui de Klaus Janson.



Les épisodes 404 à 407 ne figurent pas de ce recueil, car il s'agit de Year one, écrit par Frank Miller et mis en images par David Mazzucchelli. Après cette interruption, Max Allan Collins revient encore pour 5 épisodes. Le premier constitue un étrange retour en arrière, expliquant (dans la continuité post Crisis) dans quelles circonstances Dick Grayson a été bouté hors du manoir Wayne, et a pris la décision de raccrocher son habit de Robin. MAC accélère le mouvement pour pouvoir raconter des histoires originales très rapidement. Du coup le lecteur prend ces histoires pour argent comptant, entre intrigue enfantine (criminels qui dévalisent les banques, et Batman en as du déguisement), et thème sous-jacent plus mature, sur la violence habitant Jason Todd du fait de son histoire personnelle.



Le scénariste effectue un louable travail de rapiéçage de la continuité, en établissant les circonstances de la première rencontre entre Jason Todd et Batman, sous le signe du vol de pneus. Jason Todd était apparu pour la première fois dans le numéro 368 de la série "Batman", en décembre 1983 par Doug Moench et Don Newton.



Malgré cette composante adulte à la sensibilité assez juste (la violence plus ou moins bien contenue de Jason Todd), le lecteur a du mal à accepter que Batman accepte de mettre en danger un individu que les dessinateurs montrent n'être qu'un enfant. La narration (scénario et dessins) semblent être encore à destination d'un jeune lectorat, mais avec des thèmes déjà plus à destination d'adolescent.



Pour les premiers, on trouve le Joker avec son hélicoptère customisé, le même Joker qui rationalise qu'il ne souhaite pas tuer Batman alors qu'il en a l'occasion, Two-Face avec son costume dichotomique et ses hommes de main pour lesquels il ne recrute que des jumeaux. Pour la deuxième partie du lectorat, on trouve Jason Todd qui fume, Tommy Carma complètement psychotique, le Joker qui tire avec un vrai revolver pour blesser.



Sur le plan graphique, le lecteur d'aujourd'hui peut être surpris de constater que pour une relance d'un personnage de premier plan, les responsables éditoriaux n'arrivent pas à fidéliser un dessinateur (5 en 7 épisodes, seul Dave Cockrum reste 3 épisodes de suite, mais pas avec le même encreur. Globalement avec le recul des années, les dessins ne souffrent que de l'approche simpliste pour dessiner les décors. Les murs sont de jolis rectangles unis, les chaussées s'étendent de manière uniforme. Le lecteur a souvent l'impression que les personnages évoluent dans un décor de carton-pâte. Pour le reste il est possible d'apprécier la noirceur urbaine des dessins de Starlin, le côté tranchant de ceux de Cowan, l'encage impeccable de Dick Giordano, et l'encrage très particulier de DeCarlo (dans son alternance de traits épais, de traits secs et d'arrondis).



La partie de l'annuel 11 consacrée à Oswald Cobblepot constitue un récit complet, une jolie fable tout public. Norm Breyfogle est encore débutant, il n'a pas encore développé les tics graphiques qui rendront ses épisodes de Batman plein de mouvements, voir "Legends of the Dark Knight: Norm Breyfogle Vol. 1".



La lecture de ces épisodes produits une impression étrange, à mi-chemin entre une narration enfantine se reposant sur les conventions éculées des décennies passées, mais déjà empreinte de problématiques plus mature. Le lecteur ne sait pas trop si ces épisodes constituent des nouvelles versions d'aventures anciennes (première apparition de Jason Todd), ou des aventures complètement nouvelles à l'époque. Il sait pertinemment que depuis 3 ou 4 nouvelles remises à zéro ont rendu ces versions caduques, mails s'en dégage quand même un parfum agréable. Entre 3 et 4 étoiles en fonction de l'implication du lecteur dans l'historique de Batman.



-

- Scénario de Jo Duffy

-



Épisode 413 (dessins de Kieron Dwyer, encrage de Mike DeCarlo) – Un fantôme en armure médiévale japonaise apparaît dans une exposition, dans un musée de Gotham. Batman & Robin doivent démêler le vrai du faux.



Visiblement Max Allan Collins et les éditeurs de DC n'ont pas réussi à faire affaire bien longtemps, et Jo Duffy assure un épisode bouche-trou très anecdotique, sans être franchement mauvais. 2 ou 3 étoiles en fonction du seuil de tolérance du lecteur.



-

- Scénario de Jim Starlin

-



Épisodes 413 à 416 (dessins de Jim Aparo, encrage de Mike DeCarlo) – Dans le premier épisode, Batman doit arrêter un tueur en série qui lacère ses victimes, pendant que Bruce Wayne tombe sous le charme de Kate Babcock, issue d'une famille riche et assistante sociale dans les quartiers défavorisés. Puis Batman & Robin doivent démasquer la Manhunter qui a pris la place de James Gordon, dans le cadre du crossover Millenium. Enfin Nightwing (Dick Grayson) vient dire à Batman ce qu'il pense de son nouveau partenaire adolescent, après l'avoir croisé dans une affaire de laboratoire clandestin.



Pour des raisons indiscernables, les éditeurs ont choisi de poursuivre dans la réédition des épisodes de la série, même s'il s'agit d'un autre scénariste. Il est malgré tout possible d'y voir une logique thématique, puisque le personnage de Jason Todd continue de prendre rapidement du galon.



À l'époque Dennis O'Neil (le responsable éditorial) cherche désespérément un scénariste volontaire pour reprendre la série. Il s'agissait d'une proposition à double tranchant : bénéficier de l'exposition lié à un superhéros DC de premier plan, mais aussi souffrir la comparaison avec le travail de Frank Miller, à la fois sur "Year one", mais aussi sur "Dark night returns" (en abrégé DKR), une mission impossible à tout point de vue. O'Neil fait appel à un professionnel qu'il connaît, mais plus connu pour ses histoires cosmiques (avec Captain Marvel, Thanos, ou Adam Warlock, Dreadstar) que pour sa capacité à écrire des polars urbains.



Le premier épisode (numéro 414) montre un scénariste très à l'aise avec une enquête sur un tueur en série sadique, un héros faillible (très faillible), des pensées intérieures assez noires (sans atteindre l'intensité du phrasé de Frank Miller, loin s'en faut). Les dessins de Jim Aparo sont dynamiques (sous forte influence de Neal Adams). Les couleurs d'Adrienne Roy sont toujours aussi vives, ce qui ramène la narration dans une tonalité plus à destination d'un jeune public. Starlin fait ce qu'il peut avec le deuxième épisode, obligé de composé avec le crossover du moment. Dès le troisième épisode, il règle la question de la légitimité de Jason Todd aux yeux de Dick Grayson. Il fait passer avec beaucoup de convictions la rancœur qui s'est installée entre ce dernier et son ancien mentor.



Il est vraisemblable que ces histoires semblent datées à des lecteurs contemporains, et que leur dimension historique (l'installation de Jason Todd post Crisis) soit d'un intérêt très relatif, 2 ou 3 étoiles. Pour un amateur de Batman curieux de savoir à quoi ressemblait sa série au milieu des années 1980 (post DKR) et conscient de la narration encore juvénile, il s'agit d'une lecture facile et plaisante qui recèle quelques informations intéressantes. 4 étoiles.
Commenter  J’apprécie          20
Les Meurtres du Titanic

Très bien écrit, ce roman policier fortement teinté de documentaire historique, reste malgré tout assez fade et superficiel eu égard au sujet traité. Les descriptions très précises du luxe extraordinaire des premières classes n'est peut-être pas un thème qui m'a passionné. Le fait de prendre des personnes réelles disparues dans la catastrophe et d'en faire des méchants truands sans aucune attestation que cela soit vrai m'a déplu.
Commenter  J’apprécie          10
Dark Angel, tome 1 : Avant l'aube

Une plongée dans mon enfance ! J’ai connu dark angel avec la série TV de la trilogie du samedi sur M6. Absolument fan de cette femme forte luttant pour sa survie, incarné à l’écran par Jessica Alba, j’ai été extrêmement déçu quand la production à été arrêtée.

Mais quelle ne fut pas ma surprise quand, en vacances, discutant de livre avec un ami il m’apprend l'existence de romans qui finissent l’intrigue abordés dans la série !

J’ai donc été ravi de retrouver Max, Logan et leur lutte contre Manticore. Lecture fluide et prenante, nous retrouvons Max à son arrivée à Seattle. Cambriolages, livraisons et négociations avec de gros bonnets du trafic d’art au rendez-vous de ce volume !

Hâte de lire la suite et d’avoir enfin le fin mot de l’histoire !!

Commenter  J’apprécie          10
Les Meurtres du Titanic

Au cours d'une des explorations de la plus célèbre épave du monde, on découvre deux cadavres conservés dans la chambre froide ...

L'auteur enquête et surtout rencontre Mrs Futrelle, veuve du seul écrivain qui ait péri sur le Titanic, et elle témoigne .

Effectivement il a eu deux meurtres sur le navire et c'est son mari qui a mené l'enquête avant de périr dans le naufrage.

L'histoire est peu banale, et on en vient à se demander si la découverte des deux cadavres est réelle ou pas ...et puis, on vit avec les personnages illustres qui ont fait cette fameuse croisière inaugurale, sans compter une description captivante de la vie à bord, des décors somptueux.

Le roman se lit avec plaisir et une chose est certaine dès le début, le joyau des mers a coulé ....
Commenter  J’apprécie          10
Les Experts, tome 4 - Las Vegas : Le Corps ..

Un livre avec une construction classique pour cette série. On suit 2 enquêtes en parallèle, concernant les 2 équipes du groupes de la police scientifique de Las Vegas.

On retrouve les personnages de la série.

Un bon texte, un suspens efficace, il manque juste un peu d'épaisseur dans la psychologie des personnages.



Ne vous attendez pas à un Goncourt mais polar efficace.
Commenter  J’apprécie          10
Les Experts, tome 1 - Las Vegas : Double jeux

On retrouve avec plaisir, dans ce roman, les personnages des Experts (CSI Las Vegas). Je trouve que l'auteur a su recréer l'ambiance des épisodes de la série télé, ainsi que la grande complicité entre les personnages. C'est comme plonger dans un nouvel épisode inédit! Pour les amateurs, tout simplement.
Commenter  J’apprécie          10
Le grand saccage

A oublier.

Retour dans les cartons.
Commenter  J’apprécie          10
Dark Angel, tome 2 : Le Traître

Un très bon livre qui nous relate ce qui c'est passé après la fin de la deuxième saison qui avait fini abrutement.
Commenter  J’apprécie          10
Dark Angel, tome 1 : Avant l'aube

Un roman qui nous explique bien ce que c'est passé avant le début de la série et comment Max c'est rendu ou elle est. À lire si vous avez aimé la série télévisée.
Commenter  J’apprécie          10
Esprits criminels, tome 1 : Aux ordres de l..

Je connais très peu la série Esprits criminels et au final j’ai bien aimé ce livre. Il s’est vite lu et tout allait très vite, surtout au vu de l’énigme et du nombre de page. Les profilers découvrent très vite, voire trop vite qui c’est. Mais comme ca vient d’une série et qu’il faut aller vite, ça se ressent aussi dans le livre. Mais sympa à lire toutefois.
Commenter  J’apprécie          00
Il faut sauver le soldat Ryan

J'étais emballée par le fait de lire le roman du film, il y a eu un tel tapage autour (je précise que je ne l'ai pas vu) mais ça a été une grosse déception. Je n'ai pas réussi à accrocher à l'histoire. J'ai trouvé ça long et ça ne m'a pas donné envie de voir le film, parce que j'ai peur de m'ennuyer.
Commenter  J’apprécie          00
Il faut sauver le soldat Ryan

Alors que les forces alliées débarquent à Omaha Beach, Miller doit conduire son escouade derrière les lignes ennemies pour une mission particulièrement dangereuse : trouver et ramener sain et sauf le simple soldat James Ryan, dont les trois frères sont morts au combat en l’espace de trois jours. Pendant que l’escouade progresse en territoire ennemi, les hommes de Miller se posent des questions. Faut-il risquer la vie de huit hommes pour en sauver un seul ? Grande querstion posée sans fard et qui est prétexte à suivre l'avancée des troupes alliés dans une Europe dévastée par la guerre.
Commenter  J’apprécie          00
U-571

Super livre fidèle au film,on découvre l’univers des sous marins dans la période de la seconde guerre mondiale des fameux u-boat et surtout le travail difficile et dangereux des sous marinier, de l’action, du suspense et des sentiments humains entre un jeune commandant et ses hommes.
Commenter  J’apprécie          00
American gangster : D'après une histoire vraie

Très bon livre, novélisations du film inspiré d’une histoire vraie, année 70 et ravage d’une drogue bon marché qui provoque une hécatombe d’overdose dans le quartier d’Harlem,bonne enquête policière.
Commenter  J’apprécie          00
Les Experts, tome 8 - Las Vegas : Le plagia..

Les livres sont mieux que la série !

Mais comme je connais les acteurs, je ne peux les imaginer comme je veux...

Ceci dit, lecture plaisante, sans plus. J'ai quand même eu de la peine à entrer dans cette histoire...
Commenter  J’apprécie          00
Les Experts, tome 7 - Las Vegas : Faux semb..

Lecture distrayante, beaucoup mieux que les épisodes de la série !
Commenter  J’apprécie          00




Acheter les livres de cet auteur sur
Fnac
Amazon
Decitre
Cultura
Rakuten

Listes avec des livres de cet auteur
Lecteurs de Max Allan Collins (389)Voir plus

Quiz Voir plus

LES POINTES NOIRES (MANON)

Comment s'appelle le personnage principal?

Eveline
Eva
Eve

13 questions
53 lecteurs ont répondu
Thème : Les pointes noires de Sophie NoëlCréer un quiz sur cet auteur

{* *}