Citations de Max Heratz (83)
Pour la énième fois je te demande de cesser de te conduire comme un adolescent. Tu crois être le seul sur cette planète à avoir fait capoter une histoire sentimentale ? Tu crois être le seul à avoir déconné ? Non. Ça arrive tous les jours et ce n’est pas pour autant que la planète cesse de tourner.
On commence par les sexes féminins. Ils représentent la rencontre, la reproduction. Puis on passe aux sentiments : d’abord l’amour, le plus important de tous, puis les autres, la gourmandise, l’envie, la trahison, l’ennui, le chagrin, …etc., pour finir par le chaos. Et là, au milieu de cet espace, suspendu dans les airs par des câbles de nylon, la toile la plus mystérieuse.
En tant qu’infirmière, elle n’a pas la même approche de la nudité en générale que le commun des mortels. Elle voit des corps toute la journée, de tous âges, de toutes formes. La nudité est quelque chose de naturelle et si un jour je lui dis qu’elle m’allume en se déshabillant devant moi, elle m’expliquera que ce sera le cas quand elle jouera de son corps avec des sous-vêtements sexy. Quant aux bisous donnés à même nos lèvres, là encore, elle n’y voit aucun mal, aucune provocation ; comme elle le dit si bien, on n’y met pas la langue, il n’y a donc aucune séduction à travers ce geste.
Quand les esprits se réunissent, c’est souvent parce qu’ils errent dans le néant, faute d’attache. Alors le rapprochement des corps pour se donner l’un à l’autre est tentant pour ne plus se perdre. Même sans lendemain, une rencontre correspond toujours à un besoin. Beaucoup se réfugient sous l’égide du fameux « carpe diem » pour jouir de la vie.
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Son titre: A Vendre
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C'est être constamment amoureux toute sa vie comme au premier jour sans qu'une autre femme puise provoquer le désir en soi
Mais bon sang,murmura t'elle à voix basse à l'attention d'Estelle, pourquoi est-ce qu'ils sont tous à devenir hystériques en voyant vingt abrutis courir autour d'un ballon tandis que deux autres gesticulent dans une cage. Merde! Si j'avais eu envie de voir des singes, j'aurais été au zoo.
« … ne me laissez pas faire n’importe quoi sinon je serai capable de vous bouffer et je me lasserai. »
J’ai donc une porte de sortie… En revanche, une de ses dernières phrases me trouble :
« … dressez-moi, punissez-moi, tenez-moi, faites-moi plier. Je ne suis pas en sucre ! Humiliez-moi… »
Elle ne peut s'empêcher d'avoir l'impression d'être un animal qu'on mène à l'abattoir. Son père partage la même sensation. Mais il ne peut plus reculer, même s'il en souffre. Une lourde barre écrase sa poitrine alors que des grosses gouttes de sueur commencent à perler de son front.
— Ah ! Les femmes ! Vous savez ce que c'est ! Elles sont capricieuses mais on ne les aimerait pas tant si elles étaient différentes !
Si les hommes se sont appliqués particulièrement pour faire honneur au patron de la région, les femmes ont fait un effort de coiffure pour être les plus coquettes possible. Les enfants n'ont pas été en reste ; ils sont beaux comme des majors de promotion dans leurs souliers vernis et leur veste du dimanche.
La souffrance de vos proches ne vous affecte même pas ! Vous êtes bien pareils tous les deux ! Si vous n'avez aucun sens de la famille vous avez au moins celui des affaires ! C'est honteux !
Cependant, la jeune femme est de plus en plus sensible au charme de son futur mari. Les mots doux commencent à fleurir et elle se fait à l'idée d'unir son destin à celui de cet homme. Elle ferme enfin la porte de son adolescence pour entrer dans le monde des adultes, dans les pas de son père où les lois sont celles des affaires.
Grand et svelte, il a le cheveu fin d'un blond presque blanc. Il a les mêmes yeux bleus que ses parents et quand il sourit, c'est sur une dentition parfaite. Plus d'une femme se laisserait bien séduire par ce bel aryen. Mais la seule qu'il désire vraiment au plus profond de lui, c'est Justine, l'amour de sa vie comme il le dit si bien.
La mère et la fille se ressemblent comme deux gouttes d'eau hormis ses merveilleux yeux bleus. Quelques petites pattes d'oie naissantes aux coins de ces derniers qu'elle dissimule savamment, lui donnent le charme et l'aisance des femmes de sa génération, de celles qui font rêver bien des hommes de tout âge. C'est une très belle femme, une de ces quadras affichant dix ans de moins sans aucune intervention esthétique, constamment courtisée par tant de jeunes gens comme cela est très tendance. De taille moyenne, elle s'est chaussée d'escarpins particulièrement hauts afin de ne pas se sentir diminuée face aux parents de son futur gendre. En effet, ces derniers sont si grands qu'ils ont l'air de sortir du pays des géants. Ils sont tellement représentatifs de l'aryen que, dans la famille, Justine et son père, complices et taquins, les ont rapidement surnommés Hansel et Gretel.
Certaine de son choix, elle soutient le regard de son père qui cherche à la sonder au plus profond de son âme. Il n'a pas droit à l'erreur et si jusqu'à ce jour sa fille l'a habitué à ses caprices d'enfant gâtée, cette fois, il est hors de question qu'elle remette tout en question sur un simple coup de tête sous peine d'être ruiné.
Il ne semble pas vieillir ce qui contribue sans doute à ce charme auquel peu de femmes restent insensibles. Il plaît, il le sait, il aime ça et ne s'en cache pas. D'ailleurs Cécilia, son épouse, n'a jamais cherché à dissimuler ses propres écarts. C'est un couple qui s'entend ainsi, faisant fi des conventions.
Elle vient d’avoir quarante ans, l’âge pour lequel j’ai une prédilection toute particulière et, pour ne rien gâcher, c’est une très belle femme. Me retrouvant seul dans mon appartement dévasté par la tornade Khylia, je reprends mes pinceaux, laissant le désordre régner pour me rappeler qu’un rayon de soleil est venu réchauffer mon antre.
Il existe tant de façons différentes de donner du plaisir et d’en prendre qu’une vie entière ne suffit pas à explorer chacune d’entre elles. La féminité est propre à chaque partenaire. Lorsque j’en perce les mystères, chaque partie du corps de ma complice devient un instrument de musique, qui, une fois accordé, transforme ce corps en un orchestre. Le concerto peut alors commencer : Maestro ? Musique ! Suivez le rythme mesdames et laissez crier votre corps ! Telle est ma devise !
Elle est venue reconquérir une propriété à laquelle elle refuse de renoncer. Malheureusement, il est des causes qu’on ne rattrape pas. C’est la dernière fois que nous couchons ensemble. Je n’accepte plus cette relation. Il faut bien se rendre à l’évidence : nous ne nous apportons pas ce qu’on attendait l’un de l’autre.