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Critiques de Max Porter (113)
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La douleur porte un costume de plumes

Derrière ce titre énigmatique, se cache un écrit plein de vie, n'ayez pas peur !

C'est un premier roman court (128 pages) totalement atypique, quelquefois déstabilisant, dans sa forme et son style, entre roman et poésie, entre conte onirique et slam. (J'en ai d'ailleurs lu de nombreux passages à haute voix)



Un homme et ses deux fils confinés dans le chagrin du deuil de leur épouse et mère voient débarquer chez eux un Corbeau doué du langage qui va les aider sur le chemin du deuil et de la reconstruction.



Les "chapitres", sont très courts et intitulés Papa, Les garçons et Corbeau. Et ils expriment à tour de rôle, parfois de façon très saccadée à coup de mots juxtaposés, la douleur, le chagrin, la colère, la révolte, l'incompréhension devant la mort et le torrent d'émotions qu'elle déclenche. Corbeau peut-être terriblement provocateur tout autant que poétique et consolateur. Peu à peu le père et ses garçons iront vers la lumière et la scène de la fin du roman lorsqu'ils iront disperser les cendres de leur épouse et maman est magnifique...
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Lanny

Une divinité païenne feuillue, un vieux peintre à moitié fou et Lanny, un petit garçon qui aime se cacher au fond des bois, portent ce conte poétique et délicat.
Lien : https://www.la-croix.com/Cul..
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Lanny

Lanny. Lanny. Lanny.

Répéter ce prénom pour le rendre vivant, pour le trouver là où les yeux des adultes ne se posent pas, trop occupés à leur routine.

Répéter ce prénom que chacun a sur le bout des lèvres. Sa mère, son père, Pete, l'ami, et puis tous les autres habitants, même Le père Lathrée Morte, esprit du village qui veille ou qui incite à fuir, celui que tout le monde connait et craint. L'histoire de ce petit garçon nous est contée à la façon d'un roman choral. Chacun nous le décrit, analyse ses réactions, essaie de le comprendre.



Répéter ce prénom et se demander comme les autres si ce petit garçon est tout à fait normal. Il a de drôles d'habitudes, non? Chanter, dessiner, parler tout seul, se réfugier dans son monde...

Lire Lanny a été une expérience assez inhabituelle. Passer le premier chapitre, je me suis demandée si j'arriverai à la fin de ce livre et j'ai continué. Et j'ai bien fait car la suite est passionnante et beaucoup plus claire. Il faut se laisser aller, vraiment, prendre les mots de Max Porter, les laisser nous transporter.



Lire Lanny m'a fait penser à ce doux livre lu il y a des années qui m'avait enchanté autant qu'il m'avait ému et qui a résonné tout au long de ma lecture, il s'agit de Pobby et Dingan où il est question d'enfants qui se perdent dans leur propre monde, d'enfants incompris.
Lien : https://wp.me/p7eSXU-1Nt
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Lanny

Dans la campagne anglaise, les enfants peuvent traverser les miroirs. C’est ce qui arrive à Lanny dans ce merveilleux objet littéraire non identifié, un roman-conte-poème, deuxième livre du Britannique Max Porter.
Lien : https://www.actualitte.com/a..
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Lanny

Un roman très particulier, autant pour l'histoire que pour son écriture.



Plusieurs personnages ont la parole (la maman de Lanny, le papa, Pete et un mystérieux personnage qui écoute les paroles des gens du village.



J'ai beaucoup aimé l'originalité de cette histoire. Nous suivons la vie de Lanny, un petit garçon très spécial (voir étrange), mais à travers les yeux de tous ceux qui l'entourent.

Il y a également l'écriture. Elle surprend au début, mais elle est efficace et j'ai aimé découvrir quelque chose de nouveau.



Une belle lecture, qui tentera les plus curieux !
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La douleur porte un costume de plumes

A la mort de la mère de famille, un mari et deux enfants doivent réapprendre à vivre sans elle et à faire leur deuil. C'est alors qu'apparaît un grand corbeau qui s'installe sous leur toit. Il est doué de parole, et ce livre devient le journal intime à plusieurs voix de tous les protagonistes. C'est comme un fable pleine de poésie, et en même temps on se demande qui est ce corbeau, pourquoi il a des paroles si confuses et qui il est supposé incarner. Bref, impression mitigée à la fin de cette lecture. Pas désagréable, mais très irrationnel.
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La douleur porte un costume de plumes

Une femme meurt, laissant derrière elle un mari et deux fils. Comment faire pour continuer à avancer, sans céder au désespoir ? Comment réapprendre à vivre, quand on ne fait que survivre ? Difficile de se relever seul, quand il faut à présent garder la famille unie alors que celle qui les liait tous n'est plus là. Heureusement, le Corbeau n'est pas loin et il ne compte pas laisser cette famille brisée se détruire plus longtemps.



Ce petit livre ne ressemble à aucun autre. Ce ne sont pas vraiment des vers, mais pas non plus de la prose. Il n'y a pas de vrais chapitres, mais ce ne sont pas pour autant des poèmes individuels. C'est un tout qu'il faut considérer, et ce tout ne peut pas être rangé dans une catégorie précise. On plonge donc dans cette lecture sans vraiment savoir où l'on va atterrir et, quand on en sort, on a l'impression d'avoir fait soit un voyage dans un pays lointain, soit un rêve très confus.



Le titre de ce livre, Grief is the thing with feathers, est une allusion directe au premier vers d'un poème d'Emily Dickinson, « “Hope” is the thing with feathers ». Notre Corbeau serait-il la personnification de l'espoir qui revient et qui persiste même quand on le croie totalement disparu ? En dire plus serait en dire trop donc je m'arrêterais là. N'hésitez pas cependant à vous lancer dans cette lecture ; c'est un OVNI littéraire qui vaut le coup d'être découvert.
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La douleur porte un costume de plumes

Un corbeau gigantesque investit le logis et la vie d'un jeune veuf et de ses deux enfants. Usant parfois d'un sabir déclamé en tirades rythmées (bravo au traducteur) ou de méthodes thérapeutiques inédites, le corvidé va insensiblement ramener les humains ,qu'il tarabuste et protège à la fois, du côté de la vie.

Le père n'est pas dupe du fait que "La frontière était mince entre mon imaginaire et le monde réel" et cette ambivalence est aussi marquée par les besoins qu'il affirme avec véhémence: ceux du quotidien , mais aussi ceux de la culture.

Le dérèglement de leur existence, leur souffrance mais aussi les éclats de rire et l'amour qui persistent malgré tout, l"ajustement constant "que lui a appris le corbeau, tout ceci est restitué avec délicatesse dans un roman choral court où se donne à entendre une voix parfois maladroite ,mais qui possède un style bien à elle, jouant avec la typographie et l'espace .

Une expérience à tenter !
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La douleur porte un costume de plumes

Je suis restée complètement hermétique à ce texte. Pour moi, la douleur ne porte pas un costume de plumes (elle en porte un autre).



Le procédé ne m’a pas parlé ; le corbeau non plus.



J’ai en revanche découvert la poésie de Ted Hugues. Tout n’est pas perdu.
Lien : http://alexmotamots.fr/?p=2246
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La douleur porte un costume de plumes

Roman inclassable et superbe.

Un corbeau arrive un jour en sonnant à la porte d'une famille en deuil. Tour à tour le volatile, le père et ses deux garçons racontent , pensent , se battent contre la souffrance d'avoir perdu leur âme , leur épouse ou leur mère !

Pas de superflu, pas de mièvrerie, que du beau!!
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La douleur porte un costume de plumes

Un homme se retrouve seul avec ses enfants après la mort de sa femme. Un corbeau un peu grande gueule et pas gêné du tout va les aider à traverser leur deuil pour repartir de plus belle, armés de leur amour.



La Douleur porte un costume de plumes est un gros coup de coeur pouvant convenir aux amateurs de famille pas sage où règne le merveilleux de l’enfance.

Un oeil de jais brillant et gros comme mon visage, qui cillait lentement dans un orbite de cuir fripé, un renflement au milieu d’un testicule taille ballon de football.



Le récit de cette renaissance est fait par tous les personnages, y compris le corbeau qui y apporte souvent une touche d’humour vachard. Le tout est servi pas une langue que je trouve très belle et proche de la poésie dans son rythme, mais sans pleurnicherie.



Dernière phrase :



Et les garçons étaient derrière moi, une digue de rires et de cris qui s’accrochait à mes jambes, trébuchant et se rattrapait, sautait, virevoltait, chavirait, rugissait, brillait, et les garçons ont crié



JE T’AIME JE T’AIME JE T’AIME



et leurs voix était la vie et le chant de leur mère.



Inachevé, magnifique, l’univers.
Lien : http://litterature.calice68...
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La douleur porte un costume de plumes

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La douleur porte un costume de plumes

Dans ce court roman, l'auteur nous présente une famille en deuil, après le décès de la mère. Les deux jeunes garçons et le père peinent à survivre à cette perte. Mais un corbeau vient frapper à la porte, pour les aider dans cette épreuve.

J'avais lu précédemment le roman Une humeur de chien de Rebecca Hunt (Denoël, 2011), où c'est la dépression qui prend corps avec l'arrivée d'un chien noir, puant et malappris. J'avais trouvé le procédé très intéressant, très réussi.

Là, j'ai été moins conquise. le roman est polyphonique, le père prend la parole, mais aussi les enfants (en une seule entité la plupart du temps, appelée "Les frères") et le corbeau. Peut-être que ça a un peu dilué l'émotion de chaque personnage, j'ai trouvé que ça manquait beaucoup d'émotion. Enfin, ce n'est pas que je m'attendais à un roman larmoyant, tire-larme, voyeur. Mais, je ne sais pas, quelque chose m'a manqué. La scène finale est très belle, c'est pour cela que j'ai mis 3 étoiles, quand même, car la lecture était néanmoins agréable et le style soigné. ET le titre est magnifique ! (février 2016)
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