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Citations de Mazo de La Roche (154)


- Regarde Ian, là-bas, la Caverne des Pirates. Oublieras-tu jamais le bon temps que nous avons eu ?
- Jamais, ni les raclées que tu recevais après le bon temps.
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La vie d'isolement qu''il menait, le fait de ne pouvoir compter que sur lui-même, le dur labeur, l'avait durci et formé dans un moule différent.
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Il lui semblait qu'il souhaitait depuis longtemps avoir une telle boîte, qu'il l'avait désirée plus que tout autre chose. Cependant, il n'avait pas un talent particulier de peintre, pas d'aspiration spéciale qui justifiât l'acquisition de couleurs. C'était la munificence inattendue de ce don, sa complète inutilité pratique, qui la rendait si spectaculaire.
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Le monde serait réellement civilisé depuis des siècles si ce n'était pas toujours la même histoire. Les gens sans imagination sont toujours très sûrs d'eux et ils ont le pouvoir d'intimider et d'épuiser ceux qui en ont. L'être imaginatif est effrayé de ce qu'il voit en lui-même, et la pensée de gouverner les autres lui fait horreur.
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Ce qu’elle avait tant espéré, pour quoi elle avait tant prié, dont elle avait par moments désespéré allait enfin arriver ! Le soulagement était presque plus qu’elle ne pouvait supporter. Mais elle n’avait pas beaucoup de temps pour penser. Il y avait tant à faire. Il fallait que la maison resplendisse de la cave au grenier. Elle-même avait besoin de vêtements neufs. Tout devait être beau pour accueillir son époux. Il y avait plus de quatre ans qu’elle ne l’avait vu. Il avait été fait prisonnier si peu de temps après son départ pour le front. Qu’avaient fait de lui ces années ?
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C’était un homme en qui l’on pouvait avoir toute confiance. Évidemment il n’avait rien d’un fermier et ne prétendait pas en être un. Il se contentait de cultiver la quantité de fourrage et d’avoine nécessaire aux chevaux. Dès qu’il s’agissait des écuries il était très dépensier et rien ne le changerait.
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Un regard rétrospectif sur sa vie avec Sarah lui fit voir à quel point cette femme en avait détruit la fraîcheur et l’ardeur. Presque dès le commencement il avait senti en elle un déséquilibre. C’était une figurine de porcelaine qui avait réussi à susciter chez lui la passion et à ravager sa vie. Mais maintenant, il était délivré d’elle, pour toujours ! L’étreinte de ces bras… ces lèvres… cette fois il était libre et avait retrouvé sa vraie place ! Il n’était pas l’homme qu’il aurait pu devenir s’il n’avait jamais connu Sarah. D’un autre côté, il pouvait considérer l’angoissante montée du désir qu’elle faisait naître en lui comme une chose vaincue, reléguée dans le passé.
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Ernest parlait en homme d'expérience et pourtant en soixante-dix ans il n'avait gagné un dollar avec sa plume. Où serait-il maintenant s'il n'avait pas trouvé l'abri du toit de Renny , Eden se le demandait. Il pensait que grand-mère aurait bien été obligée de lui donner de quoi vivre quoique autant valût tenter de faire saigner une pierre qu'essayer d'obtenir d'elle de l'argent.
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J'écris d’assez médiocres nouvelles. Je les suppose mauvaises, sans quoi les éditeurs les accepteraient. Je n’écris pas de ces choses pleines d’une amère désillusion comme en pondent la plupart des littérateurs qui sont allés à la guerre, de ces histoires toutes en mots d’une syllabe et sans aucune ponctuation. J’aime les mots longs, j’aime les subtilités de la ponctuation, j’aime broder et développer. Mais je ne sais pas parler de sexualité; je suis trop mesuré, trop vague.
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Papa, ne croyez-vous pas que si l’on désire les choses avec une force suffisante on les oblige à se produire ?
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Un homme qui a perdu le sens des responsabilités au point de partir en voyage d’agrément dans un pays lointain et de rester absent un an et demi sans écrire une ligne chez lui, cet homme-là n’est pas digne qu’on parte à sa recherche.
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En vérité, ces peuples de l’Est et du Sud européens vous planteraient aussi bien leur poignard dans le dos ! Leur religion n’est que superstition. Ils vous livreraient pour quelques livres ; ils ont la torture et la cruauté dans le sang. J’ai vécu de longues années aux Indes et j’en sais suffisamment sur la trahison. Allons lentement et sûrement et restons anglais.
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Les Whiteoak avaient vécu pendant plusieurs siècles du revenu de leurs terres. Ils n’avaient jamais envié personne, persuadés qu’ils étaient les égaux de qui que ce fût et de plus ancien lignage que la plupart des nobles du comté. Ils avaient, jadis, possédé une fortune considérable qui s’était transmise de père en fils dans toute son intégrité ; leurs enfants, peu nombreux, étaient tous beaux, et leurs affaires étaient demeurées prospères jusqu’au jour où le grandpère de Philippe s’adonna à la passion du jeu, si répandue à cette époque.
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-Croyez-vous ou ne croyez-vous pas que Lincoln soit un grand homme ?

-Je n'y ai jamais pensé.

-Mais pensez-vous quelquefois, capitaine Whiteoak?

-Non, je peux m'en passer. Je laisse cela à ma femme.
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David Vaughan avait acquis de l'État, à un prix très modique, plusieurs centaines d'acres d'un terrain fertile et magnifiquement boisé.
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A breath, a feeling, as of Lindley’s own childhood came to him. He raised his face to the swiftly moving clouds and drank the wind and freedom.
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Que de fois j'ai détesté être un jeune garçon. Depuis l'âge de huit ans, j'ai désiré être grand, non sans raisons !
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Il vit les forêts du Maine sous la neige, il entendit le fracas des arbres qui s'effondraient, les jurons des forestiers canadiens-français, il respira la douce senteur résineuse du bois fraichement entaillé, les chaudes crêpes à l'heure du souper.
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Ce qu'il voulait surtout, c'était devenir un homme et abréger autant que possible la période de son enfance.
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Nous sommes ici — autant dire bons à rien. Il y a la guerre. Nous devons accepter les événements tels qu’ils arrivent. Nos faits et gestes sont tellement insignifiants à côté des événements prodigieux qui se déroulent en Europe, ils ne valent pas qu’on s’en soucie.
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