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Citations de Mazo de La Roche (154)


Heureusement, le Bon Dieu a fait les femmes patientes et douces. Quand on songe à tout ce qu’elles doivent supporter du fait de l’égoïsme et du manque de sagesse des hommes !
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Et la morale est : profitez le mieux possible du temps que vous êtes en vie !
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- Que faites-vous ici, ma chère ? Je croyais que vous étiez séparés, votre mari et vous.
- Nous ne le sommes plus et ne le serons plus jamais, répondit Sarah, avec son petit sourire mystérieux.
- Je ne crois pas à ces réconciliations entre époux. J'en ai fait l'essai moi-même et je déclare que si un mari et une femme en sont arrivés une fois à se quitter, ils n'étaient pas faits l'un pour l'autre.
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La lumière électrique brillait clairement - des lampes dans la maison, l'électricité dans les étables à Jalna -
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[Pheasant, fille "naturelle" de Maurice Vaughan]
Les Whiteoak l'avaient toujours fascinée ; ils étaient si nombreux et si divers.
[...]
Elle n'avait presque jamais franchi les grilles de Jalna. Elle ne savait que trop bien que sa naissance avait rompu les fiançailles entre Meg Whiteoak et son père. [...] Jalna offrait pour elle quelque chose de mystérieux, d'extrêmement vivant et de très élégant..
[...]
"Voilà la vie, se dit Pheasant. Ici, quelque chose arrive à chaque minute" ; elle en était sûre.
[...]
Ils étaient là, si nombreux, et elle n'avait pas un seul frère.
[...]
Devant elle s'élevait la maison, cette maison où elle pensait ne jamais entrer, celle où vivait Meg Whiteoak que son père aurait épousée si elle, Pheasant, n'était pas née.
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Le jour de l"anniversaire de la mort d'Eden, Pheasant mit au monde une fille. La naissance se passa normalement, pourtant Piers s'inquiéta beaucoup plus pour sa femme qu'il ne l'avait fait jusque là. Il était ravi d'être père d'une petite fille, mais déçu qu'elle ne ressemblât pas à Pheasant. C'est lui qu'elle rappelait, croyait-il. Cependant Ernest disait qu'elle serait le portrait de la mère de Piers. Ernest était très calé sur le chapitre des ressemblances et savait d'où provenait le moindre trait de chaque membre de la famille, mais il avait été bien embarrassé d'expliquer ceux de Finch lors de sa venue au monde.
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"Je crois que c'est pour bientôt. Vous devriez demander le docteur."
Renny pâlit.
"Laissez-moi d'abord vous mettre au lit", dit-il.
Mais, quand il la toucha, elle poussa un cri. Il la prit dans ses bras, posa ses lèvres sur les joues brûlantes et hésita un instant. Puis, voyant que la porte de la chambre de sa grand-mère était ouverte, il l'y emmena et l'étendit sur le lit.
C'est ainsi que le fils d'Alayne naquit inopinément dans le lit de cuir peint où la vieille Adeline avait mis au monde ses trois fils.
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Si vous saviez tout ce que ma nouvelle vie m’a procuré de jouissance ! Être libre et seul ! Il m’arrive de sortir d’ici en laissant tout en désordre, juste pour bien me prouver à moi-même que je suis libre. J’éprouve les sentiments d’un prisonnier libéré. Je n’ai plus à concentrer ma pensée. Quand je pêche au bord de ma rivière, mon esprit erre parfois pendant des heures dans un vide délicieux. Mon passé commence à m’apparaître comme un rêve.
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Nicolas revint du salon en disant que trois cordes du piano avaient été cassées.
- Finch devra les remplacer sur son argent de poche, décréta Renny.
- Je les payerai, dit Nicolas. Mais il ne faudra plus qu'il touche au piano. Augusta dit que le vacarme était infernal.
- Et s'il y a une chose à laquelle Augusta tienne, c'est à la paix, ajouta Ernest.
- Ne sommes-nous pas tous ainsi ? lui demanda sa mère qui n'aimait rien autant que la bataille.
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Les joues en feu, elle rejeta son oreiller et chercha la fraicheur des draps. son immobilité ne dura guerre: fiévreuse, elle se leva, s'approcha pieds nus de la fenêtre ouverte et un vent humide plaqua contre elle sa courte chemise de nuit. Elle regagna son lit et finit par s'endormir.
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Sa vie entière s'écoulerait désormais là.
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Il ressemblait à un bol de cristal vide que soulevaient les mains de son âme pour recueillir le vin de la beauté.
[Sic, il y a aussi des phrases comme ça !!]
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- Je l'ai entendu dire qu'il n'avait eu qu'un petit pain et du café dans le train, il doit avoir faim.
- Des petits pains et du café ! s'exclama la vieille dame. Voilà un petit-déjeuner bien français !
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Ils débarquèrent à Cobh sous une pluie fine sur une mer clapoteuse. Le minuscule bateau qui les emmenait à terre bondissait sur les vagues vertes et écumantes. [...]
Avec son propre argent, Adeline acheta des mouchoirs avec une voiture à âne brodée dans un coin et un trèfle dans un autre, pour les envoyer à la maison aux enfants.
Elle posa fermement le pied sur le sol que la vieille Adeline avait quitté, jeune fille, pour aller aux Indes.
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Ce printemps qu'Eden n'avait pu vivre s'était refusé à naître jusqu'au jour où le poète fut déposé dans sa tombe ; mais aussitôt après, il répandait sans compter son soleil et sa sève ardente. Les tas de neige fondirent et se transformèrent en ruisseaux chantants. L'atmosphère perdit sa pureté froide et impersonnelle, et s'imprégna du parfum de la terre humide.
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Ils trouvèrent Adeline et ses trois aînés debout près de la table : Augusta, aux longues boucles noires avec une épaisse frange sur un front haut, une enfant discrète qui avait à peine plus de dix ans ; Nicholas, ardent, aux yeux sombres, superbes, et aux cheveux ondés. Il semblait fier, presque audacieux mais d'une tenue parfaite. Ernest, tout blond avec ses yeux bleus, avait deux ans de moins. Adeline paraissait avoir préparé consciemment le tableau pittoresque qu'elle formait avec ses enfants autour d'elle.
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"Il (Eden) est égoïste. Il est aussi personnel qu'un chat; Pareil à un chat souple, doré, couleur d'écaille; et Renny ressemble à un renard; et leur grand-mère est un vieux perroquet; et Meggie est un autre chat, de l'espèce douce, ronronnante qui est surtout méchante et cruelle avec un oiseau; et Ernest et Nicolas sont deux vieux hiboux; et Finch un agneau maladroit en pleine croissance : quelle ménagerie à Jalna !"
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Philippe Whiteoak acheta au gouvernement mille acres de terre cultivable traversées par un ravin profond où coulait une rivière vive pleine de truites mouchetées. Un morceau de terrain était défriché mais la majeure partie avait la grandeur vierge des forêts primitives. Des pins immenses, incroyablement touffus, des sapins noirs du Canada, des baumiers mêlés de chênes, de bois de fer et d'ormes formaient le sanctuaire d'innombrables oiseaux chanteurs, pigeons, perdrix, cailles. Les lapins, les renards et les hérissons abondaient. De minces bouleaux argentés couronnaient la crête du ravin, sur ses pentes poussaient des cèdres et des sumacs et les bords de la rivière étaient recouverts d'un fourré sauvage et odorant où habitaient des rats d'eau, des loutres et des hérons bleus.
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La salle à manger était une très grande pièce remplie de meubles lourds qui auraient assombri et déprimé une famille moins énergique. Le buffet et les armoires touchaient le plafond. De lourdes corniches écrasaient la pièce. Des volets intérieurs et de longs rideaux de velours jaune, retenus par des cordes grosses comme des câbles, aux glands sculptés, semblaient séparer définitivement du reste du monde, le monde des Whiteoak, où ils se disputaient, mangeaient, buvaient et vaquaient à leurs occupations personnelles.
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Nous pourrions être Adam et Ève, dit Philippe. Nous pourrions nous croire les deux seuls êtres humains de ce monde terrestre. Sur mon âme, on pourrait croire que cette terre sait qu’elle nous appartient… Elle nous sourit !
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