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Critiques de Mélanie Guyard (218)
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De si jolies boîtes

Juliette, benjamine d'une fratrie de trois enfants, se rend à reculons la soirée de Noël chez ses parents. Elle sait qu'elle va encore faire l'objet des habituels pics et critiques de sa mère. Entre sa grande sœur Clémence, belle, intelligente et bientôt mariée et son grand frère Simon, artiste accomplit et indépendant, elle a la sensation d'être le mouton noir de la famille et d'être jamais à la hauteur des attentes de son dragon de mère. Comme d'habitude elle subit reproches et attaques jusqu'à ce qu'un banal cadeau offert à sa sœur fasse voler la soirée en éclats. De simples petites boîtes en bois qui vont bouleverser l'équilibre de cette famille bourgeoise qui se targue d'être heureuse et parfaite sous tous rapports.

Ce feel good n'a pas réussi à m'emballer plus que ça.

En lisant la quatrième de couverture, je m'attendais à ce que de terribles secrets de famille soient révélés. Non-dits il y a, effectivement, mais ce n'est pas tant leur teneur qui bouleverse la famille.

De simples boîtes sont à l'origine du chaos et c'est bien trouvé, car le cœur du soucis dans cette famille c'est que la mère range chacun de ses enfants dans des cases. Chacun a son rôle qui lui est attribué et ne doit pas en déroger sous peine de subir les foudres de la matriarche.

Nous avons d'un côté un père absent et une mère à la personnalité écrasante qui pense en toute bonne foi faire le mieux pour sa famille et, de l'autre, des enfants qui subisse la tyrannie sans oser s'opposer. Forcément quand ils se rebellent enfin, plus rien ne va.

J'ai pas accroché à la personnalité de Juliette, bien qu'elle se révèle et s'émancipe un peu à la fin, je l'ai trouvée sans cesse en position de victime et à se dénigrer tout en étant aussi auto-centrée que sa mère. Je ne me suis pas sentie proche des autres personnages non plus.

J'ai trouvé des longueurs à l'histoire, je n'ai malheureusement pas accroché.

C'est un feel good léger qui peut faire passer un bon moment et je vous invite à vous faire votre propre opinion.

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Les Âmes silencieuses

La Seconde guerre mondiale est une source d'inspiration importante, une période très choisie par les romanciers... ou c'est tout simplement une période que j'apprécie.

Une roman une fois n'est pas coutume alternant deux époques : la fin de la guerre dans un village du Berry, l'époque actuelle d'abord à Paris puis dans le Berry.

Loïc vit à Paris avec sa mère et son frère suite à son divorce. Sa mère lui demande d'aller vider la maison de sa grand-mère dans le Berry afin de la mettre en vente. Ce qui était juste un moyen de s'occuper l'esprit va se transformer en une découverte de son histoire, d'une rencontre avec sa famille dont Heloïse, cette grand-mère tondue à la fin de la guerre, fille-mère qui est restée dans son village malgré le rejet des autres. Quels secrets tout cela cache-t-il ?

Une belle histoire, la rencontre avec une femme courageuse, un récit bien écrit et bien mené. Une lecture très agréable.
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De si jolies boîtes

Une nouvelle découverte littéraire fraiche et pétillante, comme je les aime. Merci à Babelio et aux éditions du Seuil pour ces belles heures de lecture suivies d'une super rencontre avec l'auteure. J'ai adoré suivre les aventures de Juliette, jeune femme mal dans sa peau et particulièrement attachante, assister à son évolution dans son cercle familial, amical et professionnel. Autour d'elle, gravite tout un panel de personnages hauts en couleur, parents, fratrie, meilleur ami et les échanges entre ces divers protagonistes sont particulièrement savoureux. Encore un livre renfermant beaucoup de tendresse que l'on referme avec l'impression de quitter des amis. Une très jolie lecture.
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De si jolies boîtes

Juliette n'aime pas passer Noël en famille : sa mère la rabaisse tout le temps face à son frère artiste et sa sœur qui a une bonne situation dans la finance. Cette année elle invite donc son collègue et ami Max au dîner de famille pour se sentir moins seule. Mais le repas n'en est pas moins une catastrophe, surtout lors de la remise des cadeaux. Le cadeau de leur mère à sa sœur Clémence (des petites boîtes) va déclencher, dans un futur proche, un sorte d'avalanche dans la vie de celle-ci. La vie de leur frère Simon va changer aussi car Max a découvert son secret... Finalement, Juliette se sent encore plus seule et frustrée, car sa vie à elle, qui stagne voire qui s'enfonce, ne semble pas vouloir se mettre sur la bonne voie, celle du bonheur : le restaurant qu'elle co-gère frôle la faillite, elle est secrètement amoureuse du co-gérant et celui-ci la manipule grâce à ses sentiments.



C'est un roman sur les blessures familiales, les vraies et celles qu'on s'inflige en ne communiquant pas avec celles et ceux qu'on aime. C'est aussi un joli conte contemporain, semé d'embûches (de Noël), d'obstacles, et de romance aussi. Il nous montre que la vie de toute une famille peut changer à cause de et grâce à un tout petit rien, un quiproquo, des non-dits, ou même de si jolies boîtes...
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De si jolies boîtes

Merci Babelio pour cette découverte et la rencontre avec l'auteure.

Juliette est la petite dernière d'une fratrie de trois enfants et elle se sent toujours inférieure à ses frères et soeurs, étant toujours jugée par sa mère. Son restaurant qu'elle tient avec celui dont elle est secrètement amoureuse ne tient plus trop la route. Alors elle part à reculon avec Max, son ami pâtissier chez ses parents pour Noël.

Quand sa soeur Clémence reçoit une boite comme cadeau, c'est sa vie entière qui va être bouleversée, mais aussi celle de Juliette et Simon leur frère.



Je recommande cette lecture très fraîche, drôle, pétillante et qui retrace les liens entre les gens de la famille et leur importance.
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De si jolies boîtes

Juliette Descroix est la benjamine de sa fratrie. A 25 ans elle s'est toujours considérée comme la dernière roue du carrosse, le vilain petit canard, la cible préférée pour toutes les critiques décochées par sa mère qu'elle surnomme d'ailleurs "le dragon" (tout est dit LOL). Il faut bien avouer que sa soeur aînée Clémence, dotée d'une plastique parfaite, réussit tout ce qu'elle entreprend. Son frère Simon quant à lui est un artiste éthéré, couvé du regard et encensé par ses géniteurs. Dès lors, Juliette aux rondeurs quelque peu disgracieuses, au physique pas aussi harmonieux qu'elle le souhaiterait ne récolte que des commentaires peu amènes de sa mère lors des rencontres familiales. Si l'on y ajoute sa vie sentimentale désertique et le restaurant dans lequel elle a investi qui prend l'eau.. le bilan n'est pas brillant !



Mais tout ce fonctionnement des Descroix va être bouleversé lors du week-end de Noël passé dans la demeure familiale. Tout débute par le fait que Juliette décide de venir en compagnie de Max, son ami, collègue et confident et ce afin, pour une fois, de passer un bon moment. Mais, en plus de ce trublion, élément extérieur à la famille, c'est surtout le cadeau anodin offert par Odile, la mère de famille à sa fille Clémence qui met le feu aux poudres.



Pour ceux en recherche d'un roman de développement personnel, passez votre chemin car ce n'en est pas un.



Ce roman nous montre comment, suite à cet échange de cadeaux désastreux le soir de Noël, toute la famille Descroix va muter, se transformer. De certitudes qui volent en mille morceaux aux remises en question, aucun des membres de la famille ne sera épargné. Pas même Aurélien, le patriarche, très flegmatique. Cette histoire pétillante au ton quelquefois doux amer fait resurgir le questionnement des enfants dans leur quête identitaire. En effet, ceux-ci doivent parfois s'élever contre leurs géniteurs qui, pensant bien faire, veulent tout orchestrer pour eux. Ce récit familial, plein d'humour et de peps, notamment à travers de magnifiques dialogues percutants trouvera forcement une résonance en nous, notre propre histoire, en des situations vécues. Il nous fait réfléchir sur l'image que nous avons des autres et de nous-mêmes et à la difficulté d'ôter l'étiquette que les membres de la famille ou les autres nous ont collé à un moment donné, sans se rendre compte de notre évolution. Il faut alors choisir entre se complaire dans la victimisation, ou au contraire, balancer un bon coup de pied dans la fourmilière et s'affirmer, ainsi que ses choix en allant de l'avant.



Juliette aura-t-elle le courage de faire cela au lieu de se laisser enfermer dans une petite boîte, catégorisée, étiquetant ce qu'elle est et ce qu'elle désire ?

J'ai beaucoup aimé suivre pas à pas la transformation de Juliette. Personnage haut en couleur et à l'humour incisif, elle va prendre conscience de ce qui l'entoure, du fait qu'elle ne connaît pas vraiment sa famille ni ce à quoi ses membres aspirent. Les travers qu'elle leur reproche sont également les siens !



Vous ne verrez pas défiler les 400 pages de ce roman mordant tant les dialogues bourrés d'humour et de piques cinglantes quelquefois lui insufflent un rythme frénétique. L'auteure décrit de sa plume délicate, dotée d'empathie pour ses personnages une histoire qui nous donne envie, à nous aussi de réinventer les repas de famille :) Alors.. qu'attendons-nous ?
Lien : https://mgbooks33.blogspot.c..
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De si jolies boîtes

Un réveillon de Noël en famille. Quel terrain fantastique pour que tout dérape ! Qui n’a jamais connu ce moment où entre l’odeur de la dinde aux marrons et le bruit des verres qui s’entrechoquent, une simple remarque sur le parfum de la bûche peut déclencher une succession de catastrophes ? C’est de cet instant précis dont Mélanie Guyard se sert pour dérouler son roman. Ici, ce sont les cadeaux qui entraînent les remises en question des personnages. Et au milieu de tout ça : Juliette, sommelière dans un restaurant, un faible pour son associé et mouton noir de sa famille.



J’ai eu la chance de découvrir ce roman grâce à Babelio. J’ai pu assister à une rencontre avec l’autrice le 19 mai dans les locaux de Babelio (pratique de vivre en région parisienne finalement !).



J’ai lu le roman en quelques jours car j’ai tout de suite senti une connexion particulière avec Juliette. Une sœur qui réussit tout ce qu’elle entreprend, un frère artiste à qui l’on accorde un studio frais payés pour qu’il se consacre à son art, un père un peu effacé et une mère à la limite du tyran. On a tous pensé un jour que la famille ne nous aime pas pour telles ou telles raisons. Juliette incarne pleinement cette pensée rendant son personnage assez universel. C’est elle qui va se retrouver, bien malgré elle, au milieu des rebondissements et c’est elle qui va devoir rétablir cet équilibre familial qu’elle voulait tant fuir.



Ce roman parle à tout le monde et avec humour. Tantôt mordant, tantôt émouvant, Mélanie Guyard dissèque les émotions humaines avec beaucoup de justesse et emporte le lecteur dans un tourbillon de révolte et d’amour. Les enfants finissent de grandir, les parents apprennent à ne plus en être (ou du moins à temps plein). On ne ressort pas indemne de cette lecture. Une chose est sûre, on ne s’ennuie à aucun moment.



Ce qui m’a le plus marqué dans ce texte, c’est la subtilité avec laquelle l’autrice évoque les distances générationnelles. Simon, le frère de Juliette, se construit autour d’un monde que ses parents ne connaissent pas (Internet et les convention). Mélanie Guyard arrive à rendre compte de l’incompréhension des parents sans les faires passer pour des arriérés qui refusent d’admettre que cela puisse exister. Ce petit clin d’œil à ces métiers du multimédia qui ne cessent d’exploser (et grâce auxquels certains livres deviennent des incontournables) permet de leur donner un statut de métier « normal » et cela m’a vraiment plu.



L’été approche. Je ne peux que vous conseiller d’emmener De si jolies boîtes sur la plage (même si le roman se passe à Noël), vous passerez un excellent moment. Parole de Fourmi !


Lien : https://flaneriesdefourmi.bl..
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Les Âmes silencieuses

C'est un très bon roman facile à lire. Déjà un très bon début.

L'histoire principale se passe pendant la seconde guerre. Une jeune femme, Héloise, semble aux yeux de tous s'amouracher d'un gradé allemand à l'origine de plusieurs exécutions dans un village.

La jeune femme a fait preuve d'un courage incroyable pour aider les siens, le sien. Une très belle preuve d'amour.
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De si jolies boîtes

Tout débute lors d'un repas de famille, à Noël. Au moment où les enfants qui sont de jeunes adultes reçoivent leurs cadeaux, celui reçu par l'aînée remet en cause la trajectoire professionnelle et personnelle qu'avait prise chacun d'eux. Il aura suffi d'une boîte. Une simple boîte qui finalement, loin d'être anodine, vient bouleverser ce que chacun s'était construit.

Cette boîte à tiroirs va délier les langues et ouvrir des horizons qui semblaient inatteignables.



🖍️Comment les relations parents/enfants évoluent-elles ? Reste-t-on indéfiniment le fils ou la fille de ? Quand s'affranchit-on de son père, de sa mère ?



Mélanie Guyard fait de ses personnages des êtres forts, décidés, affirmés. Il n'y a guère qu'au début du roman où on les sent sous le regard de ceux qui les ont élevés.

Il suffit d'un espoir anéanti, d'une rencontre, d'une déception pour que le changement s'opère pour Clémence, Simon, Juliette.

L'aînée a permis à son père et sa mère d'être des parents et elle s'autorisera et permettra à ses frère et soeur d'être des adultes affirmés.



J'ai beaucoup aimé le passage sur la notion d'"ombres" : celles qui nous précédent, que l'on installe, qui nous poursuivent, nous effraient, se glissent entre les corps, s'immiscent dans notre esprit...



Il s'agit du 3 ème roman de Mélanie Guyard que je lis. Une belle découverte. Merci à Babelio_ pour la rencontre. Merci aux éditions du Seuil pour l'envoi du livre.
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De si jolies boîtes

La jolie surprise de lecture du mois de Mai, je n'avais jamais lu cet auteur mais le titre et la couverture plutôt estivale a attiré mon attention.



J'ai eu un petit peu peur au début d'avoir un côté un peu développement personnel mais au final il n'en est rien.



Le résumé de cette histoire est très classique mais c'est ce qui fait sa force aussi à mes yeux, un repas de Noël en famille ou la fratrie se retrouvent avec Clémence l'ainée qui travaille dans la finance et qui est la femme parfaite qui réussit tout professionnellement et dans sa vie de famille, le second Simon qui a une vie plutôt artistique mais à qui on passe tout car c'est un homme et la petite dernière Juliette qui est sommelière.



A ce repas de famille elle décide de venir accompagnée pour ne pas avoir à entendre les éternelles remarques de sa mère Odile à ce sujet.



Odile est vraiment le "dragon" de la famille, il y a des remarques pour un peu tout le monde et particulièrement Juliette qui en prend fréquemment pour son grade, même en nourrissant uniquement le chien de la famille.



Un des cadeaux offert lors de ce repas va chambouler cette famille ou il y a énormément de non-dits et secrets de famille.



La force à mes yeux de ce récit est le fait que tout le monde peut se reconnaitre dans cette histoire de famille et de fratrie en particulier, ce qui donne un côté plus que crédible et une proximité avec les protagonistes.



Une très jolie découverte, une plume fluide qui se lit très rapidement pour la saison des beaux jours!
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De si jolies boîtes

Lecture du 16 mai 2022 : « De si jolies boîtes », de Mélanie Guyard, un roman publié aux éditions du Seuil. Une lecture proposée par Babelio, en amont de la très agréable rencontre du 19 mai 2022 avec la pétillante autrice.



« De si jolies boîtes » raconte l’histoire de la famille Descroix qui, un soir de fête, voit son fragile équilibre familial basculer quand l’aînée, Clémence, reçoit un lot de boîtes en bois qui va provoquer des réactions en chaîne insoupçonnées et bouleverser l’ordre établi par Odile, la terrible matriarche…



« Le style s’adapte à l’histoire qu’on raconte. » (Mélanie Guyard)



Thème prédominant chez Guyard, les liens familiaux sont à nouveau à l’honneur dans ce récit, mais traités avec légèreté et humour malgré la densité et le sérieux des sujets abordés.



« Pour construire l’adulte qu’on va être, il faut déconstruire l’enfant qu’on a été. » (Mélanie Guyard)



J’ai vraiment passé un bon moment de lecture avec ce roman dans lequel l’autrice dépeint avec sincérité, précision et justesse les relations entre les membres d’une même famille. S’il est facile de deviner la part de vécu dans le récit, l’autrice parvient à rendre l’histoire universelle et tout un chacun peut s’y reconnaître sans pour autant avoir traversé les mêmes situations.



« Les névroses se répondent. » (Mélanie Guyard)



Qui n’a pas de problèmes avec sa mère ou ses frères et sœurs ? La force du récit tient dans le fait que chaque personnage peut exprimer son point de vue. Les parents, autant que leurs enfants, font entendre leur voix. Le constat est alors évident : le dialogue et l’affirmation de soi sont essentiels dans toute relation ; l’image que l’on a de soi et que les autres nous renvoient, les cases dans lesquelles on s’enferme volontairement ou avec l’aide d’une tierce personne, tout cela détermine notre trajectoire. Une trajectoire qu’il ne tient qu’à nous de changer avant qu’il ne soit trop tard.



Un roman très agréable pour la saison (printemps-été) et que je recommande !
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De si jolies boîtes

J'avais déjà lu "Les âmes silencieuses" de l'auteure que j'avais beaucoup aimé et ai donc eu envie de découvrir ce roman-ci qui est d'un registre totalement différent.



Malgré le style léger, l'auteur s'intéresse à des thèmes importants, comme les liens complexes des membres d'une même famille, de la perception que nous avons des uns et des autres, qui ne correspond pas forcément à la réalité, mais aussi aux doutes sur ce que nous valons et notre légitimité dans notre travail.



Juliette est un personnage qui m'a beaucoup touchée, avec ses doutes et son manque cruel de confiance en elle. J'avais très envie régulièrement de lui dire qu'elle était douée et ne devait pas se rabausser tout le temps



J'ai beaucoup aimé l'humour pétillant de l'auteure et le chemin parcouru par les personnages, chacun ayant sa propre évolution.
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De si jolies boîtes

Juliette Descroix va fêter Noël dans sa famille, retrouver ses parents, sa soeur Clémence et son fiancé Grégoire, son frère Simon, et avoir, une fois de plus, le sentiment de ne pas être tout à fait à sa place. Elle vient accompagnée de Max, un collègue et ami, qui s'apprêtait à fêter Noël seul car il a été mis à l'écart de sa famille - elle n'accepte pas qu'il soit gay.

La mère de Juliette, Odile, est fidèle à elle-même. Organisatrice née et parfaite cuisinière, hôtesse hors pair ; mais ses jugements lapidaires, son manque d'empathie ne mettent personne vraiment à l'aise.

Lors de l'échange des cadeaux, Odile remet à sa fille aînée, Clémence, des boîtes en bois.

Un cadeau apparemment anodin, qui va déclencher brutalement une vraie tempête au sein de la famille Descroix. Juliette, qui a l'habitude de se sentir exclue de la famille ne sera pas, pour une fois, "l'éclectron" libre qui gâchera la fête. Clémence, la fille aînée, qui a tout réussi, qui comble sa mère, va littéralement imploser....

Ces jolies boîtes sont-elles des boîtes de Pandore, dont l'ouverture va déclencher des événements nocifs, inarrêtables, ou au contraire, des boîtes salvatrices, permettant aux participants à cette fête de Noël, de retrouver une place qui leur convienne au sein de la famille, de se reconstruire, de trouver leur voie ? Les apparences sont trompeuses....



Je ne connaissais pas Mélanie Guyard ; ce roman m'a été adressé par Babelio et les éditions du Seuil, que je remercie, dans le cadre d'une prochaine rencontre avec l'autrice. J'avais postulé, l'accent mis sur les liens familiaux m'intéressant plus particulièrement.



J'ai lu d'une traite ce roman, j'ai beaucoup aimé le style de Mélanie Guyard, sa manière extrêmement lucide d'aborder situations et personnages, son sens du détail. Rien n'échappe à son oeil aiguisé ! Un regard lucide, quelquefois un peu triste face à des personnalités-dragons telles qu'Odile, mais jamais dépourvu d'humour.

De si jolies boîtes est un roman original qui nous pousse à ne plus accepter tels quels les liens familiaux tout en nous remettant en question. Tout reste ouvert.

Une belle lecture optimiste.





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De si jolies boîtes

Je tiens à remercier Babelio et les éditions du Seuil de m’avoir fait découvrir « De si jolies boites »de Melanie Guyard.



Ce roman montre comment un repas de famille peut dégénérer et faire voler en éclat le statu quo qui existait depuis des années au sein d’une famille.



J’ai trouvé très intéressantes les étapes de reconstruction de l’héroïne et de sa fratrie. C’est un livre qui pourra se révéler très utile pour les lecteurs et lectrices qui se retrouvent dans des situations similaires.

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De si jolies boîtes

Dans la famille Descroix, Clémence l’aînée (vingt-neuf ans) est belle, intelligente, discrète, fiancée au charmant Grégoire, évoluant déjà dans une ambiance de réussite sociale affirmée. Dans la famille Descroix, Simon le cadet (vingt-sept ans) est un séduisant artiste-peintre qui ressemble à un Dandy anglais, tout juste sorti d’un roman de Jane Austen.



Alors pour Juliette la benjamine (vingt-cinq ans) ses rondeurs, son statut de restauratrice-associée à un certain Ludovic et son célibat affiché, il n’est pas facile de revendiquer un respect auquel tout le monde a légitimement droit sur cette terre … Surtout avec une mère (Odile) aussi psycho-rigide que la sienne ! Et un père (Aurélien) un peu trop conciliant pour lui venir en aide … l’appréhension est telle, en cette veille de Noël, qu’elle va inviter son collègue (pâtissier et gay) chez ses parents pour le (tant redouté) réveillon familial … Mais à sa grande surprise, tout se passera finalement à l’opposé de ce qu’elle imaginait …



Dans cet (allègre) roman, Mélanie Guyard aborde, avec une certaine légèreté, la complexité des relations familiales (on ne choisit pas ses parents ni sa fratrie) le besoin – parfois vital – d’être aimé et reconnu à sa juste valeur par les siens (un thème particulièrement récurrent en littérature !) De même que le courage dont il faut faire preuve pour s’affirmer (sans faux semblants) quelles qu’en soient les éventuelles conséquences … Une intrigue dont le style est moins dramatique et le ton moins grave que dans ses précédents ouvrages. Je confesse donc avoir une petite préférence pour « les âmes silencieuses » …
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Les Âmes silencieuses

« Les âmes silencieuses », un roman qui alterne entre la période - 2012 – et celle angoissante et noire de l’occupation. Un roman qui donne la parole aux habitants d’une petite ville du Berry qui aura l’insurmontable angoisse de voir un détachement d’Allemands stationner dans une ferme : la Meunière. Un roman dont les protagonistes devront faire face aux non-dits.



Septembre 2012, Anaïs décide de vendre la propriété de sa mère Héloïse décédée depuis 2 ans. Et incite son fils Loïc (hé oui, des prénoms avec des trémas !) qui se trouve en pleine période de séparation avec sa femme, Coralie (ouf, pas de tréma !), à gérer la vente des biens de cette propriété. Celui part sans enthousiasme dans cette « contrée lointaine » et faire son possible pour vendre le plus de meubles possibles.



Juin 1943, Héloïse regarde passer un convoi d’Allemands dans son village ; situation inacceptable pour son frère Jean qui envisage alors, avec ses amis d’obliger les occupants à déguerpir. Et pour cela, ils brûlent la ferme où ils logent. Mais nous sommes en période de guerre et la mesure de rétorsion est immédiate, sans pitié, et inénarrable : ils réunissent tous les habitants et décident de fusiller, froidement, une dizaine d’otages...



Pourtant, Héloïse se prend d’amitié pour un de jeunes officiers : Frantz Johannsen. Car la vie de son frère se trouve dans les mains d’Héloïse !



Un beau roman narré par Mélanie Guyard, où la beauté des sentiments familiaux le disputent à la solidarité des habitants ; mais dont les rancunes, perdurent pourtant depuis de longues années. Héloïse se sacrifie et endure non seulement les reproches de son père, mais plus tard ceux de la haine et de l’ostracisme des villageois. Pour sa part, elle ne cédera pas face à l’adversité, et sans le vouloir, mais comme lui a appris sa mère « une femme se doit de supporter cela » !



Un très joli récit, sur la vie, la mort et surtout l’abnégation et le sacrifice d’une femme face à la méchanceté, voire la haine. J’ai été subjugué par ce survol d’une période de l’histoire de France dont certainement beaucoup de héros demeurent encore inconnus.



Roman à mettre en toutes les mains.


Lien : https://bookslaurent.home.bl..
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Les Âmes silencieuses

J'ai beaucoup vu ce livre passer sur les sites de lecture et il me donnait énormément envie. J'ai trouvé ce roman passionnant et j'ai été captivé par ce récit. J'ai trouvé cette histoire bien ficelée et Mélanie Guyard sait nous tenir en haleine. Je me suis beaucoup attachée aux deux personnages principaux, Loïc et sa grand-mère Héloïse et j'ai adoré découvrir leur secret de famille. L'écriture est agréable, fluide, et le dénouement du roman est magnifique.
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Les Âmes silencieuses

Septembre 2012. Parce qu’il a donné un coup de poing dans la figure de l’amant de sa femme (un collègue qui s’appelle Mortel, franchement ?!…) et que ce dernier a – bien évidemment – porté plainte, la justice a condamné Loïc Portevin à une vingtaine de séances d’analyse chez un psy. Cette fois, « le divorce est consommé » …



Fauché, Loïc (trente-cinq ans) se voit dans l’obligation de retourner vivre chez sa mère … Où se trouve encore son petit frère Gaëtan (vingt-cinq ans) qui entre en thèse cette année. Il va alors accepter de se rendre dans le Berry afin de vendre la maison de grand-mère Héloïse (morte deux années plus tôt …) Une activité qui lui permettra de s’immerger dans le sombre passé de la défunte … Et d’entamer la « recherche identitaire » dont lui parlait son psy …



Mais qu’est-il arrivé à son énigmatique grand-mère durant la guerre ? Et qu’est-il advenu de son mystérieux grand-oncle Jean, le petit frère d’Héloïse ?… Un cheminement qui amènera enfin le petit-fils sur la voie de la vérité. Une vérité restée sous silence (grâce à la grande discrétion de la jeune femme) durant près de soixante-dix ans …



Un très joli roman sur l’abnégation dont certains êtres humains sont capables. Et sur l’hermétisme des secrets de famille … Une bien belle écriture, sobre et efficace à la fois. J’attends donc (avec beaucoup d’impatience) la réception de son dernier ouvrage intitulé « De si jolies boîtes », pour une rencontre prévue très prochainement avec Mélanie Guyard !
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De si jolies boîtes

Je remercie les éditions Seuil pour l'envoi, via net galley et en avant première, du roman : De si jolies boîtes de Mélanie Guyard.

Benjamine de la fratrie, Juliette Descroix s’est toujours vue comme le vilain petit canard de la famille.

Entre sa sœur Clémence, nymphe parfaite et son frère Simon, artiste éthéré, elle et ses rondeurs déplaisent au dragon maternel.

Mais tout change un soir de fête, quand la terrible Odile offre à sa fille aînée un lot de boîtes en bois. Ce cadeau anodin fait voler en éclat le fragile équi­libre familial.

Commence alors une année de mutation au cours de laquelle les enfants Descroix tentent de se réin­venter tandis que Juliette ramasse les morceaux éparpillés.

Et si, dans cette période de changement, tout ce qu’elle avait à perdre était justement son statut de mouton noir ?

De si jolies boîtes est un très joli roman, tout en finesse, qui montre qu’un simple dîner en famille peut révéler une bonne fois pour toutes les secrets de chacun.

Juliette est une jeune femme de 25 ans qui possède, avec son associé, un restaurant. Malgré tout, elle a l'impression d'être en dessous de tout, elle n'arrive pas à s'imposer, elle laisse la vie couler.

Au diner de Noël, elle invite un ami (et collègue) à venir avec elle. Avec un peu de chance, cette corvée sera plus facile à supporter !

Ce qu'elle ignore, c'est que le cadeau reçu par Clémence, sa sœur parfaite, va bousculer leur petit train train.

De si jolies boîtes, qui remettent en question le rôle de chacun dans cette fratrie.

Clémence se révèle, Simon dit enfin les choses ; quand à Juliette.. et si elle n'était pas le vilain petit canard qu'elle imagine être ! Et si, enfin, la jeune femme se rendait compte de sa vraie valeur..

J'ai adoré ce roman. La plume de l'autrice fait mouche, il y a beaucoup d'humour et un ton parfois mordant qui m'a beaucoup plu.

L'histoire est bien ficelée. Les personnages sont tous attachants, parfois agaçants aussi mais c'est vraiment l'attachement envers eux qui a prédominé.

Juliette est réellement touchante. Elle est tellement persuadée qu'elle ne vaut pas grand chose qu'elle ne se rend pas compte de ce qu'elle est au fond d'elle même ; et l'image qu'elle renvoie.

Il est difficile d'en dire plus car je n'ai pas envie d'en dévoiler trop. J'ai apprécié de lire ce roman sans en savoir trop à part le résumé.

De si jolies boîtes est une excellente surprise, que je vous recommande sans aucune hésitation.

Ma note : cinq étoiles bien méritées.
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Les Âmes silencieuses

Malgré un roman se passant dans une époque que j'aime beaucoup investir en lecture, je dois bien avouer que ce roman ne m'a pas touché et ne mérite pas plus que la moyenne à mes yeux.

Je me suis limite ennuyée, ça manquait de dynamique dans les faits racontés. Heureusement qu'encore une fois, une double temporalité (décidément en ce moment j'enchaine les romans qui en usent) a permis de ne pas sombrer dans des crises de bâillements.

L'histoire en elle-même aurait pu faire basculer ce roman dans du "très bien" car il est vrai que le thème abordé pour la période est original mais pffff que ça a patiné pour en arriver au 50 dernières pages.

Niveau personnages, ils n'ont pas réussi à m'émouvoir.

Et que de descriptions longues et fastidieuses à certains moments qui ne faisaient qu'alourdir la lecture.

Bref un petit roman de 300 pages, qui sera aussitôt lu, aussitôt oublié.
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