Citations de Mia Carre (91)
Ce baiser a le goût de l'éternité et Hope est mon miracle à moi.
J’essaie de ne pas trop réfléchir à ma poitrine exposée, à mes parties intimes, alors je ferme les yeux, essaie de me souvenir de ces heures sans fin passées dans les cabinets médicaux pour une maladie qui n’était pas la mienne. Si j’étais si blasée à l’époque, je peux l’être maintenant. Cela m’empêcherait de trembler comme si j’étais en hypothermie.
Ses doigts glissent vers ma nuque, sous mes cheveux. Ils me caressent, mêlant douceur et fermeté. J'essaie de calmer ma respiration, mais ne fais, au contraire, qu'accroître le vertige dans mon ventre. Ronan écarte mes cheveux, pose à nouveau ses lèvres sur ma peau. Une fois. Deux fois. Sa bouche descend le long de mon cou, s'interrompt brièvement sur mon épaule.
Parfois je te regarde dormir et je souffre pour nous deux, pour une vie que je ne pourrai jamais vivre, et pour la vie qu'on t'empêche de vivre. Pars vivre ta vie, et promets-moi de rêver pour nous deux.
Je t'aime alors va-t-en, Hope.
- Je crois que je suis tombé amoureux de toi, Hope, lâché-je, presque aussi surpris qu'elle devant cet aveu.
- Et toi, tu as été le plus grand bouleversement de tous, Arthur.
Je me tiens à distance alors que je crève d'envie de la prendre dans mes bras et de lui demander pardon. Pardon de l'avoir blessé, pardon de l'avoir traitée de la façon dont je l'ai fait. Mais je reste figé, je ne fais rien, je ne dis rien.
Pour une fois, je ne vais pas me plaindre de rentrer dans un appartement silencieux...
Se laisser un moment pour paniquer, une seconde ou une heure, puis se remettre en selle. Tomber sept fois, se relever huit.
Je n’avais jamais ressenti ce désir pour qui ce soit. Je n’avais jamais été aussi vite à l’aise avec quelqu’un non plus. Je mentirais si je disais qu’à aucun moment, je n’ai eu peur, mais je me suis aussi étrangement sentie en sécurité avec mon inconnu.
Et je voulais plus, toujours plus, malgré mon hésitation. Peut-être parce qu’il a réussi à me faire parler et me sentir à l’aise grâce à sa bienveillance, à son humour, à sa galanterie. Et son regard ! Je me suis sentie si belle, si désirable dans ses yeux.
Mon désir pour cette fille augmente à chaque instant. Je comble les maigres centimètres qui nous séparent et pose mes lèvres sur les siennes. Elle ne réagit pas tout de suite, ou plutôt si. Elle se fige ; je m’immobilise à mon tour avant de reculer un peu pour la dévisager. Est-ce qu’elle veut que je l’embrasse ? Est-ce qu’elle veut que je me tienne tranquille ? Est-ce que j’ai agi en sauvage ? Je préférerais la première réponse, mais à elle de choisir. Elle me semble hésitante. Je recule encore. Elle pose la main sur la mienne. C’est à mon tour d’avoir la respiration troublée.
Cette fille… Je la veux.
– Je peux déboutonner ton chemisier ? m’enquiers-je contre ses lèvres.
Elle acquiesce timidement. Je défais un premier bouton, la poitrine de Neila se soulève. J’essaie d’aller doucement pour ne pas l’effrayer alors que je n’ai qu’une envie : arracher ce fichu chemisier et faire voler les boutons dans toute la pièce. Mes doigts tremblent comme ceux d’un novice. Parvenu au bout de mes efforts, je n’écarte pas les pans de tissu pour dévoiler sa poitrine, je glisse simplement mes mains sous l’étoffe et je caresse sa peau brûlante avant de reprendre possession de ses lèvres.
J’effleure son dos, ses omoplates, la presse contre moi pendant que je dévore sa bouche, que je provoque sa langue de la mienne. Mes doigts continuent d’explorer son corps couvert, sa taille, ses hanches, son ventre plat et ferme qui se contracte davantage encore à mon toucher. Je plaque mes paumes autour de son nombril, me détache légèrement d’elle, colle mon front au sien.
Tu vas me rendre fou, si fou, Neila… Je te veux tellement, je ne sais même pas pourquoi ! Et ton frère va me tuer !
Je me garde bien de dire tout ceci à voix haute au risque de l’effrayer et de la voir s’enfuir sans autre forme de procès. Et maintenant que j’embrasse sa bouche, que je découvre son corps, j’ai tellement, mais tellement envie de plus.
– Je peux t’enlever ton chemisier ? murmuré-je entre deux baisers dans son cou.
– Je ne sais pas, hésite-t-elle en se blottissant contre moi. Tu pourrais enlever ta chemise d’abord ?
– Je peux… Mieux : tu peux.
Elle se fige et je me détache d’elle à contrecœur.
– Déshabille-moi, lui dis-je tout bas
« Est-ce que j'ai des vœux? Oui! Mais je ne sais pas manier les mots comme je sais prendre une photo, je ne suis pas douée pour ça. Je ne saurais pas dire combien je l'aime, combien j’ai besoin de lui, combien je veux qu'il ait besoin de moi. Est-ce que j'ai des vœux? Tout plein! Mais les mots ne sont décidément pas suffisants pour tout ce que je veux lui dire. »
« Ce quartier est bien beau, mais je n'appartiens pas à ce milieu et n'y appartiendrai jamais. On me l'a fait comprendre bien assez tôt. »
« Partout où je vais, je détonne avec mon look plutôt punk (pas punk sauvage, non plus, plus une inspiration!), ma robe courte noire et ma veste en cuir, mes bas résille et mes Docs jaune pétard, ma coupe pixie et mes piercings. Je ne suis tellement pas à ma place, contrairement à Ann qui, elle, est tellement classe, tellement élégante, tellement... bourge!
Voilà le mot que je cherche depuis que je suis arrivée! Ma sœur est une bourgeoise! Et si je me sens à l'opposé de ma petite sœur, que dois-je dire de la famille de Stuart? Les Olson sont un peu (beaucoup) la royauté new-yorkaise. »
Tant que vous laissez quelqu’un d𠆚utre gérer votre corps, vous êtes son otage.
Comment un homme peut-il refuser de passer la nuit avec une fille comme elle, qui plus est avec la bénédiction de son grand frère ?! Ben n’est pas du genre à laisser sa petite sœur avec n’importe qui – pas même avec moi, c’est une erreur de sa part, mais c’est dire s’il est suspicieux –, et ce crétin laisse filer cette opportunité ! Il faut lui expliquer la vie. En urgence.
Contrairement à ce que ce geste pourrait laisser penser, ils ne sont pas amis et ne le seront jamais réellement. Au moins, ils ne se détestent pas. Qu’ils s’en tiennent à une relation cordiale est déjà une bonne chose.
J’ai hâte de t’épouser, de fonder une famille avec toi. J’ai parfois l’impression qu’un an… ou onze mois et quelques, c’est encore tellement loin ! J’ai envie de t’épouser maintenant.
Je commence à respirer un peu plus fort. Je mets ça sur le compte de l’émotion : c’est que je ne suis pas prête, moi !
Je déteste ce type d’hommes. Je préfère m’en tenir éloignée. Il suffit de voir la fille qui l’accompagnait pour deviner sa personnalité. Si sa robe était un centimètre plus courte, on pourrait l’attaquer pour attentat à la pudeur !