Michael Wallner

J’ai trouvé le résumé très accrocheur et j’avais hâte de commencer cette lecture, malheureusement cela n’a pas fonctionné pour moi.



L’enquête n’était pas inintéressante mais elle manquait clairement de rythme. Certains passages me tenaient en haleine et deux paragraphes après c’était le calme plat, c’était assez déstabilisant.



J’ai apprécié le personnage d’Alain, le commissaire en charge du dossier. J’ai été touchée par son histoire personnelle et le deuil qu’il traverse suite au décès de sa femme survenu un an plus tôt. Sur le plan professionnel, il n’hésite pas à contourner quelques procédures pour arriver à ses fins et j’apprécie ce genre de profil. Bizarrement j’ai eu un peu plus de mal à m’attacher au personnage de Hanna, la victime.



Vous l’aurez compris c’est une petite déception pour moi mais beaucoup d’autres jurés ont apprécié cette lecture. N’hésitez pas à vous faire votre propre avis.

Pas un coup de cœur mais un bon moment de lecture pour ce roman politico-social sombre et malheureusement d’actualité . Nous allons suivre le commissaire Alain Liebermann qui n’est plus que l’ombre de lui-même depuis le décès de sa femme il y a un an . Il va croiser la route d’une jeune journaliste Hanna Golden qui après avoir rédigé un article sur la profanation de tombes dans un cimetière juif reçoit des menaces de mort . Le commissaire est chargé de la protéger et de mener l’enquête pour découvrir qui se cache derrière ces menaces. Une enquête complexe sur fond d’antisémitisme avec des rebondissements qui aborde des thèmes comme l’extrême droite , le judaisme. Les personnages sont attachants avec un commissaire en survit et une journaliste malmenée après son article. Un bon moment de lecture même si pour moi le côté enquête est par moment un peu en retrait par rapport à l’analyse de la vie et des états de conscience du commissaire, avec une fin un peu rapide. Des chapitres courts donnent du rythme , la plume est agréable . Un bon moment de lecture .

Une découverte agréable.



L'histoire en elle-même me plait beaucoup. J'ai juste quelques petites réserves qui m'empêchent de parler d'une excellente lecture.



Sans être indifférente, je n'ai pas eu de réel attachement pour ce commissaire. Veuf depuis un an, il n'arrive pas à se remettre de la mort de sa femme, ce que je peux comprendre. Seulement l'auteur accentue un peu trop pour moi. Ce qui, au lieu de me rapprocher de lui, m'éloigne du personnage. Une introspection qui empiète un peu trop sur l'enquête. Cependant, le contraste entre vie privée et vie professionnelle est intéressant.



Je regrette aussi un manque de transition par moments. Exemple : quelqu'un s'est introduit chez Hanna, elle l'a aperçu et sait qu'elle a été prise en photo. Fin du chapitre. le suivant débute par les policiers regardant la vidéo qui évidemment a été mise sur le Net. On comprend bien sûr qu'elle est allée les voir, mais j'aurais aimé assister à ce moment qui a été éludé, alors que l'auteur s'étend sur les états d'âme de son commissaire.



Les chapitres sont assez courts, ce qui apporte du rythme à l'histoire. le sujet est « connu », mais il est bien traité et j'ai apprécié le déroulé. L'écriture est agréable à lire et assez dynamique.



C'est un polar noir, pas un thriller, donc ne vous attendez pas à de l'action à tout-va. Je ne dirais pas que c'est haletant, mais l'auteur a largement su titiller ma curiosité et me donner l'envie d'aller au bout de ma lecture.

A peine reçu, j'ai voulu le lire. Un sujet important.

J'ai apprécié ma lecture et de vivre des événements pas toujours agréables auprès des 2 principaux protagonistes que sont Hanna et Alain.

Chacun a son histoire, on entre même dans leurs pensées.

Je n'avais qu'une envie, de tourner les pages et de découvrir la vérité.

Un polar rythmé qui m'emporte, j'adore.

Un roman pas mal écrit avec des personnages attachants et un héros qui ne dort jamais…



Malheureusement, l’intrigue s’étiole au fur et à mesure du livre et la fin manque de liant. Comme si l’auteur devait remettre son texte pour une certaine date et qu’il était à la bourre… Dommage, tous les ingrédients y étaient.

Un roman policier intéressant et qui change mes habitudes de lecture car il se passe à Berlin, sur fond d'antisémitisme et de montée de l'extrême droite.

🚨 Le personnage principal, Alain, est un policier juif qui essaie tant bien que mal de faire le deuil de son épouse mais aussi de rester subjectif dans cette enquête où des actes antisémites sont perpétrés.

🔯 C'est peut être pour cette raison que j' ai eu du mal à m'attacher aux personnages principaux et à l'intrigue elle-même, qui est pourtant plus complexe qu'il n'y paraît au premier abord.

🚨 J'ai adoré la famille d'Alain, en particulier sa grand mère, une femme pour moi exceptionnelle, qui a connu la haine mais qui continue à prôner l'amour et la compréhension.

🔯 Le livre aborde aussi les relations toxiques, le non consentement et les violences faites aux femmes, sujet toujours délicat mais qui ici montre comment on peut vite se faire manipuler.

🚨 Pour finir, c'est un polar qui ne m'a pas tout à fait convaincue mais qui a le mérite de nous montrer ce qui se passe dans un pays tout proche du nôtre.
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L'histoire nous plonge dans le quotidien ambilavent de l'occupation.



On explore les rues, ruelles, impasses de Paris occupée, en oscillant entre résistance et attentisme, entre violence et frivolité.



L'intrigue est intéressante mais ne m'a pas emportée. Le protagoniste est effacé et peine à déclencher le coup de cœur. Les personnages secondaires manquent de complexité, ce qui laisse un sentiment d'inachevé.

Une journaliste, Hanna, enquête sur la profanation de tombes dans un cimetière juif et reçoit des lettres de menaces. Alain, policier juif, est chargé de la protéger.



Cette enquête était très sympa à lire. Alain est un personnage très attachant et possède un lourd passé. J’ai bien aimé cette histoire mais elle ne m’a pas forcément très marqué.

Le début du roman était très accrocheur mais la tournure des évènements m’a moins plus. Je m’attendais à un roman avec un mélange de policier et historique mais le côté Histoire est un peu tombé dans l’oubli au fur et à mesure.

J’ai apprécié ma lecture. Il s’agit d’un bon roman mais celui-ci ne m’a pas marqué plus que ça.

Je suis une amatrice de polars alors quand j’ai regardé les nouveautés polars de la bibliothèque, je me suis laissé tenter par celui-ci.



Lors des premières pages, je n’étais pas vraiment convaincue mais j’ai décidé de continuer ma lecture.



Et heureusement puisqu’en continuant, j’ai découvert un polar différent de ceux auxquels je suis habituée.



Il ne fait pas étalage de scènes d’horreurs, il est plutôt mental, plus politique et plus fin que d’autres policiers que je lis.



Shalom Berlin est bien écrit, bien tourné et agréable à lire.



Je suis agréablement surprise de lui mettre 5 étoiles.



[Coup de cœur bénévole]

Lu dans le cadre du #prixdumeilleurpolarpoints

Berlin est au centre de ce roman policier avec une enquête qui fait suite à la profanation de tombes dans un cimetière juif. Hanna Golden, journaliste, écrit un article sur cet acte antisémite et sera menacée de mort et attaquée à son domicile. Elle sera protégée par le service de la sûreté, la LKA5, dirigé par Alain Liebermann.

Alain est veuf depuis un an, et n'arrive pas à avancer dans sa vie personnelle. Au début du roman, la grande famille Libermann est réunie pour les 95 ans d'Hélène, la matriarche, le pilier de la famille, dans son appartement à Berlin.

Je n'ai pas été happée par ce roman, pourtant le résumé m'attirait. Le côté recherches sur les groupuscules néo-nazis, la corruption politique et la menace de l'ultradroite est très bien développé et intéressant, mais le rythme est trop lent pour moi, la vie personnelle et les états d'âme du commissaire m'ont fait passée quelques pages.... Dommage.

Si vous aimez les enquêtes de Derrick, ce livre est pour vous.
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Dans «Shalom Berlin», la capitale allemande est le personnage d’une enquête qui mêle réseaux néonazis, corruption politique et menaces de l’ultradroite.
Lien : https://www.liberation.fr/cu..

Un très mauvais roman.Des personnages auxquels nous n'avons même pas le temps nous attacher tant ils sont superficiels (on ne connait les motivations ni les histoires de personne) et peu touchants. Une résistance assez pathétique et clichée, une occupation ridicule. Je ne le conseille à personne. Une perte de temps et d'argent.

Appelons-le Antoine puisque c’est le nom qu’a choisi de porter le héros de Paul Wallner quand il s’habille en civil en catimini pour se promener dans les rues de Paris. Pour passer incognito, ou plutôt pour un Français, puisqu’il maîtrise la langue à la perfection et la parle avec un si léger accent qu’il peut facilement le prendre pour quelqu’un venu de la province. Pour se mêler aux Français, ce qui lui est impossible quand il porte son uniforme de la Wehrmacht et que ses bottes claquent bruyamment sur le sol, comme celles des SS,



Antoine a beau être Allemand de naissance, il est Français de cœur. C’est ainsi que ce traducteur qui sert d’interprète lors d’interrogatoires et qui voudrait tout sauf être Allemand se retrouve un jour dans une librairie, rue Jacob. C’est aussi ainsi qu’il ira se faire couper les cheveux et croisera l’amour. Sans savoir qu’il a chaque fois affaire à des résistants. Des résistants qu’il tentera de sauver malgré ses supérieurs, malgré le fait qu’on l’espionne, même s’il se retrouve enfermé, interrogé, battu. Car sans son cœur il a choisi son camp : celui de l’amour et de la France libre. Celui de Chantal, la résistante, celui de son père, le libraire, lui aussi résistant, celui du coiffeur qui a dissimulé une presse dans sa cave.



Un choix qui l’isolera puisqu’il sera considéré comme un traitre par ses supérieurs et en lequel les Français n’auront jamais tout à fait confiance parce qu’il est Allemand de naissance. Ce qui nous donne un très beau roman sur la condition humaine, lequel met en évidence certaines fables de La Fontaine, le livre préféré d’Antoine. Un roman qui nous offre un personnage qui va au bout de lui-même en défiant toutes les lois.
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