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Citations de Michel David (127)


Évidemment, si elle tombait enceinte aussi souvent, c'était sa faute à elle. Lui, il n'avait rien à voir dans tout ça. Soudainement, Jeanne se sentit trop fatiguée pour commencer une dispute. Elle préféra se taire, impatiente tout à coup que dix heures et demie arrive pour aller se coucher.
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Pour Maurice, se retrouver sans automobile représentait une sorte de déchéance. À ses yeux, il venait de glisser au bas de l'échelle sociale. En perdant son Chevrolet, il était revenu à la case départ. Il appartiendrait dorénavant à la même classe que ceux qui devaient attendre le tramway pour aller et revenir du travail.
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Après quelques minutes de recherches, les Dionne découvrirent l'endroit où Gustave Sauvé stationnait ce qu'il appelait sa «voiture à patates frites », une sorte de camionnette vitrée transformée en casse-croûte roulant spécialisé dans la cuisson de frites et de hot dogs. De petites ampoules multicolores en ornaient la façade. Gustave avait stationné sa voiture dans la cour arrière d'une maison à deux étages assez délabrée. Comme cette cour non clôturée longeait une petite rue assez fréquentée, la clientèle avait directement accès à ce restaurant sur roues.
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Mais comment Luc était-il parvenu à attirer l'attention de l'une des filles de Jeanne-Mance Marier ? Comment s'y était-il pris pour être accepté par les parents ? C'était là un mystère que Jeanne et Maurice auraient bien aimé élucider.
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Puis, laisse-toi pas manger la laine sur le dos par ton Maurice. Fais-toi respecter, sainte bénite ! Ton mari, c'est un bon diable, mais il est ben nerveux et il est égoïste comme la plupart des hommes.
— Inquiétez-vous pas pour moi, m'man.
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Lorsque le couple proposa à Adrien et à sa femme d'être le parrain et la marraine de celui qu'on voulait prénommer Paul, tous les deux acceptèrent avec joie.
Le samedi suivant, Marie et sa fille organisèrent un petit goûter pour la réception d'après le baptême. Pour Jeanne, c'était le premier jour où elle avait la permission de se lever. Elle se sentait déjà assez forte pour reprendre la direction de son foyer
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S'il y avait une chose que Maurice ne pouvait supporter, c'était bien de voir sa femme parler longuement avec des voisines ou trouver l'une de ces dernières installée dans sa cuisine. Il était un chaud partisan du « chacun chez soi ». S'il avait le malheur de la surprendre en train de commérer en rentrant de son travail, elle avait droit alors à une scène de ménage qui devait être entendue des voisins immédiats.
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T'es pas pour te mettre à pleurer, la réprimanda doucement Léon en se penchant vers elle.
Elle est pas morte ; elle se marie.
Viens. Rentre ; on gèle
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Le grand moment approchait. La publication des bans par le curé Biron du haut de la chaire de la petite église de Saint Joachim, deux dimanches consécutifs, fit des deux filles de Léon Sauvé le centre de l'attention de la petite communauté. Ce n'était pas tous les jours que deux sœurs allaient convoler en justes noces le même matin.
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Sans s'en rendre compte, la quinquagénaire considérait avec un certain mépris toute personne vivant à la campagne. À ses yeux, c'étaient de pauvres gens ignorants et un peu arriérés. La veuve avait oublié depuis longtemps que ses parents et ceux de son second mari avaient quitté leur petite terre rocheuse de Sainte- Sophie dans les Laurentides moins d'une génération auparavant pour venir s'installer à Montréal.
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Assez long à lire, il a beaucoup de passages racontant la vie quotidienne (une vie répétitive et un peu ennuyante) de Corinne mais après l’avoir terminé je n’ai pas regretté de l’avoir lu. Les dialogues sont sympas, on y trouve des expressions québécoises très marrantes (pantoute … !) et on s’initie dans un Québec méconnue du 1900. Les personnages sont attachants et ont souvent un caractère bien trempé. Après le premier tome j’avais très envie de lire le deuxième, j’attends par contre qu’il sorte en poche ou de pouvoir le trouver d’occasion (30€ le bouquin, il me reste 3 tomes, ça comme à faire cher)
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Le curé Duhaime l'exhorta à faire preuve de courage, après avoir rappelé que les enfants ne sont que prêtés par Dieu aux parents et qu'il lui est toujours loisible de les rappeler à lui quand bon lui semble. (p.435)
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Après avoir dit cela, la jeune mère de famille réalisa que les dernières traces de son amour pour son mari venaient de disparaître à jamais. Maintenant, elle le haïssait à en trembler.
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Corinne se retira un long moment dans sa chambre à coucher. Elle se laissa tomber sur son lit, secouée par de violents sanglots convulsifs. Elle avait l'impression de venir de toucher le fond du désespoir et ne voyait pas comment elle pourrait être heureuse à nouveau. Elle ne comprenait absolument rien à la colère de son mari. Elle ne pouvait que la mettre sur le compte de l'alcool. S'il l'avait battue un mois auparavant, elle l'aurait quitté sans la moindre hésitation pour retourner chez ses parents.
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Après le repas, Rosaire partit pour l'école et grand-père Boucher s'installa sur la galerie, se plaignant de la chaleur que répandait le poêle allumé. Pendant que Juliette allait faire un peu de ménage à l'étage, Corinne décida d'aller chercher des œufs au poulailler dans l'intention de confectionner un gâteau pour le dimanche suivant. Wilfrid Boucher la vit sortir de la maison et se rendre dans le petit bâtiment situé au fond de la cour, à côté de l'écurie
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Qu'est-ce que tu dirais si on envoyait Rosaire à l'école ? Au fond, il est surtout utile pour t'aider à faire le train le matin et le soir, non ?
- Tu vas pas revenir là-dessus ? fit-il en élevant la voix.
— Tu m'as dit la dernière fois qu'on pourrait peut-être l'envoyer à l'école après les labours, lui rappela-t-elle.
— C'est pas vrai, affirma-t-il. C'est toi qui as dit ça. Moi, j'en ai pas parlé pantoute. — Mais ce serait quand même une bonne idée, insista-t-elle.
— Aie ! Je suis pas allé le chercher chez les sœurs pour en faire un paresseux, protesta Laurent. Il sait déjà écrire et lire, c'est déjà plus que ce que je suis capable de faire.
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T'es bien fine de m'avoir acheté ça. C'est pas raisonnable d'avoir dépensé autant d'argent pour ma fête, ajouta-t-elle en l'embrassant sur une joue.
— À cette heure, il te reste juste à aller l'essayer et à venir nous montrer de quoi t'as l'air là-dedans.
— J'oserai jamais, dit sa belle-sœur, gênée
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- On va s'arranger, déclara sa femme, pleine de confiance. Je vais m'organiser pour les faire tenir tranquilles tous les six...

Sur le coup, Maurice ne réagit pas. Il lui fallut quelques secondes pour réaliser la portée de ce qu'il venait d'entendre.

- Tous les six?
- Tous les six, répéta Jeanne, à mi-voix.
- Calvaire! Viens pas me dire qu'il y'en a un autre en route?

Jeanne se contenta de hocher la tête. Son mari ferma les yeux un instant, comme assommé par la nouvelle.

- On s'en sortira jamais, finit-il par dire encore une fois, sur un ton découragé.
- On n'a pas le choix, fit Jeanne, réaliste. On va l'accepter, comme on a accepté les autres. Le bon Dieu va nous aider.

p.438
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Quand on vit sur une terre, on est au moins sûrs de jamais manquer de manger.
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La lutte pour conquérir le cœur de la fille d’Ernest Veilleux était par trop inégale. Le Clément était plus jeune et plus grand que lui. Avec ses cheveux bouclés et sa figure agréable, il n’avait aucun mal à retenir l’attention des filles. En plus, il savait leur parler et il n’était pas timide. La vie était vraiment trop injuste !
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