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Critiques de Michel Douard (78)
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Mon enfance tout feu tout flamme

Debriefing de l’histoire de Jeanne la Pucelle



Pour sa contribution à la collection «Romans d'Histoire pop'», Michel Douard a choisi Jeanne d’Arc. Une héroïne dont l’aura de mystère lui permet, tout en restant fidèle à l’Histoire, de broder un récit truculent, un peu anachronique, mais surtout très drôle.



Quelle belle idée que cette collection baptisée «Romans d'Histoire pop'» qui, tout en entendant respecter l'Histoire avec un grand H en s’appuyant sur les travaux d’historiens sérieux, s'amuse avec la forme. «Ce qui relève de la fiction vient se nicher dans les zones d'ombre de la vie des personnages, dans le vocabulaire parfois anachronique des dialogues, dans des interprétations loufoques de certains événements.» Une liberté de ton dont jouent les auteurs avec délectation. Après une histoire ébouriffante de Louis Pasteur, voici donc celle de Jeanne d'Arc confiée à Michel Douard.

La petite lorraine naît le 6 janvier 1412 (une date qui arrange bien la légende, car correspondant au jour de l’épiphanie) au sein d'une famille de paysans aisés dans une France qui connaît bien des soubresauts, entre les guerres menées par les Anglais et les querelles intestines dans un royaume qui se réduit comme peau de chagrin. La défaite d'Azincourt (que Jean Teulé a raconté avec sa truculence et dont le roman Azincourt par temps de pluie aurait toute sa place dans l'Histoire pop') a laissé un goût amer et le Dauphin s'est replié sur des terres plus hospitalières. Mais de ces considérations, la petite Jeanne n'a que faire, même si dès ses premières années elle fait montre d'un caractère bien trempé, entre «tempérament fougueux et obsessions religieuses».

C'est à l'adolescence – au moment où son père cherche à lui trouver un mari – que va se forger son destin et rendre chèvre non seulement ses parents mais aussi son soi-disant fiancé. Après avoir écarté des brigands par une prière qui a fait surgir une meute de loups et fait fuir les manants tout en l'épargnant, elle va converser avec les saints. Les voix qu'elle entend, par ordre d’apparition, sont celles de Saint Michel, Sainte Catherine et Sainte Marguerite. Et si la communication au sein de ce trio laisse un peu à désirer, Jeanne finit par comprendre et accepter sa quadruple mission, libérer Orléans, faire sacrer le roi, chasser les Anglais et délivrer le duc d'Orléans retenu en Angleterre.

Mais pour remplir sa mission, il lui faut d’abord convaincre Robert de Baudricourt de lui confier une escorte pour rejoindre Chinon. Le récit des trois tentatives qu’elle effectue pour finalement réussir à convaincre ce fidèle du Roi est un petit régal, tout comme l’est la rencontre avec Charles VII.

Le romancier a choisi d’être secondé par un narrateur qui sera longtemps aux premières loges. Gautier le Puant, «rapport au fumet de gueux qu’il laisse flotter derrière lui», est un confident, mais aussi un chroniqueur hors-pair, qui sait tout des soubresauts du royaume et des histoires louches qui se trament en coulisse.

Si bien que même ceux qui argueront qu’ils connaissent l’histoire de Jeanne la Pucelle trouveront dans ce récit à l’humour quelquefois potache mais toujours de bon aloi, une joyeuse récréation. L’usage du franglais, de quelques insultes bien senties et de savoureux anachronismes venant compléter la trousse à outils du romancier. Michel Douard s’amuse et nous avec lui!




Lien : https://collectiondelivres.w..
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Mon enfance tout feu tout flamme

Romans d’Histoire pop’ est une nouvelle collection des éditions Eyrolles. Le principe ? Nous présenter des personnages historiques sous un prisme très contemporain. L’Histoire est respectée mais à celle-ci se mêle une part de fiction qui vient combler les zones d’ombres.

C’est donc avec la pucelle la plus connue de France que s’ouvre la collection.

De Jeanne d’Arc, puisque c’est d’elle qu’il s’agit, je ne connaissais pas grand-chose, à part la prise d’Orléans, ses visions et sa fin tragique. Je ne m’étais jamais interrogée sur les raisons qui l’avaient amenée sur les champs de batailles à un si jeune âge. Et c’est justement cela que va nous relater Gautier, dit « le Puant », un narrateur fictif proche de notre héroïne. Cette proximité permet de nous éclairer sur les aspects plus personnels de son histoire tout en nous expliquant le contexte historique de l’époque. Ainsi nous découvrons Jeannette, une jeune fille extrêmement pieuse, au caractère bien trempé et dotée d’une volonté farouche d’accomplir son destin.



C’est une lecture que j’ai vraiment appréciée de part cette écriture très actuelle, même si, il faut bien le dire, j’ai quelques fois trouvé le vocabulaire un peu trop familier. J’ai également eu un peu de mal à démêler la réalité de la fiction et j’ai donc complété ma lecture par l’écoute du podcast « Entrez dans l’histoire » de Lorant Deutsch dédié à Jeanne. Cela m’a permis de comprendre un peu mieux le contexte historique très complexe car pendant ma lecture je m’étais focalisée sur l’histoire de la jeune femme plutôt que sur l’Histoire avec un grand H.



Je trouve cette collection parfaite pour permettre au plus grand nombre d’aborder l’Histoire, c’est en quelque sorte une « vulgarisation historique ». J’ai pour ma part appris beaucoup de choses et en plus j’ai pris beaucoup de plaisir à ma lecture.

Il me tarde de découvrir les prochains personnages : Pasteur qui vient également de sortir et Vercingétorix qui sera en librairie début 2023.
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Mon enfance tout feu tout flamme

La Jeunesse de Jeannette, ça déchire !



Dans ce bouquin bien sympathique, Michel Douard nous raconte Jeanne avant les combats. Il invente une Jeanne enfant et adolescente, il nous l'offre telle qu'elle aurait pu être, avec un caractère pas possible.



Les dialogues actualisés en mode djeunnn donnent un côté décalé à la vie pendant la guerre de Cent Ans.



Autant j'avais adoré l'opus sur Pasteur, autant je reste mitigée sur celui de Jeanne d'arc. Cest sympa, mais trop léger du point de vue contenu historique.

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Micron noir

En 2048, la guerre c’est cool. C’est cool pour ceux qui la regardent pour ce qu’elle est devenue, un règlement des conflits interétatiques par voie de téléréalité, et c’est cool pour ceux qui la font, comme le héros du roman et son compagnon Gros Luc, grassement payés et chargés comme des mules avec une drogue de synthèse, le micron noir. Le problème, c’est que Gros Luc a mis un doigt dans le trafic en jouant les intermédiaires entre la Famille, organisation criminelle nimbée d’une aura vaguement révolutionnaire dans ce monde où la population, paupérisée, en veut à ses dirigeants, et Nathan Elmar, un officier intégriste chrétien de l’armée de la Fédération. Ainsi s’engage une traque dont le héros, son père et son ami, dans un monde ultra surveillé et ultra divisé, sont les proies.

Pour diverses raisons – et ma méconnaissance du genre n’est certainement pas la moindre – j’ai toujours un peu de réticence à me lancer dans la science-fiction en général, et française en particulier. Mais le fait est que l’argument du roman, cette Guerre Nouvelle dans un monde qui nous est étrangement proche, finalement, avait quelque chose de séduisant.

Et en effet, ça fonctionne on ne peut mieux. D’abord parce que Michel Douard sait mener efficacement le récit de la traque, enchaînant les différents points de vue pour révéler petit à petit le rôle de chacun et faire monter le suspense. Ensuite et surtout parce qu’il livre là un récit uchronique particulièrement réussi en ce qu’il est fait avec finesse. En dehors de la Guerre Nouvelle, qui nécessite un minimum d’explication pour poser le sujet du roman, l’auteur, pour créer ce monde si proche de celui que nous connaissons et pourtant bien différent, joue sur de petits détails : l’importance de ces drones omniprésents, le réchauffement climatique qui transparaît à travers les descriptions, une jeune fille défigurée par la chirurgie esthétique… Tout cela, fait sans jamais verser dans la démonstration laborieuse, crée plus qu’une atmosphère, un monde que l’on reconnaît alors qu’il nous est étranger.

Palpitant, violent et par bien des aspects fascinant, Micron Noir est une réelle réussite du genre. Et le premier roman de Michel Douard, Chinese Strike, qui repose depuis plusieurs mois sur mes étagère et paraît simultanément en poche sous le titre Mourir est le verbe approprié (Pocket), remonte dans mes projets de lectures.


Lien : http://www.encoredunoir.com/..
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On m'a piqué la Joconde : Histoire ébouriffante..

À 64 ans, Léonard de Vinci n’est pas au mieux de sa forme. Installé à Rome, il a vieilli et les commandes se font rares. Tout à tout peintre, chimiste, physicien, biologiste, ingénieur, astronome, il se disperse et peine à terminer ses œuvres. Même la Joconde n’est pas terminée! Quand François Ier le remarque, c’est l’aubaine. Il déménage avec disciples et bagages à Ambroise. Entre les deux « Renaissance men », la rencontre est pour le moins ébouriffante!



Un livre surprenant et drôle, aux dialogues délicieusement anachroniques. Entre paroles de chanson et expressions modernes, vous vous prendrez certainement, comme moi, à vérifier la véracité historique de certains faits. Leonardo aimait-il donc vraiment les chats? A-t-il vraiment testé un engin volant devant les yeux ébahi de la cour? Instructif, cocasse, définitivement atypique et un vrai plaisir à decouvrir!

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On m'a piqué la Joconde : Histoire ébouriffante..

Un roman original, à la fois loufoque et très documenté. On ne s'ennuie pas une seconde, tout en vivant aux côtés de Léonard, de ses disciples et de François 1er.

Déjà la présentation attire : un dos et des tranches vert piquant, comme certains mots de la couverture.



Le texte est un mélange d'anachronismes, d'humour, et d'érudition historique.

Langage et attitudes sont très actuels. L'auteur a gardé les caractères des personnages en supposant comment ils réagiraient en vivant à notre siècle.

Pas sûr qu'en 1500, on puisse se sentir vraiment Italien, même en s'exilant à l'étranger !!



L'auteur s'est amusé aussi à parsemer son texte de bouts de chansons actuelles, des airs connus qu'on garde ensuite en tête longtemps. Mais chaque extrait vient toujours tout à fait à propos dans l'histoire.

Quand Léonard achète des pigeons au marché, non pour les manger, mais pour les libérer, il va bien entendu dire aux enfants réjouis qui l'entourent "- Ouvrez, ouvrez la cage aux oiseaux, regardez-les s'envoler, c'est beau."

Il serait amusant de rechercher tous les extraits qu'il a parsemé au fil du roman. Il est probable que j'en ai ratés.



On a donc un roman drôle avec un humour toujours présent, et des surprises à chaque page. On peut apprécier ou pas. Moi, j'ai aimé, et je l'ai lu vraiment avec plaisir. Mais il est certain qu'il ne faut pas en attendre une vérité historique absolue, c'est bien un roman. Qui nous permet de découvrir un pan d'histoire avec plaisir.

Car au-delà de la forme, tout ce qui se passe est conforme à ce qu'on en connait.

Même la disparition de Mona Lisa, qui est évoquée dans le titre, peut être supposée à partir de certains éléments connus.



Le roman débute en 1515.

1515 ... ?

D'une part aux côtés de François 1er, tout juste couronné. D'autre part à Rome, où Léonard de Vinci n'a pas la reconnaissance qu'il mérite. Méprisé, moqué, mal logé, il ne trouve plus le mécène qu'il lui faudrait.

Le nouveau roi de France a l'intuition qu'il s'agit d'un artiste exceptionnel, et lui offre une situation exceptionnelle, en demandant semble-t-il bien peu en échange. Et pourtant, quelle idée lumineuse.

Ces deux êtres hors norme devaient oeuvrer côte à côte !

L'homme "à femmes" qu'était le roi, et l'homosexuel vieillissant s'apprécient et se respectent.

Léonard s'installe donc au Cloux (Clos Lucé) près d'Amboise, en amenant dans ses bagages, en plus de ses carnets et de ses tableaux emblématiques (dont son préféré Mona Lisa) ses "élèves", Melzi le fidèle, et l'odieux Salaï, qui jouera toute sa vie de son statut d'amant et de favori.

Ses dernières années seront donc loin de sa patrie, mais dans la douceur tourangelle, où il continue à s'intéresser à tous les domaines de l'art et des sciences.

Si vous voulez découvrir l'Histoire tout en souriant, n'hésitez pas !



Trois autres histoires ébouriffantes sont déjà parues : Pasteur, Jeanne d'Arc et Vercingétorix. Et bientôt, Cléopâtre.
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Mon enfance tout feu tout flamme

Mon enfance tout feu tout flamme, biographie de Jeanne d’Arc signée Michel Douard est sortie en même temps que la bio de Louis Pasteur J’ai craqué au bureau de Louise Cado. Ces deux bios rock’n’roll font partie de la collection des Histoires ébouriffantes dirigée par ma copine Elisabeth Segard.



Michel Douard est un auteur de thrillers et rédacteur tourangeau. Il a changé totalement de registre pour raconter avec beaucoup d’humour l’enfance de la célèbre jeune fille. Si la forme est vraiment drôle et légère, ne vous y trompez pas, c’est sérieusement documenté. Ce n’est pas parce que l’on est un peu irrévérencieux que l’on n’est pas sérieux.



Tout le monde, enfin je crois, connaît au moins un peu Jeanne d’Arc. En gros, on sait qu’elle entendait des voix, qu’elle a guidée une armée pour aller « bouter les Anglais hors de France » et qu’elle a fini sur le bûcher telle une sorcière. Mais est-ce que vous saviez qu’elle n’avait que dix-sept ans à l’époque ? Je sais qu’au XVe siècle on vivait moins vieux et qu’à cet âge-là, on pouvait déjà être mariée et avoir beaucoup d’enfants. Mais quand même, seulement dix-sept ! Cela force le respect. Sacrée Jeanne !



L’auteur nous raconte les premières années de Jeanne, née en 1412 à Domrémy, en Lorraine. Le livre s’arrête lorsqu’elle arrive à lever l’armée du dauphin et qu’elle conduit les soldats à destination en évitant les embûches, ce qui force leur respect. Elle arrive même à les amener jusqu’à une église pour assister à la messe. Avec eux !



Jeanne va très souvent à la messe, car elle est très pieuse. Elle vient d’une famille de paysans assez aisés qui donne beaucoup aux pauvres. La jeune fille passe son temps à se confesser, si bien que le curé se planque dès qu’il aperçoit la petite. Comme Louis Pasteur, dans J’ai craqué au bureau, le pauvre curé est proche du burn-out avec une petite comme Jeanne.



Le contexte historique est celui de la guerre de Cent Ans. Le roi d’Angleterre Edouard III revendique le trône de France suite au traité de Troyes, mais la noblesse française veut que la couronne revienne au dauphin Charles, fils du défunt Charles VI. Et Jeanne aussi. La France est partagée entre les Anglais et les Bourguignons d’un côté, et ceux qui sont restés fidèles au dauphin Charles de l’autre. Comme Jeanne.



Elle déteste les Anglais et les Bourguignons. Elle veut que le gentil dauphin comme elle l’appelle devienne roi. Et gare à celui qui n’est pas d’accord avec elle. C’est qu’elle a du caractère la petite Jeanne !



Elle ne supporte pas non plus le blasphème et n’hésite pas à remettre dans le droit chemin les âmes égarées… Mon Dieu, je vais vous laisser découvrir comment, parce que j’ai tellement ri que ce serait dommage de vous gâcher le plaisir en vous racontant tout.



L’histoire est racontée par un mendiant, le « Puant », qui a beaucoup d’affection pour la gamine, qu’il appelle Jeannette, qu’il appellera toujours Jeannette. Il la voit grandir, courir après le curé, flanquer des roustes, prier, prier, prier, faire l’aumône et refuser de se marier. Avoir des enfants jamais ! Sa sœur est morte en couches. Et Jeanne est LA Pucelle.



Ce sont les voix célestes de l’archange saint Michel, de sainte Marguerite et de sainte Catherine qui la guident. Elle commence à les entendre vers douze ans. Ce sont eux qui lui disent qu’elle doit libérer la France et mettre le gentil dauphin sur le trône, qu’elle va libérer la France et mettre le gentil dauphin sur le trône. Pas forcément facile pour une petite paysanne. Mais bon, après tout, le Seigneur l’a choisi elle. Il doit avoir ses raisons. Alors elle va apprendre à se battre et se préparer à convaincre le gentil dauphin de la laisser embarquer des soldats avec elle pour faire la guerre aux Anglais – encore faut-il réussir à le rencontrer pour le convaincre !



J’ai vraiment beaucoup ri. Entre les expressions en référence aux flammes, le vocabulaire parfois contemporain et cette petite Jeanne au caractère affirmé, j’ai passé un super moment – et appris plein de choses. Et puis cela fait réfléchir. On s’est souvent moqué de cette jeune femme qui entendait des voix, mais il faut bien admettre qu’elle a réussi à déplacer des montagnes, elle, la petite paysanne de Lorraine.



Et puis c’est touchant ce récit raconté par le Puant qui a beaucoup de tendresse pour son intrépide Jeannette, cette gamine qui rend ses parents fous. Dans cette biographie, on découvre une jeune femme forte et féministe. Et badass comme on dit. Lorsque j’ai tourné la dernière page, j’ai été déçue. C’était déjà fini et moi j’en voulais plus. J’ai quitté ce livre avec beaucoup de tristesse en pensant à son destin tragique. Et à ceux qui n’hésitait pas à jeter les femmes qui les gênaient dans les flammes.



Alors, oui, évidemment, je vous conseille ce livre. Et pas parce que la directrice de collection est ma copine – je ne vous dirai jamais qu’un mauvais livre est bien, d’une part parce que je ne voudrais pas être responsable du fait que vous dépensiez de l’argent pour un livre nul et puis vous ne me feriez plus confiance et ça je ne le veux pas. Je vous conseille ce livre car il est instructif, qu’on découvre une Jeanne d’Arc que l’on ne connaît pas et que c’est franchement drôle. Tout simplement.
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Mourir est le verbe approprié

Un thriller prenant et rythmé que j'ai dévoré d'une traite, j'ai adoré l'écriture, les personnages, l'histoire tout est bien ficelé et maîtrisé à la perfection. C'est aussi une dystopie et le mélange thriller-dystopie est un mélange parfait car il est bien dosé. Derrière le ton grinçant de l'auteur il y a matière à réfléchir car il y a quand même des choses qui résonnent étrangement avec ce qui nous pends au nez si on ne change pas la société actuelle et son fonctionnement et ça risque bien d'arriver avant 2048.



Donc en 2048 les millionnaires sont toujours plus riches et les pauvres toujours plus pauvres (tiens ça me rappelle quelques choses), les deux classes ne vivent pas ensemble et sont séparées par des murs surveillés par des drones , sauf qu'un jour tout va basculer et changer la donne , la révolution est en marche.



En 2048, j'aurai 73 ans et j'espère juste que le monde aura changé d'ici là et que le nombre de nécessiteux sera moins important que de nos jours. J'ai aimé détesté les millionnaires tant ils sont puants et suffisants et j'ai eu beaucoup de compassion pour les pauvres qui cherchent à survivre tant bien que mal. J'adore le cynisme qui est bien dosé et de qualité , un roman noir qui m'a tenu en haleine et m'a donné envie de lire le premier roman de l'auteur Chinese Strike. Michel Douard a réussi à m'emmener dans son univers et capter toute mon attention pendant deux après-midi.



VERDICT



Un livre qui peut plaire à tous et qui vous garantit des belles heures de lecture ! Vous auriez tort de vous en priver
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On m'a piqué la Joconde : Histoire ébouriffante..

C'est donc avec leurs collections Pop d'histoire que la rencontre se fait. Déjà la couverture et sa tranche en vert fluo ça claque dans la bibliothèque !



On connaît tous De Vinci grâce à son tableau La Joconde, mais qui était-il ? Grâce à On m'a piqué la Joconde vous allez en apprendre plus sur lui mais aussi sur l'histoire de cette célèbre peinture.



Un livre surprenant, décalé qui permet de s'instruire tout en s'amusant. Au premier abord on peut être un peu perturbé par le ton moderne de ce récit alors qu'on est au Xvieme siècle. Mais c'est aussi ce qui en apporte toute la fraîcheur & l'originalité.



J'ai aimé enrichir mes connaissances sur Léonard De Vinci. À la fois peintre, inventeur, ingénieur, c'est un homme aux multiples facettes que je découvre. Une façon ludique de se replonger dans l'Histoire.



J'ai vraiment beaucoup aimé ma lecture. C'est une collection que je compte bien découvrir avec les autres titres déjà parus. Je ne vais pas m'arrêter là car je vais surveiller ceux à paraître. Une belle découverte.

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On m'a piqué la Joconde : Histoire ébouriffante..

A plus de 60 ans, Léonard de Vinci n’est plus en odeur de sainteté dans son pays natal. Lui et ses deux disciples, Salaï et Malzi, sont même un peu désœuvrés et les commandes n’affluent plus. La visite de François Ier, jeune roi français dynamique et sensible à l’art et à l’ingéniosité de Léonard va changer le cours des choses pour les trois hommes. Ils vont alors partir pour la France et s’installer dans la demeure qui leur est réservée avec, dans leurs bagages, le portrait de Mona Lisa. C’est là que Leonard de Vinci vivra les dernières années de sa vie, fêté et encensé par la cour Française. Mais non sans quelques rebondissements !



Lancée l’année dernière, la collection Romans d’histoire pop’ des Editions Eyrolles compte déjà quatre ouvrages dont ce dernier sur Leonard de Vinci. L’idée, pour chacun de ces ouvrages est de conter “l’histoire ébouriffante” d’un personnage de l’histoire (Louis Pasteur, Vercingétorix, Jeanne d’Arc et Léonard donc).



Et ébouriffé, le lecteur l’est indéniablement à la lecture de ce roman. Le but avoué est de mêler fiction et réalité dans un récit informatif (un peu) et ludique (beaucoup). Les personnages (réels) parlent donc une langue résolument moderne et émaillée de textes de chansons contemporaines qu’il est amusant de reconnaître au fil du récit, même si la mécanique devient un peu répétitive sur la longueur et que la play-list risque de ne pas parler à toutes les générations.



Ce qui est intéressant ici, c’est la mise en lumière de la relation qu’entretiennent Léonard et François, faite d’admiration, de respect et d’amitié. Le roi n’appelait-il pas le peintre et inventeur “Padre” ? Les faits imaginés, comme ce vol de la Joconde à la base d’une intrigue à la hauteur de la légende qui est née autour de Mona Lisa, sont tout aussi fascinants (et crédibles) que ceux bien réels, qui éclairent sur la personnalité de Léonard, son inventivité, son talent et ses dernières années au Clos Lucé. Un livre qui a le mérite de donner envie de (re)partir à la découverte de Léonard de Vinci et de son œuvre.
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On m'a piqué la Joconde : Histoire ébouriffante..

Pile poil un an après la sortie de la biographie déjantée de Jeanne d’Arc Mon enfance tout feu tout flamme, Michel Douard revient avec un nouveau titre de la collection des Histoires ébouriffantes dirigée par ma copine Elisabeth Segard. Cette fois-ci il s’attaque à l’histoire de Léonard de Vinci.



Michel Douard est un auteur de thrillers tourangeau qui a commencé avec brio à écrire des biographies qu’on a super envie de lire parce que c’est aussi drôle que bien documenté. Comme dirait notre ami George Clooney : What else ?



J’avais franchement ri en lisant Jeanne d’Arc alors j’avais vraiment hâte de faire pareil avec On m’a piqué la Joconde, histoire ébouriffante de Léonard de Vinci.



Si Jeanne d’Arc est passée un peu partout en Touraine – allez faire un tour dans les bois et vous verrez qu’il existe un certain nombre de panneaux indiquant qu’elle est passée par là, qu’elle a emprunté ce pont, etc. – Léonard de Vinci a aussi des attaches chez moi. Avec le Clos Lucé (sa maison) et le château d’Amboise (celle de François Ier son mécène et ami). On dit même qu’il existe un passage secret entre les deux bâtiments, mais personne ne l’a trouvé.



Léonard de Vinci est connu pour sa Joconde, sa Mona Lisa au sourire énigmatique, mais c’est aussi un inventeur de génie, ultra visionnaire. Si je connais quelques épisodes de sa vie et certaines de ses inventions (je suis allée assez souvent au Clos Lucé et vu certaines de ses réalisations en vrai), je comptais bien sur On m’a piqué la Joconde pour en apprendre plus sur lui et épater tout le monde dans les dîners mondains.



Ce que je ne savais pas, c’est qu’avant que François Ier ne jette son dévolu sur Léonard de Vinci, ce dernier n’avait pas franchement la cote en Italie. Il était un peu dépassé, loin derrière d’autres peintres plus à la mode. On peut dire merci au roi de France de l’avoir pris sous son aile.



Cette biographie romancée et loufoque – mais toujours bien documentée – est plutôt drôle. Néanmoins je n’ai pas ri. C’est nettement drôle que Jeanne d’Arc mais je suppose que le sujet ne s’y prêtait pas trop. Et je n’ai pas tellement adhéré à cette histoire de vol de la Joconde, mais cela m’est propre. J’ai lu quelques avis sur Babelio parlant d’un livre très drôle. Donc bon…



On m’a piqué la Joconde permet d’en savoir plus sur le peintre-inventeur, ce qui est bien. Ce que j’ai moins apprécié, c’est finalement cette intrigue qui prend trop de place et qui ne laisse pas tant que ça les personnages s’exprimer et prendre de l’épaisseur.



Je vous conseille toutefois cette collections de biographies si vous ne connaissez pas et que vous voulez en savoir plus sur des personnalités tout en vous amusant.
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On m'a piqué la Joconde : Histoire ébouriffante..

Je ne vais pas y aller par quatre chemins, voici une semaine que j'ai terminé cet ouvrage et je rumine : j'ai aimé un peu, j'ai pas aimé beaucoup, ... Bref, je vais être honnête, je suis déçue tout simplement. Je m'attendais à tellement plus de ce roman et de cette collection Pop Historique des éditions Eyrolles.



Et en y réfléchissant bien, je pense que je ne suis pas dans la cible de ce roman qui s'adresse à un lectorat jeunesse (collège, lycée c'est déjà très simpliste). Si je remonte le temps de mon grand âge avancé, que je me retrouve sur les bancs chaises du collège, je pense qu'il m'aurait bien plu et permis d'aimer un peu plus les livres que la littérature qui m'était imposée à l'époque. L'écriture est ultra fluide, l'histoire se déroule simplement et on en apprend un peu plus sur Léonard de Vinci.



Mais STOP. Voilà, ça s'arrête là pour pour grand âge. Je n'ai au final rien appris de plus que je ne savais déjà sur cet homme qu'en regardant des documentaires sur Arte, en visitant le clos Lucé, ou parcourant l'excellente exposition de la Joconde nue au château de Chantilly (d'ailleurs aucune référence sur ce point et c'est bien dommage). J'ai donc plus appris de ces trois activités que dans le livre lui-même. Et je ne sais pas... j'aurai aimé re-découvrir des choses, elles m'auraient échappées ou que j'aurais oubliées et ... même pas. L'auteur reste au final très à la surface de ce génie. Même quand Michel Douard se met dans la tête de son personnage, ça ne casse pas trois pattes et un canard.



Et puis ces éternelles références à la discographie française m'est très vite devenue insupportable gardant ces ritournelles en tête des minutes entières m'empêchant de me concentrer sur les pages. Au début c'est sympathique et original, à la fin c'est lourd et très agaçant. Je ne cautionne donc pas ce parti pris volontaire (pour plaire ? pas sûre que même les collégiens trouveront toutes ces références qui sont des standards des années 80-90).



En fait, en écrivant cette chronique je me rends compte que ce roman manque d'emphase, avec un personnage aussi charismatique à la fois fou et génial, cachant ses soucis et s'occupant des gens qu'il apprécie, ce roman manque de ton tout simplement.



Seul personnage qui me semble un peu au dessus des autres est ce fameux François Ier grand bâtisseur et le fondateur du collège de France (on y revient d'ailleurs à ce fameux collège) mais pas un traitre mot de cela non plus dans ce roman ...



Dommage je suis passée complétement à côté de ma lecture
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"Francois 1er crie :

- 1515 ?

Toute la troupe et les nobles qui l'entourent beuglent :

- Marignan !"



Voilà déjà quelques mots pour vous donner le ton de ce roman.

Bien sûr, il tourne sur les dernières années de Léonard de Vinci. On le rencontre juste quelques temps avant sa rencontre avec le roi François 1er. Léonard est à Rome, mais est peu considéré par ces contemporains. Michel-Ange et Raphaël ont le vent en poupe, laissant dans l'ombre le génie de Léonard. Sa rencontre, son départ pour la France va lui donner un coup de boost bienvenu.

J'ai adoré aller à la rencontre du facétieux Léonard, d'en apprendre plus sur sa vie, sur ses multiples passions et intérêts.

J'ai adoré aussi le style et l'écriture. C'est certes un roman qui mêle fiction et faits historiques, mais l'auteur, à travers des dialogues plutôt modernes, a su donner un coup de peps à l'ensemble.

Et puis, j'ai adoré aussi les paroles de chansons insérées par ci, par là (certaines ont, d'ailleurs, trotté dans ma tête pendant plusieurs paragraphes).

Finalement, c'est un roman très pop, assez rock, qui vous fera sourire et même rire, tout en vous cultivant.

Moi, ça m'a donné envie de lire celui de l'auteur sur Jeanne d'Arc.



1ere lecture pour le Bookclub Eyrolles, et j'ai déjà eu un petit coup de cœur pour cette lecture surprenante, ébouriffante et drôle.

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1515, François 1er, jeune roi, lance la bataille de Marignan. En Italie, au même moment, Léonard de Vinci peine à trouver des mécènes et se retrouve être en même temps un inventeur incompris.

Quand François convoque Léonard après en avoir entendu parler, tout bascule!

En effet, le roi souhaite avoir Léonard près de lui, en France et ce dernier accepte de changer de lieu de vie.

Avec lui, il emmène ses deux fidèles assistants et trois tableau dont l’un hypnotisera le roi: le portrait de Mona Lisa…



J’ai adoré ce roman totalement décalé qui fait vraiment du bien! Cette collection semble géniale, j’ai très envie de découvrir les autres!



L’histoire est racontée de manière vraiment drôle, dynamique et ludique, c’est une vraie bouffée d’air!



J’ai été captivée par ce récit riche et happée par la plume de l’auteur qui amène beaucoup de fraîcheur.



La créativité et l’originalité de cet ouvrage en font un moment de lecture vraiment rafraîchissant et très agréable.

De plus, plein de messages vraiment pertinents sont cachés derrière le contenu concernant notre société actuelle, j’ai adoré!



J’ai redécouvert Léonard l’artiste, l’inventeur, l’homme et surtout ce personnage passionné qui est très inspirant!



Je le recommande a 200%, pour se changer les idées, en apprendre plus sur l’Histoire avec quelques clins d’œil à notre belle culture musicale française qui s’immisce dans tout le récit!
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On m'a piqué la Joconde : Histoire ébouriffante..

J'accueille toujours avec plaisir le nouveau roman de cette collection d'histoire Pop. En effet, c'est une lecture plaisante, facile, drôle et instructive. Ce nouveau titre ne fait pas exception, je dirais même plus, c'est mon préféré à ce jour.



Cette fois-ci c'est à un personnage connu et apprécié de tous que ce roman rend hommage : Léonard de Vinci.



Encore une fois, l'humour est à l'honneur et l'histoire, bien que comprenant une bonne part de fiction, se base sur des faits réels. Dans ce roman, Michel Douard a choisi de parler des dernières année du génie, de son arrivée en France à la demande de François 1er pour lequel il sera comme un père jusqu'à son dernier souffle.



J'ai vraiment adoré le Léonard de l'auteur, son talent, son perfectionnisme qui l'amenait à rarement achever ses oeuvres mais également son espièglerie qui nous le rend si attachant. Si notre très chère Mona Lisa est un élément important de notre lecture, l'accent est cependant mis sur le lien unique qui unissait le roi de France à ce vieillard aux multiples talents.



Une belle réussite pour ce nouvel opus de la collection. Je l'ai même trouvé plus abouti car plus équilibré dans le style : les dialogues sont actuels mais un peu moins familiers que précédemment.

Je suis triste de le laisser, j'ai très envie de retourner à Amboise, d'arpenter les jardins du clos Lucé, de revoir les maquettes des machines imaginées par cet esprit visionnaire.

Ahlala qu'il va me manquer ce Léonard!

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On m'a piqué la Joconde : Histoire ébouriffante..

Léonard de Vinci est vieillissant et ses jours sont difficiles. Son talent n'est pas reconnu et les commandes artistiques lui "passent sous le nez" au profit de Michel- Ange et Raphaël.



Mais unjour tout va changer, lors d'un voyage de François 1er en Italie, celui-ci va déceler le génie de Léonard de Vinci et lui proposer de venir en France, à Amboise, dans une propriété appartenant à sa la mère, Louise de Savoie, pour mener une fin de vie paisible et heureuse.



Léonard de Vinci va enfin pouvoir exercer ses nombreux talents peintre, inventeur, mathématicien, physicien, musicien jusqu'au jour où tout va basculer ; son chef d'oeuvre Mona Lisa va disparaître, peinture qu'il avait promis de léguer au Roi à sa mort



Un livre avec une conception géniale où l'auteur respecte tous les faits historiques concernant François 1er et Léonard de Vinci, tout en glissant avec subtilité une romance fictive avec en fond "La Joconde" bien sûr.



J'ai beaucoup aimé ce livre, on apprend beaucoup de choses sur ce peintre aux multiples facettes, assez méconnu je trouve, à part son célèbre tableau. La plume de l'auteur est pleine d'humour et insère dans les pensées et les dialogues des personnages des extraits de chanson de notre époque contemporaine et j'ai trouvé ça très fort!!!!!



Un livre à lire pour son concept et son originalité
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Mon enfance tout feu tout flamme

J'ai beaucoup aimé le style décalé pour raconter cette grande Histoire. Jeanne d'Arc a laissé derrière elle tout un mythe sur lequel repose toute l'Histoire de notre pays. De la pucelle sauvant le peuple à la sorcière martyre brûlée sur le bûcher en passant par une relation platonique ou non avec Charles, tout y est passé et chacun a pu y trouver son sens. Ici, l'auteur s'attarde sur les premiers moments de Jeanne d'Arc, lorsqu'elle découvre son don et qu'elle se rend aux côtés du roi.

Alors pourquoi trois étoiles? Malheureusement je suis de la génération Kaamelott et tous ces textes décalés, ce parlé mélangeant actuel et ancien me rappelle invariablement cette série oh combien de fois vue et revue dont on connaît encore certains passages par cœur. Yolande d'Aragon, la belle-mère du roi, me fait terriblement penser à Dame Séli, belle mère du roi Arthur et les saints qui entourent Jeanne me font penser à la dame du lac.

De plus, j'ai trouvé la relation chrétienne mal gérée, elle est très mise en avant et la prédestination me gêne un peu. Quelques mots hors propos m'ont parfois fait hérisser les cheveux notamment lorsqu'il parle de collaboration.

Pour appréhender l'histoire de Jeanne d'Arc sans se prendre la tête pourquoi pas mais ne cherchez pas un récit passionnant.
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Mon enfance tout feu tout flamme

Premier livre que je lis de cette collection et ce ne sera pas le dernier ça c'est sûr. Comme vous pouvez vous en douter, j'ai adoré !



Nous suivons l'enfance et l'adolescence de Jeanne d'Arc. Les faits historiques sont respectés et on découvre de façon accessible l'Histoire avec un grand H. Mais c'est la forme qui change de ce que j'ai eu l'habitude de lire : ici nous sommes dans un roman au ton actuel même si les faits eux sont bien historiques. Proposer l'Histoire d'une façon inédite, sur un ton humoristique, avec quelques fois des références actuelles, il fallait oser ! Pour moi le pari est réussi puisque j'ai appris beaucoup de choses de façon amusante et j'ai vraiment apprécié ma lecture.



On suit donc Jeanne, une enfant très religieuse (trop, au goût de ses parents et même du curé du village...). Elle a un sacré caractère aussi cette jeune fille ! De son enfance à ses visions puis à son long cheminement afin de sauver le royaume de France : je ne me suis pas ennuyée une seule fois. Si dans certains ouvrages historiques on peut se perdre avec la masse d'informations données, ici pas du tout. C'est vraiment ludique et très bien écrit.



Je ne peux que recommander cet ouvrage aux passionnés d'Histoire, et idéalement aux débutants, pour les encourager à s'y intéresser encore plus.
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Mon enfance tout feu tout flamme

Michel Douard raconte une partie de la vie de cette jeune fille du XV ème siècle qui n'a pas failli à aller au bout de sa mission, élevée et propulsée par sa foi.

L'auteur retrace les premières années de Jeanne qui finit par rejoindre le Dauphin Charles et son entourage.



N'y allons pas par quatre chemins ! J'ai aimé ce roman que j'ai lu d'une traite. À mi-chemin du livre alors que j'étais encore dans la Meuse avec Jeanne et sa famille, je me suis fait la réflexion que sans qu'elle ait enfourché son cheval en vue de rejoindre le Dauphin et combattre, Michel Douard ne m'avait pas ennuyée une seule minute à narrer la vie de cette fille dans sa campagne meusienne.



➡️ J'ai apprécié son traitement des caractères de Yolande d'Aragon, de l'entourage de Charles, de Jeanne et ses parents.

La fidélité à sa foi, son audace (son inconscience ?), sa force que j'ai déjà lues dans un autre roman sont bien représentées ici, couplées d'un ton davantage mordant qu'elle garde jusqu'à la fin du roman.

➡️ À vouloir aborder cette histoire de façon loufoque parfois, l'auteur ne tombe jamais dans le ridicule, la grossièreté. Tout est habilement équilibré 👌

➡️ L'ensemble de la narration est très vivant.

➡️La page consacrée à ses visions de l'archange saint Michel est sublime et créé une suspension dans le récit.



Un livre distrayant que l'on ne lâche pas.

Un très bon moment de lecture.

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Mon enfance tout feu tout flamme

Le livre « Mon enfance tout feu tout flamme » écrit par Michel DOUARD et paru aux Éditions Eryolles est assez surprenant à lire. Rien à voir avec nos cours d’histoire de France et encore moins avec ce que nous avons appris sur Jeanne D’Arc. L’histoire n’est pas vraiment proche du XVe siècle, elle est racontée comme si tous ces événements se passaient de nos jours. Enfin, les événements, non pas ceux que l’on connaît avec une pucelle brûlée sur un bûcher à Rouen. Eh, bien non, l’histoire racontée par l’auteur s’arrête un peu avant, même bien avant. Pour la période du bûcher, il faudra trouver une autre lecture. Michel DOUARD nous raconte l’enfance, l’adolescence, les rencontres de Jeanne avec Sainte Catherine, Sainte Marguerite et Saint Michel… C’est un roman « pop » (c’est le nom de la collection d’ailleurs). Reste à démêler le vrai du faux. J’ai rencontré parfois quelques difficultés à faire le tri. Mais après tout, il faut peut-être lire ce livre sans chercher la vérité. L’auteur a peut-être raison, puisqu’on ne sait pas grand-chose sur la vie de Jeanne avant ses apparitions, autant la rendre volontaire, rebelle, énergique, impatiente… C’est ce qu’elle était probablement en y réfléchissant !
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