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Citations de Michel Piquemal (315)


Tres beau conte sur la renaissance de l âme, et le développement d un jeune indien qui n avait plus d espèrance suite au décès de son père.
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Il n'y a aucune excuse, au regard de la raison, pour que l'amour reste à jamais l'éternel vaincu du monde.

André Chouraqui
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Tes cheveux se dénouent sur mon corps
comme une moisson de blé perdue
au détour d'un champ de rosée
dans un matin qui n'a pas de bords.

Extrait du texte de Lucien Becker
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Tu me caresses.
Et je deviens terre inconnue à moi-même dont tu découvres minutieusement le relief ; terre étrangère à la physionomie insoupçonnée, courbes dont nul n'a su les détours que j'apprends de toi.

Extrait du texte de Mireille Sorgue
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- Mon père était un bon ouvrier. Pourtant, quand les fascistes sont arrivés, il a perdu son emploi. On ne voulait plus de lui à l'usine.
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Sans intelligence ni réflexion, le respect n'est rien.
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Un jour, un homme vint trouver le philosophe Socrate et lui dit :
– Écoute, Socrate, il faut que je te raconte comment ton ami s’est conduit.
– Je t’arrête tout de suite, répondit Socrate. As-tu songé à passer ce que tu as à me dire au travers des trois tamis ?
Et comme l’homme le regardait d’un air perplexe, il ajouta :
– Oui, avant de parler, il faut toujours passer ce qu’on a à dire au travers des trois tamis. Voyons un peu ! Le premier tamis est celui de la vérité. As-tu vérifié que ce que tu as à me dire est parfaitement exact?
– Non, je l’ai entendu raconter et….
– Bien ! Mais je suppose que tu l’as au moins fait passer au travers du second tamis, qui est celui de la bonté. Ce que tu désires me raconter, est-ce au moins quelque chose de bon ?
L’homme hésita, puis répondit :
– Non, ce n’est malheureusement pas quelque chose de bon, au contraire…
– Hum ! dit le philosophe. Voyons tout de même le troisième tamis. Est-il utile de me raconter ce que tu as envie de me dire ?
– Utile ? Pas exactement…
– Alors, n’en parlons plus ! dit Socrate. Si ce que tu as à me dire n’est ni vrai, ni bon, ni utile, je préfère l’ignorer. Et je te conseille même de l’oublier…
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Quant à vous
poètes de ces temps de lucre
vendeurs de poésie
en petites tranches d'émotion
en petits sachets d'érotisme
mystiques à cœur de fausset
n'arrivant pas à la cheville d'Al Hallaj
grands démissionnaires de la lutte de nos peuples
vous
camouflant votre impuissance
derrière les théories ronflantes du Grand Art
complexés jusqu'à la moelle
par les reflets vacillants
d'une littérature qui se meurt
sur les rives de la Seine
ou de la Tamise
j'empaille vos écritures
dans le musée de mes anciennes illusions
et je tends la main
à mes frères combattants
ceux qui comme Maïakovski
et Nazim Hikmet
savent de quel tocsin les mots sont capables
quelle terrible vérité et quel amour
véhicule le poème
quand c'est le peuple qui le dicte.

Abdellatif Laabi
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Vœu

Je séparerais
Le bleu du feu

Je réveillerais le seigle et la prune
Dans l'eau-de-vie

L'œuf
Je le dégagerais des pâtes

Je serais ménagère à dépétrir
Pour défaire l'homme en ses origines décume
Rêver les lames
De ses branchies
Persiennes plus claires au monde

Un corps qui baignerait

Une maison-monde.

Marie-Claire Bancquart
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Le vieil homme rétorque en lui vantant une nouvelle fois leur magnifique organisation qui permet à tous de bien vivre. Mais l’adolescent n’est pas dupe. Il voit sans peine que tous ne profitent pas au même titre des richesses. Le chef et les dignitaires qui l’assistent ont de plus beaux habits et de riches parures, tandis que certains cultivateurs paraissent bien misérables.
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Quel bonheur pour un clan de ne plus craindre la faim ! De n’avoir plus à affronter les bêtes sauvages pour trouver de la nourriture ! De permettre aux vieillards de survivre grâce au travail de tous ! Tout cela rend l’existence plus facile.
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Quel était donc ce peuple étrange capable de se rendre maître des animaux, capable de leur apprendre à chasser pour leur bénéfice ? Leurs chamans devaient avoir de grands pouvoirs. Qu’allait-il découvrir auprès d’eux ? Ces choses nouvelles seraient-elles bonnes pour son peuple comme elles l’étaient pour le leur ? Cela l’émerveillait, mais l’effrayait aussi.
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Dans ma vie de coureur des bois, j'en aurais passé des nuit dehors, à regarder le ciel jusqu'à m'étoiler les yeux.
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Le silence est l'équilibre absolu du corps, de l'esprit et de l'âme. L'Homme qui préserve l'unité de son être reste à jamais calme et inébranlable devant les tempêtes de l'existence.
Le silence est la pierre d'angle du caractère.
Ohiyesa, écrivain indien contemporain
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L'air est précieux à l'homme rouge car
la bête, l'arbre, l'homme, tous partagent le même souffle.
Attribué au chef Seattle (1786-1866)
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Qu'une place soit faite à celui qui approche,
Personnage ayant froid et privé de maison.

Personnage tenté par le bruit d'une lampe,
Par le seuil éclairé d'une seule maison.

Et s'il reste recru d'angoisse et de fatigue,
Qu'on redise pour lui les mots de guérison.

Que faut-il à ce cœur qui n'était que silence.
Sinon des mots qui soient le signe et l'oraison.

Et comme un peu de feu soudain la nuit.
Et la table entrevue d'une pauvre maison ?

(Yves Bonnefoy)
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Les hommes sont mes joyeux camarades, mes compagnons de pèlerinage qui charment le chemin, mais qui m’abandonneront au premier tournant de la route, car il y a une route sur laquelle personne n’ira aussi loin que moi. Chacun de nous marche à l’avant-garde. L’enfant le plus faible s’offre aux destinées aussi nu que ses parents. Les parents et les amis divertissent le jeune homme; ils ne peuvent se placer entre lui et son sort. C’est là le côté sans défense de chaque homme.

(Henry David Thoreau)
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Seul, en ce moment, inquiet de tendresse et songeur,
Il me semble qu'il y a d'autres hommes en d'autres contrées,
Inquiets de tendresse et songeurs.

Il me semble que je puis jeter un coup d'œil et les voir
En Allemagne, Italie, France , Espagne, ou là-bas, très loin, en Chine ou en Russie ou au Japon, parlant d'autres dialectes.

Et il me semble que si je pouvais connaître ces hommes-là,
Je m'attacherai à eux, comme je m'attache aux hommes de mon pays.
Oh ! Je sais que nous serions frères et amis.
Je sais que je serais heureux avec eux.

(Walt Whitman)
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En ces moments dramatiques que fit le monde, l'artiste doit pleurer et rire avec son peuple. Il faut laisser le bouquet de lys et se plonger dans la boue jusqu'à la ceinture pour aider ceux qui cherchent les lys.

(Federico Garcia Lorca)
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Amis bien aimés,
Ma Loulou est partie pour le pays de l'envers du décor, un homme lui a donné neuf coups de poignard dans sa peau douce. C'est la société qui est malade, il nous faut la remettre d'aplomb et d'équerre, par l'amour et la persuasion. C'est l'histoire de mon petit amour à moi arrêté sur le seuil de ses 33 ans. Ne perdons pas courage ni vous ni moi. Je vais continuer ma vie et mes voyages avec ce poids à porter en plus et nos deux chéris qui lui ressemblent. Sans vous commander, je vous demande d'aimer plus que jamais ceux qui vous sont proches. Le monde est une triste boutique, les cœurs purs doivent se mettre ensemble pour l'embellir, il faut reboiser l'âme humaine. Je resterai sur le pont, je resterai un jardinier, je cultiverai mes plantes de langage. A travers mes dires, vous retrouverez ma bien aimée, il n'est de vrai que l'amitié et l'amour. Je suis maintenant très loin au fond du panier des tristesses ; on doit manger chacun, dit-on, un sac de charbon pour aller au paradis. Ah comme j'aimerais qu'il y ait un paradis, comme ce serait doux les retrouvailles... En attendant, à vous autres, mes amis d'ici-bas, face à ce qui m'arrive, je prends la liberté, moi qui ne suis qu'un histrion, qu'un batteur de planches, qu'un comédien qui fait du rêve avec du vent, je prends la liberté de vous écrire pour vous dire ce à quoi je pense aujourd'hui : je pense de toutes mes forces, qu'il faut s'aimer à tort et à travers.

Julos Beaucarne, Texte écrit dans la nuit du 2 au 3 février 1975, après l'assassinat de sa femme
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