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Citations de Michel Robert (III) (159)


Ils firent une nouvelle halte pour reposer les chevaux et manger un morceau. Constatant que la jeune femme le regardait avec insistance, un petit sourire aux lèvres, Cellendhyll demanda :
— Quoi ?
— Oh, tu n’as pas envie de savoir, répondit-elle d’un air innocent.
— Pas de ça avec moi, Cyndaël. Lâche le morceau.
— Tu l’auras voulu. Je pensais à nous. Moi en train de te chevaucher à te faire crier de plaisir, empalée sur ton pieu… et je me demandais qui de nous deux jouirait le premier.
— Ça va durer longtemps, ton manège ? maugréa l’Ange sans cacher son agacement.
Cyndaël ne se laissa pas démonter. Dans un sourire assuré, elle riposta :
— Ça va durer jusqu’à ce que tu cèdes. Écoute, c’est toi qui as voulu que je réponde…
— Tu es vraiment en plein délire. Bon, il est temps de partir, non ? dit Cellendhyll.
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Le Loki resta seul [après avoir été conduit à l'extérieur de la ville de Sanction par son prévôt et intimé l'ordre de ne pas y revenir].
Il n’avait même pas songé à demander où se trouvait la ville la plus proche de Sanction. Il était vraiment assoiffé, il n’avait plus de provisions et il ruminait sur le traitement qu’on venait de lui infliger.
On l’avait chassé comme un malpropre alors qu’il voulait simplement se détendre sans déranger personne, on lui avait fait des réflexions sur la couleur de sa peau, on l’avait méprisé, humilié. Cette injustice le plongeait dans un abîme de rage froide. Il ne pouvait en rester là.
C’était un homme orgueilleux, il l’avouait lui-même sans honte, et son honneur exigeait qu’il réagisse. Il se tourna vers la ville, s’assit en tailleur, dans l’ombre d’un rocher et ferma les yeux.
Il fit taire la soif qui le tenaillait, il fit taire sa faim. Il caressa sa colère.
Une fois la nuit tombée, il se releva et se dirigea droit vers Sanction, chacun de ses pas plus assuré que le précédent. Il voulait laver son honneur et il voulait sa bière.
Et cette bière, foi de Loki, par les couilles du Grand Cornu, il l’aurait !
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Maddox prouva qu'il était connaisseur en vins, puisant dans sa réserve un Tursan-Hermitage cru bourgeois, divin breuvage à la robe quasi noire, aux reflets rubis, avec des notes de mûres des bois, de poivre vert, d'amandes grillées, puissamment tannique et offrant une grande rondeur. Bref, un véritable velours en bouche.
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C’était entre chien et loup, lorsque la vision des hommes était incertaine. Les hors-la-loi avaient dressé leur bivouac. Contrairement à leurs habitudes, ils se montraient aussi bruyants qu’insouciants.
Un gros corbeau s’était posé sur la pointe d’un rocher haut. Il arborait les cicatrices des combattants et un monocle semblait orner un de ses yeux. L’oiseau noir étudia le camp des hors-la-loi. Il garda le silence et aucun des pistoleros ne s’avisa de sa présence.
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Il la jugeait trop frêle, trop indisciplinée pour aller au combat. Alors la jeune femme l'avait insulté, le traitant de fiente de wyverne, de résidu de slizz scrofuleux, de bulot astigmate, de suceur de Nains, renchérissant avec d'autres sobriquets de son cru.
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Quatre hommes, des coupes-jarrets, dont la mise jurait avec la vêture soignée des résidents. Ils étaient manifestement peu motivés par leur tâche de surveillance. Cette négligence ne leur coûta que la vie.
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Je choisis toujours le vin moi-même, une habitude de célibataire. Ainsi, si le vin s'avère mauvais, je ne puis blâmer que moi-même. Goûtez ce Montdragon-Rubis, année de la Licorne. Remarquez cette robe qui se révèle dans le soleil... Et ce bouquet... D'une richesse à faire tourner la tête.
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— Putain de terre rouge, putain de soleil ! Et putain de Peaux-Rouges !

La balle émit un miaulement violent avant de faire éclater un pan de rocher à quelques pas de lui. Épongeant son front empoissé de sueur, le lieutenant Kendall proféra un nouveau juron. La poussière lui piquait les yeux et la gorge.

— Putain de Nouveau-Mexique ! scanda-t-il encore. Putain de soleil ! Et putain d’Apaches !

Josh Kendall était un homme robuste, grisonnant, tutoyant la cinquantaine. Lui qui avait grandi dans les collines du verdoyant Montana n’avait jamais réussi à s’acclimater au climat aride de l’Arizona et du Nouveau-Mexique.

Il redressa son Remington calibre 44 d’ordonnance et tira deux balles rageuses sur le versant rocailleux en face de lui. Ces diables rouges n’étaient que des silhouettes à peine discernables qui surgissaient, tiraient et disparaissaient entre les rochers, tuniques blanches et bandeaux rouges, égrenant leurs cris de défi aigus, moqueurs et sinistres.

L’embuscade avait été perpétrée de main de maître, comme toujours avec les Apaches. Et les Tuniques bleues s’étaient jetées dans leur piège sans rien pouvoir y faire.
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La salle de bal était pleine, tout le monde s’amusait, Kendall en était à son troisième whisky, il se sentait aussi beau que puissant dans son uniforme de capitaine.
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Jusqu'ici, tu as subi. Il est temps d'agir. Ignore la douleur. Bouge. Bouge ou capitule à jamais et reste ici à pleurer sur ton infortune.
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- Un dauphin, vous voulez vraiment devenir un dauphin?
- Écoutez, soupira Slissdavidarr, vous ne connaissez rien de moi, de mes espoirs, de mes peines, et je ne vous les conterai pas. Je ne vous demande pas de me comprendre, vous ne le pourriez pas. Laissez-moi le choix de ma vie, c'est tout ce que je demande.
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D'aucuns disent que la terre est à l'origine de toutes choses, mais la mer pourrait également prétendre à ce titre. Certaines légendes prétendent même que l'humanité est sortie de ses flots.
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- Et tu peux me faire entrer là-dedans sans réveiller tout le monde? questionna l'Adhan.
- Est-ce que le soleil se lèvera demain? Est-ce que Barrow' a un cerveau? Euh, non, ça c'est un mauvais exemple...
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Merde à l'avenir. Je suis le présent... Et je reste sur mes gardes car la vie est cruelle.
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- (...) Ton passé a été douloureux, injuste, d'accord. Mais laisse-moi te dire ceci : soit tu laisses ce passé te dominer, gangrener ton présent et ton avenir, et ta vie sera gâchée... soit tu fais table rase et tu t'offres la chance d'une nouvelle existence, plus heureuse. Toi seule peut décider...
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Devoir manipuler des explosifs sans les entrechoquer et les fixer autour des piliers était une tâche relativement facile pour peu qu'on soit concentré. Devoir le faire en équilibre instable à cent mètres au-dessus du vide était une autre gageure. La moindre erreur et c'était la chute... et l'explosion.
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Contemplant les autres, tout en marchant à leurs cotés, à leurs cotés, la fille des Clans éprouva une vive bouffée d'affection à leur égard. Les Bannis étaient devenus ses partenaires, ses égaux, ses amis, peut-être, ses grands frères, somme tout ce qui se rapprochait le plus d'une famille. Et la jeune femme songea qu'en dépit des apparences, elle avait eu beaucoup de chance d'intégrer un telle unité. Elle donnerait sa vie pour eux, elle le savait, tout comme elle le savait, désormais, ils donneraient leurs vies pour elle.
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Elle éprouva une merveilleuse sensation de légèreté. C'était comme si elle respirait à pleine poumons après avoir retenu son souffle durant des années. Plus d'esclavage, finie cette peur quotidienne qui lui tordait le ventre. La liberté était enfin une réalité.
Moraagh, maman, j'ai réussi, je suis libre !
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-Il vous faut une fautive ? Soit, c'est moi.
-Que je sache, Valéna, vous n'avez ni couché avec la moitié de RageTonnerre, ni sauté dans la Fosse pour y combattre, répliqua l'Orkhai en balayant l'air du tranchant de sa paume. Et encore moins agressé violemment Sheltar, le commandant des Faucons Noirs.
-Les sourcils froncés, Valéna posa les mains sur ses hanches.
-Eh bien d'abord, que signifie cette accusation de débauche ? L'avez-vous vue, Rorqual ? Le charme de Malken est indéniable et cela ne m'étonne pas qu'elle plaise aux hommes. Au passage, je vous signale que le fait de coucher avec un ou plusieurs amants n'est en rien un crime ! Ah mais vous, les mâles ! Vous pouvez collectionner les aventures sans souci d'atteinte à votre respectabilité, vous pouvez même vous en vanter, mais si une femme s'avise de vous imiter, elle est aussitôt taxée de catin !
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- Je préfère ça, tu es laid mais au moins c'est bien toi!
- Très drôle, Cellendhyll...
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