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Critiques de Michel Robert (III) (268)
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L'agent des ombres, tome 1 : L'ange du chaos

Voici une critique comparative…

J'ai commencé par lire l'Invocateur puis complètement dégoûté, immédiatement après: l'Ange du Chaos...

L’invocateur de Gail Martin (Bragelonne) versus L’ange du chaos de Michel Robert (Pocket)

L’invocateur est linéaire, le vocabulaire limité, l’intrigue insipide, quelques incohérences, aucune trace d’humour, je me suis forcé à arrêter 20 pages avant la fin pour marquer mon déplaisir.

En fait cet auteur a du potentiel et de bonnes idées mais on dirait qu’il a préféré diluer le récit par des descriptifs d’une platitude insondable…

Parler aux morts : très bien, mais si vous aimez ça, j’ai pensé à une série qui m’a semblé plus intéressante et dont les 1ers romans du cycle m’ont bien plu : le Cavalier Vert (dont l’héroïne est une cavalière…). Simple, accessible pour tous…Je ne boude pas les plaisirs simples 😊.

Revenons à nos moutons…L’invocateur…L’action est bien amenée, vibrante, bien décrite, mais… : 7 événements sur près de 500 pages !?!?

…Et une intrigue linéaire…Et des descriptifs sans intérêt pour l’histoire… ! On a le temps de s’endormir entre les passages intéressants.

J’ai eu l’impression très désagréable que le but était de pisser de la copie et de faire plusieurs tomes de ce qui en valait un et je déteste ça… !

Venons-en maintenant à L’Ange de la mort : le premier roman que je lis de cet auteur.

Un plaisir de chaque instant…l’intrigue et l’action se déroulent crescendo jusqu’au final.

Alors que la SF-Fantasy du siècle dernier était trustée par les auteurs de langue anglaise, j’ai le sentiment très agréable depuis quelques années que les auteurs de langue françaises prennent l’ascendant sur les autres…Quel plaisir à lire des auteurs français de SF (Bordage, Damasio,)...qui sont pour moi parmi les plus grands auteurs de romans de SF de tous les temps !

Michel Robert m’a tout l’air d’en faire partie 😊

Des descriptions légèrement teintées de poésie, bien équilibrées, juste ce qu’il faut pour soutenir la mise en place du décor et des personnages, quelques passages à l’érotisme piquant, de l’humour, une intrigue tortueuse entre les maîtres des plans de la Lumière, des Ténèbres et du Chaos, une vengeance comme un plat qui se mange bien froid, de l’amitié, de l’amour, des idées inédites,…

Mais surtout, un développement équilibré, rythmé qui entraîne le lecteur dans l’aventure et l’action qui va crescendo sans nous laisser le temps de souffler….(Par comparaison, il y a autant de nœuds d’action en 100 pages de l’Ange qu’en 470 de l’Invocateur…!)

Une structure « feuilletonnesque » que j’adore…qui fait que vous n’avez pas envie de le lâcher ce bouquin. Qui dit feuilleton dit Dumas dont je suis un très grand fan (une bibliographie de plus de 300 ! romans et mémoires de voyages - dont le très bon Chroniques napolitaines à mourir de rire,… à lire pour tout écrivain amateur de SF qui chercherait l’inspiration et les nœuds d’intrigue.

Bref…du tout grand art pour l’Ange du chaos ! En terme de plaisir de lecture, il me rappellerait (en mieux !!) l’excellent les 9 princes d’Ambre de Zelazny…que j’ai lu il y a quelques dizaines d’années. Il en a fait un cycle majeur de la Fantasy. C’est tout ce que je souhaite à Michel Robert. J'ai eu autant de plaisir si pas plus à lire cet ouvrage que le très bon "Gagner la Guerre" dont le héros Gesufal doit avoir développé des pulsions masochistes (personnellement peu crédible mais chacun ses goûts)... pas du tout le cas de l'Ange...personnage intéressant et complexe.

Robert: une étoile montante francophone qui mérite un regard attentif et un grand coup de pouce à l’achat.

Le genre de livre que vous n’avez pas envie de lâcher. Donc vous l’aurez compris, …tout à l’opposé de l’Invocateur 😊

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Largo Callahan - Six petites gouttes de san..

Encore un livre, ou plutôt un pavé, reçu à l’occasion du Mois de l’imaginaire… Six petites gouttes de sang est l’occasion pour moi de découvrir Michel Robert, alors qu’avouons-le clairement son genre de prédilection n’est pas du tout dans mes lectures favorites. Hormis Glen Cook (La Compagnie noire, Les Instrumentalités de la Nuit) et le cycle de Malazan, la dark fantasy classique manque certainement de charmes à mes yeux. Heureusement Six petites gouttes de sang n’est pas de la fantasy, mais… Du western. Mâtiné juste ce qu’il faut de sorcellerie (indienne ou européenne) et de gros monstres pour satisfaire les amateurs de fantastique.

Un Européen peut-il faire un bon western ? Sergio Leone nous en avait apporté la preuve en film, Michel Robert s’en charge en livres. Même si personnellement je trouve ses personnages plus proches de la série des Trinita que de la Trilogie du dollar. Nous suivons donc dans Six petites gouttes de sang, Largo Callahan mi-Apache, mi-Irlandais alors qu’il est à la tête d’un gang de voleurs. Celui-ci, voulant mener une vengeance contre les assassins de son père et trouver sa place dans cet Ouest sauvage où les métis ont une position bancale, se retrouve embauché par une comtesse italienne pour retrouver de mystérieux objets dans des missions de plus en plus lucratives, mais également de plus en plus étranges et sanglantes.

Pendant presque tout le premier volume, le fantastique est quasiment absent de l’histoire : les personnages sont introduits, on explore un peu le côté vengeance, etc. Les premiers éléments fantastiques arrivent dans le dernier quart du livre. Ils se développeront dans le deuxième volume, mais sans jamais prendre l’ascendant par rapport à l’aspect western du roman. Autrement dit, pour arriver au bout de Six petites gouttes de sang, mieux vaut vous passionner pour les histoires de cowboys et d’Indiens et aimer faire parler la poudre…

Et que ce soit dans l’aspect western, comme dans l’aspect fantastique, n’ayez pas peur des bains de sang ni de la crasse. Il n’y a certes pas de la violence à toutes les pages, mais quand Michel Robert décide d’en mettre, il ne s’embarrasse pas d’euphémisme. Notons que le style d’écriture est dans le même ton : il s’agit d’aller au plus efficace, au plus percutant, pas du tout de faire de belles phrases ou de suggérer une atmosphère avec sa plume. Si Six petites gouttes de sang est dans la collection Outrefleuve, il ne dépareillerait pas non plus dans la collection sœur Fleuve noir. Le seul gros reproche que je ferais à ce livre est son découpage. En effet, il a été scindé en deux volumes (sortis avec plusieurs mois d’écart en grand format) et le premier s’arrête au beau milieu d’une scène d’action. J’ai eu la chance de les lire l’un derrière l’autre, mais du coup, je me retrouve avec deux formats différents pour une même histoire… Assez peu pratique, vous en conviendrez.
Lien : https://www.outrelivres.fr/s..
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Largo Callahan - Six petites gouttes de san..

Encore un livre, ou plutôt un pavé, reçu à l’occasion du Mois de l’imaginaire… Six petites gouttes de sang est l’occasion pour moi de découvrir Michel Robert, alors qu’avouons-le clairement son genre de prédilection n’est pas du tout dans mes lectures favorites. Hormis Glen Cook (La Compagnie noire, Les Instrumentalités de la Nuit) et le cycle de Malazan, la dark fantasy classique manque certainement de charmes à mes yeux. Heureusement Six petites gouttes de sang n’est pas de la fantasy, mais… Du western. Mâtiné juste ce qu’il faut de sorcellerie (indienne ou européenne) et de gros monstres pour satisfaire les amateurs de fantastique.

Un Européen peut-il faire un bon western ? Sergio Leone nous en avait apporté la preuve en film, Michel Robert s’en charge en livres. Même si personnellement je trouve ses personnages plus proches de la série des Trinita que de la Trilogie du dollar. Nous suivons donc dans Six petites gouttes de sang, Largo Callahan mi-Apache, mi-Irlandais alors qu’il est à la tête d’un gang de voleurs. Celui-ci, voulant mener une vengeance contre les assassins de son père et trouver sa place dans cet Ouest sauvage où les métis ont une position bancale, se retrouve embauché par une comtesse italienne pour retrouver de mystérieux objets dans des missions de plus en plus lucratives, mais également de plus en plus étranges et sanglantes.

Pendant presque tout le premier volume, le fantastique est quasiment absent de l’histoire : les personnages sont introduits, on explore un peu le côté vengeance, etc. Les premiers éléments fantastiques arrivent dans le dernier quart du livre. Ils se développeront dans le deuxième volume, mais sans jamais prendre l’ascendant par rapport à l’aspect western du roman. Autrement dit, pour arriver au bout de Six petites gouttes de sang, mieux vaut vous passionner pour les histoires de cowboys et d’Indiens et aimer faire parler la poudre…

Et que ce soit dans l’aspect western, comme dans l’aspect fantastique, n’ayez pas peur des bains de sang ni de la crasse. Il n’y a certes pas de la violence à toutes les pages, mais quand Michel Robert décide d’en mettre, il ne s’embarrasse pas d’euphémisme. Notons que le style d’écriture est dans le même ton : il s’agit d’aller au plus efficace, au plus percutant, pas du tout de faire de belles phrases ou de suggérer une atmosphère avec sa plume. Si Six petites gouttes de sang est dans la collection Outrefleuve, il ne dépareillerait pas non plus dans la collection sœur Fleuve noir. Le seul gros reproche que je ferais à ce livre est son découpage. En effet, il a été scindé en deux volumes (sortis avec plusieurs mois d’écart en grand format) et le premier s’arrête au beau milieu d’une scène d’action. J’ai eu la chance de les lire l’un derrière l’autre, mais du coup, je me retrouve avec deux formats différents pour une même histoire… Assez peu pratique, vous en conviendrez.
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L'agent des ombres, tome 4 : Hors-destin

Un tome exquis qui se dévore sans pitié. Enfin les protagonistes du Chaos : Estrée et Cellendhyll se retrouvent à devoir agir de concert. Les relations qui se créaient entre les Spectres sont touchantes. La jalousie, bien heureusement, est peu présente bien que là. Comme tous les tomes -d'après mes souvenirs- ce dernier est en deux parties bien distinctes : une première de cavale et une seconde de "vacances de quelques jours". Au final, ni l'une ni l'autre est supérieure, c'est une suite logique, sans essoufflements de l'histoire.



Mais qui est Maurice ?!?

Il n'y a de personnage plus mystérieux que Maurice, jusqu'à son prénom "classique". Facilité scénaristique ? Je ne pense pas. Plutôt le Destin omniprésent. Il intrigue, certes, mais on est bien heureux à chaque apparition : allait-on connaître son rôle cette fois-ci ? Mais l'auteur vous le rend toujours plus imprenable à chaque fois qu'il le fait parler. C'est le Tom Bombadil de Michel Robert.



Le point fort de ce tome, et bien que les combats soient aussi bien décrit pour qui en est friand, ce sont les sentiments très humains qui ont débordé de ce tome ! Le désir évidemment (c'est le Chaos quand même), mais aussi la nuance entre le désir de la chaire et de l'âme. Puis l'idée du sevrage magique -loin d'être simple- et du ressenti du drogué (honte, souffrance...) vient titiller nos âmes. [spoiler]Et encore plus que tout ça, la perte d'amis et de sa famille. Une perte complexe ressentie de différentes façons :[/spoiler] colère, abandon de la vie, mutisme...

Ce que je retiendrait sans le vouloir c'est cet immense désespoir, un gouffre de tristesse.
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Gheritarish : Les terres de sang

Michel Robert nous montre que Gher n'ai pas seulement un sidekick et qu'il a sa propre place sur les plans. Sa virée en caravane dans les Terres de Sang et son paysage aride et sauvage donnent une atmosphère très “western” à ce roman. Pressée de lire l'impact de ce livre sur le cycle de l'ange des ombres.

Bien que le roman pourrait se lire à part, il vaut mieux avoir lu les 5 premiers tomes de l’Ange des ombres du même auteur afin d’avoir un meilleur compréhension de l’univers, des personnages et de certains points de l’intrigue.
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L'agent des ombres, tome 3 : Sang-Pitié

Comme à son habitude, Michel Robert nous offre se merveilleuse plume pour décrire les combats et la sexualité. L'écriture prend le lecteur sans plus d'opposition de ce dernier. Elle fait passer tout le texte comme un ballet dynamique et splendide. L'érotisme tout comme les combats nous rappellent des chorégraphies durement réfléchies où les uns et les autres se répondent en grâce.



Mais restons neutre, et malgré mon amour pour cette série, le scénario de ce tome était déroutant. Les complots et le retour de la Lumière étaient agréables à lire, les personnages Spectres sont sublimement détaillés de sorte que l'on s'y attache. Malgré tout, il manquait un je-ne-sais-quoi de palpitant.



Grâce aux talents de l'auteur, le lecteur dévore le tome et qu'importe un scénario long et sans intérêt. Le lecteur rentre dans le bouquin comme un Initié pénètre dans le zen. Pleinement et avec bonheur et soulagement. Soulagement d'entrer, une fois encore, dans le monde de Michel Robert le temps d'un tome.
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L'agent des ombres, tome 2 : Coeur de Loki

Ce tome est très différent du premier tome, point de vue histoire, mais reste tellement excitant ! Il appartient à ces livres que l'on dévore sans se poser plus de questions. Je ne sais pas quoi dire pour faire justice au livre... L'histoire change radicalement au cours de l'histoire, alors que je m'attendais à voir Cell' œuvrer pour sa remise en forme jusqu'au bout il n'atteint le summum de sa force en milieu de roman. L'auteur jongle entre différents personnages sur les différents plans ce qui rend le livre très vivant, complet et réel. On s'attache facilement aux personnages, même s'ils n'apparaissent pas longtemps. Je me suis surtout prise d'affection pour Gher' qui me fit rire plus d'une fois. Et pleurer aussi...

Quoiqu'il en soit, ce roman m'a tellement pris aux trips que j'ai fini par avoir peur de le finir (parce que je n'ai pas le tome 3).
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Largo Callahan - Six petites gouttes de san..

Quelle lecture intéressante ! Nous voilà plongés dans le Far West aux côtés de Largo Callahan, métis Irlandais-Apache tiraillé entre ces deux mondes.

Ayant choisi la voie du banditisme, il est le chef d'une bande de voyous aux profils bien différents. Toujours à la recherche d'un coup pouvant leur rapporter gros, Largo va se retrouver cette fois-ci embarqué dans une histoire qui le dépasse.



On sent que l'auteur a bien travaillé pour écrire ce roman. Il est extrêmement précis et apporte une grande attention aux détails. Au début un peu perturbantes, on s'habitue vite aux descriptions des vêtements et des armes. Il nous offre aussi beaucoup de contexte historique en nous parlant de grandes figures américaines ou amérindiennes de l'époque. Il nous explique un peu ce qu'ils ont fait et ce qu'ils font au moment où se déroule l'intrigue. C'est très intéressant.



Dans la quatrième de couverture, on nous vend de la sorcellerie et du surnaturel, clairement ce n'est pas dans ce tome-là qu'on va en trouver. Les trois quart de l'ouvrage en sont totalement absent, et la fin n'effleure qu'à peine ce domaine. Je pense que ce sera bien plus développé dans le deuxième livre.

Ce premier opus est plus un tome d'introduction, mettant du contexte, de l'Histoire, faisant découvrir au lecteur toute la rudesse du sud des États-Unis et sa richesse historique à l'époque du Far West.



J'ai clairement apprécié cette lecture et je n'ai qu'une hâte : mettre la main sur la deuxième partie dès sa sortie en poche !
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L'agent des ombres, tome 1 : L'ange du chaos

Pause à la page 39



Fantasy visiblement testostéronée avec plein de trucs de magie, le plan des Ténébres, du Chaos et Des Lumières, des mages, des sorciers, des warriors... un univers imaginaire de ouf!

- Heureusement que les guerriers se posent de temps en temps pour siroter... un café. Ça m'a rassurer de savoir que dans ce monde infernal se passionnent encore et toujours des petits producteurs guatemaltèques d'Arabica bio.

- Des noms et des créatures d'outre-univers dont Priam qui s'est vu téléporté de Troie à ici ou des Lokis... vive l'exotisme feinéant.

- des gonzesses toutes ceintures noires de BDSM au service de ces, je cite, "chaudes virilités" qui se chevauchent comme des selles de mobilettes.



Et je n'ai lu que 39 pages...
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La Malerune, tome 2 : Le dire des Sylfes

Je tente depuis avant-hier soir d'avancer sur la fin du tome 2 de la Malerune.

J'espérais que le changement d'auteur donnerait un peu de maturité à tout : autant l'intrigue que les persos.

Hélas, si j'aime le style de M. Robert, il a malheureusement repris trait pour trait l'intrigue et les caractères des personnages esquissés par Grimbert (bien qu'il ait essayé de "mûrir" un peu tout ça : un peu plus de sexualité, les combats sont meilleurs, bref, ce qu'on aime (ou pas) chez cet auteur (moi j'aime, lol)). Total, Lucia est toujours une tête à claques, les personnages sont peu profonds, l'intrigue ultra-linéaire, sans surprise, et vraiment ennuyeuse de mon point de vue, les rebondissements sont répétitifs. J'arrive quelque part, je me fais attaquer, je bats tout le monde, je trouve un bout de ce que je cherche et je repars, et ainsi de suite...

Curieusement, Ariale seule (la soeur la plus jeune mais ô combien plus mature que l'aînée) trouve grâce à mes yeux, mais c'est loin d'être le personnage principal donc ça m'agace.



C'est beaucoup trop simple pour moi, trop jeunesse.

Franchement j'aurais 14 ans j'aurais aimé, je crois, mais là, ça me gonfle. Je vais lâcher l'affaire. J'arrête là sur cette trilogie. C'est pas que c'est pas bon, c'est juste que c'est pas assez creusé pour moi, j'ai l'impression de perdre mon temps. Limite je préfère relire un bouquin que j'ai adoré, hein. C'est peut-être ce que je vais faire, d'ailleurs.
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La fille des Clans, tome 1 : Balafrée

Balafrée est une lecture divertissante, qui a pleinement répondu à mes attentes. Connaissant déjà la plume de Michel Robert pour L'ange du chaos et La Malerune, je m'attendais à tomber sur un roman de fantasy nerveux et bourré d'action. J'avoue ne pas avoir été déçue !



Le personnage principal, Malken dite Balafrée, est une femme de caractère qu'il est plutôt plaisant de suivre. Son côté guerrière renfrognée la rend particulièrement intéressante, d'autant qu'elle n'est pas exempte de défauts. Cela change agréablement du traitement des personnages féminins dans beaucoup de romans.



Dans ce récit, il n'y a que peu de temps pour tout mettre en place et se laisser aller à la contemplation. Tout bouge très vite et les actions s'enchaînent. L'univers est à la fois bien contextualisé et très riche, et il a été plaisant de retrouver de très nombreuses races, et pas uniquement des humains comme on y a souvent droit !



Je vais donc m'attaquer à la suite avec plaisir.
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L'agent des ombres, tome 6 : Guerrier des L..

Le premier mot de la quatrième de couverture résume bien mon état d'esprit suite à cette lecture : Ulcéré.Je suis ulcéré par les scènes de sexe à répétition qui n'apportent authentiquement rien à l'intrigue, surtout quand il s'agit de scènes mettant en scène des personnages secondaires et tertiaires.Je suis ulcéré par l'imbécilité profonde de ce super guerrier à deux coeurs qui n'est pas foutu de comprendre que son caractère de merde ne peut que le plonger dans des ennuis sans nom.Je suis ulcéré par cette campagne de jeux de rôles transcrite en roman par un auteur certes compétent, mais qu'il aurait sans doute fallu bien mieux encadrer pour obtenir une oeuvre digne de ce nom, plutôt que ce fatras indigeste d'intrigues d'alcoves.Enfin, je suis ulcéré (ça vient de loin, mais c'est toujours vrai) quand une intrigue est parasité par sa méta-intrigue. En l'occurence, ici, le statut "hors-destin
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L'agent des ombres, tome 2 : Coeur de Loki

Je n'irais pas par quatre chemins : j'ai trouvé ce second tome légèrement inférieur au premier.On y retrouve cette fois-ci Celendhyl initiallement aux prises avec une expérience qui l'a fortement diminué, mais reprenant rapidement du poil de la bête avant de s'engager dans une mission plutôt complexe, surtout du fait de certaines visées obscures des Ténèbres.En fait, il est inférieur pour des raisons plutôt diffuses ... Je m'explique.Dans la première partie de ce roman, Celendhyl est démuni face aux transformations de son corps, et doit reprendre un entraînement d'athlète pour retrouver la forme. Bon, on nous l'a assez râbaché, l'auteur est un ancien athlète de haut niveau, et du coup, je trovue cette première partie, où le héros retrouve la forme, très bien sentie, car elle correspond tout à fait à mes (vieux) souvenirs de sportif : lm'espèce de haine latente pour l'entraîneur/instructeur, la fatigue qui alourdit chaque membre au-delà du raisonnable, et la joie de sentir qu'enfin, le crorps répond bien. Tout ça, c'est fort bien, même si l'espèce de chape de plomb tenant au moral du héros alourdit un peu cette étape.Hélas, ensuite vient la belle, et avec elle les scènes de sexe. Scènes dans lesquelles l'intimité la plus profonde de la demoiselle est explorée à plusieurs reprises et avec force détails par le héros, mais aussi par l'auteur qui, j'en ai l'impression, a pris son pied à détailler par le menu les différents actes de pénétration. Pour être honnête, ça apporte moins au récit que les descriptions de la tension sexuelle entre les deux héros. En fait, la seule chose que ça apporte, c'est le soulagement de cette tension. J'aurais tout bonnement préféré, comme toute midinette qui se respecte, que ces scènes chaudes se cantonnent à la sexualité d'Estrée, qui est moins passionnée et pluis exubérante que celle de Celhendyl.Bon, en un sens, ça n'est pas vraiment ce sexe effréné qui m'a gêné dans ce roman, mais plutôt son absence de lien avec le récit, sauf peut-être en tant que démonstration de la puissance retrouvée de l'invincible ombre du chaos.Ce qui est au moins aussi gênant que cet intermède sexualisé, c'est le côté table de jeux de rôles que prend ce roman dans sa dernière partie, avec les différents joueurs qui se font une partie de "piège-monstre-trésor" au fin fond de tunnels (évidement). Pas forcément très bien tournée, cette visite dans les caves des ténèbres aurait peut-être gagné à être plus densifiée ...Seulement, si ça avait été le cas, ç'aurait sans doute été au profit de ce héros qui, en-dehors des combats, se montre certes avare de mots - ce qui n'est hélas pas le cas de ses camarades, qui se complaisent à manier une langue des plus châtiées sans aucune espèce de raison ni même d'intérêt - mais certainemenht pas d'états d'âmes qui le rapprochent malheureusement beaucoup de [book:l'assassin royal], mauvais jalon s'il en est un.Heureusement, face à ces différents défauts, ce roman présente aussi d'incontestables qualités : un rythme extrêment soutenu dans une action raisonnablement construite, et, surtout, surtout, surtout, de l'action !Je ne compte pas, par exemple, le nombre de roustes que ce brave Celendhylv va flanquer à un peu tout le monde - y compris parfois aux mauvaises personnes, ce qui est très distrayant. Bon, les bagarres d'auberge, c'est bien, mais il y a aussi de vrais combats à l'épée, à la hache, à la dague, des poursuites, des cascades, bref, de l'action.A tel point, d'ailleurs, que ça place cet Adhan à mi-chemin, pour moi, entre un Elric en bonne santé et un Conan bavard ... Bon, j'ai dit Conan par pur fanatisme, mais je crois que l'inspiration essentielle de l'auteur vient clairement de Melniboné la maudite, tant en termes d'apparence qu'en terme d'association diverses.Parce que comme Elric, Celendhyl est d'une paleur de bon teint. Comme Elric, il est équié d'une arme presque maudite. Et comme Elric, la soif du combat qui le rend vivant le tient clairement.Même si ça ne se voit pas ici, j'ai quand même bien apprécié cette lecture, grâce à un talent consommé de l'auteur pour injecter de la vie dans cette histoire, et évidement grâce à l'héritage d'Elric qui coule dans les veines du héros.
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La Malerune : Intégrale

Bien que lu il y a un moment, je garde un souvenir très fort de ce récit mais… dans le mauvais sens du terme.





Pour ce qui est du premier tome écrit par Grimbert et bien … c’est du Grimbert : l’univers est travaillé, le récit agréable à lire, et il y a cette espèce de petite touche jeunesse, bien que le livre ne soit pas labellisé comme tel. Peut-être est-ce dû à ses groupes de personnages archétypaux, à l’humour bon enfant, et aux péripéties somme toute assez légères.

Pour ce qui est de la suite par Michel Robert et bien … Disons le : c’est un massacre. J’ai pourtant déjà pu apprécier la plume de l’auteur à d’autres occasions, c’est au moins la preuve qu’il s’est largement amélioré depuis !

L’écriture est maladroite, les situations sont décrites plutôt que racontées, ce sont constamment les même scènes qui se répètent (Nos héros arrivent dans une nouvelle ville, les ennemis attaquent, un ou plusieurs des héros manque d’y passer mais finalement tout le monde s’en sort, mis à part quelques personnages secondaires qui trainaient dans le coin, et ça repart. En gros une construction d’épisode de Pokémon, mais où on fait mourir le dresseur du Pokémon rencontré) et le développement des personnages fait grincer des dents, surtout s’agissant de Lucia, devenue une véritable caricature de "femme forte et sexy" (comprendre par là qu’elle a juste mauvais caractère et que ce n’est rien d’autre qu’un faire valoir).



C’est assez dommage parce qu’au final on a un petit récit sympathique, qui pourrait être une sorte de porte d’entrée jeunesse (oui j’insiste) dans la fantasy mais… non, trop mal écrit, trop cliché, trop manichéen. J’encourage plutôt à lire d’autres oeuvres de ces deux auteurs, qui ne sont pas mauvais pour autant.
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Largo Callahan - Six petites gouttes de san..

Ayant lu récemment Sans foi ni loi de Marion Brunet dont j'ai un très bon souvenir, ce nouveau roman de Western prend place dans un univers totalement différent.



Nous faisons la connaissance de Largo Callahan un Hors la loi mi Irlandais mi Apaches où la conscience de l'homme est partagée entre ses valeurs indiennes et son tempérament d' Irlandais.

Chef d'un groupe de mercenaires, Largo possède un honneur et une morale malgré qu'il soit pas un samaritain, il cherche à se faire respecter et être crédible envers ses hommes mais suite à sa rencontre avec une comtesse, Largo va se retrouver dans univers mystique dans lequel il ne pourrait en ressortir.



La premier partie est une histoire de Western tout à fait classique avec son background habituel, paysage de l'ouest américain et mexicain, les saloon, et les territoires indien où quelques figures mythiques son honorées.



Nous avons aussi les personnages qui sont différents les uns des autres. Bien qu'ils soit représentés comme les héros que l'on voit habituellement, cela reste intéressant et nous restons en terrain connus.



La seconde partie malgré qu'elle se situe en fin du roman nous offre des moments de fantastique (mais je pense que comme c'est en deux tomes il y aura plus de fantasy dans le second tome). Par contre je n'ai pas aimé les protagonistes mystiques et surtout les monstres et plus particulièrement le face à face entre ces derniers et la bandes à Largo.



Au final c'est bon roman qui rend hommage au genre Western avec un ptite dose de fantasy et qui mérite que l' on s'attarde sur le second tome qui je l'espère tiendra ses promesses.

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Largo Callahan - Six petites gouttes de san..

Premier pas dans les univers de Michel Robert et je suis agréablement surpris.

Le personnage de Largo un irlandais/apache est bien travaillé. L'histoire démarre bien mais ce n'est que le premier tome d'une trilogie et je me doute qu'on est loin d'avoir tous vue.

Le style est simple mais efficace à la manière d'un Gemmell. Une touche d'humour en plus.

Vraiment une très bonne surprise. Je vais très certainement m’intéresser à son grand cycle l'agent des ombres voir ce que ça donne.
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Largo Callahan - Six petites gouttes de san..

Cette première partie m’a énormément plu, l’auteur ne nous épargne pas avec son style très riche en description, un univers bien construit et une intrigue qui pour le moment est bien menée. La fin amène son lot de surprises, mais promis, je n’en dis pas plus, juste, il faut que vous lisiez ce livre ! C’est une fin juste haletante et qui présage une suite captivante. C’est une belle découverte, les codes du western sont là, et pourtant, Michel Robert prend quelques libertés pour notre plus grand plaisir.
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Largo Callahan - Six petites gouttes de san..

Pas toujours facile de reprendre en main une histoire après plusieurs mois d’attente, le tome 2 est enfin entre mes mains. Je me suis rendu compte que je n’avais rien oublié des aventures de Largo Callahan. J’étais curieuse de voir la suite qu’avait imaginée l’auteur et je n’ai pas été déçu. On reste toujours dans le genre Western avec Cow-boys et Indiens mais en plus, l’auteur développe la touche fantastique qu’il avait semée dans le tome 1. Je me suis laissé emporter par le rythme soutenu, l’action, les combats et toutes les manipulations bien tordues auxquelles doit faire face notre héros. Le style et la qualité d’écriture est indéniable et que cela fait du bien de changer de genre. C’était rafraîchissant et les pages ont défilé sans m’en rendre compte. Une saga dans le Far West au début du XXème siècle, avec un héros charismatique qui joui de deux âmes pour sa seule personne, l’Irlandaise et l’Indienne. Un héros atypique, qui n’a jamais peur et suit toujours son instinct même si celui-ci l’entraîne dans des situations périlleuses. J’ai apprécié retrouvé la Contessa dont le personnage prend plus d’ampleur. Maintenant que l’univers de Largo Callahan est bien en place , l’auteur laisse un peu le côté western au profit d’un récit plus empreint d’éléments fantastiques, pour ceux qui aime le mélange des genres, c’est parfait . On en oublierait presque la recherche du coupable du meurtre de son père le général Lomax. J’ai regretté qu’il n’y ait pas eu une immersion plus poussée dans les tribus indiennes, c’est quand même le charme des westerns. Mais questions combats, nouvelles armes en ce début de siècle, on est gâté et puis le thème de la vengeance reste inépuisable. La couverture toujours superbe, reprend les codes du tome 1 avec ses motifs mexicains et toute l’importance d’un nouveau et mystérieux corbeau. En arrivant à la fin de ce tome, j’en conclu que l’histoire laisse une ouverture pour un troisième tome. Pfff encore quelques mois de patience, je serai au rendez-vous. Bonne lecture.
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Largo Callahan - Six petites gouttes de san..

Après la fin quelque peu frustrante de la première partie, j’étais ravie de retrouver l’univers de Michel Robert avec sa seconde partie de « Largo Callahan, six petites gouttes de sang ». Une histoire qui m’a beaucoup plu, où se mêlent le genre western et fantasy. L’action est encore au rendez-vous et Largo Callahan toujours aussi prompt à se venger...



La chronique complète des deux tomes sur Songe !
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La fille des Clans, tome 1 : Balafrée

Malken est une Nashaï, plus connue sous le nom de Balafrée. Libérée de l'esclavage de l'Empire humain, formée par les redoutables Sœurs du Regret, elle devient une redoutable guerrière. Indisciplinée, elle fourbit ses premières armes avec les Bannis, sections spéciales des Clans sauvages. Balafrée est le premier tome de La fille des Clans. Michel Robert signe un roman de fantasy enlevé et agréable, avec peu de temps morts. L'omniprésence des combats freine toutefois le développement de l'intrigue.
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