AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
Critiques de Michel Serres (277)
Classer par:   Titre   Date   Les plus appréciées


Temps des crises

Temps des crises est un essai sec et nerveux sur la crise financière et ses effets sur la marche du monde.

Michel Serres rappelle nombre d’évidences et de vérités.



C’est salvateur, surtout après le barnum ridicule de Copenhague dont les médias s’emparèrent pour vendre leurs publicités, au cours duquel les politiques dépassés hurlèrent : « Retenez-moi où je fais un malheur », et qui s’acheva si médiocrement, que les médias toujours prompts à ahaner, se turent.

Michel Serres a raison, le casino de la Bourse est déconnecté de la réalité.

Les dirigeants ne sont plus un recours et n’ont plus de solutions.



Il faut que l’homme cesse d’être le supérieur en tout et partout. Oui, la nature rappelle à l’homme ses droits. Il faut compter et composer avec elle.



A partir de là, Michel Serres avance des hypothèses, puis des solutions pour une vie harmonieuse, une meilleure vie en somme.



Temps des crises est un petit livre de 80 pages que vous devez acheter et lire. Le monde vous semblera plus beau car l’espoir court dans le propos de Michel Serres.



Viatique de vie, Temps des crises est en passe de devenir un beau petit succès en librairie !
Lien : http://livrespourvous.center..
Commenter  J’apprécie          10
Mes profs de gym m'ont appris à penser

Petit livre qui oppose la pensée au corps; la pensée première au vu des philosophes et le corps premier au vu des biologistes.



Michel Serres étaie sa pensée originale en s'appuyant sur l'activité sportive , il veut démontrer que le corps a son savoir propre bien avant la pensée délibérée.



Malheureusement , son idée ne se fonde pas suffisamment dans les sciences neuro- cognitives.



Cela ne diminue en rien la richesse de la pensée multi sectorielle de Michel Serres.
Commenter  J’apprécie          00
Petite Poucette

Lu en 2016. J'avais apprécié la plume de Michel Serres à travers ce petit essai de 84 pages (ed. le Pommier, 2012).

L'on "voyage" avec Petite Poucette à travers les mutations généalogiques, spatiales, socio-culturelles de notre monde, sources de crises et de révolutions en matière de transmission, d'apprentissage, de communication, de liberté et de savoir (savoir-vivre, savoir-être) : depuis l'oral à l'imprimé, en passant par l'écrit, la page, l'image, le virtuel, l'espace privé et public...
Commenter  J’apprécie          00
Relire le relié

Relire le relié, c’est comprendre ce « relieur universel » qu’est la religion, et mêler ainsi les deux étymologies du mot. Mais cette relecture n’est pas si simple que ça, tant le propos de l’auteur est elliptique et sibyllin. Michel Serres profite de son érudition manifestement immense pour passer d’une idée à l’autre sans se soucier de justifier pourquoi, laissant au lecteur le soin de réfléchir par lui-même à ce qui rend ces « liens » auxquels l’auteur tient tant si inspirants. De manière significative, l’ouvrage ne contient aucune note de bas de page, aucune référence.



La première partie est consacrée à une reliure verticale entre la terre et le ciel. Y sont décrits des « points chauds » dans lesquels un monde virtuel, fait d’information et de virtualité, se manifeste dans notre monde terrestre. La religion est source d’un grand nombre de « courts circuits » entre ces mondes, et elle dépasse par là en les récapitulant ces mondes d’abstractions créés par la science, le langage et la monnaie. Il s’agit incontestablement de la partie la plus intéressante de l’ouvrage, et aussi de la plus difficile : de nombreuses allusions culturelles et scientifiques s’y alignent, requérant toute la sagacité du lecteur pour être comprises.



Dans la seconde partie, consacrée à la reliure horizontale, portant sur les hommes entre eux, le propos semble moins original, d’abord proche des thèses de René Girard (qui ne sera étrangement nommé que 100 pages plus loin), puis s’apparentant à une critique assez convenue des cérémonies spectaculaires télévisuelles, et finissant par une injonction à l’universalité et à une délivrance par rapport aux déterminismes biologiques qui n’est pas très originale. A ce propos, la critique de la condamnation du mariage homosexuel par l’Eglise, présente p. 172-173, est si légère qu’elle nous donne l’impression que l’auteur se soucie à peine d’argumenter quand il le faut.



La dernière partie, la plus courte et la plus vague, nommée « Le problème du mal », se contente de répéter qu’il faut cesser d’analyser et de délier les parties du monde et de la nature humaine entre elles, pour finir par l’espérance d’un plus grand effort de synthèse.



On ne sait s’il faut être agacé ou attristé par l’usage que fait Michel Serres du christianisme. Le récit chrétien semble présenté comme le plus inspirant de tous les mythes, qu’il récapitule en les dépassant, et en même temps comme un récit vrai, un récit qui nous délivrera du mal dans le monde. L’auteur reconnait lui-même son indécision :



"Je crois en Dieu, je n’y crois pas ; je crois, pile ; je ne crois pas, face ; pile et face font la même chose et cette pièce, c’est moi. Credo, non credo, recto et verso, qui font la même feuille, et cette feuille, c’est moi." (p. 181)



Michel Serres le dit clairement : toutes ces pages qu’il a pu écrire ne suffisent pas pour lui redonner la foi. « La religion de mon adolescence me manque ; je reste inconsolable de l’avoir perdue. » (p. 213) Ce qu’il y a de plus touchant dans le livre ne réside peut-être pas tant dans son effort pour exposer un contenu sur la religion que dans cet aveu que fait un intellectuel de l’incapacité qu’a sa raison de lui faire croire en la vérité des Evangiles.

Commenter  J’apprécie          00
C'était mieux avant !

Voici un petit livre formidable. Ce mantra tant entendu de la part d'une partie de nos parents est ici mis en pièce par l'auteur. Petite poucette doit absolument lire les paroles de ce grand sage. Une mise au point nécessaire faite par un philosophe de génie.
Commenter  J’apprécie          00
Petite Poucette

J’ai bien sûr lu cet essai sur le net à sa sortie, et je viens de le relire à la faveur d’un homme de 73 ans qui l’a offert à mes enfants comme une révélation ! en leur disant armez-vous d’un dictionnaire ! Alors je l’ai relu.



Dictionnaire inutile, évidemment … L’allégorie de la caverne m’avait marquée étudiante, et quelque part scandalisée. Faites-les sortir ! Mais je n’imaginais pas il y a 30 ans que tous seraient enfin libérés de leurs chaînes par le net.



Si on ne sait jamais de quoi est fait l’avenir, j’aime Michel Serres parce qu’il ne se limite pas à lui faire confiance. Il aime ceux qui le construisent. Ils n’ont en effet pas à se préoccuper, cela les ralentirait, du bouleversement que cela provoque chez ceux qui vivent à l’heure d’anciens paradigmes, les croyant, naïvement, encore d’actualité.



J’aime Michel Serres parce qu’il est jeune … il a compris que les aînés sont les benjamins. Les anciens qui attendent des jeunes qu’ils s’adaptent à eux vieillissent prématurément. Là où les jeunes grandissent et font grandir quand les anciens s’inclinent devant le ravissement d’un monde nouveau pour les uns, naturel pour les autres.
Commenter  J’apprécie          00
C'était mieux avant !

Amis des livres, bonjour.

Comment ne pas aimer Michel Serres, tellement son esprit est lumineux.

J’ai fais lire ce livre à des vieux grincheux, qui râlent sans arrêt, critiquant le monde de maintenant, rabâchant les mêmes paroles, et là, à la suite de cette lecture, lorsque avec l’œil pétillant tu demandes : alors, t’as aimé ?, il y a comme un petit instant d’hésitation, pour finalement être assez évasif sur le sujet.

Vous l’aurez compris, ce livre est plein d’humour, d’amour pour son prochain, quel bon moment passé en sa compagnie !!.

Belle lecture à tous.
Commenter  J’apprécie          00
C'était mieux avant !

"C'était mieux avant" de Michel Serres.



Petit traité à l'attention des vieux cons nommés ici par M. Serres grand-papa Ronchon.

Petit rappel de ce qu'était la vie aux siècles passés et de toutes les maux qui collaient aux basques du peuple: guerres, maladies, conditions de travail etc...

Commenter  J’apprécie          00
Petite Poucette

grande première pour moi ce genre de lecture. J'aime beaucoup sa vision de notre vie actuelle.
Commenter  J’apprécie          00
Petite Poucette

cet érudit dernier philosophe scientifique optimiste mais pas naif en nous léguant la Petite Poucette, nous amoureux du verbe face aux maux de notre Humanité dénaturée en quête de sens, prompt à confier son destin à des blablateurs twitter convulsifs, nous confie cette jeunesse qui imaginent comprendre par l'information leur a été communiqué mais qui oublient de croisé les sources de lire des livres, les philosophes et historiens pour prendre conscience que leur apparente Liberté est trop souvent une servitude volontaire où même leur intimité est livrée en public sur la toile..

A Dieu Michel Serres , nous veillons sur la petite Poucette
Commenter  J’apprécie          00
Darwin, Bonaparte et le Samaritain

Quand mon père m'a filé ce bouquin j'étais plutôt enthousiaste. J'aime ces grandes synthèses très englobantes et théorisantes sur l'histoire de l'humanité. Mon père avait été moins emballé. J'ai vite compris pourquoi. L'écriture est hyper alambiquée, il y a plein de mots compliqués ainsi que d'effets littéraires, beaucoup de virgules, des phrases qui semblent interminables, avec moult références et figures de styles. Du vrai patinage artistique (normal pour lui qui aime les sports de glisse). Mais ça nuit à la comprehension je trouve. Surtout qu'il faut s'accrocher, car le monsieur est très cultivé et qu'il tient à démonter sa science : c'est donc à la fois très scientifique et très littéraire. Ca ne manque ni de saveur ni d'intérêt mais c'est un peu indigeste, un peu too much. Des fois le fond rejoint la forme, comme quand Michel Serre défend la quête de l'immortalité et lance ce cri du coeur qui résonne aujourd'hui tristement : à mort la mort !
Commenter  J’apprécie          00
Petite Poucette

livre très vrai sur notre époque et qui nous ouvre les yeux sur certains fonctionnements de l'éducation, sur nos enfants, l'école et les nouveaux modèles à inventer.
Commenter  J’apprécie          00
C'était mieux avant !

B
Commenter  J’apprécie          00
C'était mieux avant !

J'ai acheté ce petit livre à cause de son titre.

Je voulais voir ce qu'écrivait Michel Serres sur cette vision décliniste que j'entends très souvent, qui me surprend beaucoup et qui interroge.

J'apprécie le constat qu'il fait et comme il dit 'ce n'était pas mieux avant" : il suffit parfois d'échanger avec ses parents et ses grands parents pour se rendre compte des progrès rapides qui ont été faits.

Bien sûr qur par certains côtés notre vie a perdu quelques charmes comme la facilité de l'échange liée à une certaines familiarité ou à une certaine solisarité ou entraide.

Merci d'avoir apporté ce point de vue M. Serres.

Commenter  J’apprécie          00
C'était mieux avant !

Cet ouvrage court de Michel Serre est très loin de valoir Petite Poucette, dont il se veut la suite. Je pense que nous pouvons vivre sans lire « C'était mieux avant ». Néanmoins, comme pour tous les ouvrages de ce philosophe, c'est un festival de vocabulaire extraordinaire et d'imparfait du subjonctif.
Commenter  J’apprécie          00
C'était mieux avant !

Qui suis-je pour critiquer Michel Serres ? C'est la question qui ressort pour moi de la lecture de ce petit manifeste. Car je suis déçu. Je le trouve un peu facile certainement un choix voulu par l'auteur afin de vulgariser et de le rendre très abordable.

On y trouve néanmoins quelques idées perdues au milieu d'anecdotes et souvenirs. Peut-être aussi aurai-je du lire Petite poucette dont le manifeste n'est qu'une courte suite.
Commenter  J’apprécie          00
Petite Poucette

Livre qui me fut très intéressant à lire et pourtant les livres philosophiques ne sont pas forcément mon genre...

Toutefois, celui-ci permet de mieux comprendre les points de vue à la fois de la nouvelle génération "technologique" (comme moi) et la vision des anciennes générations.

Pour moi, la télévision, les téléphones,... ont toujours existé (certes pas à un niveau tels qu'aujourd'hui mais bon) alors que leurs création reste tout de même ressente ! La plus grande évolution technologique ayant eut lieu dans les débuts de la création d'Apple notamment.

Michel Serres nous montre ainsi qu'avec cette évolution technologique, il y a également une évolution dans l'apprentissage, les relations, l'écriture, la manière de penser et même le travail. Que ce qui pouvait alors être accessible qu'à travers des livres est désormais accessible à toute personne ayant un appareil lié à internet.

Ce livre est donc très intéressant en plus de ne pas être hors de prix.
Commenter  J’apprécie          00
Petite Poucette

Michel Serres nous offre un brillant exposé sur l'évolution de notre société. L'auteur nous explique pourquoi par exemple les jeunes dénommés par Michel Serres "petits poucets" et "petites poucettes" ont du mal à se concentrer sur le discours des enseignants, des adultes, des politiques. "Pourquoi bavarde-t-elle ? Parce que, ce savoir annoncé, tout le monde l'a déjà. En entier. A disposition. Sous la main. Accessible par le web, wikipédia, portable, par n'importe quel portail. Expliqué, documenté, illustré sans plus d'erreurs que dans les meilleures encyclopédies. Nul n'a plus besoin des porte-voix d'antan"
Commenter  J’apprécie          00
C'était mieux avant !

Entre les "grands-papas ronchons" et les "grands-papas gâteaux", faut-il vraiment choisir ? Comme le dit Jean-Claude Michéa dans "Le Complexe d'Orphée" : "Semblable au pauvre Orphée, le nouvel Adam libéral est condamné à gravir le sentier escarpé du "Progrès" sans jamais pouvoir s'autoriser le moindre regard en arrière." Le véritable esprit de progrès, ce n'est pas l'optimisme béat, c'est le droit d'inventaire.
Commenter  J’apprécie          00
Darwin, Bonaparte et le Samaritain

bien
Commenter  J’apprécie          00




Acheter les livres de cet auteur sur
Fnac
Amazon
Decitre
Cultura
Rakuten

Lecteurs de Michel Serres (2364)Voir plus

Quiz Voir plus

Michel Serres nous manque déjà...

Certains les nomment génération Y ou "digital natives", les jeunes, (nouvelles ?), générations nous battent à plate couture devant un écran. Moi j'ai préféré les désigner sous le terme générique de ........?........

petite poucette
les pouces en or
petit poucet
poucez vous de là

10 questions
95 lecteurs ont répondu
Thème : Michel SerresCréer un quiz sur cet auteur

{* *}