Michel Suro

Une nouvelle bande dessinée avec pour protagonistes principaux Sherlock Holmes et son compagnon d’enquêtes, le Docteur Watson. A priori rien de très novateur et pourtant, ce premier tome devrait ravir les amateurs du genre.



Outre un graphisme soigné, au tracé précis, au rythme parfois nerveux, l’intrigue est intéressante, inédite et sordide à souhait avec une ribambelle de guest de l’époque.



Belle recherche historique pour intégrer en sus des faits, des affaires du moment.



On ne connaitra pas le dénouement de cette affaire dans ce premier tome donc vivement la suite que j’espère dans la même veine car j’ai été conquise.
Lien : https://espace-temps-libre.b..

Je ne suis pas fan de ce style de BD, mais j'en reconnais tout de même les qualités : du mystère, de l'action, des rebondissements. L'histoire se déroule au XVIIIe siècle, siècle des lumières où pourtant l'obscurantisme est encore bien présent et j'ai bien aimé cette confrontation de ces deux mondes. Une pierre aux pouvoirs mystérieux a été trouvée au fin fond de la forêt amazonienne pour le comte d'Olbach, mais au moment où cette pierre lui est apportée, elle est immédiatement dérobée, de même qu'une sorte de médaillon ou de talisman. Va s'ensuivre une course poursuite entre d'Olbach et un couple au service d'un cardinal qui semble en savoir long sur le passé de D'olbach. Dans cet épisode de nombreuses questions restent sans réponse et l'aventure est loin d'être terminée mais une sorte de secte ou de congrégation très secrète semble être au coeur de l'histoire...

La petite Cylinia continue sur sa lancée, son objectif est clair, ses intentions inébranlables. Pourtant elle apprend que le clan des chimères n'est pas aussi manipulable qu'elle ne l'espérait. Elle doit changer ses plans, s'adapter et prendre des risques.

Il s'agit là d'un tome qui nous montre l'étendue de la soif de pouvoir de ce personnage, qui prendra une place importante dans l'univers des Stryges. Quoi de plus normal que l'auteur s'y attarde et développe sa personnalité à un point tel qu'on a quand même du mal à réaliser qu'il s'agit de ce même personnage dans un autre cycle....

Je suis agréablement surpris.

La mise en BD de roman policier comme Sherlock Holmes ou les Hercule Poirot par exemple est toujours un exercice difficile à réaliser.

Notamment car le format BD de 46 pages n'aide pas à concentrer 200 pages de roman.



Ce tome est donc que le premier d'une enquête qui n'a pas encore sa résolution. On est donc sur une oeuvre qui s'installe en longueur et qui ne bacle pas la mise en place des personnages, de la situation et des différents enjeux.



Moi qui ne suis pas un grand adepte de Sherlock Holmes en roman, ce premier tome est tout de même emballant.

Le corps d’une fillette a été retrouvé dans la Tamise.

La police suspecte une communauté Jamaïcaine d’avoir utilisé cette enfant pour des cérémonies vaudous mais L’inspecteur Lestrade n’est pas d’accord et fait appel à son vieil ami Sherlock Holmes.

Celui-ci accepte d’aider la police…

Il existe tellement d’adaptation des histoires de Sherlock Holmes, qu’il est toujours périlleux de se lancer dans une nouvelle version.

Michel Suro a choisi un style assez classique pour le dessin et dessine Sherlock sans référence aux acteurs les plus célèbres qui l’ont incarné.

Cela lui permet de proposer un personnage avec un peu d’originalité et bien identifiable.

Le choix des couleurs forme un ensemble de marrons, verts et jaunes dans les rues de Londres, ce qui lui permet de mettre en place une atmosphère urbaine tout en soulignant l’insalubrité de certains quartiers.

Les tâches de couleur vive donnent du rythme et du mouvement lorsqu’il y en a.

L’histoire nous fait voyager de Londres à Paris, où Sherlock va chercher un informateur.

Il en profite pour croiser Oscar Wilde avant son départ, et Toulouse-Lautrec une fois arrivé, avant de partir avec Félix Féneon qu’il ramène chez lui !

Cette incursion de personnages célèbres est amusante et sort de l’ordinaire mais il m’a manqué un peu de vraisemblance tout de même.

C’est aussi Fénéon qui apporte la plupart des informations qui font avancer l’enquête.

Le légendaire sens de l’observation et de la déduction de Sherlock passe un peu à la trappe, donc, au profit de l’action et des avancées de l’enquête.

Et de l’action, il y en a !

Le rythme est endiablé, les personnages sautent d’un train dans un fiacre, s’introduisent dans une maison sans sourciller.

On ne s’ennuie pas !

Comme il s’agit d’un tome 1, vous n’aurez pas le fin mot de l’histoire et il vous faudra attendre que le tome suivant paraisse.

Sherlock redeviendra alors sans doute Sherlock quand il lui faudra remettre toutes les pièces du puzzle ensemble.

Si vous aimez les BD où il y a de l’action et que vous trouver Holmes souvent trop cérébral, vous ne serez toutefois pas déçu ici !
Lien : https://lirerelire.blogspot...

Je suis fan des aventures de Sherlock Holmes et quand j'ai vu cette BD, je me suis dit que j'allais la lire. J'ai passé un bon moment avec ce premier tome qui pose les bases mais qui est vraiment très courte.



L'originalité de cette BD tient dans le fait qu'on nous présente ce Sherlock Holmes de manière un peu moins romancée. Il est évident qu'il est un personnage de fictions mais dans des adaptations ciné ou en séries TV, on le dépeint de plus en plus comme un homme incontrôlable. On le verra donc sous ses traits ici car il ne va pas hésiter à mentir pour les biens de l'enquête. Il suit les lois bien entendu mais il s'en accomode aussi. Il est toujours aussi fins dans ses réfléxions et ses déductions sont très poussées. Il devra faire appel à des aides extérieures pour dénouer le fin mot de l'histoire.



Watson sera égal à lui même. Fidèle compagnon de notre cher détective, il va s'étonner des chemins détournés, utilisés par Holmes pour avancer dans l'enquête. Même s'ils veulent aider Lestrade, ces meurtres sont assez inquiétants et déroutants. Les accusations sont vite faites mais la population sera bel et bien en danger.



Le graphisme de ce premier tome est vraiment très sympathique et les scènes reflètent bien une ambiance parfois entêtante et morbide. Les messages seront clairs et les partis pris sans détours également. On aura des aperçus des artistes de l'époques mais aussi des combats sociaux de la classe moyenne.



Bref, un premier tome vraiment très sympathique. J'ai aimé le choix de point de vue concernant le personnage de Sherlock Holmes qui n'était pas aussi droit dans ses chaussures qu'on aurait pu le croire. Il est évidemment dans les excès mais ce fin limier ne recule devant rien pour mener à bien une enquête.
Lien : https://thelovelyteacheraddi..

Si je suis fan d'enquête et d'énigmes, je n'ai malheureusement pas réussi à me plonger complètement dans cette histoire de Sherlock Holmes. Cette adaptation en bande dessinée m'avait pourtant donné très envie..!

Mais je n'ai pas trop accroché avec le graphisme des illustrations (cela reste évidemment très personnel et lié à la sensibilité de chacun). La police d'écriture ne m'a pas paru adaptée et rendait la lecture parfois difficile, notamment sur fond foncé.

Quant à l'histoire, j'ai été un peu décontenancée par toutes les théories qui se succèdent assez rapidement, les différentes histoires qui se mélangent et surtout cette fin qui n'en est pas une.. Je m'attendais peut-être trop à ce que l'enquête soit bouclée en un tome.

J'ai cependant apprécié l'intrigue de départ, trouver des figures culturelles emblématiques de l'époque et je lirai le tome suivant pour avoir le fin mot de l'histoire !

Le scénario nous immerge dans une enquête du grand Sherlock Holmes. Au sein de Londres, de vraies intrigues se nouent. Hélas, la mayonnaise n'a pas pris avec moi. J'ai terminé avec peine ce premier tome et je me suis fortement ennuyée.

J'ai trouvé le personnage de Sherlock Holmes désagréable au possible.

Quant à l'esthétique, je l'ai trouvé vieillotte. Les couleurs sont ternes et les vignettes parfois un peu trop chargées.

Vous l'aurez donc compris, je n'ai vraiment pas apprécié cette lecture.
Lien : https://www.instagram.com/au..

Londres 1894, une ville encore marquée par Jack L'éventreur et des policiers bien décidés à ne pas laisser un nouveau tueur semer la terreur. Quand des cadavres de jeunes filles portant un masque africain sont retrouvées, c'est Sherlock Holmes qu'on appelle à la rescousse.



Une BD avec le grand détective anglais de plus, me direz-vous ? Pas tout à fait. Si on retrouve le détective cartésien réfutant l'instinct et se fiant aux faits, Jean-Pierre Suro nous propose de découvrir un autre Holmes.



L'enquête va l'amener à croiser des personnages historiques : Oscar Wilde, Toulouse-Lautrec et un certain Félix Fénéon, anarchiste de son état qui en tant que spécialiste d'art africain va venir en aide à Holmes et Watson pour débusquer un tueur issu du folklore anglais : Jack talons à ressort....



On découvre alors un Sherlock plutôt libertaire et ça, c'est surprenant. Le tout dans un graphisme vintage élégant et sobre.

Voilà une aventure de Sherlock plutôt captivante qui me donne envie d'attendre la suite...

1751 en plein coeur de l'Amazonie, dans des mines d'or, un envoyé du Duc d'Horlach découvre une pierre aux propriétés étranges. Ce dernier décide de voir cela de ses propres yeux. Abeau et Cylinia de Roquebrune, espions à la solde du Vatican, partent à sa poursuite.

Nous retrouvons avec plaisir le duo Corbeyran et Suro qui à travers cette série nous emmène aux origines du Chant des Stryges.

L'intrigue est bien lancée, les personnages sont suffisamment developpés pour qu'on s'attende à de nombreux rebondissements. Nous retrouvons également l'atmosphère ésotérique des débuts.

Les décors de l'Amérique du Sud sont dépaysants et permettent à Suro de nous montrer l'étendue de son talent.

A suivre.

Fin des derniers mystères des origines du cycle Chant des stryges. Ce dernier tome tient ses promesses tant en terme d'intensité qu'en terme de révélations. Attention cependant, dans ce cycle nous n'apprendrons pas les origines antédiluviennes des créatures, mais bien l'origine du grimoire, l'origine de la quête d'Abeau et Cylinia, en bref l'origine du chant des stryges.

A noter également que la fin n'est pas ouverte, ce qui est un point positif selon moi.

Rendons un dernier hommage à Suro qui a su s'améliorer tout au long du cycle.

Vaincu par le refus du clan des chimères, Cylinia n'a d'autres choix que de récupérer son frère pour le convaincre de s'allier à elle. Le personnage apparaît central dans cette série issue du Chant des stryges. Nous comprenons mieux également l'accès de cruauté et la facilité qu'elle aura de vouloir prendre la vie de Debrah dans le tome 14.

Tout est réussi, l'intrigue se poursuit sur le même rythme et nous attendons la fin de ce cycle avec impatience.

Le siècle des ombres est, d'après ce que j'ai compris, une préquelle à la série fantastique Le chant des stryges, série dont je ne suis familière ni de l'univers ni des personnages. C'est donc sans aucun préjugé ni a priori que je me suis lancée dans ce premier tome, intitulé La pierre, qui nous fait remonter le temps jusqu'aux origines des fameuses stryges.



Nous sommes au XVIIIe siècle, le Siècle des Lumières, celui des découvertes scientifiques, de l'avènement de l'esprit critique, de l'opposition à l’Église, des grandes explorations également. Certaines choses demeurent obscures toutefois, des créatures mystérieuses qui œuvrent dans l'ombre, à l'abri des regards indiscrets. L'histoire d'Eric Corbeyran et Michel Suro s'ouvre sur un repas mondain interrompu par un personnage qui vient apporter au maître de maison, le baron d'Holbach, une pierre étrange, éclat de roche extraite d'une mine amazonienne. Cette dernière lui est dérobée le soir même, et il ne reste plus qu'à se rendre sur place pour examiner la roche d'origine.



Interviennent alors deux personnages mystérieux, Abeau et Cylinia, qui œuvrent pour le pape Benoît XIV, et soupçonnent le baron de ne pas être celui qu'il prétend, c'est à dire un philosophe humaniste des lumières, mais un certain Weltman. Tous trois ont des pouvoirs particuliers qui m'échappent encore mais m'intriguent beaucoup. La narration est fluide, le scénario plein de mystères, les graphismes réussis et brillamment colorisés. On a ici des plans variés qui donnent du rythme aux planches, des arrières-plans soignés, c'est agréable à lire. Mention particulière à la couverture que j'ai trouvée juste superbe.



Une belle découverte qui m'a donné envie de lire la suite, bien évidemment, mais également de découvrir les séries connexes, Le clan des chimères qui nous conte l'histoire d'Abeau et Cylinia enfants, et Le chant des stryges, cette dernière se déroulant à notre époque. Encore une fois, merci Kobo et ses bandes-dessinées gratuites !
Lien : http://etemporel.blogspot.fr..

j'avais repéré le nom de Corbeyran sur babelio mais sans noter le livre dont il s'agissait.

j'ai trouvé Avis de tempête... à la bibliothèque, et lu avec intérêt.

j'aime bien le dessin , à part ces traits ou taches sur les visages qui donnent l'impression que les personnages ont été tailladés ou ont la bouche en sang, ça fait bizarre.

j'ai aimé découvrir des sites de cet estuaire de la Gironde.

par contre, j'ai trouvé "l'énigme" résolue un peu vite vite par l'assistant du conservateur des Monuments nationaux, à se demander pourquoi la présence d'un commissaire? (je n'ai pas lu le roman de J-P Alaux)

d'où une certaine déception au final.

Des fioritures inutiles avec ce pauvre Watson obsédé sexuel dans cette enquête qui en prime offre un Joker mal revisité. On n’accroche finalement pas facilement au scénario qui se sert aussi de la période coloniale anglaise, de supplices terrifiants, un mélange hétéroclite. Donc on passe vite mais comme on avait parlé du premier tome en bien, on a été déçu par cet épilogue tourmenté. On regrette Moriarty.
Lien : https://www.ligneclaire.info..

Une bande dessinée que j’ai énormément appréciée !En tombant dessus, j’ai d’abord cru que la série serait consacrée à Jeanne de Navarre, fille de Louis X et Marguerite de Bourgogne. Et bien non, c’est Jeanne, la soeur de Marguerite et femme de Philippe VI de Valois qui a le premier rôle. Je ne la connaissais pas vraiment et je suis heureux de la découvrir dans une série qui évoque ces chers Rois Maudits.

Une petite fille est retrouvée avec la bouche et les yeux cousus, dans la boue sur les bords de la Tamise. Le commissaire Gregson accusé d'emblée les Jamaïcains et leurs rites vaudous. Mais l'Estrade n'est pas d'accord et décide de faire appel à Sherlock Holmes.

On ne présente plus Sherlock Holmes.

Cette adaptation m'a beaucoup plu. J'ai trouvé les dessins réalistes et détaillés. Elle est très agréable à lire.

Dans cette enquête, une série de meurtres touchent des petites filles pauvres, dont on couvre le visage de masques étranges. La recherche de l'origine de ces masques conduira Sherlock Holmes jusqu'à Paris.

Cette bande dessinée se lit très vite et transcris bien l'ambiance de l'époque.

Elle ne se termine pas sur la résolution de l'enquête donc j'ai envie de lire la suite.

Le masque africain



Jean-Pierre Pécau et Michel Suro nous entraîne à l’époque victorienne pour suivre une nouvelle enquête de Sherlock Holmes…



Alors qu’une petite fille est retrouvée morte dans la Tamise le visage recouvert par un masque africain, Sherlock Holmes bat rapidement en brèche les hypothèses du Yard et se lance dans une enquête qui le conduira dans le Paris de la Belle Epoque pour requérir l’aide de Felix Fénéon, un collectionneur d’art alors accusé d’attentat anarchiste…



Mêlant personnages fictifs et personnages historiques, le scénariste nous propose une enquête pleine de… rebondissements… mettant en scène un Sherlock Holmes cassant et délicieusement hautain mis en scène par le découpage percutant de Michel Suro. Hélas, il faudra attendre le prochain tome pour connaître le fin mot de cette bien étrange et fascinante enquête…


Lien : http://sdimag.fr/index.php?r..

Si le style m'a tout d'abord refroidi, le scenario, et même l'humour de ce titre sont parvenus à me faire passer outre ce premier à priori négatif.



Il faut dire que les dessins font très old school. Des visages anguleux qui donnent constamment l'impression de grimacer, un rendu très froid et impersonnel, des expressions au final fort peu marquées. Tous les personnages ont l'air de tirer la gueule en permanence.



Pas trop mon délire, vous l'aurez compris.



Les décors sont en revanche bien plus sympas, quoi que toujours très droits et épurés sans être simplistes. Peut-être trop propres ? Trop scolaires ? En tout cas, ils ont peiné à me séduire pleinement, bien que certaines cases sont très sympas (je pense au Tower bridge dans la brume ou aux bas quartiers).



Mais c'était sans compter sur le scénario. Une sombre histoire de fillettes assassinées et mises en scène, le visage recouvert de masques étranges semblant ne provenir d'aucune civilisation connue. Une organisation secrète de voleurs, un terroriste anarchiste et une légende urbaine vieille de cinquante ans. De quoi ne pas avoir le temps de s'ennuyer.



Holmes est comme on l'aime, impertinent, mais aussi drôle par moment. Son hôte se révèle intrigant, bien que je ne sache toujours pas s'il est bien prudent de lui faire à ce point confiance. Et s'il est vrai que je regrette peut-être un peu le côté trop strict de Watson, il faut bien reconnaître que ses réactions ne collent pas trop mal à son passé de militaire. (Après, je préfère quand même le Watson doux et gentil auquel on nous a habitués ces dernières années, mais c'est très personnel).



Un premier tome assez sympa, au final, même si je regrette les dessins auxquels je ne parviens toujours pas à accrocher.

Est-ce que je lirai la suite ? Ça se peut tout à fait.

Une très jeune fille est retrouvée morte dans la Tamise, ses yeux et sa bouche sont cousus et un masque recouvrait son visage. L'inspecteur Lestrade sollicite alors l'aide de Holmes afin d'éclaircir ce crime étrange.

Le célèbre habitant de Baker Street va devoir faire preuve de ruse et d"habileté car son enquête ne sera pas un long fleuve tranquille.

De l'Angleterre à la France, de recherches qui mènent à des alliés inattendus, le flegme de Sherlock Holmes sera mis à rude épreuve, tout comme celui de Watson.

Cette BD a été pour moi une première concernant Sherlock Holmes, j'ai jusqu'ici lu quelques recueils de nouvelles et romans de Conan Doyle, et je n'ai pas le souvenir d'avoir vu une série ou un film le concernant. C'est d'ailleurs étonnant puisque j'aime beaucoup Benedict Cumberbatch et Robert Downey Jr, mais là n'est pas le sujet.

Tout d'abord, j'ai aimé le scénario de cette BD et le déroulé des événements. Les allusions à des personnalités de l'époque sont bien amenées, c'est un bon mélange entre fiction et réalité. Le dessin et les couleurs sont bien choisies, l'ambiance est restituée, notamment Londres et Paris, j'ai également apprécié la représentation des personnages.

L'histoire est intéressante et on ne voit pas les pages passer, l'enquête avance à un bon rythme, et lorsque la fin arrive, on ne peut qu'être frustré car la résolution ne se fait pas dans ce tome. Damned !



Pourquoi lire La noyée de la Tamise ?



Retrouver Sherlock Holmes dans une BD est un plaisir, surtout qu'il est ici confronté à une intrigue inédite. Il est aussi agréable de croiser des allusions à l'oeuvre originale, ce qui renforce le lien avec Conan Doyle.

Même si je ne suis pas une spécialiste de ce grand détective, j'ai trouvé que les caractéristiques de Holmes et Watson étaient bien respectées. C'est une BD agréable, le seul bémol étant qu'il faut attendre pour avoir le fin mot de l'histoire.