Jeanne boite bas mais pense haut
France Richemond à qui on doit déjà l'excellent le Trône d'Argile, Tome 1 : le Chevalier à la hache , nous entraine dans les coulisses d'une histoire qui semblera par moments familière aux plus ancie...sages d'entre nous, ceux qui se souviennent encore des Rois maudits et retrouveront donc, Philippe le Bel, Louis le Hutin, les Templiers de Jacques de Molay, Marguerite et Blanche et leurs amants...
Cette fois, on suit le début de l'ascension de Jeanne de Bourgogne, assez mal partie car boiteuse et délaissée. Mais la petite fille de Saint-Louis a de la ressource.
Heureusement que les auteurs ont eu la bonne idée de présenter l'arbre généalogique des personnages car il faut s'accrocher aux branches pour savoir qui est fils de qui et va épouser qui, à l'heure où le royaume de France encore fragile, doit contrer notamment, la puissance de la Bourgogne.
Sur ce scénario aussi sérieux que dense et habile, Suro au dessin et Fogolin à la mise en couleurs, ne déméritent pas, surtout si on tient compte du nombre très élevé des cases (certaines pages en comptent jusqu'à 13 !).
Comme souvent, je regrette que n'existent pas, à l'instar des correcteurs de presse ou de livres, des personnes chargées de signaler des erreurs manifestes dans le dessin (exemple : la main monstrueuse -déjà qu'elle est boiteuse ! de Jeanne à la case 6 page 32).
Mais compte tenu de la grande qualité exprimée par ailleurs, on peut fermer les yeux.
Une nouvelle belle série historique qui s'annonce !
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L'intérêt et l'originalité de cette BD réside dan le fait que l'auteur nous fait découvrir le patrimoine français et l'histoire qui va autour.
Ce tome, comme le titre l'indique , présente le phase de Cordouan et les différents rois qui ont contribués le faire vivre : c'est clair et précis et l'auteur ne se cache pas pour nous faire le cours d'histoire.
L'intrigue est un peu simple, mais le résultat global est positif.
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La première chose qui me plait dans cette bd est le parallèle établi d'emblée entre l'époque où se déroule cette histoire, l'époque des lumières qui mêle science, philosophie et religion, et la sorcellerie, le paganisme, les anciennes croyances.
L'amorce est donnée par la découverte d'une roche étrange et dangereuse, qui va devenir le point central de cette histoire. Nous retrouvons, pour celles et ceux qui connaissent déjà, les personnages d'Abeau et Cylinia de Roquebrune, ainsi que ce mystérieux Sandor Weltman. Le récit va donc tourner autour de ces 3 personnages principaux et bien évidemment des Stryges. Il est intéressant et motivant de voir comment l'auteur va introduire le mythe des Stryges à son histoire. Ce premier volume est construit de manière à poser toutes les bases du cycle jusqu'à une révélation finale. Construction somme toute banal et répétitive quand on a lu quelques cycles autour des Stryges. Mis à part cette répétition structurelle, scénaristique ( je ne sais pas comment on dit!!), j'accroche à cette histoire sans doute parce qu'elle me parle, sans doute parce que j'ai un faible pour ces histoires qui mêlent habilement réalité historique et fantastique.
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Jeanne de Bourgogne: La trop Mâle reine, la surnommait-on à l'époque. Nous voici plongé dans l'époque de la très célèbre série des Rois Maudits. On peut en effet dire que cette lignée l'était, que de morts en peu de temps mais pas forcément naturelles...
Et Jeanne dans tout ça ? Petite fille de Saint-Louis née avec un pied bot, la marque du diable ! Elle est raillée et rejetée, personne ne veut d'elle pour épouse tandis que sa sœur Marguerite devient reine de France. Malgré son intelligence, sa vivacité d'esprit et ses ambitions, sa mère déclarera: Vous êtes difficiles à marier, ma fille !
En proie aux doutes, elle va voir le sorcier du coin, le Bau Dru lui annonce qu'elle est la servante du Diable et refuser les desseins du Diable lui apportera malheur ainsi qu'au royaume. Car Dieu n'existe pas sans lui et si elle refuse, l'équilibre entre le bien et le mal sera rompu!
Dévorée d'ambitions, sans déroger à certains de ses principes, elle entame sa lente marche vers le pouvoir ultime.
Je continue d'apprécier cette série, Jeanne me plaît en tant que reine de sang.
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Une BD sur le plus célèbre des détectives. J’ai beaucoup aimé, les illustrations sont bien avec une gamme de couleurs un peu sombre qui convient à l’enquête. Le caractère décalé de Sherlock est bien présent, l’alchimie entre lui et Holmes aussi. L’auteur nous amené à Londres et Paris, où on a le plaisir de rencontrer des personnages connus. L’enquête est mystérieuse avec un petit soupçon de magie réelle ou illusoire. Arrivée au bout de la lecture, on n’attend qu’une chose la suite.
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Tout d'abord, merci à l'équipe de Babelio pour m'avoir envoyé cette superbe BD suite à une masse critique privilégiée. J'étais surprise d'avoir gagné, puisque le hasard n'est jamais de mon côté dans ce genre de concours d'habitude. Et pourtant, c'est très bien tombé : je me disais justement qu'il faudrait que je me trouve des séries BD à lire et je suis très attirée par les policiers ces derniers temps. Étant une amoureuse de Sherlock Holmes, je ne pouvais qu'être contente.
Dans cette BD, nous retrouvons donc Sherlock et Watson à Londres en 1894. Le cadavre d'une enfant a été retrouvé sur les berges de la Tamise, bouche et paupières cousues, affublée d'un masque de bois. Qui a donc pu assassiner cette pauvre enfant ? Sherlock Holmes va enquêter et cherchera à arrêter le meurtrier coûte que coûte, quitte à enfreindre la loi lui-même...
Alors, comme la plupart des BD, elle se lit d'une traîte. Le style d'écriture est fluide et bien rythmé, on ne s'ennuie pas une seconde. J'aime beaucoup voir des personnages historique ancrés dans l'histoire : j'aime apprendre des choses et je trouve toujours ça amusant d'ancrer des personnages réels dans la fiction. Et cette histoire de crime m'a vraiment donnée des frissons, autant par les dessins que par les descriptions du suspect. Au niveau des dessins, je ne suis pas une pro, mais je les ai trouvé très agréables, bien détaillés et parfaits pour illustrer ce scénario. Je trouve que Jean-Pierre Pécau, au scénario, Michel Suro, au dessin, et Scarlett, à la couleur, forment un trio qui fonctionne à merveille. Il n'y a qu'une chose que je trouve qui pourrait être améliorée, c'est la place de Watson. J'ai beaucoup aimé l'humour qu'il y a entre Watson et Sherlock qui m'a rappelé le duo de Benedict Cumberbatch et Martin Freeman dans la série de BBC. Cependant, contrairement à la série ou aux livres de Sir Arthur Conan Doyle (je n'ai lu que "Le chien des Baskerville" pour l'instant), je le trouve ici peu utile. Watson en sert qu'à poser des questions à Sherlock alors qu'il est intelligent et que Sherlock, bien qu'il se sente supérieur à lui pour l'intelligence, cherche normalement à le pousser à réfléchir par lui-même et a travailler son raisonnement. J'aime beaucoup le personnage de Sherlock Holmes mais il ne va pas sans Watson, que j'affectionne aussi énormément. J'espère qu'il sera un peu plus utile dans les prochains tomes, parce que je compte bien suivre cette série de près.
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Le premier point fort de ce sixième album est qu’il clôture une des séries strygiennes d’Eric Corbeyran. Car il faut bien avouer qui si cette série parallèle se déroulant au moyen âge a contribué à développer l’univers des Stryges et à créer des liens avec les deux autres séries ("Le Chant des Stryges", "Le Maître de jeu"), elle laisse au final une impression assez mitigée. Au début, la série avait du mal à décoller et, arrivée à la moitié, elle a commencé à tourner en rond. Malgré quelques informations intéressantes divulguées lors de l’épilogue, notamment concernant le grimoire de Venoncius, ce n’est pas ce final qui viendra compenser ces lacunes.
Bref, cette fin de cycle est loin d’être époustouflante comme annoncée par le sticker sur la couverture. Par contre, elle a le mérite de fermer toutes les portes et d’apporter toutes les réponses en emboîtant parfaitement toutes les parties de l’intrigue. Mais le scénario reste quand même fort prévisible et très répétitif.
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Voici une recette facile et qui fonctionne à chaque fois :
D’abord vous prenez toutes les révélations parsemées dans les quatre tomes précédents. Ensuite vous mettez également en image ce que le lecteur a deviné depuis longtemps, tout en élaborant un peu sur les aïeux des maîtres de Roquebrune et finalement vous titrez le tout d’un nom révélateur (genre secret).
Comme décoration, vous tenter de garder le même niveau que les quatre tomes précédents, sans trop vous tracasser si quelques visages sont moins détaillés.
Et vous venez de produire un amuse-bouche agréable afin d’occuper des lecteurs qui s’apprêtent à se mettre à table pour le plat de résistance.
Voilà, je vous souhaite donc un bon appétit, ... si vous aimez le light !
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Les époux Roquebrune, deux des personnages clefs des premiers tomes, disparaissent de la série, mortellement frappés par la malédiction qui plane sur le domaine des Roquebrune. Par contre, les Stryges et autres créatures surnaturelles, qui étaient jusque-là restés un peu dans l’ombre, montent sur le devant de la scène. Le combat entre les Chimères et le nouveau seigneur de Roquebrune peut commencer.
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A la différence des tomes précédents il s'agit ici non pas de retracer la vie d'un pionnier de l’aviation mais à partir d'un lieu le Cap Juby de vivre quelques pages glorieuses de ceux -ci et en particulier celles de Saint Ex en chef d'aéroplace de ce lieu perdu au milieu de nulle part
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Avec Le Mal des Esprits (Soleil, 2012), Richard D. Nolane et son compère illustrateur Suro ouvrent une série de théofiction en BD intitulée Demon. Et si l’une des grandes religions n’avait jamais existé ? Nous sommes dans un Moyen Âge alternatif, qui ne connaît pas l’Islam, et dans lequel l’Eglise est ravagée par une violente maladie, une peste noire mentale qui se manifeste chez ses victimes par une folie foudroyante. On y rencontre Alaric de Rhedae qui enquête sur le meurtre d’un brillant savant de Carcassonne. On l’aura compris, tout l’intérêt de ce premier album est de nous faire découvrir l’antique Razès, Alet, Rennes-les-Bains et bien sûr Rennes-le-Château. Une Rhedae forteresse déjà dominée par la tour Magdala ! Un album qui vaut le coup d’œil mais évidemment, comme pour tous les débuts de série, laisse provisoirement sur sa faim.
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