Série de 6 tomes présentant l’enfance de Cylinia et d’Abeau, personnages que l’on retrouve dans la série du Chant des Stryges. Des informations complémentaires sur les Stryges et le grimoire de Vénoncius, mais pas sur le devenir de ces personnages entre le moyen âge et l'époque actuelle. J’ai trouvé le graphisme moyen.
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Une nouvelle série de BD avec Sherlock Holmes, cela ne peut se manquer.
Cette histoire est très bien construite et on sent que l'auteur cherche à brouiller les pistes. Le graphisme est très bien réalisé et nous plonge dans une ambiance très Victorienne.
C'est à suivre avec intérêt.
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Deuxième tome du Siècle des ombres, D'Holbach poursuit sa quête de la pierre et Abeau rejoint Cylinia chez les Guarani. le dessein de l'alchimiste est moins noir qu'il n'y paraît, Cylinia serait-elle le jouet de la papauté ? Et que sont ces étranges symbôles gravés dans cette grotte ?
La suite promet d'intéressants éclaircissements sur la série principale.
Corbeyran possède moins de marges de manoeuvres du fait qu'il nous alivré la conclusion de l'histoire mais le développement de la psychologie de ces personnages apporte un regard nouveau sur le rôle des différents acteurs de cette série.
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Londres, 1894,
A marée basse, on retrouve le corps d'une gamine dans un endroit boueux de la Tamise. Le visage recouvert d'un masque africain, on s'aperçoit lorsqu'on le lui enlève, que son meurtrier lui a cousu la bouche et les yeux.
A la morgue, la police ne semble pas d'accord sur l'origine des suspects. Le commissaire Gregson pense que ce serait l’œuvre des Jamaïcains qui font des rituels vaudous dans l'East End, et l'inspecteur Lestrade préfère requérir l'avis de Sherlock Holmes, qui a déjà établi une première explication.
Cyanure d'hydrogène sur les lèvres, argile blanche sous les ongles, cire bleue sur le vêtement... le mystère est total et pourtant ces indices sont les ébauches d'une histoire. Holmes entraîne Watson et Lestrade au Café Royal voir Oscar Wilde pour débuter son enquête. Ce dandy qui connaît un beau succès avec son dernier roman, Le portrait de Dorian Gray, goûte à toutes les fêtes de la capitale et a des connaissances dans tous les milieux. Il leur donne le nom d'un critique d'art spécialiste des masques, Félix Fénéon, qu'ils doivent aller chercher à Paris. Mais pour que l'entrevue se place sous de bons auspices, il faut qu'ils soient introduits par Henri de Toulouse-Lautrec, un peintre impressionniste ami du personnage.
L'investigation prend un chemin de traverse quand Holmes doit impérativement innocenter Fénéon lors d'un procès. Accusé d'être un anarchiste et d'avoir fait sauter un restaurant quelques mois plus tôt, Fénéon risque gros, mais c'est sans compter les talents oratoires du célèbre détective qui parvient à le faire libérer, sur de nébuleuses justifications. De retour à Londres en compagnie de Fénéon, Holmes est alors confronté à un deuxième crime, tout aussi crapuleux que le premier, dans une mise en scène qui le renvoie à une affaire vieille d'une trentaine d'années, celle de Jack Talons-à-ressorts.
Dans une Angleterre victorienne en plein essor qui fusionne plusieurs atmosphères, plusieurs communautés, plusieurs sociétés, Holmes y puise des collaborations assez disparates pour l'aider à découvrir l'assassin qui a pour vivier les bas-fonds de Londres.
La noyée de la Tamise est le premier volume des mystères de Londres, un épisode sans épilogue qui attend sa suite. La toile de fond, avec les dessins, est très bien rendue et l'intrigue bien rythmée, pleine de suspense, même si elle semble "facile", maintient l'intérêt et la curiosité du lecteur. Les auteurs mêlent à leur fiction une part vécue du XIXe siècle avec des personnages qui ont traversé cette époque. C'est l'occasion alors de faire quelques recherches pour s'immerger encore plus.
Le caractère de Sherlock Holmes est bien représenté, impulsif, opiniâtre, moqueur, froid, doté d'un sens aigu de l'observation, et comme dans certaines nouvelles de Conan Doyle, il n'hésite pas à modifier, ou adapter, la vérité pour servir la justice.
J'ai aimé et je vous la recommande. (Attention ! il y a quelques scènes grivoises et cet album n'est pas à mettre entre de jeunes mains.)
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L'enquête de Sherlock progresse, mais les corps de jeunes filles continuent d'alimenter la rubrique des faits divers.
Mais un nouveau témoignage vient relancer l'affaire, celui de Rosie, une femme de petite vertue qui va en outre s'amouracher de notre bon vieux docteur Watson, et ce n'est pas ce dernier qui va d'en plaindre.
Un dénouement digne d'Arthur Conan Doyle, même si l'ajout d'une certaine légèreté dans les relations de Watson apporte un sang neuf au style.
Ce dernier est en effet souvent pris en défaut dans sa "gestion" sentimentale, amoureuse ou... bien malin qui pourra en prédire le futur proche.
Une belle enquête donc, pleine de rebondissements et d'indices utilisés et décodés par Holmes comme.personne d'autre n'aurait pu le faire.
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Londres, 1894, le corps d'une fillette affublée d'un masque africain est retrouvé dans la Tamise. La police piétine. Le commissaire Lestrade fait appel à Sherlock Holmes et son fidèle Watson. Ils vont jusqu'à Paris pour contacter Fénéon, un expert en masque. L'enquête se poursuit dans les milieux anarchistes...
Il s'agit ici d'un premier tome très introductif puisqu'on découvre le cadavre d'une première fillette. Dès le départ, Holmes fait appel à son célèbre sens de la déduction pour dénicher des indices. J'ai apprécié le fait qu'on soit plongé une fois de plus dans des milieux non conventionnels: avec Fénéon à Paris, avec le peuple dans White Chapel à Londres. Le scénariste fait appel ici au mouvement anarchiste qu'il soit français ou anglais et j'ai beaucoup ce côté politique.
A noter aussi de nombreuses références à d'anciennes enquêtes de Holmes et des clins d’œil à l'art à travers Oscar Wilde notamment!
J'ai aimé les dessins de Michel Suro qui rendent justice à cette époque, tout comme la colorisation par Scarlett.
On n'a qu'une envie une fois la BD refermée en savoir plus. Ce tome est bien trop court et esquisse simplement un début d'intrigue.
A quand la suite?
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Qui a dit que l'histoire de France était ennuyeuse? Pas moi c'est sûr car avec ce nouveau titre des Reines de Sang, j'ai de nouveau embarqué pour le Moyen-Age et l'origine des Rois Maudits. Après 2 tomes consacrés à Isabelle, la Louve de France, c'est à une autre femme de pouvoir de l'époque que ce titre est consacré, Jeanne, un personnage assez peu connu. Entre meurtres, complots et trahisons, le XIVeme siècle ne manquait pas d'animations. L'intrigue est bien ficelée et le dessin très beau, notamment les détails des couronnes. J'ai eu un peu de mal avec un point, les liens entre les différentes familles et ce malgré un arbre généalogique en début d'album.
Encore un titre des Reines de Sang très réussi. Vivement le prochain.
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Londres, 1894
L'affaire de Jack l'Éventreur est à peine classée, que de nouveaux drames viennent affoler la population londonienne.
Cette fois, on retrouve les corps de jeunes filles, couvertes d'un masque et habillées des plus beaux vêtements dont on puisse rêver.
Mais si tout indique que la communauté jamaïcaine et ses tristement célèbres rites vaudous sont à l'origine de ces tragédies, Sherlock a tôt fait de démontrer le contraire.
Les masques sont de vulgaires copies, et le bois utilisé viendrait plutôt d'Inde.
Notre célèbre limier et son fidèle acolyte se remettent au service de Lestrade, et comptent bien trouver le responsable de ces atrocités.
Un diptyque dédié à la nouvelle d' Arthur Conan Doyle, "La noyée de la Tamise" de très belle facture, et dont il ne manque que le second tome pour enfin connaître le véritable bourreau de ces jeunes filles.
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S'il y avait un fan club des Stryges, je m'inscrirais illico presto! C'est vrai également que ma première réaction a été : encore une série sur les Stryges alors que la saison 3 du chant va bientôt commencer. Cependant, le Clan des chimères et le Maître de Jeu sont désormais terminés. Alors, pourquoi pas ? Par ailleurs, on sait maintenant que Les Hydres d'Arès n'est finalement pas dans l'univers des Stryges puisque cette série est présentée comme la quatrième.
Le titre "le siècle des ombres" fait un contre-pied au siècle des lumières dans lequel se déroule pourtant cette série. Je trouve que c'est bien trouvé quand on songe à l'univers des Stryges. Celà augure du combat entre ces créatures de l'ombre et un certain Weltman reconverti en philosophe des lumières.
Cette série a pour finalité de découvrir comment Sandor G. Weltman, pourtant humaniste convaincu, est amené à devenir le génie du mal que l'on connaît. C'est fascinant compte tenu de sa personnalité intrigante. Il passerait presque pour un bon héros face aux griffes d'Abeau et Cylinia qui ont pour allié le pape Benoît XIV.
Je me suis posé une question quant à la compréhension de certains évènements. On sait que Cylinia a combattu dans le passé Weltman qu'elle soupçonne être le baron d'Holbach, un esprit brillant résolument athée et ami de d'Alembert, l'auteur de la fameuse encyclopédie. Elle compte vérifier l'identité en s'assurant que ce prétendu baron n'a pas la cicatrice qu'elle lui aurait laissée sur le corps avec son épée. Or, sauf erreur de ma part, cet épisode nous est obscur. Je n'ai pas le souvenir de cette scène dans les séries parallèles. L'auteur ne nous éclaire pas davantage. C'est comme si on avait loupé un coche. Bref, il faut avoir à l'esprit que les Roquebrune frère et soeur, êtres immortels, combattent depuis quelques siècles le mystique Sandor Weltman.
Le dessin de Suro est appréciable de même que le coloriste qui a fait un excellent travail. Sur la forme, il n'y a rien à redire. La qualité graphique semble au rendez-vous. On se plongera volontiers dans ce premier tome assez prometteur. Plus que 5 tomes dans une immense saga des Stryges qui comportera tout de même au total près de 39 volumes. Il faut vraiment être un fan pour l'acquérir.
Le second tome va aller plus loin dans l'aventure pour aller déterrer la fameuse météorite dans le Nouveau Monde. J'ai un peu regretté la perte subite d'un personnage qui commençait à prendre un peu de consistance.
Le troisième tome semble être une grosse parenthèse qui commence à compiler les péripéties mais sans convaincre réellement. Il manque du souffle ainsi que des Stryges ! Gageons cependant que la suite sera meilleure !
Fort heureusement, cela s'accélère dans les trois derniers tomes. le final permet de comprendre la rivalité qui va opposer les Roquebrune à Sandor Weltman. On aura un autre regard sur Cylinia et on comprendra fort aisément les motivations du baron d'Holbach. En effet, les positions se clarifient. Cependant, au final, il n'y aura pas de révélations fracassantes, pas d'effet de surprise.
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Pour un petit plaisir de lecture bd policière, quoi de mieux que de retrouver l'emblématique Sherlock Holmes dans une nouvelle série bd éditée avec soin par Soleil avec Jean-Pierre Pécau au scénario, Michel Suro au dessin et Scarlett à la colorisation .
Au programme, nous avons une histoire originale et non une simple adaptation de l'une des nombreuses nouvelles de Conan Doyle assortie avec bon nombres de références et citations de quelques illustres enquêtes du detective londonien, le tout dans un bon ancrage historique où nous découvrirons quelques guest-stars de renom tel que Oscar Wilde, Toulouse-Lautrec ou encore l'anarchiste et critique d'art Félix Fénéon...
L'enquête en elle-même est des plus sordides avec les meurtres en série de fillettes retrouvées dans la Tamise et affublées de masques folklorique. Une enquête plutôt sombre forcément qui va suivre les pistes d'un avatar de Jack l'Eventreur tout en ouvrant les portes au milieu anarchiste en passant par un détour à Paris. Le premier tome de cette série s'avère dans tout les cas très plaisant, d'une part parce qu'il nous confronte à un Sherlock Holmes plus politique qui estime que la loi et la justice peuvent être deux choses différentes. C'est un Sherlock Holmes plus révolté tout en restant classiquement le maître de l'enquête et de la déduction. A ses côtés, son fidèle compère , Watson, est davantage ancré dans un rôle plus réactionnaire ce qui est d'autant plus frappant quand on sait que le troisième larron de cette série est un anarchiste acquitté d'un attentat terroriste, à savoir Félix Fénéon.
La bd joue donc sur une fibre politique où la priorité de la justice pour Holmes est avant tout donné aux victimes d'un mystérieux tueur en série adepte à priori du folklore hindou. Pour autant, Jean-Pierre Pécau au scénario n'exacerbe pas cette tension politique avec un milieu anarchiste toujours plus vivace fin XIX-début XXème siècle mais équilibre parfaitement son enquête avec ces fameuses suites de déductions typiquement Holmesque.
Nous avons là une écriture fine mais jamais extravagante qui est assortie avec une narration très dynamique malgré quelques passages un peu superficiels comme le détour à Paris que je n'ai pas forcément trouvé utile dans la progression du récit si ce n'est d'aller chercher une source d'information. Le scénariste a voulu faire apparaitre des guest-stars de manière un peu brute mais au fond pourquoi pas car cela donne une petite consistance historique à cette nouvelle série Holmes
Visuellement, la bd demeure respectueuse du cadre cher à Sherlock Holmes, un Londres embrumé, les bas-fonds, les quartiers pauvres, sans parvenir toutefois à dégager une ambiance vraiment marquant. Le dessin de Michel Suro assortie à un bon travail de colorisation apporte un rendu efficace, qui dessert bien la narration mais qui n'en demeure pas moins un peu lisse. On retiendra quelques planches assez originales comme l'intrusion dans un palace perverti qui rappellerai presque une certaine scène d'un film de Kubrick mais globalement ce premier tome de Sherlock Holmes et les mystères de Londres peine à dégager une ambiance véritablement marquante , surtout en comparaison de certains titres qui n'hésite pas à s'orienter vers des horizons ténébreux. Je pense notamment au Holmes de Brunschiwg..
Ici, nous avons donc affaire à une bd Sherlock Holmes très accessible en terme de dessin qui lorgnera plutôt du côté des récentes productions de chez Bamboo comme les adaptations des aventures d'Arsène Lupin. Notons toutefois une bonne première de couverture avec la silhouette d'un Holmes qui se fond de par et d'autres de la Tamise.
En somme, rien à redire sur cette nouvelle aventure bd autour de l'univers de Sherlock Holmes. Entre citations, invités célèbres et un scénario original, Jean-Pierre Pécau et Michel Suro signent le début d'une enquête efficace, bien ancrée dans le temps. On aurait aimé davantage de prises de risques visuels et de recherches graphiques surtout en rapport avec une enquête aussi sombre et palpitante...
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Un premier tome de mise en situation autour d’un mystère mêlant mal mystérieux, papauté, démons, Atlantide et missi dominici.
A la frontière entre le fantastique et une enquête moyenâgeuse, les auteurs nous emportent dans une recherche de la vérité émaillée de nombreux morts.
Le dessin est précis même si les traits des personnages et plus particulièrement du visage de chacun des personnages centraux sont peu attirants et moins expressifs.
Le nombre important de personnage concourent parfois à dérouter le lecteur.
Alors patience et persistance pour découvrir ce tome 1!
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Une histoire de Conan Doyle adaptée dans cette bande dessinée à l'atmosphère brumeuse de Londres de 1894. Suite à la découverte d'un cadavre d'enfant dans la Tamise, Sherlock Homes décide d'enquêter. Mais c'est loin des sentiers battus qu'il va devoir s'aventurer afin de comprendre les motivations du meurtrier qui ritualise ses méfaits. Aidé de Fénéon, un spécialiste des masques africains, il va côtoyer des personnages célèbres comme Oscar Wilde et Toulouse-Lautrec. Les planches tout comme les personnages sont sombres et l'atmosphère lourde est bien retranscrite. Le suspens est omniprésent et le lecteur est happé par l'intrigue. Une jolie découverte qui nous donne envie de lire la suite. #SherlockHolmesetlesmystèresdeLondresT01 #NetGalleyFrance
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Londres, printemps 1894. Dans la Tamise, on retrouve le corps sans vie d’une jeune fille, paupières et bouche suturées. Non loin d’elle flotte un masque de bois. Si la macabre découverte horrifie autant qu’elle émeut, l’enquête semble pourtant promise à une fin prématurée : en effet, l’enfant provient, selon toute apparence, des quartiers pauvres de l’East End. C’est sans compter sur la pugnacité de Sherlock Holmes qui se voit confier l’enquête : pour lui, le devoir de vérité et de justice prime sur toute autre considération. Et il va s’allier à des personnes peu recommandables, anarchistes, réfugiés politiques, voleurs, ceux qui vivent en marge — au grand dam de son acolyte Watson. Il est d’autres marges vers lesquelles leur enquête va les mener, notamment dans les demeures des plus puissants…
J’ai pu lire cette bande-dessinée grâce à une opération spéciale Masse critique. Ce premier tome invite les lecteurs fan — ou moins — de Sherlock Holmes à découvrir une nouvelle enquête apocryphe, ici « les noyées de la Tamise ».
Avec cette intrigue, bien appuyée par la mise en image, on entre de plain-pied dans la ville de Londres à l’époque victorienne. Les couleurs, notamment pour les extérieurs, sont plutôt dans les tons ocre, vert, pastel, rendant le côté glauque de certains environnements ou certaines scènes. Dès la première page, la Tamise est saumâtre, ses berges boueuses. Cela présage de la macabre découverte à venir. D’autres bulles sont rendues dans des tons plus contrastés, notamment pour des scènes intérieures avec une dimension festive. Les traits sont soignés et les images riches en détails.
Çà et là, on croise des personnages réels, par exemple Oscar Wilde et son célèbre « Portrait de Dorian Gray », mais aussi Félix Fénéon, dont une note préliminaire nous indique qu’il était anarchiste, qu’il a pris la défense de Dreyfus et est inculpé en 1894 pour avoir jeté une bombe dans un restaurant. Prenant lui-même sa défense, il est si convaincant qu’il est acquitté. Dans l’intrigue, c’est Sherlock Holmes qui assure ce rôle.
Et ce personnage est attachant, bien rendu, à la fois très rigoureux dans son enquête — adoptant pour ce faire une démarche scientifique bien rôdée — et toujours prompt à faire éclore la vérité, quelles que soient les entorses faites à la loi. Le suspense n’est jamais en reste, d’autant qu’un second cadavre est découvert.
Le final appelle une suite et donne envie de lire le deuxième tome. Je tiens à remercier Babelio et les éditions Soleil pour cette découverte stimulante d’une enquête apocryphe menée tambour battant par Sherlock Holmes, personnage créé par Sir Arthur Conan Doyle.
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Une série qui nous fait revisiter l'Histoire avec un point de vue féministe car les femmes de pouvoir sont au centre des tomes.
J'ai tout de même été déçue par ce début. On retrace la jeunesse de Jeanne avec des suites de faits historiques. Mais on ne s'attarde sur rien, on ne va pas en profondeur. Ni de ce qu'il se passe, ni sur ce que vit Jeanne, ni sur ce qu'elle ressent vraiment, comment elle réagit. C'est assez bref. Et puis il y a toutes ces alliances par les mariages. On se perd vite dans ces grandes familles avec des prénoms identiques. Je n'ai pas suivi tous les enjeux et les intérêts de chacun.
Peu de choses m'ont vraiment plu dans ce premier tome.
Même les personnages ne sont pas vraiment détaillés, ni leur relation. Jeanne a pourtant du potentiel. Un peu à part lié à son pied bot, elle a été mise de côté. Mais ne compte pas se laisser abattre. Un questionnement sur le Diable et sur la destinée de Jeanne est débuté mais ne semble nulle part pour l'instant.
Bon et puis il y a ce troubadour. Avec sa chanson en vieux français dont on ne comprend rien. Mais qui est présente tout au long. Il semble avoir de l'importance mais on se demande vraiment laquelle.
En fait cette lecture reste sympathique mais manque d'intérêt.
Les dessins sont agréables, avec cette colorisation douce. Le trait est parfois un peu imprécis.
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Un tome 2 et dernier tome qui nous livre le secret du mal mystérieux qui atteint petit à petit les habitants de la ville de nouveaux et de ses alentours.
L’enquête des 2 personnages centraux s’accélère et nous emmène sur l’Atlantide.
Va t-on enfin en découvrir le secret?
Quel sacrifice et qu’elle alliance l’eglise devra t-elle faire pour déjouer la fureur qui s’est exprimée notamment sur le parvis de la cathédrale de Bordeaux?
Un T2 plus facile que le précédent mais qui reste assez complexe au niveau scénario.
Tel est le bémol qui aura caractérisé les 2 albums.
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