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Critiques de Michèle Pedinielli (136)
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Boccanera

En octobre dernier, j'avais lu le second polar de l'autrice Michèle Pedinielli "Après les chiens" qui m'avait beaucoup plu. Celui-ci "Boccanera" est son premier. Je pensais me régaler autant, mais peut-être en attendais je trop ?

Je l'ai lu avec intérêt mais pas aussi avidement que son deuxième même si c'est un bon polar de qualité. L'héroïne est une quinquagénaire, Ghjulia Boccanera, surnommée par ses proches "Diou", sans enfant et avec une sacrée répartie. Elle est très sympathique, un peu/beaucoup frondeuse et terriblement humaine. Voilà pour le portrait.

L'histoire : Un jeune homosexuel se fait assassiner sauvagement. Il est riche et travail dans le monde de l'art. Est ce pour son argent, sa renommée ou pour sa sexualité qu'il est mort ?

Diou va enquêter coûte que coûte pour trouver le meurtrier à l'aide de Jo son ex qui est policier.

L'histoire se passe à Nice et si vous connaissez bien cette ville vous allez vous régalez. Les descriptions des différents quartiers y sont bien croqués.

Un polar de bonne facture.
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Boccanera

Encore une nouvelle plume découverte à Lecci...

Nice en fond de toile pour ce très bon polar...une détective atypique avec ses références cinématographiques...une histoire bien menée...Je l'aime déjà cette Ghjulia....et je la retrouverais avec plaisir dans d'autres aventures...



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Boccanera

Belle visite de Nice, cette détective nous entraine dans le monde homosexuel, et nous fait réfléchir tout de même à comprendre ces personnes souvent décriés. C'est un gentil polar, qu'on lit avec plaisir, san plis.
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Boccanera

Boccanera est une sacrée bonne femme que l'on a envie de retrouver très bientôt dans une nouvelle enquête.

un roman passionnant. une belle écriture. ENCORE !!!
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Boccanera

Je ne suis absolument pas objective ! Niçoise, habitant l’est de la ville, connaissant par cœur les dédales des rues décrites par Michèle Pedinielli - ayant eu pour prof d’histoire Mme Dupont :) - j’ai eu un véritable coup de cœur pour cette héroïne d’un polar très bien mené.

Ghjulia – Diou – Boccanera, la presque cinquantaine, est détective privée. Elle vit Place St François, au cœur du Vieux-Nice, petit village dans lequel elle a ses habitudes. Elle est sollicitée par Dorian, dont l’amant Mauro Giannini vient d’être assassiné. Pour la police, il s’agit d’un jeu sexuel qui aurait mal tourné. Mais le jeune homme sait que c’est impossible, le couple devait se marier et partir aux Etats-Unis.

Voilà Ghjulia embarquée dans une enquête qui va la mettre elle, et ceux qu’elle aime, très en danger.

Des dialogues savoureux, des personnages hauts en couleur, un suspense tenu jusqu’au bout, des réflexions sans concession pour les politiques locaux, c’est assez jubilatoire ! Un polar qui se dévore et donne envie de découvrir les autres aventures de Boccanera.

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Boccanera

Boccanera, c'est Ghjulia Boccanera, dite Diou, enquêtrice privée corse qui officie à Nice. Un homme lui demande d'enquêter sur la mort de son compagnon, car la police fait peu cas de sa mort. Diou s'embarque alors dans une enquête trépidante !



Ce que j'ai aimé :



Le ton décalé,



Le rythme effréné,



Diou et son franc parler,



Le texte engagé.



Bilan :



Courez l'acheter !
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Boccanera

Ghjulia Boccanara se gave de café toute la journée puis prend des cachets pour dormir. Cherchez l'erreur. Cette nouvelle héroïne du polar français (pour moi qui prend le tramway en retard) est toute faite de contradictions. Et c'est cela qui la rend attachante. C'est surtout le style relevé de l'auteure qui nous embarque dans cette salade niçoise comme si nous y étions un des ingrédients. Nous nous mélangeons avec les gays, les syriens, les flics, les bagarres, les habitants pittoresques, les souvenirs et les émotions parfois très violentes de Diou, abréviation plus simple que Ghjulia. J'ai réussi à l'écrire deux fois quand même. Bref, beaucoup d'humour et de l'action pour une histoire pas très compliquée mais qui donne envie de lire les suivantes.
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Boccanera

C'est en lisant une critique élogieuse du quatrième volet de la série "Boccanera" que j'ai eu envie de découvrir cette auteure de polars niçoise d'origine corse.

J'ai donc eu l'occasion d'avoir entre les mains le premier volet intitulé sobrement "Boccanera", du nom de famille de cette détective Ghjulia dite 'Diou", très attachante et très pittoresque.

Je me suis retrouvé dans un univers ressemblant à celui de Jean-Claude IZZO situé à Marseille, mais ici à Nice, que la romancière se plaît à décrire dans ses recoins les plus méconnus. J'avoue que j'ai trouvé quelques longueurs de ce point de vue-là.

Mais ce polar, très court (environ trois heures de lecture), est un vrai régal pour qui aime ce style et ces références incessantes à la littérature ou la politique. On sent que l'auteure est formée à l'école française de Patrick RAYNAL, J-B POUY, Thierry JONQUET, Didier DAENYNCKX et compagnie.

Dans ce genre très particulier, l'intrigue policière n'est pas le souci premier, même si elle sert de canevas à la mise en place de personnages truculents et de situations cocasses.

Ce qui m'a plu, c'est cela justement, ainsi que les références à de grands écrivains comme Craig JOHNSON et Jim HARRISON, et les prises de position vis-à-vis de sujets politiques et sociétaux actuels, comme la situation des immigrés ou les magouilles du BTP.

Pour moi cette lecture a été un régal et je lirai rapidement les épisodes suivants.
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Boccanera

Voici un bon polar qui se déroule à Nice et dont l 'héroïne et enquêtrice est Djoulia"( vous comprendrez en lisant)Boccanera, d' origine corse. Femme libre, plutôt de gauche, elle partage son appartement avec un ami homosexuel et a ses entrées dans la police locale ayant été la compagne du commissaire Santucci avec lequel elle est d 'ailleurs restée en très bons termes. L' enquête qui porte sur la mort d' un couple d homosexuel est menée tambour battant dans une ville, Nice, décrite avec amour-ses quartiers,ses habitants "colorés "- le tout mâtinée d' ironie. On ne s ennuie donc pas du tout et on passe donc un très agréable moment de lecture avec la détective " Djoulia",personnage que je suivrai bien volontiers lors de ses autres enquêtes .
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Boccanera

Polar sympathique qui s’inscrit dans le genre de manière très classique sans pour autant se soustraire aux clichés, Boccanera possède ce quelque chose de singulier et d’extravagant qu’on aime mais qu’on ne peut pas toujours expliquer. Michèle Pedinielli révèle alors son art du rythme, du décor et du portrait, sans aucune condescendance sociale mais avec une brute acuité du monde et une économie des mots.



Nous insisterons sur l’aspect solaire et divertissant du livre, qui pour une raison que j’ignore encore, peut s’avérer être une tare littéraire : laissons cela de côté et abandonnons-nous à la visite touristique d’une Nice qui, bien sûr, camoufle de façon à peine tacite la radiographie d’une ville et de son système, l’exploration du milieu gay et de l’hostilité qui en résulte. Boccanera est donc un polar, oui. Mais c’est surtout un roman qui, sans implicite, offre un sens des dialogues éclairant et intransigeant. À juste titre, son apparente simplicité se dérobe dans une langue choisie, précise et révélatrice. À l’insolite (et tout à fait sensationnel) bagout de Diou, l’enquêtrice qui nous embarque parfois malgré nous, nous prenons conscience des révoltes des uns et les privilèges des autres, la franche solidarité des communautés contre l’avarice d’un petit nombre.



L’autrice ne se soustrait pas au dispositif du roman policier et l’utilise ainsi comme une composante politique, un outil pour accueillir les marginaux et leurs questionnements hautement actuels. Avec Diou et Pedinielli, tout est dans la mesure du rythme qui, par sa vigilance accrue, permet de nouvelles unions, romantiques et amicales, entre les personnages qui se libèrent d’identités trop définies. Il faut dire qu’on s’est entichés d’elleux, même à l’excès. Alors on s’y prend, ça fonctionne et on en redemande (ça tombe bien, il y a une suite !).
Lien : https://ohaby.wordpress.com/..
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Boccanera

Une très belle découverte !



Nous voilà plongés dans le vieux Nice en compagnie de Ghjulia Boccanera, détective privée insomniaque, drôle, râleuse, et un peu déjantée.



Un homme est retrouvé mort sur son canapé par une conseillère immobilière venue faire une estimation du bien qu'il souhaitait mettre en vente. Rien de moins naturelle que cette mort, puisque l'homme a été étranglé.

La police va rapidement conclure un à jeu érotique qui aurait mal tourné.

Dorian, son compagnon n'en croit pas un mot. Il décide donc d'engager Ghjulia (attention à la prononciation : il faut dire Diou) pour retrouver le ou les assassins.

Ghjulia va donc commencer à fouiner et très vite va découvrir des indices qui la conduisent à remettre en cause la thèse de la police.

Elle va croiser sur cette enquête son ex mari, et oui Diou est divorcée d'un inspecteur de police.



Femme engagée, têtue, un brin provocante, elle ne recule devant aucun risque pour mener à bien son enquête.



L'intrigue fonctionne très bien, les personnages sont attachants. Le ton est vif, décalé, parfois insolent.



J'ai vraiment beaucoup aimé cette lecture !













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Boccanera

Une belle surprise que ce polar qui se déroule dans le vieux Nice.

Ghjulia (Diou) est une détective privée (ça se dit ?), forte en gueule, divorcée du flic de service et en coloc avec un gay. Ca semble cliché, dit comme ça, mais tout est dans le talent de Michèle Pédinielli de ne pas se prendre au sérieux et de nous servir un polar aux petits oignons.

Un clien demande à Diou doit de faire la lumière sur la mort de son compagnon, mort étranglé chez lui. La police a classé l'affaire. Jeux érotiques entre gay. Diou a une autre opinion, renforcée par la mort de son client peu après. L'enquête est menée à un train d'enfer. L'humour et la satyre sociale font bon ménage. Les personnages, surtout sont savoureux.

Ne boudez pas votre plaisir.
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Boccanera

On ne peut pas tout lire. Un fait indéniable qui prend parfois la forme d'une frustration avec cette sensation détestable de passer à côté d'ouvrages formidables à l'instar des romans policiers de Michèle Pedinielli qui met en scène, depuis trois ans, la détective privée Ghjulia (il faut prononcer Dioulia) Boccanera officiant dans la région de la Côte d'Azur et plus particulièrement à Nice que la romancière célèbre avec la poésie du mot juste comme Nougaro savait chanter Toulouse. Journaliste de formation, Michèle Pedinielli a exercé le métier durant une quinzaine d'année à Paris avant de retourner à Nice, sa ville natale, afin de se consacrer à l'écriture. Récipiendaire en 2015 du troisième prix du concours de nouvelles Thierry Jonquet, l'une des récompenses du festival Toulouse Polar du Sud, Michèle Pedinielli publie en 2018 Boccanera pour les éditions de l'Aube, collection Aube Noire, premier opus d'une série comptant désormais trois romans engagés qui mettent en exergue les turpitudes des puissants à l'égard des personnes défavorisées ou discriminées quand ce ne sont pas tout simplement les deux. Quinquagénaire à la forte personnalité, mélange savant d'origines corses et italiennes, toute vêtue de noire, Ghjulia Boccanera emprunte beaucoup de traits de caractère à la romancière en évoluant dans le dédale des ruelles du vieux Nice, recelant toute une mosaïque de personnages à la fois attachants et hauts en couleur et qu'elle dépeint avec une affection assaisonnée d'une pointe d'humour corsé comme le café noir que son héroïne ingurgite à longueur de journée afin d'entretenir ses insomnies.



Ghjulia Boccanera tout le monde la surnomme Diou dans le vieux Nice où elle vit en travaillant comme détective privée. Un métier qui convient parfaitement à cette cinquantenaire insomniaque, indépendante et forte en gueule qui a décidé de ne pas avoir d'enfant par conviction. C'est Dan, son colocataire qui lui fournit parfois des clients, comme Dorian Lasalle qui veut que l'on fasse la lumière sur la mort de son compagnon Mauro Giannini, que l'on a retrouvé étranglé dans son appartement. Pour la police, il ne fait aucun doute qu'il s'agit d'un jeu érotique qui a mal tourné. Affaire classée, circulez, il n'y a rien à voir. Mais Dorian est persuadé que son compagnon ne l'aurait jamais trompé et qu'il ne se serait jamais adonné à de telles pratiques. Désormais mandatée par le jeune homme, Diou va tenter d'éclaircir les circonstances de ce crime qui prend une toute autre tournure, lorsqu'elle apprend le décès de son commanditaire qui a également été étranglé après avoir été torturé. Sillonnant une ville en chantier, la détective privée, chaussée de ses Doc Martens, va donner un grand coup de pieds dans la fourmilière pour bousculer l'ordre établi afin de résoudre ces deux meurtres. Ce d'autant plus que le tueur a décidé de s'en prendre à elle.



Sans jamais rien céder au cliché bon marché ou au folklore de pacotille, Michèle Pedinielli restitue l'atmosphère pittoresque de cette belle ville de Nice autour du microcosme composant l'entourage de Ghjiulia "Diou" Boccanera, cette détective mémorable et captivante qui balance son ironie saignante comme Philip Marlowe enquillait les verres de Four Roses. On retrouve d'ailleurs chez Diou cette indépendance et cette décontraction qui caractérisait la personnalité du célèbre détective de Raymond Chandler. Mais loin d'être solitaire, on apprécie la belle déclinaison de personnages qui gravitent autour de cette enquêtrice à l'instar de son colocataire Dan, qui semble tout connaître de l'activité nocturne de la cité, de son ex compagnon Joseph "Jo" Santucci, flic de son état, auquel elle est toujours attachée, de Monsieur Amédée Bertolino, son voisin gâteux qui va se révéler d'un grand secours ou de tout le staff qui compose le café Aux Travailleurs où Diou a ses habitudes. Au niveau de l'enquête on part sur un schéma à la fois classique et solide autour d'une succession de meurtres et autres tentatives qui conduisent notre détective à investiguer auprès des entreprises de construction qui s'attellent à la mise en oeuvre du tramway, du percement d'un tunnel et de l'effondrement d'un mur de soutènement un soir d'orage. Un prétexte efficace pour mettre à jour les dérives dans ce milieu et dont on prend la pleine mesure par l'entremise de Shérif, un syndicaliste bedonnant mais perspicace qui va servir de guide pour notre détective privée. Une partie tellement réaliste que l'on se demande si Michèle Pedinielli ne s'est pas inspirée de faits réels qui auraient défrayé la chronique. On trouve d'ailleurs un article évoquant un effondrement du tunnel qui s'est produit au mois de juillet 2017. Quoi qu'il en soit on ne peut qu'apprécier ce polar dynamique et efficace qui nous entraine dans les différents quartiers de la ville à la rencontre de tout un panel de protagonistes détonants qui mettent en valeur, au gré d'échanges tonitruants, cette détective privée atypique que l'on se réjouit de retrouver dans Après Les Chiens (Aube noire 2019) et La Patience de L'Immortelle (Aube noire 2021), qui font suite ce premier opus très réussi.





Michèle Pedinielli : Boccanera. Editions de l'Aube. Collection Aube Noire 2021.



A lire en écoutant : Good Fortune de PJ Harvey. Album : Storie from the City, Stories from the Sea. 2000 Universal Island Records Ltd.








Lien : https://monromannoiretbiense..
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La patience de l'immortelle

Comme j’en avais marre du temps froid, j’ai choisi un polar qui se déroulait en Corse. À moi le soleil chaud !



Putain de merde, l’enquête se déroule en janvier et même si les températures sont plus hautes que celles qui règnent, en ce moment, dans notre Nord, il n’en restait pas moins que ce début d’année, c’est bingo, Lotto et quinté+ dans mes choix de lectures : c’est le sixième roman qui se passe, comme dans la réalité, en janvier et/ou dans le froid.



En commençant par la troisième opus des enquêtes de Ghjulia – Diou – Boccanera, j’ai fait connaissance avec une enquêtrice privée spéciale, attachante et qui, bien que se plantant durant son enquête, n’en reste pas moins une bonne enquêtrice. Parce que enquêter sur l’assassinat de la nièce de son ex, ce n’est pas chose facile.



Dans ce polar régional, il n’y a pas que les décors, grandeurs nature, de la Corse, qui font de l’effet. Il y a aussi les autres personnages, leur histoire, leur culture et surtout, des émotions fortes, notamment lors des funérailles de Letizia, 26 ans, trop jeune pour mourir et maman d’une gamine de 2,5 ans.



J’ai apprécié l’écriture de l’autrice, simple à lire (sans être simpliste), agréable, sans oublier les petites touches d’humour qui parsèment certains dialogues ou dans les réflexions de notre Diou, qui est revenue dans sa Corse natale, après l’avoir quittée il y a longtemps et en avoir perdu les codes. Pas facile quand tout le monde vous reconnaît, mais que vous, vous n’arrivez plus à remettre les personnes qui vous sourient.



Dans son enquête, notre Diou va se frotter à des maisons qui sentent mauvais le fromage (gaffe à ne pas faire exploser le tout en allumant une bougie) ou qui sentent bon les épices, mais aussi, sur des terrains qui puent les incendies volontaires, les magouilles et tout ce qui va avec, dans le but de se faire plein de fric, comme toujours.



Non, ce polar n’est pas qu’une énième enquête, même si oui, il faut découvrir qui l’a fait, qui l’a commis, ce crime horrible, affreux, dégueulasse, dans cette région où l’on parle de vendetta, de règlements de comptes entre soi, de mafia ou de promoteurs immobiliers sans scrupules (synonyme, sans doute). C’est aussi un polar qui parle d’écologie, de dureté de la vie, de violences et d’homophobie.



Non, ceci n’est pas un polar trépident, c’est un polar qui prend son temps, même s’il se lit, lui aussi, sur une grosse soirée (difficilement lâchable, lui aussi), tant les ambiances sont corsées, prégnantes.



C’est un roman qui met en scène un crime atroce, dans une île de beauté, qui cache bien la noirceur des Hommes… Il faudra beaucoup de ténacité et de courage à Diou pour trouver le coupable et vivre avec un terrible dilemme.



Un très beau roman policier !


Lien : https://thecanniballecteur.w..
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La patience de l'immortelle

Diou la niçoise délaisse pour quelque temps sa ville de cœur pour venir en Corse, où elle a de lointaines attaches familiales. Mais c'est surtout l'entourage de son ex-compagnon qu'elle retrouve. Sa nièce Letizia ayant été assassinée, et lui-même ne pouvant s'immiscer dans une affaire concernant sa famille, le commandant Joseph Santucci demande à la détective de mener sa propre enquête.



La pure citadine qu'elle est doit réapprendre à évoluer dans cet environnement sauvage, et surtout s'approprier des codes oubliés pour établir la communication avec des autochtones souvent taiseux, à commencer par Antoinette, sœur de Jo et mère de la victime, et Diane la belle-sœur d'Antoinette, les deux femmes cohabitant depuis leur veuvage.



Diou s'oriente rapidement sur des recherches que Letizia, journaliste sur l'île de beauté, avait entreprises pour dénoncer certaines irrégularités. Dans une société où la question posée n'est pas « qui es-tu ?» mais « de qui es-tu ? », le fait de pouvoir revendiquer une ascendance locale lui ouvre certaines portes, et lui permet d'obtenir des informations.



Dans ce troisième opus, le ton est nettement plus grave que dans les deux précédents, ce qui paraît naturel de par la personnalité de la victime. Seuls les échanges téléphoniques entre Diou et Dan, son colocataire homosexuel, apportent un peu de légèreté.



Ce roman, qui fait la part belle aux femmes affrontant avec fierté et détermination les coups du sort, m'a emballé, confirmant tout le talent de Michèle Pedinielli et sa place parmi mes auteurs préférés.
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La patience de l'immortelle

La nouvelle enquête de Ghjulia l'emmène en Corse, dans les montagnes de l'Alta Rocca. Mais cette fois aucun client: c'est Joseph Santucci, son ancien compagnon, qui lui demande d'élucider le meurtre de sa nièce. Ce voyage la replonge dans le passé, au lieu de la famille de Jo. Rien ne sera simple, il est difficile de faire parler la population locale. Loin de ses repères, faire la lumière sur cette affaire va s'avérer compliqué.



Troisième roman de Michèle Pedinielli et c'est toujours le même plaisir de retrouver Diou, sa verve et son humour.



Ce tome est plus intime et plus grave que les précédents. Diou est touchée très personnellement par la mort de cette nièce qu'elle a vu naître. Enquêter avec autant d'affect complique les choses.



Dans les tomes précédents nous étions transportés à Nice, parfaitement décrite. Cette fois ce sont les splendeurs de l'île de Beauté qui s'offrent à nous. Sa lumière, ses paysages à couper le souffle, sa végétation : nous avons la sensation d'y être, c'est magique.



L'intrigue nous happe et ne nous lâche plus jusqu'à un final impossible à anticiper.

Décidément Michèle Pedinielli est une auteure à suivre !

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La patience de l'immortelle

Merci Babelio et Masse critique pour m'avoir permis de découvrir cette auteure et son roman

On ne dévoile surtout pas une intrigue lorsque l'on parle d'un livre policier .

A vous de découvrir le cheminement de cette énigme très, très bien menée

On reste en refermant ce livre avec les odeurs du maquis plein les narines ,les paysages magnifiques que l'on imagine tout au long de cette enquête . On apprend à connaitre les magouilles pour toucher des aides européennes et celle pour la spéculation immobilière dans cette ile de beauté tant convoitée

Une écriture facile pleine d'humour parfois et la connivence entre femmes et le mot est faible . A vous de découvrir le pourquoi ???

Cela m'a donné envie de lire d'autres livres de cette auteure

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La patience de l'immortelle

Après des années d'absence, Diou , détective niçoise, est de retour sur l'île de beauté à la demande de son ex-compagnon corse dont la nièce journaliste a été sauvagement assassinée. Dans un décor de carte postale, entre mer et montagne, débarrassé des hordes de pinzuti à la basse saison hivernale, notre héroïne au fort tempérament,dotée d'un humour ravageur et chaussée de ses Docs va mener une enquête corsée au pays des taiseux, au coeur d'un maquis peuplé d'oliviers centenaires . Fausses pistes habilement semées, humour décapant avec un final peut-être un peu trop convenu. Un très agréable moment de lecture toutefois.
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La patience de l'immortelle



Dans ce 3e livre de Michèle Pedinielli, La Patience de l'immortelle, on retrouve "Diou" Boccanera qui enquête en dehors de sa ville de Nice et doit se rendre en Corse sur les terres de ses ancêtres. Elle entreprend des recherches très personnelles liées au meurtre de son ex nièce Letizia, son ancien compagnon Jo lui ayant demandé de faire son possible pour retrouver les coupables. Je dois dire que j'ai eu les yeux bien humides à l'évocation de cette jeune journaliste qui avait tout pour elle et que l'on retrouve brûlée dans un coffre de voiture. Comme à son habitude, l'auteure nous fait partager la beauté des criques et des montagnes, sentir les odeurs de cette île, et, même si les habitants y compris sa famille, sont peu bavards, elle devra essayer de questionner et démêler les fausses pistes. Sur fond de corruption, incendies malveillants, maladies qui attaquent les arbres, Diou suivra son chemin jusqu'à la découverte des coupables et elle quittera l'île de Beauté avec un lourd bagage de questionnement et de dilemme. Encore un bon moment de lecture à poursuivre avec les tomes suivants.
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La patience de l'immortelle

Les rapports familiaux ne sont jamais chose facile. Ceux qui animent les familles corses peuvent prendre des tournures dramatiques quand on connaît leur caractère bien trempé et leur sang chaud.

Gjhulia (Diou pour les intimes) Boccanera a quitté depuis longtemps le nid et l’Ile de Beauté pour s’installer sur le continent, à Nice, où elle exerce le métier de détective privée. C’est justement à ce titre que Jo Santucci - commandant de police à Nice et l’ancien compagnon de Gjhulia -lui demande de l’aide. Sa nièce, journaliste à FRANCE 3 Corse, vient d’être sauvagement assassinée et il a besoin de son concours pour découvrir son meurtrier.

Direction la Corse donc et la région de l’Alta Rocca où la famille Santucci est installée depuis plusieurs générations. Lors de son enquête Gjhulia va ainsi (re)découvrir les us et coutumes d’un pays qu’elle a perdu de vue mais aussi que la journaliste tenait un blog évoquant différentes affaires sur lesquelles elle avait investigué de manière confidentielle. Une de ces enquêtes privées recèlerait-elle une des raisons qui pourrait expliquer ce crime ? À moins qu’en arrivant à briser l’omerta elle découvre un secret de famille bien gardé pouvant également la mener vers une piste sérieuse…



J’ai immédiatement été conquis par l’écriture lumineuse de l’auteure. Une prose qui vous plonge dans ce passionnant récit d’où transpirent d'odorantes senteurs , de magnifiques couleurs qui donnent envie de partir dans cette île si captivante par sa beauté authentique entre montagne et mer au bleu azuréen .

On y suit notre héroïne qui fait un come-back remarqué dans sa terre natale. Elle qui se plaît dans l’urbanité, retrouve le maquis et une certaine ruralité revendiquée , l’âpreté des habitants comme cette suite de virages à n’en plus finir , à l’image du caractère tortueux des corses. Elle va également faire connaissance de beaux personnages qui ont de fascinantes histoires à raconter et qui sont aussi la mémoire vive du village. Côté face cachée, elle va apprendre ce qu’est l’écobuage immobilier, cette pratique qui consiste à brûler une terre non constructible que l’on veut transformer en futur paradis pour promoteurs. L’imagination et l'appât du gain n’ayant aucune limite, certains ont également eu la riche idée de déterrer des oliviers millénaires pour les vendre à des bobos ou à des collectionneurs.

Un roman qui s’engloutit en quelques heures avec l’impression de ne pas avoir vu le temps passer et d’avoir redécouvert à travers ces pages cette Corse éternelle qui peut abriter malgré elle de sombres drames.

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