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3.86/5 (sur 135 notes)

Nationalité : Canada
Né(e) à : Verdun, Montréal, Canada , le 10/03/1944
Mort(e) le : 07/04/2022
Biographie :

Diplômée de l'Université de Montréal, elle a obtenu en 1971 une bourse d'études en journalisme à Paris. Elle a fait ses débuts à l'hebdomadaire Québec-Presse, avant de signer des articles dans la plupart des grands magazines québécois. Son reportage sur les familles recomposées, publié dans L'actualité, lui a inspiré un essai, Les Enfants du divorce, qui est paru aux éditions de l'Homme en 1979.

En 1989, Micheline Lachance est devenue rédactrice en chef du magazine Châtelaine. L'année suivante, elle a remporté le Prix Or du magazine canadien pour ses éditoriaux et, en 1994, le Prix Argent pour un dossier intitulé Qu'avez-vous fait de vos 20 ans?

Après cinq ans aux commandes de Châtelaine, elle a quitté ses fonctions pour écrire Le Roman de Julie Papineau.Le premier tome de ce roman, La Tourmente, est paru aux éditions Québec-Amérique en 1995. Le second, L'Exil, publié en 1998, lui a valu le Prix du Grand Public du Salon du livre de Montréal (1998) et le Grand Prix du roman de la Montérégie (1999).

Micheline Lachance a également publié aux éditions de L'Homme la biographie du Frère André (1980) et celle du cardinal Paul-Émile Léger en trois tomes: Le Prince de L'église (1982), Dans la tempête (1986) et Le Dernier voyage (2000).

Plus récemment, tout en complétant sa maîtrise en histoire à L'UQAM, Micheline Lachance a publié Lady Cartier, un roman mettant en scène George-Étienne Cartier et son épouse Hortense, à l'heure de la Confédération canadienne de 1867.
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Source : felix.cyberscol.qc.ca
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Découvrez l'émission intégrale ici : https://www.web-tv-culture.com/emission/laurent-joffrin-le-cadavre-du-palais-royal-53076.html Attention, grande nouvelle pour les amateurs de polars historiques, Nicolas le Floch est de retour. Imaginé dès 2000 par le romancier Jean-François Parot, décédé en 2018, Nicolas le Floch fit aussi les beaux soirs de France Télévision avec la série éponyme. Jean-François Parot avait fait vivre quatorze aventures à son héros, commissaire au Châtelet. de 1761 à 1787, le fringant policier breton, sous les ordres du ministre Sartine, allait vite devenir indispensable à Louis XV puis Louis XVI pour faire respecter la justice royale. La force de cette saga historico policière était de proposer des intrigues bien ficelées avec un héros récurrent attachant malgré ses paradoxes, le tout dans un décor historique parfaitement reconstitué avec une écriture plaisante, élégante, très littéraire. La disparition prématurée de Jean-François Parot laissait Nicolas le Floch orphelin et les lecteurs inconsolables. Mais les ayants droits du romancier ont donné leur accord et l'intrépide le Floch revient sur le devant de la scène. C'est à Laurent Joffrin que revient le privilège de prendre le flambeau et le pari réussi ! Laurent Joffrin, on le connait bien sûr en tant que journaliste, polémiste, chroniqueur. Directeur de rédaction à Libération puis au Nouvel Observateur, il intervient régulièrement sur des sujets politiques et sociétaux. Engagé politiquement, il a créé son propre mouvement social-démocrate en 2020. Mais Laurent Joffrin est aussi écrivain. On lui doit bien sûr de nombreux essais sur la vie politique française mais aussi une belle biographie de Noor Inayat Khan dans « La princesse oubliée » en 2002. Il est aussi romancier, racontant la jeunesse de 1968 dans « C'était nous », paru en 2004. Laurent Joffrin ne cache pas son goût pour l'Histoire. Il le prouve en publiant « le roman de l'Histoire de France, de Vercingétorix à Mirabeau » ou encore « Les batailles de Napoléon ». Cet intérêt se manifeste aussi dans sa série romanesque « Donatien Lachance, espion de Napoléon » que Laurent Joffrin inaugure en 2010 avec « L'énigme de la rue St Nicaise ». Entre le Consulat et les premières années de l'Empire, déjouant intrigues et complots mettant en scène les plus hauts personnages de l'Etat, Donatien Lachance est depuis revenu régulièrement en librairie et a encore sans doute d'autres aventures à partager. Ainsi donc, c'est tout naturellement, et presque comme une évidence que Laurent Joffrin a repris le personnage de Nicolas le Floch, s'inspirant du style Parot tout en apportant sa touche personnelle. Avec cette nouvelle aventure, nous sommes à l'automne 1789, dans les premiers mois de la Révolution. le peuple de Paris a pris la Bastille et le commissaire du Châtelet doit enquêter sur un cadavre dont il ne sait rien si ce n'est qu'il fait suite à l'enlèvement d'un couple au Palais-Royal. Bien vite, ce qui aurait pu n'être qu'un crime crapuleux se révèle être une affaire d'état. Mais qui est derrière. le duc d'Orléans, qui manigance depuis des années contre son cousin le roi ou bien Monsieur, le propre frère de Louis XVI ? Nicolas le Floch a du pain sur la planche d'autant que la menace gronde, que le monde change et que les propres certitudes de le Floch, jusque là fidèle à la Couronne, commencent à vaciller. Régalez vous avec ce nouvel opus des aventures de Nicolas le Floch. Les amateurs des aventures de Nicolas le Floch apprécieront et ceux qui ne le connaissent pas encore seront séduits. « le cadavre du Palais-Royal » de Laurent Joffrin est publié chez Buchet-Chastel.

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Citations et extraits (82) Voir plus Ajouter une citation
Les femmes arrivent alors en blouses décolletées et en jupes courtes…

-Prenez une médaille de Saint-Joseph et frottez-vous jusqu’à ce que le linge repousse.

Une des anecdotes comiques.
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Seule survivante de cette époque lointaine, je n’ai pas à redouter les retrouvailles. Tous mes proches ont disparu. Ce qui me bouleverse, cependant, c’est l’idée de revoir Montréal et la rue Notre-Dame de mon enfance, avec son cortège de réminiscences. Notre maison a changé de vocation, paraît-il. Elle serait devenue un hôtel bon marché.

Je me risquerai peut-être au cimetière de la Côte-des-Neiges. Au hasard d’une allée bordée de pivoines, au pied d’une tombe qui me sera étrangère mais néanmoins chevillée à l’âme, le capitaine (c’est ainsi que j’appelais mon père), l’impératrice et ma chère maman renaîtront de leurs cendres. Je ne pourrai pas non plus ignorer la Cuvillier, qui repose tout près du tombeau familial. Alors, le drame que je me suis efforcée d’oublier ressurgira, les haines passées s’attiseront et les cicatrices lâcheront. Je pesterai contre l’aberrante décision que j’ai prise de laisser mes vieux squelettes sortir du placard, malgré le serment fait à ma mère sur son lit de mort.
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Beaucoup de frères se sentent mal à l’aise devant ces religieux plus instruits qu’eux et au service desquels ils sont attachés.
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… si jamais vous voulez être comptés au nombre des nations, si vous ne voulez pas faire votre propre malheur et celui de vos enfants, si vous ne voulez pas porter les fers ignobles de l’esclavage, il faut sortir de votre apathie, il faut vous rendre capables, par votre industrie, de subvenir à vos propres besoins et ne point dépendre d’un autre peuple ! Tant qu’il nous faudra tout tirer de l’Angleterre, l’Angleterre nous maîtrisera, l’Angleterre pourra se moquer de nos plaintes et nous demeurerons sujets à tous les caprices d’un gouvernement oppresseur.
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Conscient de n’être encore qu’un jeune imberbe, il reconnaît juger les uns et les autres un peu hâtivement. Chez lui, le feu du patriotisme est si ardent qu’il devient nécessaire parfois de jeter quelques gouttes d’eau dessus. Il faut bien que jeunesse se passe en attendant le jour béni où, libéré des études, il pourra s’élancer dans l’arène et suivre les traces de son père.
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L’histoire, note-t-il, nous apprend et nous fait voir qu’un peuple ignorant ne fut jamais qu’un peuple barbare et esclave. Pour sortir un pays de la torpeur et de l’apathie, les grands hommes se sont toujours appliqués à répandre l’instruction parmi le peuple. Ils savaient qu’ils ne pouvaient employer un engin plus puissant.
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Étrange fête où les convives, vêtus en étoffe du pays, portent chapeau de paille, souliers de bœuf et bas tricotés ! À boire, il y a du whisky, du cidre et de la bière, mais pas une goutte de vin. Le sucre d’érable remplace le sucre des Antilles.
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Il l’encourage aussi à lire et à relire Hérodote, Xénophon, Tacite et Plutarque qui, mieux que les auteurs modernes, lui apprendront l’amour du pays et de la liberté, et la haine de l’oppression. Tel est, selon lui, le but des études.
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........ C'est Jacques Viger qui accueillit (( Les revenants )) à Montréal. Il n'était pas peu fier d'avoir été, pendant l'été, élu maire sans opposotion. Pensez donc ! une ville de 27 000 habitants. Il avait la tête pleine de projets qu'il aimait expliquer en long et en large. Il annonça triomphalement à Papineau que son conseil municipal venait d'acheter de la pierre concassée pour macadamiser les chaussées principales et peut-être même la rue Bonsecours. ....

Page 217 de l'édition ' Édition du club Québec loisirs inc ' .
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Si on veut employer la force des armes, au moins pourrait-on dire que ce ne serait qu’après avoir épuisé tous les autres moyens.
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