Mickaël Parisi

J'ai rarement lu un livre aussi cynique et ce n'est pas pour me déplaire. J'ai adoré l'écriture de ce roman un peu trop court, je suis tout de suite entrée dedans et je me suis retrouvée captivé!

Je dis qu'il est court parce qu'on arrive rapidement à la fin mais en réalité l'histoire est drôlement bien tournée, l'auteur ne tourne pas en rond avec des longueurs inutiles, il va droit au but. En plus il nous fait réfléchir sur de nombreux sujets alors qu'au début on n'imagine pas aller aussi dans le récit je vous le garantis!



Les personnages quant à eux on peut dire qu'ils sont uniques et hauts en couleur, je ne veux pas en dire trop mais je pense qu'ils ne vous décevront pas.

Concernant le décor l'histoire se déroule au Japon, quand on aimerait découvrir ce pays c'est un plaisir de s'y plonger avec ce récit original.



Pour finir je remercie l'auteur pour cette belle découverte et je ne peux que vous conseiller de lire ce livre.

Dans ce livre, nous retrouvons le personnage de Thomas Grant, déjà rencontré dans le premier livre de Mickaël Parisi, Néant. Il est contacté sur le Dark Web par Opaline, jeune femme végan, qui souhaite retrouver son frère, enrôlé dans une secte aux dessins mystérieux. Comme à son habitude, l’enquête de Grant ne se déroule pas de manière classique et va le mener dans des situations les plus périlleuses, toujours avec ses fidèles compagnons : alcools forts et armes.



Comme pour Néant, Friend zone est totalement inclassable. Il dépeint la société actuelle et traite de nombreux sujets d’actualité. Toujours avec le regard acéré de Grant. Mickaël Parisi traite ces sujets avec intelligence et originalité, poussant le lecteur à se questionner sur ces derniers et le monde dans lequel il vit.



Dans Friend zone, le lecteur est confronté autant à des scènes violentes, voire gores qu’à des scènes loufoques, burlesques.



Le personnage d’Opaline est également une belle trouvaille. Au premier abord, elle semble être une jeune femme sans réelle personnalité, sans souci. Une personne classique, ennuyeuse au plus haut point pour notre Thomas Grant national. Puis au fil des chapitres, elle se métamorphose pour devenir le parfait allié du détective timbré.



La plume de l’auteur, Mickaël Parisi est toujours aussi originale et percutante que dans Néant, même si je note une évolution. L’écriture est plus fluide, on enchaîne plus facilement les chapitres que dans le premier livre. Pour comparer, j’avais lu Néant sur près d’une semaine, alors que pour Friend zone, moins d’une journée a suffi.



C’est sans surprise que je classe Friend zone dans mes coups de coeur. J’attendais depuis un moment ce second roman avec Grant. Et maintenant il me manque déjà… A quand une nouvelle aventure du détective ?
Lien : https://desplumesetdeslivres..

Sur proposition de l’auteur, Mickaël Parisi, que je remercie, j’ai eu l’occasion de lire Friend zone, spin-off de son premier roman, Néant. Surprise totale pour ce livre qui sort totalement des sentiers battus, et ce pour plusieurs raisons. Si l’intrigue m’a semblé confuse et décousue par moments, j’ai adoré les deux personnages principaux explosifs et leur volonté de se faire justiciers des causes qu’ils défendent, subtilement abordées au fur et à mesure du livre. Ajouté à cela un style qui correspond parfaitement au narrateur, même si loin des envolées dont j’ai l’habitude, de par une crudité (et parfois une vulgarité) que je ne regrette pas. Si l’intrigue manque de crédibilité, ce n’est en aucun cas la même chose pour les personnages !
Lien : http://letagereephemere.blog..

Conseil préliminaire : lisez avant toute chose le petit mot de l'auteur dans la description de son oeuvre sur Amazon. A titre préventif.



On a du vulgaire, du provocateur, du sanglant... j'adhère vraiment, parce que c'est totalement décalé comme roman ! On est obligé d'adorer Grant, malgré tous ses défaut, il n'est pas difficile de deviner qu'il n'est jamais qu'un indésirable de la société qui cherche au fond, rien qu'une place dans ce monde de fous furieux.



L'auteur, bien que n'ayant pas la main légère sur les insultes (y'a de quoi en apprendre de belles d'ailleurs !), n'en reste pas moins un amoureux des lettres, avec des jeux mots à foison.
Lien : https://adviennequelira.word..

Merci à l'auteur de m'avoir permis de découvrir son roman. Mickaël Parini m'avait prévenu : il faut avant tout avoir une grande ouverture d'esprit en le lisant. Je sors de cette lecture… chamboulée. Mais dans le bon sens du terme !



Ce livre sort de l'ordinaire. Aujourd'hui, la plupart des personnages sont propres sur eux, il y a le noir et le blanc, le bien et le mal, le politiquement correcte et le politiquement… correcte.

Eh bien, Néant lui, est un livre critique, violent, riche en référence, qui balance nos quatre vérités un pleine face. Il aborde toute une palette de sujets et de faits actuels : politique, drogue, prostitutions, meurtres, chômage...



J'ai adoré suivre Marlon, ce type mal dans sa peau et qui se sent tellement en marge de la société. Il a des pensés suicidaires et n'a cependant pas le cran de passer à l'acte. C'est un personnage antisocial, virulent, psychotique et surtout à la langue bien pendue (tout le vocabulaire y passe).



L'intrigue est très bien travaillé et bien menée. C'est rythmé de la première à la dernière page. La plume est virulente, trash, franche, noire, gore, fataliste et parfois très drôle surtout à travers le personnage du détective. On ne s'ennuie pas une seconde car notre esprit est toujours mis à contribution que ce soit pour l'histoire en elle-même ou pour toutes ces références disséminées un peu partout (Kill Bill, Breaking Bad etc).



Malgré quelques lourdeurs notamment le fait que le personnage est en permanence en rébellion et en colère (mais après tout c'est aussi le but de ce livre donc je pense que cela est recherché), j'ai vraiment aimé cette lecture qui sort de l'ordinaire. Je ne conseille pas ce livre à n'importe qui car il faut avoir une ouverture d'esprit, le cœur accroché et surtout ne pas avoir de tendance suicidaire ^^. Mais si vous aimez les thrillers sombres, les livres coup de poing qui dénoncent, vous titillent par de cruelles vérités à travers des mots crus, aux personnages forts et originaux, celui-ci est fait pour vous.

On aime ou on déteste.
Lien : http://message-in-thebottle...

J’ai été contactée sur Twitter par l’auteur lui-même, Mickaël Parisi, qui m’a proposé la lecture de son ebook auto-édité. J’ai trouvé la demarche intéressante, sachant que j’aime bien découvrir de nouvelles plumes et que je m’intéresse au monde de l’auto-édition. L’auteur m’avait prévenu, il ne s’agit pas d’un thriller à proprement parlé, mais d’un livre où il faut avoir une certaine ouverture d’esprit tant il est trash. Ça a donc piqué ma curiosité, moi qui n’aime pas le politiquement correct et l’édulcoré.







Néant, c’est l’histoire de Marlon, gratte papier au service nécrologie d’un journal, qui est en proie à une sorte de trop plein. Trop plein de hiérarchie, trop plein d’ordre établi, trop plein de gens, trop plein de la société… Il a des tendances suicidaires, mais n’ose pas passer le cap, il a peur de se rater, peur de l’après… Il est virulent, asocial et antisocial, anarchiste et nihiliste… Il ne trouve pas sa place dans cette société qu’il vomit. A l’aide de l’organisation Gang des zombies, il décide d’organiser sa disparition en faisant croire qu’il est mort dans un incendie. Il assistera à son enterrement, à la cérémonie, déguisé et tapi dans le fond de l’Eglise. En contrepartie, Marlon devra œuvrer pour eux, réaliser diverses tâches. La question est de savoir comment il va se sortir de tout ça !







J’ai deux sentiments contradictoires après la lecture de ce livre



J’ai dans un premier temps beaucoup aimé le début : l’histoire du mec tellement à bout mais qui n’a pas le cran de se suicider, qui orchestre sa propre mort, qui assiste à son propre enterrement et qui recommence une nouvelle vie… Ça change de ce qu’on lit habituellement et j’ai trouvé que ça commençait de manière originale. L’analyse que Marlon fait de l’ensemble de la société est mordante, sans concession ni langue de bois. Clairement, je me retrouve beaucoup dans son sentiment de rejet de la société, à certains moments je me suis dit que j’aurais pu écrire ces mots, un jour où j’aurais été mal lunée et où j’en aurais voulu à la terre entière. Tout le monde en prend pour son grade : la hiérarchie, les femmes, les sdf, les prostituées, la cellule familiale, l’esclavagisme lié au travail, l’amour, l’amitié…



Cependant, bien que j’ai aimé dans les premiers temps les critiques virulentes qui étaient faites, plus j’avançais dans ma lecture plus ça avait tendance à me fatiguer et à me peser parce que ça freinait l’avancée de l’histoire et qu’à un moment j’ai juste envie de lui dire « arrête tes polémiques et refais ta vie maintenant ! ». Je pense que le climat français ambiant y est pour beaucoup dans mon trop plein de négativité. Je sature beaucoup de tout ce qui se passe, je ne regarde plus les informations et me reprendre toute cette réalité dans la tête, c’était pas forcément quelque chose dont j’avais besoin. Donc ce qui veut dire que ce livre m’a touchée parce qu’il m’a amenée à une réalité que je ne veux pas forcément regarder en face pour l’instant (Appelez moi « l’autruche »)







Par ailleurs, j’ai trouvé le récit un peu fouillis, le style est lourd et très riche aussi bien en dialogues qu’en longs passages proches du pamphlet. Clairement, ce livre est un OVNI dans le monde littéraire, il n’a pas une écriture traditionnelle. C’est déroutant et je dirai même que la lecture est fatigante dans le sens où rien n’est épargné aux lecteurs. La violence est dans les faits, la violence est verbale. Lorsque la violence s’arrête, c’est la condamnation de la société qui reprend, quand ce n’est pas ça, c’est une scène de sexe, brute, crue, animale qui reprend. Et ça durant tout le récit… Attention, ce n’est pas ça qui m’a dérangée dans le livre, il en faut beaucoup pour me choquer au point d’arrêter une lecture !



En gros, on ressort complètement chamboulé de cette lecture, le cerveau retourné, l’envie de se tirer sur une île déserte dans le grand nord pour fuir cette société…



Si vous aimez la belle écriture , les p’tites pâquerettes et les bouches en cœur, que vous êtes un tant soit peu allergique aux grossièretés, passez votre chemin =)



Un livre à ne pas mettre dans toutes les mains, à conseiller aux lecteurs avisés qui n’ont pas froid aux yeux et qui apprécient les lectures controversées.
Lien : https://anaisseriallectrice...

Un roman percutant !



Lorsque l'auteur m'a proposé de lire son livre j'ai été intriguée par son résumé et me suis dit que c'était exactement le genre de livre que j'aime : ceux qui ne laisse pas indifférent . Soit on aime soit on déteste. Impossible de rester de marbre devant ce livre.



Pour ma part ,il m'a fallu un petit temps d'adaptation au langage vulgaire et cru et à toute cette violence. Mais j'ai été séduite par le fond de l'histoire et cette critique de notre société mais aussi une description de la descente aux enfers d'un homme qui se croit supérieur aux autres et disons- le n'est pas très sympathique.



Nous suivons Marlon un homme insatisfait et imbu de lui-même qui rève d'une vie meilleure, loin de notre société de consommation. Cet homme est perdu et pense trouver la solution en se faisant passer pour mort et rejoignant une organisation clandestine lui promettant des jours meilleurs et lui faisant miroiter la réalisation de tous ces rêves. Mais pour cela il devra travailler pour eux pendant un an. Et le travail demandé se révèle violent et il est entraîné dans une spirale de violence dont il n'arrive pas à sortir...



Difficile de s'identifier au personnage principal ni même d'avoir de la compassion pour lui mais j'ai beaucoup aimé le personnage du privé qui le suit partout et donne des petits noms à ses armes.



Malgré quelques répétitions ( les voyages en voiture avec ses deux "gardes du corps " ...) j'ai passé un bon moment avec ce livre qui m'a fait une forte impression.



A lire si vous avez le coeur bien accroché, aimez que l'on vous bouscule et avez l'esprit ouvert.
Lien : http://lemondedeparaty62.ekl..

On part ici dans la présentation d’un roman au ton décalé, un peu spécial et qui m’aura souvent fait lever les sourcils en accent circonflexe. Si j’ai vite compris la situation dans laquelle se trouvait le héros, j’ai mis plus de temps à comprendre tout à fait quel était le rôle et que représentaient les personnages secondaires. Tour à tour guides, personnification d’émotions et colporteurs de drôles de nouvelles, ils m’en auront fait voir de toutes les couleurs. Je ne suis pas certaine d’avoir tout à fait saisi tous les messages de ce roman en ayant fermé la dernière page, d’ailleurs. Ce roman, c’est un voyage au cœur du Japon mais surtout des comportements humains, de la lutte contre soi.

Un roman qui nous pousse à réfléchir à la fois au monde et sur soi, sur ses actes, sur ce qu'on veut devenir et laisser. De l'importance de prendre conscience à ses émotions sans laisser trop de place à celles qui nous tirent du mauvais côté.

Une histoire parfaite à dévorer en quelques heures en laissant les mots prendre le pas sur la pensée !

Pas du doute possible sur le fait que le personnage principal est paumé. J’aurais aimé en savoir vraiment plus sur Izanami et son parcours, son histoire.

Concernant les autres personnages, il aurait été plus intéressant je pense de trouver une parade à leur nom, un anagramme, une métaphore, pour que le lecteur comprenne moins vite le fond de l’histoire.

J’ai apprécié que l’Asie soit mise en avant dans ce récit, ça change des pays européens ou américains de la plupart de mes lecteurs. Et pour autant l’auteur ne nous inonde pas de termes asiatiques incompréhensibles

J’ai soulevé quelques points incohérents à mon sens avec l’auteur mais ça ne reste que mon interprétation et je ne peux pas le développer au risque de vous spoiler. Disons que l’avion et la brioche en début d’histoire ne sont pas pertinents pour moi au vu de ce que l’on sait par la suite.

La fin de l’histoire à partir de la plage doit être plus étoffée, plus imbriquée pour laisser libre cours à l’imagination du lecteur sur la suite.

Original, décalé sont les premiers mots qui me viennent pour parler de ce roman



Une belle immersion avec ce jeune homme dont on ne connait pas le nom.

On ne sait pas si le personnage rêve ou s'il a trop bu ou s'il s'agit du méditation profonde ou s'il est mort ou s'il s'imagine juste comment c'est après la mort.



J'ai trouvé le roman très métaphorique, sarcastique même. Le nom des amis de ce personnage (si je vous les dis, je vous gâche une partie de la lecture) me font penser que le personnage fait un bilan de sa vie et qu'il se ressasse les évènements clés et les évènements ratés.



Ce roman peut parler à tout le monde, permettre de prendre du recul, de se poser des questions. L'histoire est à la fois impersonnelle mais à la fois tout le monde peut s'y raccrocher et chacun peut être impacté de façon différente.



Ce que j'ai aimé également, c'est une petite visite du Japon, certaines coutumes évoquées.

Beaucoup de comparaisons avec la France et visiblement le personnage (ou l'auteur lui-même) est très heureux d'avoir quitté cette France.



C'est un roman assez sombre où j'ai eu l'impression de vivre à l'intérieur du personnage (peut-être une introspection involontaire aussi) mais c'était une lecture riche que j'ai beaucoup apprécié.



Merci à l'auteur de m'avoir proposé son roman 🙏

Mode avion est un ovni qui est venu graviter dans mon orbite de fantasy et de romance (merci @ pour cette dérive 😬).

Qu’on se le dise, on est vraiment loin de tout ça. Même s’il y a bien une bonne dose de surnaturel 😬



Dès les premières pages, on s’interroge sur le narrateur, ce qu’il est, ce qu’il vit. J’avais plusieurs hypothèses (dont l’une s’est avérée exacte !!).

Mais après… on se promène au Japon, on va de situations abracadabrantes en rencontres aberrantes pour se poser mille questions, comme le narrateur. Les événements y sont loufoques, voire illogiques. Mais… mais…

En fait, tout a du sens. Quand tout se met en place, tout prend du sens. Et c’est la qu’on se met tous à réfléchir sur nos actions, aussi bien protagonistes que lecteurs.



Je me rends compte qu’il est assez compliqué de parler de ce livre sans spoiler et le spoil gâcherait toute la surprise de cette histoire.

La plume est drôle et précise. Percutante même. Et elle traduit bien toute l’absurdité sensée de l’histoire.

Ce roman met en scène un Français expatrié au Japon. Sa nouvelle terre d'accueil lui correspond beaucoup mieux que son pays d'origine, qu'il estime comme "surcôté" à bien des égards.

Au cours de son séjour nippon, le héros fait la connaissance de personnages tous aussi énigmatiques les uns que les autres.

Certains vont l'intriguer tandis que d'autres vont le toucher à tel point que ces rencontres vont fortement remettre en cause sa propre existence ....



Dans ce récit, nous suivons les périples du héros au fil de ses voyages qui dépassent les limites du rationnel...



Mon avis:



Je ne saurais associer ce roman à un style littéraire en particulier.

Si le vocabulaire "cru" m'a un peu déboussolée, je m'y suis rapidement habituée.



L'auteur parvient à surprendre le lecteur au fil de l'intrigue, de par la tournure prise par l'histoire.



Le récit contient une part de fantastique très justement dosée.



J'aurais aimé un peu plus de développements à certains passages.

Cependant, j'ai apprécié être immergée dans la culture nippone que je connais assez peu.



Merci à l'auteur pour l'envoi de son œuvre.

Honnêtement je ne saurai par où commencer, parce-que cette découverte livresque a eu l'effet d'un ovni littéraire pour moi. Je suis resté à plusieurs reprises bouche-bée, parce-que je trouve cette histoire mystique et complètement décalée, mais dans le bon sens. C'est un récit qui m'a donné l'impression d'un parcours, d'un chemin initiatique où se mêlent énormément de questionnements et de réflexions sur « la vie après la mort » et ce qui peut en découler. L'étrangeté de ce roman s'intensifie par le fait qu'on ne sait pas trop si le narrateur – dont on ne connaîtra jamais l'identité – est véritablement mort, ou bien si c'est l'effet de l'alcool qui le plonge dans ces délires. C'était donc plutôt perturbant je l'avoue, et c'est justement cela qui m'a donné cette envie, cette impulsion de continuer à lire jusqu'au dernier mot.



Tout au long de ce récit, on suit donc cet homme au cœur des différentes ambiances paysagistes du Japon, le pays du Soleil Levant. J'ai bien senti que l'auteur voulait dépeindre dans son texte, toute la beauté de cet endroit à contrario de notre société en France qui est très très loin de la mentalité japonaise et asiatique en général. J'aurai apprécié d'ailleurs plus de descriptions pour savourer et m'immerger à 1000% dans le paysage. Mais je pense que Mickaël Parisi voulait aller droit au but sans faire de détour, et effectivement cela fonctionne. Sa plume sait être subtile et à la fois plus âpre quand le contexte le demande. Il y a une résonance forte et pleine de sens à chacun de ses mots.



C'est vraiment un livre qui demande et qui pousse à creuser en profondeur dans nos tripes, afin de réfléchir spirituellement et humainement surtout de la misère de notre monde. Au fil des pages, on rencontre divers protagonistes aux prénoms plutôt évocateurs tels que : Culpabilité ou Arrogance etc...et là j'ai eu une illumination en me rendant compte que toutes ces rencontres étaient tout simplement la personnification des propres « Démons » intérieurs de notre narrateur. Puis tout s'emboîte et tout s'enchaîne, certaines clés arrivent et on peut faire le lien entre plusieurs événements.



Cependant, je pense qu'il faut être assez ouvert d'esprit pour lire ce récit, car autrement la magie n'opère pas facilement et, on peut être rapidement perdu et dans le flou, autant que si on avait bu trois litres d'alcool ou plus ! Ce roman pour moi est inclassable tellement il est atypique dans son genre. J'ai énormément appréciée tout l'univers, mais je n'aurai pas été contre un approfondissement de l'histoire de tous les personnages que l'on découvre ici. En tout cas ce que je peux dire, c'est que ce fût diablement percutant et perturbant.

Note ; 8/10

On va suivre ici un jeune français, très porté sur l’alcool, expatrié au Japon qui se fait "accoster" un jour par une jeune femme à l'aspect étrange. En effet son visage est parsemé d'horribles balafres mais lorsque notre personnage principal lui pose la question du pourquoi du comment elle reste évasive et ne souhaite pas s'attarder sur l'explication.

Le roman se déroule petit à petit et notre personnage se découvre de nouveaux talents comme par exemple le fait qu'il sache parler plusieurs langues dont il ne soupçonnait pas l'existence, la capacité de parler à des personnes mourantes et ainsi leur faire du bien au moral et s'en faire également à lui, rencontrer de nouvelles personnes aux prénoms très particuliers tels que Arrogance ou Culpabilité…à ce moment là se pose la question de savoir si le personnage délire totalement ou s’il est en train de vivre une nouvelle vie faite de renouveau ?



L’écriture de ce roman est fluide et très bien dosée malgré la grosse dose de cynisme concernant le monde dans lequel nous vivons.

Est ce un roman un peu hors du temps ? Oui.

Est ce un roman qui aborde les questions existentielles de la vie et de la mort ? Oui.

Est ce un roman qui fait réfléchir sur le sens de la vie et de la place que nous occupons que cette terre ? Oui.

Le seul petit bémol pour moi c’est que j’aurais aimé que l’histoire de chaque personnage soit plus développée mais moi qui pensait ne pas trop adhérer à cette histoire, j’ai été plus qu’agréablement surprise et pour tout ça je remercie Mickaël parisi pour l’envoi de son roman.

"La bonté, l'empathie et la compassion, il ne faut rien de plus pour sauver ce monde. Mon travail c'est la satisfaction du cœur."



On débarque au Japon avec notre narrateur qui ne sait plus lui même ce qu'il fait là. L'esprit embrouillé par l'alcool consommée chaque jour, il commence un parcours initiatique dans un japon peuplé d'esprits étranges, alors même que lui et nous même nous demandons s'il devient fou ou s'il est en train de rêver...

Il fera la connaissance d'Izanami, qui lui servira de guide (clin d'œil à la déesse japonaise de la création et de la mort) , ainsi que de Mépris, Fierté, Arrogance, Culpabilité, Honte et Orgueil. Bref ses propres démons personnifiés.

Errant parmis les vivants, trouvera-t-il le chemin de la paix intérieure?



Mode avion pose plusieurs questions existentielles : que trouve-t-on après la mort ? Quel est notre but sur cette planète ? L'intelligence de l'homme nous perdra-t-elle ? Avons nous atteint un point de non retour ? Les hommes sont ils bons ou mauvais ?



Entre mythologie japonaise et essai philosophique, ce roman propose une réflexion originale sur la vie et la mort, leurs liens aussi, sur nos comportements au sein de la société et plus largement dans le monde. C'est un roman critique intéressant.

Et même si j'ai été très déroutée au début de ma lecture par une plume floue mais volontaire, j'ai trouvé ce roman très original.

C’est un livre très atypique !

J’ai eu un peu de mal au début avec ce livre, car l’écriture est très familière, voire vulgaire par moment, ce à quoi je ne suis pas du tout habituée. J’ai par la suite réussi à faire abstraction de ce langage familier pour me concentrer sur l’histoire. J’avais également du mal à comprendre où l’auteur voulait aller et à quelle réflexion ce livre devait m’amener.

Bref, j’ai eu un peu de mal à rentrer dans l’histoire au début, mais finalement, j’ai plutôt bien apprécié ! C’est un livre très court et très sombre, avec un personnage torturé et très critique sur la réalité de notre monde, avec une vision très pessimiste. Et c’est précisément ce style décalé et cette vision du personnage principal que nous suivons tout au long du roman qui m’a amené à apprécier ma lecture ! J’ai trouvé l’approche du regard de l’au-delà sur la vie actuelle très originale. On est vraiment sur une lecture assez déroutante. Mais au final on veut savoir la fin. Au fur et à mesure, notre protagoniste va rencontrer des personnages assez particuliers qui vont l’amener à se questionner (et le lecteur aussi, par la même occasion) sur la vie en général.

Si vous cherchez une lecture atypique et décalée, ce roman est fait pour vous !

Dans ce roman, qui est très court, nous suivons les aventures d’un homme mystérieux qui paraît capable de communiquer dans toutes les langues, et qui fait des rencontres toutes plus étranges les unes que les autres. L’auteur nous entraîne au Japon, mais aussi dans des tas d’autres pays. Le protagoniste semble voué à devoir résoudre une quête pour passer d’épreuves en épreuves… Mais est-il seulement encore en vie ? Certains le dénomment comme un prophète, d’autres l’incitent à enchaîner la consommation d’alcools… Je ne peux pas en dire plus sans risquer de révéler le fond même de l’histoire ou encore de spoiler la fin.

En tout cas, si je devais être honnête, je dirais que ce qui m’a le plus manqué dans l’histoire, ce sont les descriptions. Le personnage principal (dont nous ne connaissons pas le nom, hormis qu’il est français) voyage énormément et il n’y a pas de description de paysage. Je n’ai pas su me plonger entièrement dans le récit. Toutefois, il y a de bonnes idées, c’était assez intéressant. Il s’agit d’une histoire qui se lit en à peine une heure, et qui change des lectures ordinaires.

Comment parler de ce livre ? Le moins que je puisse dire, c’est que ce fut une expérience de lecture vraiment étrange et que j’ai rencontré un véritable ovni littéraire.



Pour être honnête, je ne pense pas avoir tout saisi. C’était, au final, une histoire mystique, très philosophique. On y fait la rencontre d’un homme qui, après s’être suicidé, erre dans le purgatoire. Et on va le voir évoluer, essayer de changer, de devenir meilleur peut-être.

C’était vraiment une lecture totalement décalée et qui, pourtant, m’a pas mal accrochée.



Je n’arriverais probablement pas à vous en parler davantage alors si ce roman vous intéresse, je ne peux que vous encourager à aller vous renseigner et lire le résumé !
Lien : https://www.instagram.com/p/..

Je viens tout juste de finir cet ovni littéraire ! Car Mode Avion, c'est une plongée en plein Japon. Un voyage totalement décalé et trépidant.



Je découvre la plume de Mickaël Parisi. Et une rencontre avec un castor plus tard, j'adhère complètement au style !

Vous l'aurez compris, j'ai beaucoup ri. J'en avais besoin.

Mode Avion est un roman surprenant à bien des égards. Un brin loufoque. Mais avec en toile de fond, un thème bien plus profond.



Si vous aimez les lectures courtes, ultra fluides et originales, allez-y. Vous ne serez pas déçu !



En bref, c'est un périple bourré de surprises et j'ai adoré !

"𝐽𝑒 𝑝𝑟𝑖𝑎𝑖𝑠 𝑝𝑜𝑢𝑟 𝑞𝑢𝑒 𝑐𝑒𝑡𝑡𝑒 𝑓𝑎𝑣𝑒𝑢𝑟 𝑛𝑒 𝑠𝑜𝑖𝑡 𝑝𝑎𝑠 𝑠𝑒𝑥𝑢𝑒𝑙𝑙𝑒, 𝑐𝑎𝑟 𝑚𝑒 𝑓𝑎𝑖𝑟𝑒 𝑒𝑚𝑏𝑟𝑜𝑐ℎ𝑒𝑟 𝑐𝑜𝑚𝑚𝑒 𝑝𝑜𝑢𝑙𝑒𝑡 𝑚𝑎𝑟𝑖𝑛𝑒́, 𝑛'𝑒́𝑡𝑎𝑖𝑡 𝑝𝑎𝑠 𝑑𝑎𝑛𝑠 𝑚𝑒𝑠 𝑜𝑏𝑗𝑒𝑐𝑡𝑖𝑓𝑠 𝑑'𝑒𝑥𝑝𝑎𝑡𝑟𝑖𝑎𝑡𝑖𝑜𝑛."



Un voyage au cœur du Japon duquel nous ne ressortons pas intacts. Un voyage qui nous donne matière à réfléchir. Ici, l'auteur essaie de nous donner sa réponse à une question que tout le monde se pose : qu'y-a-t-il après la mort ? Que devenons-nous ?



Une plume qui nous entraîne dans l'histoire avec beaucoup de facilité. C'est fluide, c'est d'un beau cynisme et c'est un réel plaisir à lire. L'histoire ne se traîne pas en longueur inutilement, simple, court et efficace. Une histoire originale pour le coup et avec laquelle on ne s'ennuie pas le moins du monde.



Ici, nous partons à la rencontre d'un Français exilé au Japon. Un Français qui aime bien faire la fête, profiter des alcools locaux. Seulement, au fur et à mesure des pages qui se tournent, il se rend compte que sa vie n'est plus la même. À la rencontre de personnages aux noms plus bizarres les uns que les autres, il va ouvrir les yeux sur sa condition.



Une lecture qui laisse à réfléchir, qui nous fait nous poser des questions. J'ai apprécié cette lecture riche en cynisme et complètement décalé. Un voyage au cœur du Japon a ne pas raté.



Et vous, êtes-vous prêt à décoller ?