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Critiques de Milo Manara (396)
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Le Caravage - Intégrale N&B Édition Collector

Quelle vie ! Quelle mort ! Et quelle biographie dessinée ! Le Caravage unit dans ses toiles l'ombre et la lumière. Dans sa vie aussi. Il attire autant les ennuis que ses portraits inspirent de grâce. Le génie du peintre égale le caractère noir et ombrageux de l'homme et sa soif de justice, d'amour et de liberté.

La passion de Manara pour le peintre adulé puis banni par Rome transparait tout au long de ce superbe album.  Elle habite les décors, anime les personnages et la quête du peintre pour trouver la grâce, au propre comme au figuré. Manara nous livre un dessin et un destin uniques, une vie sulfureuse traitée comme celle d'un saint. Un chef d'œuvre à apprécier encore plus dans sa version noir et blanc au format des planches originales.

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HP et Giuseppe Bergman

Album mystérieux de Milo Manara, l'auteur de BD érotique des années 80 qui réalise un tour de force alliant, l'actualité de l'époque, l'aventure, le rêve lié à de l'érotisme, du chamanisme et un questionnement philosophique sur les périodes troubles de la jeunesse italienne et une Venise ésotérique à la Giacomo Casanova avec la rencontre surprise d'un Hugo Pratt (HP-Hugo Pratt, papa d'un certain Corto Maltese) croqué par Manara.

Si je me souviens bien, c'est dans cet album où il fait sortir Guiseppe Bergman, le héros jeune et beau garçon, des limites des vignettes de ses planches de BD, tout en parlant au lecteur, approche inédite apportant une nouvelle dimension à son histoire, le contact du héros avec ses lecteurs.

Milo Manara nous surprend encore et toujours car il a une imagination débordante lié à un trait de crayon fabuleux très réaliste que ce soit en noir et blanc ou en couleurs.

Je me suis toujours demandé s'il avait influencé l'auteur de Docteur Justice - (Les aventures d'un médecin-karatéka aux quatre coins du monde). dans ces mêmes années ainsi que l'auteur de BD plus récente de Largo Winch, à vous de me le dire !

Milo Manara (78 ans), un Grand Maître de la BD et aussi de l'illustration pour ceux qui ne le connaissent pas !
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Le Nom de la rose, tome 1

Cette bande dessinée est magnifiquement menée par Milo manara qui rend hommage à son ami, Umberto Éco et à son goût pour les livres, les histoires. Manara a toujours travaillé sur le désir et le pouvoir de fascination. Cela prenait la forme d’érotisme et de désir. Ici, on retrouve cet aspect là mais au coeur d’un lieu religieux, d’un questionnement très intime et des livres. Manara ouvre la BD en représentant Umberto Eco et sa découverte de cette histoire. Arrive rapidement la mention de fabuliste et d’imaginaire. Manara explore, tout au long de l’histoire, le pouvoir des livres. On voit les moines travailler sur les manuscrits et Manara s’empare du monde riche des enluminures.

Les couleurs, les formes, la rêverie déployées se confrontent à la grisaille du monastère. C’est cette déchirure sensible et de toute beauté, sous les mains de Manara et sa fille (coloriste de cet album) qui anime le frère Guillaume de Baskerville. Cela renforce son désir de connaître la vérité.

Le chef d’oeuvre d’Umberto Eco a rencontré un franc succès et le film de Jean-Jacques Annaud amplifié la renommée de cette histoire, en lui donnant un aspect visuel. Il est intéressant de voir le travail de Manara en regard de cette adaptation cinématographique. Face au Sean Connery du grand écran, le frère Guillaume de Baskerville prend les traits de Marlon Brando. Face au certain réalisme et au traitement policier du film, la BD explore tout le domaine et donne de la profondeur aux lieux. Le monastère semble un territoire sans fin, ce qui augmente la difficulté de résoudre cette enquête. Et il y a bien sûr la capacité de l’auteur de BD a mettre en scène et en image les rêves. Les peurs, les fantasmes et les croyances, tout ce qui habite le coeur des personnages, prennent forme et là encore, les couleurs jouent sur la confrontation et la déchirure intime vécue.
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La Métamorphose de Lucius

Une bande déssinée adaptée d'une oeuvre un peu "choc", qui nous présente la vie romaine et surtout ses moeurs à l'époque de l'antiquité ! On y voit orgie, fette insensée et zoophillie mais contrairement à ce que l'on pourrait penser ça n'en est pas vulgaire, le dessinateur a su rendre ça léger et honnete pour ça ne semble pas vulgaire, meme si ça reste toujours choquant evidemment
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Le Nom de la rose, tome 1

L'adaptation du chef d'œuvre d'Umberto Eco sous forme de roman graphique par Milo Manara est une belle réussite.

On retrouve ici des éléments présents dans le roman, mais que Jean-Jacques Annaud avait dû gommer pour faire entrer le roman dans les cent trente et une minutes de sa magnifique adaptation cinématographique.

Le décor est conforme aux descriptions d'Eco et on retrouve toute l'atmosphère particulière qui peuple le roman comme le film.

Les personnages apparaissent tels qu'on peut les imaginer et l'intrigue est habilement illustrée pour conserver l'esprit de l'auteur.

Ce premier opus rend le lecteur impatient de découvrir la suite en images.
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Le Nom de la rose, tome 1

Ah, « Le Nom de la rose » ! J’ai longtemps envisagé de lire le roman, j’ai vu le film un bon nombre de fois au point de connaître certaines répliques par cœur ; alors quand j’ai vu son adaptation en BD, je me suis ruée dessus !



« Au commencement était le verbe et le verbe était Dieu. Arrivé au terme de ma vie de pêcheur, tandis que chenu, vieilli comme le monde. Désormais retenu par mon corps lourd et malade dans cette cellule de mon cher monastère de Melk, je m'apprête à laisser sur ce vélin témoignage des événements admirables et terribles auxquels dans ma jeunesse il me fut donné d'assister, vers la fin de l'année du seigneur 1327. » J’ai aimé les explications du début de la BD : la découverte d’un manuscrit par Umberto Eco et la reprise des mots d’Adso de Melk, annonçant son projet.



« Les voies de l'Antéchrist sont lentes et tortueuses. Il arrive ! Ne perdez pas les derniers jours à rire sur les avortons à la queue boudinée ! Ne dissipez pas les sept derniers jours ! » Le jeune Adso a la chance d’être le serviteur d’un Maître perspicace et généreux. Une réputation trouble le précède, et pourtant, il est respecté, voire craint, par les hommes de foi de l’abbaye bénédictine dans laquelle il vient résoudre une enquête : des moines y trouvent la mort. Est- ce l’œuvre du Diable ?



Au final, j’ai adoré cette BD. J’ai eu l’impression d’entendre la voix française de l’acteur Sean Connery dans le film. De plus, j’ai adoré lire les explications sur les conflits religieux chrétiens du XIVe siècle. J’ai compris bien plus d’éléments de l’histoire racontée par le film. Vivement la suite !

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Le Nom de la rose, tome 1

Club N°54 : BD sélectionnée ❤️

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Milo Manara, auteur de BD érotiques, adapte ici le roman d'Umberto Eco, sur invitation du fils de ce dernier.



Pour se faire, il s'inspire de gravures médiévales et surtout des croquis laissés par Eco.



Les dessins sont remarquables dans leurs détails et leur finesse.



On retrouve l'atmosphère oppressante du roman.



Néanmoins, j'ai eu du mal à entrer dans l'histoire et, paradoxalement j'ai trouvé des longueurs, tout en regrettant que certains passages du roman soient supprimés.



Virginie

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Manara sait nous conter avec talent une histoire de robes moins enlevées...



Vincent

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Lien : https://mediatheque.lannion...
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Le Nom de la rose, tome 1

Comment dire ? Cette BD m'a replongé des décennies en arrière quand, vieille adolescence, ou jeune adulte, j'ai lu pour la première fois ce roman d'Umberto Eco. L'ambiance, l'enquête, les personnages ont rejailli devant mes yeux… et j'ai été happée par la beauté des dessins, des détails partout et des bulles savoureuses.



Nul doute que cette BD peut être un atout majeur pour ceux qui ont peur du roman… (Nul besoin d'avoir peur, c'est tellement envoûtant)…

L'ouvrage s'ouvre avec l'auteur et nous offre, surtout, le visage d'Adso… et celui de l'enquêteur qui ressemble à Marlon Brando (jeune, hein, enfin de l'âge adéquat pour le rôle)… et là, malgré que tout le monde a une vision de Sean Connery dans l'excellent film de Jean-Jacques Annaud (1986, déjà !), je dois avouer que le charisme, le côté complexe, ambigu, et diablement sexy de Marlon Brando, ajoutent un charme absolu à cette BD.



La fin du Tome 1 va émoustiller les plus jeunes (donc, feuilletez-le avant, hein !)… et j'ai hâte de lire le Tome 2 qui sortira chez Glénat… (je le guetterai donc !) ; cela m'a même donné envie de relire le roman d'Eco…
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Le Nom de la rose, tome 1

C'est un pari risqué qu'a réussi Milo Manara en s'attaquant à la mise en bande de ce célèbre roman !



Après avoir été mis en scène pour le cinéma, voici que c'est en BD que l'on retrouve Guillaume de Baskerville et son disciple Adso. Et j'ai franchement adoré !

La mise en couleur met dans une ambiance assez particulière, austère voire oppressante suivant les tons utilisés. Cela m'a fait directement entrer dans l'histoire. D'ailleurs, on voit bien que les couleurs utilisées ne le sont pas au hasard, et soulignent les différentes péripéties avec justesse.

Malgré le fait que j'ai vu le film et que j'ai toujours des souvenirs des scènes, cela ne m'a pas empêché de rentrer pleinement dans ce récit avec de nouveaux visages pour les personnages. Ils sont magnifiquement travaillés. Je leur trouve une grande finesse dans leurs traits et leurs attitudes.

Le soin apporté à l'architecture des lieux est tout bonnement superbe ! On ressent bien l'aspect imposant des bâtiments médiévaux. Les détails architecturaux sont très bien réalisés, tout comme les détails en général.

C'est vraiment une oeuvre très belle et très riche, qui est tout à fait réussie. Je n'y vois rien à redire et j'attends avec impatience le second tome.
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Le Nom de la rose, tome 1

J'ai retrouvé avec plaisir Guillaume de Baskerville grâce à son fidèle novice et serviteur Adso.



On retrouve exactement l'ambiance un peu lourde et inquiétante du roman et j'ai eu l'impression que l'intrigue est plus claire en graphique. Après, ma dernière lecture du roman date d'il y a plus de 20 ans, alors peut-être que mes souvenirs me trompent, mais j'avais eu l'impression d'une intrigue assez compliquée à suivre… Là, non.



Une adaptation pour le moment très réussie et qui m'a semblée fidèle, comme toujours quand les auteurs d'origine y sont associés.
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Le Nom de la rose, tome 1

Cette histoire captivante, qui résonne sûrement dans l'esprit des amateurs de littérature, commence sous la neige de novembre au XIVe siècle. Le mystérieux Guillaume de Baskerville, autrefois inquisiteur, et son jeune disciple Adso pénètrent les murs imposants d'une austère abbaye. Leur mission ? Démêler les fils d'un meurtre qui jette une ombre inquiétante sur le sanctuaire monastique. Cette trame intrigante mêle habilement suspense, érudition et mysticisme, promettant aux lecteurs un voyage fascinant à travers les dédales d'une époque médiévale marquée par des énigmes ésotériques.



L'histoire se révèle complexe à appréhender, car elle est tissée avec agilité à travers une multitude de personnages et d'intrigues entrelacées. La densité du texte, alourdie par des dialogues nombreux, s'accompagne de l'injection régulière de termes latins et religieux. Cette richesse narrative peut, au premier abord, représenter un défi pour ceux qui s'engagent dans la découverte de cette œuvre.



Cependant, il est important de souligner que cette version offre une approche allégée du texte. Cette adaptation est une expérience tout à fait abordable pour n’importe qui. La BD opère une simplification habile, privilégiant l'essentiel tout en conservant l'essence de l'intrigue. Les dialogues, bien que moins longs, se concentrent sur les moments clés, offrant ainsi une vision condensée, mais fidèle de l'histoire. Cette BD réussit donc à rendre accessible la trame complexe du roman, permettant aux lecteurs de revivre l'intrigue sans la lourdeur textuelle originale, tout en préservant son âme.



Milo Manara parvient magistralement à insuffler sa vision à cette histoire emblématique. Son talent artistique se manifeste à travers des paysages dessinés avec une splendeur remarquable. Adoptant un style très blanc et désaturé, il confère à l'ensemble une atmosphère pâle et éthérée, créant ainsi une esthétique visuelle unique. Ses illustrations captivent par leur finesse et leur capacité à traduire l'ambiance mystique et médiévale. Manara réussit à offrir une expérience visuelle saisissante, proposant aux lecteurs une immersion visuelle mémorable dans cet univers riche en nuances.
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El Gaucho

La collaboration fonctionne entre les deux artistes: les dessins de Manara illustre le scénario de Pratt.

Ce dernier nous emmène, via le récit d'un vieillard, sur les vaisseaux de la Royal Navy au début du 19 eme. En effet, quatre vingt ans plus tôt, sur un de ces bateaux mettant le cap sur l'Argentine, était embarqué un jeune tambour de 17 ans Tom Browne. L'espoir des anglais était alors de récupérer le rio de la Plata et Buenos Aires aux mains des espagnols.

Il me semble nécessaire de ne pas en dire trop pour laisser aux futurs lecteurs le plaisir de découvrir cette BD.

Pratt ne s'était pas trompé sur son choix de Manara "parce qu'il savait dessiner les femmes" , on ne saurait le contredire.

Certains dessins sont crus et violents, de plus j'ai eu l'impression que la fin du récit est bâclée, j' aurais aimé en savoir davantage sur la vie de Tom Browne.

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Le Nom de la rose, tome 1

Le Nom de la Rose, livre de Umbeto Eco publié en 1982, avait fait l'objet d'une adaptation au cinéma sous la caméra de Jean-Jacques Annaud dès 1986, puis d’une adaptation pour la télévision sous forme d'une mini-série de Giacomo Battiato. Cette fois-ci, il s'agit d'une adaptation en BD, et le dessinateur et scénariste n'est autre que Milo Manara.



Je commencerais mon billet par remercier Aguilon62 pour la qualité et la richesse du sien. Billet très instructif et très bien structuré. Donc un grand merci pour ce partage de connaissances.



Le Nom de la Rose est une oeuvre mondialement connu et les adaptations au cinéma ou à la télévision, ont créé des images dans notre inconscient, Guillaume de Baskerville prenant les traits de Sean Connery pour Annaud ou de John Turturro pour Battiato. Idem pour Adso mais aussi pour ce cher moine Salvatore au langage si étrange. Ayant lu le roman il y a très longtemps, ayant vu plusieurs fois le film et une fois la série, mon interrogation était de savoir comment j'allais entrer dans l'univers proposé par Milo Manara et me détacher de tout ce qui m'avait imprégné précédemment.



Le début du livre consiste à présenter Umberto Eco et la genèse de son œuvre. Puis Manara évoque par son trait le XIV ème siècle en reprenant des caractéristiques des représentations connues de cette époque. Et très vite, il nous plonge dans l'hiver et la montagne sur les traces de Guillaume et de son disciple Adso. Première surprise pour le lecteur : Manara a fait le choix de donner les traits de Marlon Brando à Guillaume. Et je dois avouer que cela fonctionne très bien, le visage énigmatique de Brando pouvant très bien personnifier le moine inquisiteur et enquêteur.



J'ai retrouvé l'atmosphère du livre sûrement grâce au choix de découpage du scénario de Milo Manara mais aussi pour son graphisme et son choix pertinent de couleur : les personnages sont raccords avec les murs. Pour chaque scène, les personnages se fondent dans le décor.



Mais la magie vient aussi des autres choix graphiques de Milo Manara. En effet il choisit de mettre en mouvement les enluminures d'Anselme en reprenant la technique de l'époque : c'est là qu'il introduit de la couleur, c'est là qu'il nous plonge dans le récit onirique, c'est là qu'il nous entraîne dans l'irrationnel. Mais Milo Manara n'a pas fini de nous étonner puisqu'il introduit un troisième style dans sa narration. Il choisit un graphisme très classique pour évoquer l'épopée de Salvatore et de Dolcino : on a l'impression de revoir les images que l'on nous montrer autrefois en classe à partir des tableaux Rossignol, il choisit un trait classique et un texte dense. L'ensemble nous permet de pénétrer un peu plus au cœur de l'intrigue (même si la fin de l'histoires est déjà connue de la plupart des lecteurs). En bref, Milo Manara arrive à surprendre.



Et que serait une BD du maître de l'érotisme sans la découverte des charmes d'une très belle femme ?



Eh bien maintenant je n'ai plus qu'à attendre le tome suivant et sûrement la joute entre Guillaume et Bernard Gui sur fond d'inquisition et de recherche de la vérité pour l'un, de sa vérité pour l'autre.



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Le Nom de la rose, tome 1

Par un mois de novembre plutôt glacial du 14eme siècle, Guillaume de Baskerville, ancien inquisiteur franciscain, et son disciple Adso, arrivent dans l'austère abbaye bénédictine afin d'y résoudre un meurtre.



Milo Manara commence donc ainsi son adaptation du célèbre roman Le Nom De La Rose. Thriller médiéval avec pour personnage central ce franciscain à l'esprit aiguisé et ouvert. Son élève, le jeun Adso, va être le narrateur de leur mission au sein d'une abbaye bâtie comme un donjon et autour de laquelle s'articulent bien des mystères.

L'histoire ne fait que débuter dans ce premier tome mais elle semble intéressante et pleine de suspense. Je n'ai pas lu le roman, je ne peux donc pas comparer les œuvres entre elles. Mais je pense que pas mal de dialogue est repris texto du roman d'Umberto Eco. Il n'est d'ailleurs pas toujours très clairs et parfois ardu à comprendre, surtout qu'il faut connaitre quelques éléments historiques des religions à cette époque troublée. Un petit tour sur google m'a permis d'y voir un peu plus clair dans les sectes religieuses qui parcouraient l'Europe en ce temps là et dont je n'avait jamais entendu parlé!

Cette BD n'apparaitra peut être pas abordable pour tout le monde mais elle est intéressante et graphiquement irréprochable. Le talent de Milo Manara n'est plus à démontrer même que l'érotisme est absent quoiqu'il arrive à glisser quelques femmes dénudées jusque dans le monastère bénédictin!
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Le Déclic, tome 4

La série "Le Déclic" de Milo Manara se conclut avec son quatrième tome.



L'histoire tourne autour de Claudia, une femme de la bourgeoisie manipulée à distance par un dispositif érotique. Cette fois, le prétexte est une vengeance contre son avocat de mari impliqué dans la défense d'une entreprise chimique accusée d'éléments graves. Le Dr. Fez propose son dispositif à la fille du professeur, Angelina, pour compromettre l'avocat. Malgré quelques scènes érotiques amusantes, ce dernier volume est le moins excitant de la série.



Bien qu'elle mérite d'être lue, La réputation de cette série est excessive.



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Le Nom de la rose, tome 1

J'aurai fait le tour, après le livre, le film, maintenant la BD ou plutôt ce magnifique objet, car l'album est réellement superbe, un cadeau de choix pour les petits souliers de l'âtre.



Chacun connait, plus ou moins, cette histoire qui se passe dans une abbaye bénédictine du nord de l'Italie en l'an de grâce 1327. Pendant un hiver neigeux et froid.

Un moine est retrouvé mort et d'autres suivront...

L'arrivée de Guillaume de Baskerville, ancien inquisiteur, accompagné de son novice Adso, connu pour sa science de la déduction et pour la façon dont il résout les épineux mystères, fait bien l'affaire du père abbé.



Dans ma tête Baskerville avait le visage et les lunettes de Sean Connery; ici, Manara, le dessinateur lui a fait les traits de...Marlon Brando. Si, si, c'est clair et même franchement bien dessiné.

Bon la présentation de Umberto Eco, du pourquoi du comment, de l'endroit, son choix, etc. est parfaite superbement dessinée y compris le portrait du maître italien. Il faut noter que pour la présentation et les récits des protagonistes, Manara utilise le bi-colorisme (néologisme qui dit bien ce qu'il veut dire), ce qui passe bien et donne un bon relief au crayon. Pour la partie de l'histoire en elle même la couleur est sobre, presque inexistante - en fait, la couleur s'adapte à l'intrigue, à l'endroit, au moment, c-à-d s'il y a des fresques, la couleur s'y adapte quitte à être violente, rouge aussi pour une scène qui le demande, sang, cochon écorché, etc.

Il faut dire que colorier des moines tous habillés de la même façon ainsi qu'une abbaye et ses murs identiques laisse peu de place à la fantaisie.



Il m'est difficile de juger plus en avant car je me suis "ennuyé" dans cette histoire que je connaissais que trop et je ne jette pas la pierre à Manara qui ne m'a pas attendu pour avoir du talent et du succès, ce qu'il démontre ici.



Un cahier graphique de recherches sur les visages clôt l'album.


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Le Nom de la rose, tome 1

Le plus de Milo Manara.



Cadeau que j’offre à mon fils. Je ne suis pas fan de BD.



« Le nom de la rose », pour moi, c’est d'abord un immense livre et un superbe film. Et une démonstration: la valorisation de cette réaction triviale, le rire.



La curiosité aidant, je me suis laissée aller à feuilleter, puis à lire.



BD inspirée par le thriller médiéval (mais pas que) d’Umberto ECCO, on y retrouve les deux héros mythiques : le sagace Guillaume de Baskerville souvent animé par l’orgueil, le moine novice Adso, admiratif et craintif ; mais aussi la singularité des autres moines, le froid, la neige, l’impressionnant couvent -forteresse, la bibliothèque labyrinthique et les livres, les livres… Rien ne manque.



Qu’apporte donc Milo MANARA ? Mais l'éblouissement visuel, une graphie très classique mais surtout raffinée et subtile. Et que dire du travail de coloriste ! Quelle virtuosité ! Comment donner tant de vie, de relief avec un choix de couleurs aussi neutres aussi feutrées…



En bref, une autre façon de relire, redécouvrir cette incroyable histoire. Ce fut un réel plaisir.



Grand regret, histoire « à suivre » … A quand le second volume ? Dans un an ou deux ? J’enrage.

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Le Caravage, Tome 1 : La palette et l'épée

Une bien belle bande dessinée signée par Manara qui joue de l'univers caravagesque dans les ambiances et les couleurs des planches et dans les transports du personnage principal, sans bien sûr louper une seule occasion d'esquisser ses célèbres fessiers en clair-obscur dans les rues de Rome...



On s'amuse des religieux outragés par le fait de faire poser une prostituée pour peindre un portrait de la vierge, et des amis et ennemis de Caravage décidément bien délurés.



J'attends le prochain tome avec impatience.
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Le Nom de la rose, tome 1

J'avais lu dans les années 1980 la version littéraire de le Nom de la rose, ce grand roman policier de Umberto Eco dont la conclusion de l'enquête ne se dégage que dans un ultime rebondissement. Un polar qui faisait le lien avec les cours d'histoire du Moyen-Âge qu'animaient avec brio à l'Université Laval alors que j'étudiais en histoire le médiéviste et spécialiste de la méthode historique, André Ségal, un professeur d'origine belge qui maîtrisait l'art de communiquer ses connaissances et sa passion pour cette période de l'humanité.



Le Nom de la rose sous forme de bande dessinée donne le goût de se replonger dans la nouvelle édition augmentée incluant croquis et notes préparatoires de Umberto Eco pour marquer le 40e anniversaire de ce livre culte dont la conclusion de l'enquête ne se dégage que dans un ultime rebondissement.



C'est à la demande des héritiers de l'universitaire, érudit et écrivain italien reconnu pour ses nombreux essais sur la sémiotique, l'esthétique médiévale, la communication de masse, la linguistique, la philosophie et sa production romanesque que le maître de la bande dessinée érotique, Milo Manara, a accepté de relever le défi d'adapter et de mettre en images ce chef-d'oeuvre vendu à plusieurs millions d'exemplaires et traduit en 43 langues.



Ayant eu carte blanche, Milo Manara, dès les trois premières pages, met en scène Umberto Eco lui-même s'adressant aux lectrices et aux lecteurs pour raconter l'origine et le contexte du roman. Avant de passer la parole à Adso de Melk, le secrétaire du héros enquêteur, l'ex-inquisiteur Guillaume de Baskerville, qui amorce le récit.



Manara a dessiné l'ensemble de l'oeuvre au lavis en noir et blanc, la mise en couleurs ayant été réalisée par sa fille Simona sous sa supervision. S'y dégagent les ambiances froides des extérieurs hivernaux, la chaleur des entrailles de l'abbaye, le mystère des délires et des hallucinations d'Adso, la relation des événements passés, les enluminures inspirées des tableaux du peintre néerlandais Hieronymus Bosch. le tout contribuant à créer une atmosphère à la fois sobre et ténébreuse assorti de scènes où l'Inquisition torture des hérétiques ayant succombé à la luxure et pimenté de scènes érotiques associant les femmes à la cause de la perdition des hommes.



La représentation aérienne de l'abbaye et celles de son église, de ses cuisines, de son scriptorium, de sa porcherie, de son laboratoire et de sa bibliothèque labyrinthe, la plus importante de l'Occident, m'ont rappelé la palette graphique des Cités obscures de François Schuiten. Quant à la narration de ce récit réparti sur à peine 64 pages, elle nous accroche dès les premiers phylactères et nous tient en haleine, nous prenant à la fois comme témoin, voire comme complice des événements tragiques dans un climat d'omerta où chaque frère bénédictin est suspect.



Premier tome de deux volumes, Le Nom de la rose – Livre premier est un bijou de bande dessinée. En annexe, l'éditeur a joint les recherches graphiques de Milo Manara. On y retrouve les esquisses des différents personnages, dont entre autres celle de Guillaume de Baskerville aux traits empruntés à l'acteur américain Marlon Brando, et de certaines scènes.



Vivement le livre second, même si je connais la clé qui mettra fin aux mystérieux assassinats.



Merci aux éditions Glénat pour le service de presse.



Au Québec, vous pouvez commander et récupérer votre exemplaire auprès de votre librairie indépendante sur le site leslibraires.ca.





Originalité/Choix du sujet : *****



Intrigue : *****



Intérêt/Émotion ressentie : *****



Appréciation générale : *****


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Le Nom de la rose, tome 1

Ce premier tome réussit parfaitement à transmettre l'ambiance oppressante de l'omniprésence permanente de la chrétienté et de son interprétation au cœur des vies des hommes et des femmes de l'époque et particulièrement du corps ecclésiastique.

Le tournis des références, aux acteurs de la bible, ne nuit pas au début de l'enquête mené sur les meurtres de l'abbaye même s'il faut faire une effort de concentration car ces "délires" sont une des clé de la situation.

Le dessin a donné à Guillaume de Baskerville un air de Marlon Brando je trouve, cela m'a fait sourire dans cet univers neigeux et froid.

De belles planches pleine page de paysage avec couleurs glacées.

J'aimerais que le deuxième tome donne plus de place à l'enquête.
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