Citations de Mily Black (107)
Dans un autre contexte, j’aurais sans doute rougi, ou balbutié comme une imbécile. Là je me contentais de hausser les épaules. Mon moment téméraire fini, retour de Louise la timide. Comment allais je faire en mission ? Je survivrais.
- Si vous me touchez, je hurle ! me menace-t-elle en reculant.
- Et moi, je mords !
Oh putain, le con ! Pourquoi est-ce que je lui ai sorti ça ? À tous les coups, elle va me prendre au mot et appeler les flics !
Et... les hommes perçoivent les femmes de deux façons distincte : celles avec qui tout est possible et celles qui sont intouchables.
Sortir de ma coquille ? Comme s'il suffisait de poser un pied à terre un beau matin et de décider qu'aujourd'hui toute timidité aurait disparu !
- Ne joue plus avec moi...
- Je ne joue pas, me défendis-je.
- Je suis en train de tomber amoureux de toi.
Moi aussi, pensai-je. Mais le dire était trop dur et synonyme de bien trop de changements. Pour le moment, je pouvais lui offrir de la tendresse. Les mots viendraient plus tard.
Le sexe a beau être présent partout dans notre société, il reste néanmoins un sujet délicat.
Il y a des blessures qui ne laissent pas de traces...
Est-il possible de savoir avec certitudes qu’une conversation va aller dans le sens qui vous convient le mieux?
- Fanny, arrête de te tracasser !
- Je sais...
- Ton idée est fantastique, et je suis sûre que ça va marcher ! Depuis qu'on se connaît, rien n'a jamais pu t'arrêter, alors pourquoi ça commencerait aujourd'hui ?
- Parce que la moitié de mon stock est constitué de sextoys !
- Et comme tu me l'as répété de nombreuses fois, pour avoir une belle peau et un teint éclatant, il ne suffit pas de se mettre de la crème sur le visage !
-Ton fils est génial, murmure Clara.
-C’est un monstre, tu veux dire! Quel enfant de huit ans trafique le réveil de sa mère pour arriver quinze minutes en avance à un stage de sport?
-Le tien.
Mon sourire s’agrandit : je suis très fière de lui, en vérité. Je l’observe rire, chahuter… Il est beau, plein de vie… mais trop sérieux pour son bien.
Les hommes vous quittent ou vous battent si vous leur en laissez les moyens.
J'en suis à un stade où un simple sourire de sa part suffirait à m'embraser toute entière.
Sur le chemin de l’école, je me surprends à songer que le poste de trésorière n’est peut-être pas une mauvaise chose. Il va me permettre d’avoir un but, de me sortir de la bulle que je me suis créée pour fuir les autres et, pourquoi pas, d’apprendre des choses.
Cette femme est une sirène, et je suis le navigateur qu'elle conduit à la noyade.
Depuis la mort d'Auguste, j'ai réalisé que je ne prenais pas le temps. Il y a plein de choses qu'on planifie pour "plus tard", "quand on aura un boulot stable", "une famille"..., mais finalement rien ne nous assure que ce moment tant désiré arrivera un jour. Alors que profiter de ce qui nous entoure est déjà un cadeau en soi.
— Dans deux jours, nous avons une petite mission dans un palace, reprit-il. Là-bas il vous faudra récupérer le plus d’informations sans éveiller les soupçons. Et les soupçons commencent dès que vous posez la première question. Compris ?
— Pas de questions, pas de soupçons.
Il fronça les sourcils et m’observa un moment avant de me demander :
— Vous êtes sûre d’être faite pour ce job ?Là, tout de suite ? Non. J’avais plutôt envie de téléphoner à Léa pour lui dire que j’étais face à l’homme le plus séduisant jamais rencontré et que je mourais de peur à l’idée de me ridiculiser.
— Oui, dis-je en redressant le menton.
Un coin de ses lèvres se releva en un sourire qui accéléra aussitôt les battements de mon cœur.
— Certaine ?
Il est temps que les femmes s'assument et s'amusent !
Prendre soin de sa peau ne suffit pas à se sentir mieux. Les femmes ont besoin de s'épanouir, que ce soit dans le domaine professionnel, comme dans celui de l'intime. Les livres les plus récents sur le sujet démontrent l'importance d'une sexualité active et créative. Je ne fais que fournir les bases pour apprendre à apprivoiser son corps.
La politique de ma boutique était de se faire plaisir en prenant soin de soi, pas de prendre son pied à tout prix.
Mes yeux ! entendis-je Lucas s’exclamer au loin.
Ils me brûlent ! Je m’écartai de Marc, suffisamment pour reprendre mes esprits.
– Je le savais ! s’écria Henri. Maman va adorer !
– Je dois aller calmer ma sœur avant que le monde entier ne soit au courant, me glissa-t-il.