Je ne m'attendais pas à ça. Je pensais plutôt à quelque chose comme "1001 femmes blanches" mais c'est un peu plus compliqué. Nous découvrons plein de mœurs et sur la façon qu'avaient les colons de fonctionner. Ce qui fait que même à plus de la moitié du bouquin le rapt n'arrive toujours pas. Mais quand survient l'attaque , c'est vraiment très bien et j'ai adoré cette dernière partie du bouquin. Alice est un personnage qui évolue et prend de l'assurance qui en fait un personnage imprévisible et non-statique.
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Ça m'a pris trois jours m'en remettre! Un gros BRAVO!
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Roman historique de Mylène Gilbert-Dumas.
Le village d'Alice Morton est attaqué par les Français et les Indiens. En plein hiver, les captifs traversent les Green Moutains. Alice, devenue l'esclave de Mamôtkas, apprend à connaître et à comprendre son maître. D'abord révoltée, elle découvre peu à peu une existence pleine de liberté dans laquelle elle se révèle courageuse et animée d'une volonté farouche.
L'auteur a revisité la légende de Mena'sen. C'est très bien rédigé, impossible de lâcher le livre!
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J'ai bien aimé le style de l'auteur : une écriture fluide et captivante. L'histoire nous fait voir un monde qu'on ne connait pas, autrement, et tente de démystifier les préjugés de la réalité. Tout est une question de point de vu finalement.
Le personnage principal, une anglaise nommée Alice, est pleine de courage et de naïveté. Comme toute jeune femme née à cette époque, elle souhaite se marier, sans réellement le vouloir, sans savoir pourquoi ni avoir de motivation profonde autre que c'est ce qu'on lui a inculqué; parce qu'une femme qui veut avoir un "avenir" doit se marier pour accéder à un certain statut social. La menace amérindienne qui pesait sur les habitants de son petit village se concrétisa en un raid violent. Alice est kidnappée avec une centaine d'autres anglais et se découvrent des forces insoupçonnées. Elle qui passait pour faibles, démontrent plus de courage qui ses compatriotes. Elle finit par se "trouver" à travers les épreuves pour finir par rompre avec les diktats de son époque et faire ses propres choix.
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Un livre très bien écrit, riche en aventure et bouleversant, qui retrace fidèlement les relations entre les côlons et les Amérindiens à l'aube des années 1700.
Tout au long du récit, qui se déroule au début du XVIIIe siècle, l'héroïne va évoluer ; elle passera de la femme effacée et soumise aux normes sociétales anglaises de la condition féminine, à la femme émancipée et courageuse qui ose faire ses propres choix.
Une histoire qui révolte, indigne et nous pousse à nous interroger sur la notion de dualité : bien/mal, méchant/gentil, civilisé/sauvage, …
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Mylène Gilbert-Dumas reprend une légende pour nous faire partager le contexte historique de l'année 1704.
En cette année 1704, les Français de la Nouvelle France (Canada actuel) sont les alliés des Indiens pour faire la guerre aux Anglais des colonies. Quel que soit le clan, les prisonniers deviennent cadavres, esclaves ou monnaies d'échange...
C'est dans ce contexte de violence et de peur que la légende d'Alice et de Robert est née. Et qui dit légende, dit amour impossible, courage et ... mort.
Belle lecture, qui en plus de nous faire rêver en parlant d'amour, nous permet d'appréhender le climat qui régnait entre colons et natifs au début du XVIIIe siècle.
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il y avait un moment que je n'avais pas apprécié un livre de cette façon.
Une histoire bien écrite qui tient la route.
Une histoire où on apprend des choses, où la condition de la femme dans les années 1700 nous est décrite en long et en large et on remercie le ciel d'être née bien plus tard, même si j'aurai adoré vivre à cette époque.
On vit la métamorphose d'Alice qui commence à comprendre pourquoi les Indiens attaquent les Anglais, le récit nous fait découvrir des horreurs, mais aussi des joies.
Dire qu'il a dormi pendant 4 ans dans ma bibliothèque sans que je ne sache le petit bijou que j'avais acheté à bas prix dans un magasin de seconde main. A lire si on veut comprendre, vibrer
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Tout simplement captivant
à relire
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Mireille est québécoise. Sa vie, bien réglée et organisée, s'articule autour de son mari Jocelyn, ses trois garçons et son épicerie. Un jour elle décide d'accompagner sa sœur sur le Chemin de Compostelle mais celle-ci rencontre un jeune anglais et décide de partir avec lui. Mireille se retrouve alors seule avec elle-même. Elle décide de poursuivre son aventure, d'aller jusqu'au bout. Sur le Chemin on fait de belles rencontres, on a le temps de penser à sa vie, à ces choix que l'on fait, à ces routes que l'on ne prend pas, à ces règles qu'on s'impose... On prend le temps de vivre.
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J'ai adoré ce livre qui raconte l'histoire d'une femme à la recherche du bonheur, à la recherche d'elle-même. Décidant de partir e nescapade improvisée, elle apprendra à se connaître, à s'affirmer, et tranquillement, à vivre en goûtant à un bonheur qui lui ressemble. J'ai adoré sa plume, les images qu'elle propose habilement à l'aide des mots, et la facilité que j'ai eu de m'attacher au personnage principal, vous l'aurez devinez, Sophie Parent!
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« Sophie Parent n'avait rien d'une aventurière. (...) Elle respectait l'ordre social, avait confiance en ses proches, ne mentait pas et avait pour le chaos une aversion intraitable. (...) Elle enseignait dans une école de Montréal, partageait le lit du même homme depuis vingt ans et s'occupait de deux adolescentes avec toute l'abnégation et la tolérance qu'on exige des mères modernes. »
C'est cette femme qui réalise, à la veille de ses 40 ans, que ce parcours ne correspond absolument pas à ce qu'elle attendait de la vie… et qui prend la poudre d'escampette le soir de son anniversaire que personne n'a songé à lui souhaiter ! Il faut dire qu'elle est entourée d'une bande de fieffés égoïstes manipulateurs.
Commence une suite d'aventures rocambolesques et inattendues. Un lecteur exigeant et pointilleux dira que tout cela s'emmanche trop bien et avec trop de facilité pour que certains épisodes ne frisent pas l'invraisemblance. Possible… mais après une série de lectures « sombres » (guerre, bombardements, vie post-apocalyptique, etc…) ce roman m'a fait l'effet d'une pluie rafraîchissante après une période de sécheresse !
Sophie est attachante (même si on a envie de la secouer de temps en temps elle se révèle très résiliente), son amie Rachelle est une sacrée bonne femme, les personnages sont truculents, les péripéties s'enchaînent à un rythme endiablé, l'humour canadien pimente le récit et l‘ensemble n'exige pas un effort intellectuel surhumain. Pas de la ‘'grande littérature'', certes, mais un roman plaisant à lire et qui illustre bien le propos de Rachelle : «C'est ça, la vie : un fragile équilibre entre l'harmonie et le chaos»
PS - Cerise sur le gâteau (admirez le clin d'oeil) : en fin de livre, cinq recettes culinaires créées par Sophie et fort appétissantes
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A 40 ans une femme remet en question sa vie et décide de tout plaquer pour une semaine de vacances au Mexique. Mais rien ne se passe comme prévu, et c'est une fuite rocambolesque qui s'ensuit.
Un joli roman, pétillant, on ne s'ennuie jamais.
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J'ai encore une fois apprécié le style et l'écriture de l'auteure de Yukonaise, qui écrit tellement bien que l'on poursuit avec plaisir son récit. Toutefois, j'ai moins apprécié cette fois son héroïne que je trouve plutôt pathétique et pour laquelle j'éprouve difficilement de l'empathie. Elle est imprudente, peu intelligente dans ses choix et ses actions (autant passés que présents) et franchement, je ne suis pas certaine de croire tout à fait à son nouveau bonheur dans le paradis rural de sa ferme.
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Un ouvrage en 3 parties. La crise — la chance — le choix. Les thèmes vastes redondants pour les proches ou parfois les plus éloignés de la crise de la quarantaine. Des sujets inoffensifs pour les plus jeunes ou les trop vieux. Très imagée, car ces termes concernent tous les âges évidemment, toute personne refusant sa condition imposée ou choisie malgré elle est atteinte par la question du choix et de l'orientation que peut prendre le hemin d'accès au bonheur. Qui ne regarde pas en arrière ? Qui n’a pas l’arrière qui le bouscule tellement il était vide ? Avez-vous connu une crise de conscience ? Le regret inévitable et évitable. Auriez-vous désirez une autre vie ? Alors, un coup d’œil dans cette aventure reposante dans sa majorité devrait vous soulager, vous donner une idée, vous rassurer ou vous réveiller.
Alors qu’elle connait une vie parfaite depuis 20 ans, Sophie est envahie par un goût d’amertume le jour de ses 40 ans. Des détails, comme sa chambre décorée avec passion (un copier-coller d'images des magasines de décoration), semblent différents. Quelque chose n’est plus pareil. C’est en scrutant la haie du jardin que son malaise se dessine, prend vie, se confirme nettement. Belle en apparence et vide à l’intérieur. « Sa vie ressemblait à cette haie : une beauté de surface, une intimité creuse et sèche » (p20). Sa vie se résumait au sourire qu’elle récoltait pour service rendu aux amis et à la famille. Après cette illumination soudaine émergeant d’un sommeil de près d’une ½ vie, Sophie décide de partir. Un voyage au soleil, dans ses bagages : sa naïveté et son besoin de changement. Ses péripéties donneront-elles raison à son initiative audacieuse ? Rencontrera-t-elle ce qu’elle recherche ? Sa voie, son rêve, sa liberté ? Et sa famille, qu’en pensera-t-elle ?
Sa famille justement. Ses amis justement.
Rendre un service à quelqu'un doit-il être considéré comme un service acquis ? Sophie s'est effacée pour le bien être des autres. L'opportunisme égoïste aboie des arguments manipulateurs qui permettent à la culpabilité d'envahir l'espace restreint de la personne attachante et serviable. Elle est trop gentille ! Disent-ils. Toujours là pour dresser la table. Vous connaissez bien cela. Mais que se passe-t-il quand il est l'heure de réagir. L'individu lésé de son confort qu'il ne mérite pas transfère ses erreurs de comportements sur la victime qui pose un halte là. A un moment donné ce n'est plus de l'égoïsme de penser à soi. Non ce n'est pas mérité, ce serait reconnaître que l'on s'accorde une récompense pour avoir été respectable pour tous au détriment de soi même. C'est plus que mérité, c'est une obligation de déguster l'air au même prix que tout le monde. Savoir dire non et se refaire une beauté, s'offrir un weekend thalasso, seule ou seul, un cinéma, deux semaines de congés, changer de vie devrait être compréhensible sans à débattre sur la question du mérite.
Après le premier chapitre, une quinzaine de pages:
Dès les premières pages, un a priori tombe directement. Celui de plonger dans une chick lit à la K Pancol (voir la célèbre trilogie crocodiles-tortues-écureuils) ou A Gavalda (la consolante), cela n'engage que moi, question de goût.
Une écriture aérée, très légère. Un texte sans insistance sur le décor. L'intérêt se joue sur l'intrigue,le personnage de Sophie évidemment, l'accroche du lecteur, la promesse d'une belle histoire.
« Mais que fait donc cette femme sur le bord d'une route dans le désert à des milliers de kilomètres de son nid douillet alors que rien ne la prédisposait à se retrouver dans une telle situation ? » Cela augure les prémices d'une bonne histoire que l'auteur prend plaisir à raconter. Je suis à l'écoute, je reste attentif.
L'absence d'étirement, de longue introduction est favorable pour inciter l'envie de poursuivre la lecture. Heureusement, car évoquer un sujet comme la crise de la quarantaine est un pari risqué à l'heure où le nombre de livres publiés sur le sujet n'est plus à démontrer. Cet ouvrage me paraît plus proche de la littérature populaire que du grand classique pointilleux sur les détails. Je peux me tromper, point de vue d'amateur, je précise.
Le choix d’utiliser le gigolo est très cliché. Ce qui n'entache pas le plaisir de Sophie de se laisser emporter, consciente, heureuse d'être submergée par le jeu de la séduction, de l’exotisme, de sentiments amoureux. Ce côté l’amour à la plage est proche d’une littérature pour adolescente. C'est une partie de l’intrigue qui ressemble à la grosse ficelle simple et facile qui permet de dénouer et poursuivre l’aventure. Pourtant, un vol, une arnaque plus fine auraient tout aussi bien fonctionné d'autant plus que Sophie ne parle pas l'espagnol, sans donner l’impression de rechercher la facilité. Un peu expéditif comme le personnage de Luis qui n’avait aucune profondeur.
L’atout de cette brève première partie : 82 pages qui sont composées de phrases courtes et qui rendent la lecture très active. Un tempo plus ralenti pour le cadrage des scènes. Néanmoins une fin qui se termine par une chute inattendue, une belle promesse pour la suite.
Un autre bémol flagrant, c’est directement en début de deuxième partie. « Tout à coup, son expression se figea » (page 92). Sophie réalise que son amant, Luis, ne l’emmènera pas à sa destination finale. Elle ne s’en rend pas compte sur le moment même, c’est un peu gros… Mais elle ne le réalise que quelque temps plus tard. Dans le nouveau contexte, cette phrase, cet état d’esprit ne cadre pas du tout. Sophie est naïve, mais pas simple d’esprit. Cette réaction soudaine aurait dû se présenter beaucoup plus tôt dans le texte.
Au fil de l’histoire, tel Candide, elle découvre le monde et vit de ses petites expériences initiatiques. Petit à petit, comme dans « le Peppe’s kitchen », elle gomme sa crédulité et apprend l’essentiel de chaque chose. Elle savoure au fur et à mesure, elle change, elle se libère.
Chemin faisant, aidée par la chance, la deuxième partie encore, elle rentre au pays. Plus elle approche, moins elle souhaite ce retour. L’idéal aurait été pour elle, que plus elle approchait de sa destination, plus elle s’en éloignerait. Comme dans un rêve qui ne s’arrête jamais. Elle voulait courir sans avancer d’un millimètre. À son retour au Canada elle aura l’occasion de germer. Avec l’aide de Rachelle, une vieille dame. Elle découvre ainsi la campagne québécoise et tombe sous le charme. « Au printemps qui se montre enfin ! » (P167.) S’en suit une longue période d’acclimatation de Sophie dans son nouveau style de vie. Cette retraite justifiée est séduisante, hormis l’activité de jardinage imposant et fastidieux par moment. Dans cette situation, je préférerais récupérer ces heures laborieuses et augmenter mon temps de lecture. La confrontation familiale est très allégée et passe presque inaperçue. Je m’attendais à du rentre-dedans similaire à la première partie. Ce n’était pas un défaut, une conclusion plus douce et plus généreuse sentimentalement nous a été servie. Le lecteur devra s’armer de patiente, ou vivre à pleine dent, ce long moment de répit et de découverte intérieure du personnage principal qui se maintient jusqu'à la fin du récit. C’est somme toute une histoire aux airs de petites maisons dans la prairie.
Un roman printanier. Coloré. Un personnage fleurit comme les bourgeons sur les branches nues des arbres. C’est l’histoire d’une renaissance d’une femme qui décide de s’assumer, de se lever. C’est en quelque sorte l’émancipation d’une femme qui décide de cultiver son jardin, à n’importe quel prix. Et elle a bien raison. Vivre son rêve, colorier sa vie, ça ne vous tente pas ?
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