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3.52/5 (sur 42 notes)

Nationalité : France
Né(e) à : Nice , 1959
Biographie :

Nicole Caligaris, née à Nice en 1959, est une écrivain française.

Elle vit et travaille à Paris. Elle est l’auteur, entre autres, de deux romans, La scie patriotique (1997) et Les Samothraces, (2000), d'un récit de voyage, Tacomba (2000), aux éditions Mercure de France et d’un journal de voyage illustré par Albert Lemant aux éditions Joëlle Losfeld : Tombal Cross. Destination Mervyn Peake (2005). En 2007, elle a également publié Medium is mess, texte court réalisé à partir de dépêches de presse paru chez Inventaire/Invention.

Aux Éditions Verticales, elle a publié Barnum des ombres (2002), un roman sur les marges urbaines et l'imaginaire des migrations, Okosténie (2007), roman composé de motifs autour du thème de la mémoire et du témoignage. Dans la collection « Minimales », elle a publié Les chaussures, le drapeau, les putains (2003), réflexion littéraire sur le travail comme condition de l'homme moderne, et L’os du doute (2006), qui s’intéressait aussi à l'aliénation laborieuse mais cette fois, du côté des cadres dits « supérieurs ».
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Source : Wikipédia
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Première question à Nicole Caligaris par Hervé Sanson.

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Citations et extraits (21) Voir plus Ajouter une citation
Partir, nous partirons.Avec tampon,sans tampon...nous partirons.Comme des maudits et alors? Comme des forçats....Sur le ventre peut-être,malades à en crever;sur les poings et les genoux,sur les ongles un par un,quitte à les perdre tous,sur les canines peut-être;sanglants à force d'y laisser la peau,comme des écorchés s'il le faut;nous partirons.
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Le principe, c’est de ne jamais parler en premier : celui qui parle en premier perd l’affaire
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Qu'est-ce que c'est que ça rien à perdre? Il y a toujours un petit quelqu'un.
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Echec à la mort : notre volonté collective et notre stratagème personnel. Nous endiguons dans le travail une vie que nous ne comprenons pas, que nous ne contenons pas, dont la poussée tumultueuse et la force corruptrice nous suffoquent. Dans le travail, nous tentons de réduire le dépassement de notre conscience par le réel pour ne pas céder à la mort.
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Lord Tombal veillait d’un œil fixe, à l’intérieur de sa niche noire, au-dessus du carrefour par lequel nous passions cinq ou six fois par jour.
Et sous les jardinets harmonieux, sous le travail coquet des haies torsadées par le vent et contenues maniaquement par les ouvriers des haies que l’on ne voyait pas mais qui devaient quotidiennement s’occuper des routes et des petits sentiers, sous le nonsense coloré et cocasse de ce travail d’opérette, il y avait le réseau noir et dangereux des caves qui s’ouvraient à la mer et minaient toute l’île. C’était cette bouche d’ombre, souriante, incompréhensible et chantante que disait le nonsense des poèmes de Mervyn Peake. La rupture logique était comme un oracle. Le couvercle soulevé de la rhétorique laissait voir sous l’ornement fleuri la profondeur humide et noire du puits.
Le réseau législatif extraordinairement tortueux de Gormenghast était peut-être moins une dénonciation de l’arbitraire absurde des règles d’un pouvoir fossile que l’expression de la détresse collective, de la difficulté à garder quelque repère, de l’impossible organisation, dans un monde constamment changeant, un réel hérissé de si, d’ifs, d’aiguillages imprévisibles ou, pire, prévisibles dans la multiplicité des possibles qu’ils ouvrent, devant ce réel qui n’est, avant de se produire, qu’une inextricable virtualité, un écheveau de peut-être dont, comme pour les salles et les couloirs de Gormenghast, certains sont réguliers, habités : la chambre de Fuchsia, la maison des frère et sœur Salprune, et d’autres sont latents, occupés de façon inconsciente, en sommeil, comme le placard de Brigantin, d’autres encore abandonnés à l’improbable, visités par accident, comme la salle des araignées et d’autres enfin, comme la bibliothèque de Lord Tombal, précieux et anéantis, sans que la raison, sans que la pensée puisse rien justifier de tout cela.
Si le sort de la littérature. If ? Ou Fi ? De quel côté tomberait le nom de Mervyn Peake ?
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Le travail n’a pas de sens, ne peut pas avoir de sens, il est état divisé, entravé, incompatible avec la grandeur, incompatible avec l’envol, incompatible avec la joie : il est ce qui nous empêche pour toujours de jouer.
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Est-ce quils étaient moins que personne ?
Est- ce qu'on pouvait les affamer comme des loups?
Déjà il leur semblait qu'ils n'avaient plus de visage, plus de nom et entre eux ils ne parlaient pas.
Des déserteurs en terrain dangereux, mal praticable, coincés entre les armes de leur camp et les gueules d'en face, bave aux crocs.
Parfois ils faisaient feu. Fausse alerte. La nuit était interminable. Ils attendaient l'embuscade. Ça ne venait pas. La forêt se fermait sur leur passage, devant comme derrière.
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Je vois dans la littérature l'horizon que je n'atteindrai pas, dont la ligne hors de portée donne son dépassement à une existence qui promettrait sinon d'être moulée aux routines, à l'ordinaire petitesse qui fait bouger mes contemporains dont le ciel se limite à la destination des vacances.
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Entre ce que nous sommes et ce que nous ne sommes pas,il n'y a rien.
Les minutes de vide imprimées sous nos ongles,sur notre peau.
Notre vie minérale.
Composée depuis toujours.
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Là-bas les mots ont leur portée.Parler c'est parler.Les combinaisons prennent,les affaires tournent.C'est le bal des lucioles,là-bas.
Tandis qu'ici...le désastre immobile.
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